Gout-Rossignol
Modèle:Voir homonymes Modèle:Bandeau homonymie
Modèle:Infobox Commune de France
Gout-Rossignol (orthographe officielle), localement écrite Goûts-Rossignol, est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
La commune de Gout-Rossignol est localisée dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne.
À l'intersection des routes départementales Modèle:Nobr, le bourg de Gout-Rossignol est situé à Modèle:Unité au nord de Ribérac et environ Modèle:Unité au nord-ouest de Périgueux. L'autre petit bourg, Rossignol, est situé trois kilomètres et demi à l'est du bourg principal.
La commune est également desservie par les Modèle:Nobr. La Modèle:Nobr mène à La Rochebeaucourt, la Modèle:Nobr longe la vallée de la Pude, et la Modèle:Nobr permet de relier Nontron à Marmande<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.
Communes limitrophes
Gout-Rossignol est limitrophe de sept autres communes. Au sud-ouest, son territoire est distant d'environ Modèle:Unité de celui de La Chapelle-Grésignac.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Gout-Rossignol est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque. Le Coniacien occupe les parties plus basses de cette plaine céréalière, et le Santonien, un peu plus crayeux, les parties plus hautes, au-dessus d'une altitude d'environ Modèle:Unité. La vallée de la Pude, en limite sud, est occupée par des alluvions récentes du Quaternaire<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.
La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huîtres au sommet. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Nontron » et « Modèle:N° - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude minimale, Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>, se trouve localisée à l'extrême ouest, à l'ouest du lieu-dit Vigéreau, là où la Pude quitte la commune et sert de limite entre celles de Champagne-et-Fontaine et Cherval. L'altitude maximale avec 185<ref name="Cassini"/> ou Modèle:Nobr<ref group=Note>Deux valeurs différentes pour l'IGN, Modèle:Unité sur la carte et 185 sur son ancien site.</ref> est située au sud-est, au lieu-dit la Buisson<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des Modèle:Unité, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Pude, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Pude, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune, à l'est du village de Rossignol, et se jette en rive gauche de la Lizonne, en limite de Bouteilles-Saint-Sébastien et de Nanteuil-Auriac-de-Bourzac, face à Palluaud<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle sert de limite territoriale à la commune sur près de trois kilomètres, en deux tronçons disjoints, face à Cherval.
-
La Pude au lieu-dit l'Étang des Faures.
-
Ruisseau le Gouts au nord-ouest du bourg de Gout-Rossignol.
-
Réseaux hydrographique et routier de Gout-Rossignol.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martial Viveyrols », sur la commune de Saint-Martial-Viveyrol, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cognac », sur la commune de Châteaubernard, dans le département de la Charente, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
À l'extrême-sud, une faible fraction du territoire communal fait partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II, le plateau de Cherval, remarquable pour sa variété d'oiseaux dont plusieurs font l'objet d'une protection par la directive européenne : Bruant ortolan (Emberiza hortulana), Busard cendré (Circus pygargus), Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus), Grande Outarde (Otis tarda), Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), Pipit rousseline (Anthus campestris)<ref>Modèle:Pdf Plateau de Cherval sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 27 novembre 2014.</ref>,<ref>Carte du plateau de Cherval sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 27 novembre 2014.</ref>.
La vallée de la Pude est protégée dans sa traversée de la commune au titre d'une autre ZNIEFF de type II « Vallée de la Nizonne »<ref>Modèle:Pdf Vallée de la Nizonne, INPN, consulté le 19 octobre 2019.</ref>,<ref>Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008181, INPN, consulté le 19 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref>.
Sa faune est constituée d'environ Modèle:Nombre dont trente sont considérées comme déterminantes :
- vingt mammifères, dont la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola) et dix-huit espèces de chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii), le Murin de Natterer (Myotis nattereri), la Noctule commune (Nyctalus noctula), la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), l'Oreillard gris (Plecotus austriacus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), le Petit murin (Myotis blythii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), la Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii) et la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) ;
- sept insectes dont quatre papillons : l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), et trois libellules : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- deux amphibiens, la Rainette verte (Hyla arborea) et le Triton marbré (Triturus marmoratus) ;
- un reptile : la Cistude d'Europe (Emys orbicularis).
Sa flore est également riche de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).
Sur le territoire communal, trois zones réduites (étang des Faures notamment) formant un total d'une cinquantaine d'hectares font partie de la ZNIEFF de type I « Vallée de la Pude » composée Modèle:Citation<ref name=fiche>Modèle:Pdf 720008182 - Vallée de la Pude, GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF 720008182, INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref> dans laquelle ont été recensées deux espèces déterminantes d'odonates, le Gomphe semblable (Gomphus simillimus) et le Gomphe vulgaire (Gomphus vulgatissimus)<ref name="fiche"/>. Trente-sept autres espèces animales y ont également été répertoriées (seize odonates et Modèle:Unité) ainsi qu'une trentaine d'espèces végétales<ref name="fiche"/>.
Urbanisme
Typologie
Gout-Rossignol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86 %), forêts (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), prairies (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Gout-Rossignol est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Gout-Rossignol est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Dénomination
Les communes de Gout et de Rossignol ont fusionné en 1827 sous le nom de Gout-Rossignol<ref name=Cassini/>, dont c'est l'orthographe officielle<ref>Code officiel géographique de Gout-Rossignol, sur le site de l'Insee, consulté le 23 septembre 2014.</ref>. Localement, on trouve la graphie « Goûts-Rossignol ».
Toponymie
Cité pour la première fois dans le cartulaire de Saint-Cybard en 937 sous le nom de Guz chef-lieu de la centaine de Berciacense. Le "t" n'apparaît qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie « Gouts »<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
L'étymologie relie Rossignol à ros qui signifie "rouge" et à la racine gauloise ialon qui signifie "clairière", soit « la clairière rouge » comme le confirme la couleur de la terre. Par déformation le lieu a pris le nom d'un charmant oiseau<ref name="mv">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Gots e Rossinhòu sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
À Gout, au sommet de la colline, la présence certaineModèle:Refnec d'un cromlech, aux temps préhistoriques, devenu emporium par la suite, a donné place à l'église et à la halle détruite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où se tenaient les foires importantes jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Gout est proche de la bifurcation des voies romaines de Périgueux à Saintes et de Périgueux à La Rochelle, routes de pèlerinage pour la première et du fer et du sel pour la secondeModèle:Refnec. Des vestiges importants étaient encore visibles avant les bouleversements dus au remembrement et à la modernisation des routes.
Près de La Croix, à la Fontaine de la Ville, se trouvaient une villa romaine et une forge comme l'attestent les restes de construction, les poteries et les nombreux débris métallurgiques conservés par le sol. Une importante forge existait également dans le village de l'Étang des Faures situé, lui aussi, sur la voie de Périgueux à Saintes.
Gout a été, jusqu'à la Révolution, le siège d'un archiprêtré qui comprenait vingt-et-une paroisses.
Les plus anciennes maisons du bourg datent de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, car en 1447, les Anglais du Comte Dorset Hutington rasèrent le village et l'église fut fortement endommagée. Aux {{#switch: XIX
| e | er | = {{#switch: XIX
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} furent construits un certain nombre de châteaux et de demeures bourgeoises.
Les Templiers et les Hospitaliers
À huit-cents mètres du bourg, à Soulet, se trouvait, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une commanderie des Templiers, puis des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dont il n'existe plus de vestiges importants<ref name="mv"/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune de Gouts a été rattachée au canton de Champaigne qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Verteillac dépendant de l'arrondissement de Ribérac. Ce dernier étant supprimé en 1926, ses communes sont alors rattachées à l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.
Intercommunalité
Fin 1996, Gout-Rossignol intègre dès sa création la communauté de communes du Verteillacois. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par un intercommunalité élargie : la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 4 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 28 octobre 2020.</ref>.
Liste des maires
-
La mairie, à Gout, en 2010.
-
Bâtiment provisoire de la mairie en 2021, dans l'attente d'une réhabilitation du bâtiment principal.
Bâtiment provisoire de la mairie en 2021, dans l'attente d'une réhabilitation du bâtiment principal.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
L'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac, dont faisait partie Gout-Rossignol, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988<ref>Jean-Louis Savignac, « Les 30 bougies du jumelage franco-italien », Sud Ouest édition Périgueux, 27 avril 2018, Modèle:P..</ref>.
Équipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Gout-Rossignol relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Démographie de Rossignol
Jusqu'en 1827, les communes de Gout et de Rossignol étaient indépendantes.
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Démographie de Gout, puis de Gout-Rossignol
Modèle:Population de France/section
Équipements, services et vie locale
L'importante maison de retraite qui se trouve à Gout a été fondée en 1871 par la famille Aubin de Jaurias. La première mise de fonds pour la construction de cet établissement a été, selon sa volonté, la dot de Sœur Hélène de Jaurias, l'héroïne du Pe-Tang (Chine), que lui avait constitué son frère Antoine Aubin de Jaurias<ref name="mv"/>.
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Gout-Rossignol (24199) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 29,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (huit) a diminué par rapport à 2010 (quinze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 7,0 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, trois dans la construction, et deux dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Gout-Rossignol (24199) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
- Château de Jaurias, {{#switch: XIX
| e | er | = {{#switch: XIX
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}<ref>Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>.
- Château de la Vassaldie, {{#switch: XIX
| e | er | = {{#switch: XIX
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, inscrit partiellement en 1992 au titre des monuments historiques pour les façades et toitures du château et des dépendances, pour le portail sur cour et les citernes qui l'encadrent, pour l'allée de charmes et pour l'ensemble des murs de clôture<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>.
- Manoir de Bouillaguet, repaire noble édifié en 1717<ref>Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>.
- Manoir de Mitonias, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>.
- Moulin de Soulet, constitué de deux moulins, l'un pour l'huile de noix (plus communément appelé Moulin du Potager) et le second consacré à la farine de blé (connu aussi sous le nom de Moulin du Pigeonnier). C'est sur ce lieu que fut édifiée au Moyen Âge une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, depuis disparue<ref>Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>.
- Château de Soulet.
- Étang des Faures.
-
Le château de Jaurias.
-
Le château de la Vassaldie.
-
Son portail sur cour.
-
Le château de Soulet.
-
L'étang des Faures.
Patrimoine religieux
La commune possède deux églises, celle de Gout dédiée à saint Étienne, reconstruite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de style roman angevin et celle de Rossignol, dédiée à saint Pierre-ès-Liens, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Église paroissiale Saint-Étienne de Gout, de style néogothique, reconstruite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur l'emplacement de l'église primitive du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ruinée pendant la guerre de Cent Ans<ref>Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>.
- L'église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens de Rossignol, édifiée du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle
}}, et restaurée en 1898 par l'architecte Biras, est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2011 ainsi que la croix située au chevet<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>.
-
L'église de Gout.
-
L'église de Gout.
-
Son portail.
-
Croix à côté de l'église de Gout.
-
Détail de cette croix.
-
L'église de Rossignol.
Personnalités liées à la commune
- Sœur Hélène de Jaurias (1824-1900), des filles de la charité, Héroïne du Pé-Tang.
Pour approfondir
Bibliographie
- Michel Vergnaud, « Le vin de Rossignol et des environs. Histoire d'un ancien vignoble du Périgord », dans Chroniques Modèle:N°, G.R.H.I.N (groupe de recherches Historiques du Nontronnais), 2012, Modèle:P. (lire en ligne)
Articles connexes
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
- Voie romaine de Saintes à Périgueux
Liens externes
- Marcel Vergnaud, Monographie de Gouts-Rossignol, 1971 sur le site de La Tour Blanche en Périgord
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes