La Chapelle-Grésignac

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

La Chapelle-Grésignac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Localisation et accès

La Chapelle-Grésignac est une commune située en Ribéracois, dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, non loin de celui de la Charente.

Le bourg de la Chapelle est situé à Modèle:Unité au nord-nord-ouest de Verteillac et Modèle:Unité au nord-ouest de Périgueux. Il est aussi à Modèle:Unité au sud-ouest de Mareuil, Modèle:Unité au nord de Ribérac et Modèle:Unité au sud-est d'Angoulême<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>. L'autre petit bourg, Grésignac, est situé un kilomètre à l'est de la Chapelle.

À l'écart des grandes routes, la commune est desservie par les routes départementales Modèle:Nobr. La Modèle:Nobr longe la vallée de la Pude, la Modèle:Nobr va en direction de Villebois-Lavalette (Charente) et Verteillac, et la Modèle:Nobr dessert le bourg de la Chapelle en direction de Grésignac et Cherval<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 24109.png
Carte de La Chapelle-Grésignac et des communes avoisinantes.

La Chapelle-Grésignac est limitrophe de quatre autres communes. Au nord-est, le territoire de Gout-Rossignol est distant d'environ Modèle:Unité.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Chapelle-Grésignac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Santonien marque les deux tiers nord-est de la commune, le tiers sud-ouest étant occupé par le Campanien. Faisant face au nord-est, une cuesta par paliers marque un dénivelé sensible. Cet escarpement vers le nord-ouest peut être suivi dans tout le sud du département voisin de la Charente par Gurat jusqu'au sud de Cognac, et en Dordogne vers le sud-est à Verteillac.

Sur une bande centrale de la commune incluant le bourg, les surfaces des plateaux sont recouvertes de formations composées de sables argileux bruns, issues de l'altération du Santonien supérieur lors du Pléistocène, au Quaternaire.

La vallée de la Pude est occupée par des alluvions récentes composées de sable et de tourbe. Quelques parties du lit de cette rivière sont occupées par des formations de tuf carbonaté appelées « bouchots », provoquant des tourbières en amont du territoire communal<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a-c, date du Santonien inférieur à supérieur, composée de calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Montmoreau » et « Modèle:N° - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24109-La Chapelle-Grésignac-géologie.svg
Carte géologique de La Chapelle-Grésignac.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène  non présent
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). Le relief de la commune est celui de bas plateaux occupant le versant sud de la vallée de la Pude. Le point le plus bas, avec Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>, se situe au nord-ouest, juste en aval du moulin de Galy, là où la Pude quitte le territoire communal et entre sur celui de Nanteuil-Auriac-de-Bourzac. L'altitude maximale, Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>, est atteinte en deux endroits, en limite sud de la commune à Puy Grand et en limite sud-ouest, aux Enders. Le bourg de la Chapelle, qui occupe une crête surplombant la vallée, est à Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des Modèle:Unité, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Pude et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Pude, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Gout-Rossignol et se jette en rive gauche de la Lizonne, en limite de Bouteilles-Saint-Sébastien et de Nanteuil-Auriac-de-Bourzac, face à Palluaud<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune du nord-est au nord-ouest sur trois kilomètres et demi en de multiples bras, formant des îles.

Quelques ruisseaux affluents intermittents descendent des plateaux environnants. Des étangs issus d'anciennes tourbières sont visibles au nord-est<ref name="ign"/>.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martial Viveyrols », sur la commune de Saint-Martial-Viveyrol, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cognac », sur la commune de Châteaubernard, dans le département de la Charente, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:La Chapelle-Grésignac tourbières (2).jpg
Le grand étang (ouest) des tourbières de La Chapelle-Grésignac.
Fichier:La Chapelle-Grésignac tourbières (6).jpg
Le petit étang (est) des tourbières.

La commune présente trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).

À l'est, sur environ 15 % du territoire communal<ref>Modèle:Pdf Plateau de Cherval sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 27 novembre 2014.</ref>, en limite de la commune de Cherval, une autre ZNIEFF de type II, le plateau de Cherval, est remarquable pour sa variété d'oiseaux dont plusieurs sont protégées par la directive européenne : Bruant ortolan (Emberiza hortulana), Busard cendré (Circus pygargus), Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus), Grande Outarde (Otis tarda), Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), Pipit rousseline (Anthus campestris)<ref>Modèle:Pdf Plateau de Cherval sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 26 novembre 2014.</ref>,<ref>Carte du plateau de Cherval sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 26 novembre 2014.</ref>.

La vallée de la Pude est protégée dans sa traversée de la commune au titre d'une ZNIEFF de type II « Vallée de la Nizonne »<ref>Modèle:Pdf Vallée de la Nizonne, INPN, consulté le 19 octobre 2019.</ref>,<ref>Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008181, INPN, consulté le 19 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref>.

Sa faune est constituée d'environ Modèle:Nombre dont trente sont considérées comme déterminantes :

Sa flore est également riche de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).

Sur le territoire communal, une zone réduite d'une vingtaine d'hectares (à l'est eu sud-est du moulin de Rochas) fait partie d'une autre ZNIEFF de type I « Vallée de la Pude » composée Modèle:Citation<ref name=fiche>Modèle:Pdf 720008182 - Vallée de la Pude, GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF 720008182, INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref> dans laquelle ont été recensés deux espèces déterminantes d'odonates, le Gomphe semblable (Gomphus simillimus) et le Gomphe vulgaire (Gomphus vulgatissimus)<ref name="fiche"/>. Trente-sept autres espèces animales y ont également été répertoriées (seize odonates et Modèle:Unité) ainsi qu'une trentaine d'espèces végétales<ref name="fiche"/>.

Urbanisme

Typologie

La Chapelle-Grésignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,5 %), forêts (16,6 %), prairies (10,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

Hormis le bourg de la Chapelle et le village de Grésignac proprement dits, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, et de nombreuses fermes ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale

Prévention des risques

Le territoire de la commune de La Chapelle-Grésignac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La Chapelle-Grésignac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24109-La Chapelle-Grésignac-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Chapelle-Grésignac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 63,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Fichier:La Chapelle-Grésignac panneau occitan.jpg
Panneau d'entrée à La Chapelle-Grésignac en français et occitan.

Le nom de Grésignac est attesté sous la forme ancienne (in castro de) Greziniaco en 1243<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs.</ref>, (Ademarius de) Grezinhaco en 1318-1322<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les formes anciennes de La Chapelle-Grésignac sont Capella de Grazinhaco au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, La Chapelle Gresinhac au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Pouillé du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et archives de Pau in Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le nom de la Chapelle-Grésignac fait partie des noms de communes composés de La Chapelle et d'un hameau voisin, ici Grésignac<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989.</ref>,<ref group=Note>En Dordogne, La Chapelle-Montabourlet et La Chapelle-Montmoreau sont de ce type, mais pas La Chapelle-Gonaguet : nom ancien du village (réf: Modèle:Harvsp).</ref>. L'origine du nom de Grésignac remonterait à un personnage gallo-romain Grisinius ou Gracillius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Grisinius »<ref>ibid. p.332</ref>.

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, Grésignac est identifié sous le nom de Grezignac<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.

En occitan limousin<ref>Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - La Chapela de Gresinhac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Histoire

Au Moyen Âge, Grésignac était un castrum attesté dès 1243. La terre de Grésignac formait avec La Tour-Blanche une enclave de l'Angoumois en Périgord. Grésignac apparaît dans un document du Modèle:Date lorsque Jeanne de France, fille du roi Louis X le Hutin, reçoit une rente compensatoire en échange du Modèle:Citation<ref>André Debord in Modèle:Ref-Charente-Bordessoules.</ref>,<ref name=mgre/>.

En 1827, la commune de La Chapelle-Grésignac a été intégrée à celle de Cherval. Cette fusion a été annulée en 1841 et La Chapelle-Grésignac a été rétablie<ref name=Cassini/>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de La Chapelle-Grésignac a été rattachée au canton de Champaigne qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Verteillac dépendant de l'arrondissement de Ribérac. Ce dernier étant supprimé en 1926, ses communes sont alors rattachées à l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, le canton de Verteillac disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton de Ribérac qui devient plus étendu.

Intercommunalité

Fin 1996, La Chapelle-Grésignac intègre dès sa création la communauté de communes du Verteillacois. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par un intercommunalité élargie : la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 30 août 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 octobre 2020.</ref>.

Liste des maires

Fichier:La Chplle Grésignac Mairie 2012.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Fichier:Canton Verteillac jumelage.JPG
Panneau de jumelage du canton avec Fontanetto Po.

L'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac, dont faisait partie La Chapelle-Grésignac, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988<ref>Jean-Louis Savignac, « Les 30 bougies du jumelage franco-italien », Sud Ouest édition Périgueux, 27 avril 2018, Modèle:P..</ref>.

Équipements et services publics

Justice

Dans le domaine judiciaire, La Chapelle-Grésignac relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Entre 1827 et 1841, la Chapelle-Grésignac était réunie à Cherval et n'existait plus en tant que commune<ref name="Cassini"/>.

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Les habitants de La Chapelle-Grésignac se nomment les Chapellois et les Chapelloises<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 23 novembre 2014.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 16,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (27,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 47,0 % la même année, alors qu'il est de 36,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,94 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,18 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de la Chapelle-Grésignac (24109) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 12 septembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-six personnes, soit 43,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trois) est resté stable par rapport à 2010 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 6,5 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont huit au niveau des commerces, transports ou services, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, deux dans la construction, deux dans l'industrie, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale<ref>Dossier complet - Commune de la Chapelle-Grésignac (24109) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 12 septembre 2018.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine civil

La motte qui adopte la forme d'un cône tronqué de Modèle:Nobr de circonférence est placée sur une terrasse de forme ovale occupée par une basse-cour occupée par des logis de chevaliers (milites castri). Tournée vers le plateau<ref>Modèle:Article.</ref>,elle avait pour fonction de défendre Grésignac et la vallée de la Lizonne. Le site qui culmine à Modèle:Nobr était composé d'une partie haute supportant un donjon en bois et d'une partie basse, la basse-cour où était construits les dépendances et les logements. Le tracé des fossés est conservé, mais il ne subsiste aucun vestige de palissades en bois, et il est vraisemblable que des souterrains s'étendent au pied de la motte. Christian Carcauzon a vu, vers le sommet, l'ouverture d'un puits partiellement obstrué, et une série d'encoches permettant une descente aisée. Ce puits, pour Jean Bitard aurait été dégagé lors d'un chantier de fouilles. Modèle:M. y aurait découvert des caves-silos et des poteries des {{#switch: XII
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}} et Serge Avrilleau y a observé une cavité horizontale très encombrée à l'arrière du dôme<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

  • Le moulin Cacaud, situé sur la Pude, était un ancien moulin à eau dont le nom évoque un moulin à huile de noix, puis une minoterie, qui a cessé ses activités en 1975<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Patrimoine religieux

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}}<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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