Gouvieux

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Modèle:Infobox Commune de France

Gouvieux est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Godviciens. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Gouvieux est à Modèle:Unité à l'ouest de Chantilly et Modèle:Unité à l'ouest de Senlis.

Gouvieux est situé dans le sud du département de l'Oise, à une distance orthodromique de Modèle:Unité au nord de Paris, au nord de la forêt de Chantilly, près de la rive gauche de l'Oise, dans la vallée de la Nonette.

D'une superficie de Modèle:Unité, c'est la neuvième commune la plus étendue de l'Oise, derrière Senlis<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>. Avec sa voisine immédiate Chantilly et Lamorlaye au sud, Gouvieux forme le centre de l'unité urbaine (au sens de l'INSEE) de Chantilly, totalisant sept communes<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>.

Gouvieux, qui conserve en son centre les traits d'un gros bourg, comporte quatre hameaux, qui se suivent sur le versant nord de la vallée de la Nonette : la Chaussée, les Carrières, Chaumont (long village-rue) et Toutevoie, à l'embouchure de la petite rivière, sur l'Oise. S'y ajoutent les urbanisations modernes du Parc des Aigles et du Parc du Manoir, qui établissent la continuité de l'habitat avec Chantilly. Par ailleurs, les maisons à l'ouest de la rue Victor-Hugo et de l'avenue du Général-Leclerc (RD 1016) de Chantilly se situent sur le territoire communal de Gouvieux.

Communes limitrophes

Gouvieux compte sept communes limitrophes, dont quatre sont localisées pour l'essentiel sur la rive droite de l'Oise : Saint-Leu-d'Esserent, Villers-sous-Saint-Leu, Précy-sur-Oise et Boran-sur-Oise. Les trois premières ainsi que Saint-Maximin appartiennent à l'aire urbaine de Creil<ref>Cf. Modèle:Lien web ; communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site Modèle:Lien web. Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.</ref>.

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Topographie et relief

Tout au nord, un plateau agricole domine les vallées de l'Oise et de la Nonette de Modèle:Unité à Modèle:Unité, avec des coteaux assez raides, notamment en haut des hameaux de Chaumont et Toutevoie. S'y trouvent des carrières de calcaire souterraines abandonnées, utilisées très souvent comme champignonnières, dont témoignent encore les cheminées d'aération au milieu des champs. Les carrières étaient également à l'origine des habitations troglodytiques à flanc de coteau. La Nonette entre sur le territoire communal au viaduc de la Canardière de la ligne de chemin de fer de Paris-Nord à Lille. Elle est d'abord canalisée au lieu-dit « la Canardière », où se situait le vaste étang de Gouvieux jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Cf. Modèle:Article.</ref>. Puis la rivière décrit des méandres et irrigue des pâturages, qui atteignent les limites nord-ouest et ouest du bourg.

Par contre, à l'est du bourg, l'espace compris entre « la Canardière » et la RD 909 est entièrement occupé par des grands domaines privées, tout comme le secteur autour de la butte « le Pain de Sucre » au sud-est, où se situe le point culminant de Gouvieux, à Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer. Au sud de la RD 909, se trouvent les grands lotissements à accès restreint, dans un cadre forestier, caractéristiques de la commune. Ensuite, le grand terrain d'entraînement hippique des Aigles occupe tout le reste de l'espace entre Gouvieux et la limite avec la commune de Chantilly. Au sud de Gouvieux, la forêt du Lys, massif annexe de la forêt de Chantilly, est marqué par l'habitat pavillonnaire dispersé et désordonné, en prolongation du lotissement forestier du "Lys-Chantilly" (commune de Lamorlaye). Reste toutefois une portion de forêt proprement dite, à l'ouest du bourg, entre les pâturages au nord, l'Oise à l'ouest et la forêt du Lys au sud. Il s'agit de la forêt communale de Gouvieux<ref>DRAC Picardie, Bilan 1997, service Régional de l'archéologie, Modèle:P..</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre :

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Une partie du patrimoine naturel et paysager de Gouvieux est protégée par deux ZNIEFF type 1 : le bois privé de la Fosse aux Bouleaux, à l'extrémité nord-est du territoire communal, appartient à la ZNIEFF no  national 220005064 « Massif forestier d'Halatte »<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>, et le marais Dozet à l'ouest constitue la ZNIEFF no  national 220420010 « le marais Dozet à Gouvieux » de Modèle:Unité, dont les trois quarts sont situés sur la commune de Précy-sur-Oise<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>.

En outre, le lieu-dit « La Canardière », ancien étang à l'ouest du viaduc ferroviaire du même nom, entre dans le site naturel classé « Domaine de Chantilly », créé par arrêté du Modèle:Date sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque<ref>Cf. Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Simultanément, le « Terrain des Aigles », complexe d'entraînement hippique de France Galop totalisant Modèle:Unité, a été inscrit sur la base de la même loi, en vertu de sa valeur paysagère (à ne pas confondre avec les lotissements « le Parc des Aigles » et « le Domaine des Aigles », ni avec le Domaine d'Aiglemont de l'Aga Khan). Finalement, l'ensemble de la commune fait partie du vaste site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, créé par arrêté du Modèle:Date<ref>Cf. Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Ce site inscrit a préfiguré le Parc naturel régional Oise-Pays de France pour sa partie située dans l'Oise, créé par décret du Modèle:Date et incorporant l'ensemble de la commune de Gouvieux<ref>Cf. Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Gouvieux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Chantilly, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (40,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31 %), zones urbanisées (26,1 %), terres arables (19,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (14,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), prairies (1,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 243, alors qu'il était de 4 122 en 2013 et de 3 970 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 66,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 32,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Gouvieux en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,3 %) supérieure à celle du département (2,5 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,2 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Gouvieux en 2018.
Typologie Gouvieux<ref name="LogT2" group="I"/> Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 89,4 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,3 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 7,3 7,1 8,2

Voies de communication et transports

La desserte routière du centre-ville est assurée par l'ancienne RN 324 (actuelle RD 924 Senlis - Chantilly - Boran - Chambly, dans un sens est-ouest, par la RD 909 Chantilly (en tronc commun avec la RD 924) - Gouvieux - Viarmes - Montsoult (raccordement à la Francilienne) ainsi que par la RD 162 Creil - Saint-Maximin - Gouvieux - Lamorlaye (raccordement à la RD 1016, dans un sens nord-sud. La RD Modèle:17e établit le lien avec Précy. Au nord du territoire communal, passe en outre la RD 44, reliant Vineuil-Saint-Firmin et la RD 924 à la RD 1016 et Saint-Leu-d'Esserent.

La gare de Chantilly - Gouvieux n'est éloignée que de quelques dizaines de mètres des dernières maisons de Gouvieux, mais la distance entre gare et centre-ville dépasse les trois kilomètres. La ligne d'autocars no 9 du réseau départemental Sud-Oise établit la correspondance, avec une desserte fréquente du lundi au vendredi, mais seulement six aller-retours le samedi, et aucun service les dimanches et fêtes. Le prix du ticket aller-retour est de 2,20 €<ref>Cf. Modèle:Lien web ; et Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est également desservie par le service de transport à la demande gratuit Flexobus.

Toponymie

En 1280, parrochia de Gouviz<ref>LEMONNIER (H.) Chantilly (des Bouteiller aux Montmorency) Journal des savants (1920), t. 18, no 1, Modèle:P..</ref>. Anciennes appellations : Gouviaco<ref>PICOT (G.) Documents relatifs aux États Généraux et assemblées réunis sous Philippe le Bel (1901), Modèle:P..</ref> (en 1303), Gouviacum, ou Gouverium<ref>GRAVES (L.) Précis statistique sur le canton de Creil, arr. de Senlis (Oise) (1828), Modèle:P..</ref>.

Toponyme à rapprocher de Gouvix dans le Calvados et de Gouvets dans la Manche qui paraissent reposer sur une forme gallo-romane °Modèle:Petites capitales, masculin pluriel hypothétique du latin cŭbīle « couche, lit; chambre (à coucher); demeure; tanière; cavité » (substantif neutre), soit « les chambres », « les habitations »Modèle:Refnec.

Histoire

Aux lieux-dits 'Le camp de César<ref>PINARD (E.) MAIRAIN (F.) Les enclos sur le territoire des Bellovaque et ses abords. Revue archéologique de Picardie (2000), t. 1, no 1-2, Modèle:P..</ref>', 'Camp de Saint-Leu' a été découvert un oppidum (Modèle:Unité) de la tribu des Bellovaques. Le site a été occupé au Néolithique, au Bronze final et à La Tène II. Il est sur un éperon barré situé à la confluence de la vallée de l'Oise et de la Nonette<ref>oppida.org, l'oppidum de Gouvieux</ref> Une évaluation préalable à des travaux EDF a amené à la découverte d'une nouvelle sépulture collective du Néolithique final à Gouvieux

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}} construction d'une villa gallo-romaine vers 275 et d'autres bâtiments vers le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>QUEREL (P.) DUVETTE (L.) Ben REDJEB (T.) Les campagnes antiques : bilans et perspectives. Revue archéologique de Picardie (2005), t. 3, no 3-4, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date-, Charles Comte de Dammartin vendit au roi Charles V l'étang de Gouvieux, avec ses dépendances et une partie de la ville de La Morlaye pour Modèle:Unité or. En 1467, le roi Louis XI donna à l'abbé de Saint-Denis, l'hôtel, étang et chaussée de Gouvieux<ref>DUPUY (P. et J.)Traitez touchant les droits du Roy tres-chrestien sur plusieurs estats et... (1670), Modèle:P..</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 à 1973 du canton de Creil, date à laquelle elle intègre le canton de Chantilly<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Chantilly porté de 6 à 10 communes Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Gouvieux est membre depuis 1998 de la communauté de communes de l'Aire Cantilienne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Modèle:Article connexe

Tendances politiques et résultats

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste UMP menée par le maire sortant Patrice Marchand obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (64,58 %, 24 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celle DVD menée par Jérôme Breuzet<ref>Modèle:Article.</ref>, qui a recueilli Modèle:Unité (35,41 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 40,99 % des électeurs se sont abstenus<ref>Ministère de l'Intérieur - Gouvieux</ref>. Modèle:Article connexe

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise<ref>Modèle:Article.</ref>, la liste LREM - LR diss menée par le maire sortant Patrice Marchand obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (59,29 %, 24 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- Manoëlle Martin, ancienne maire-adjointe et vice-présidente du conseil régional (LR, 886 voix, 28,63 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Sylvain Duyck<ref>Modèle:Article.</ref> (DVD, 374 voix, 12,08 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 53,52 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,78 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Modèle:...

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:Section à actualiser En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 176 €, ce qui plaçait Gouvieux au 1 016e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Gouvieux (60), rue Corbier-Thiébaut (2).jpg
L'église Sainte-Geneviève et la rue Corbier-Thiébaut.

Gouvieux compte deux monuments historiques inscrits sur son territoire :

  • Église Sainte-Geneviève, rue Corbier-Thiebaut (inscrite monument historique en 1988)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) :
    Elle se compose d'un vaisseau central de six travées accompagné de deux bas-côtés, et se terminant par un chevet plat. Le clocher se dresse au-dessus de la première travée du bas-côté sud.
    Tout l'édifice remonte à la période gothique, et l'on peut distinguer deux campagnes de travaux : l'une à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui a donné les quatre dernières travées, et l'autre pendant les années 1220, qui a donné les deux premières travées. Leur hauteur et largeur sont identiques, mais l'on note des différences sur le plan du voûtement et de l'élévation, qui comporte des murs aveugles au-dessus des grandes arcades pour les travées plus anciennes, et un triforium pour les travées ajoutées après coup. Il ne subsiste plus qu'au nord, de même que les arcs-boutants et les fenêtres hautes d'origine, mais leur remplage a été refait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme celui de toutes les autres fenêtres.
    Concernant le voûtement, deux voûtes d'ogives sexpartites recouvraient initialement les travées de la première campagne, comme le montre l'alternance entre piliers cylindriques isolés et piliers cantonnés de colonnettes.
    Du fait d'une mauvaise qualité de terrain, l'église a subi de nombreux remaniements en plus de la réfection des fenêtres. Les façades ouest, sud et est ont été rebâties aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et n'ont plus de caractère particulier. Aucune des voûtes d'origine ne s'est conservée : les voûtes actuelles datent de 1861 et consistent de bois et de plâtre. Les bas-côtés ont été restaurés d'une façon un peu trop radicale à la même époque. Malgré tout, l'église reste un édifice intéressant et bien représentatif de l'architecture gothique d'Île-de-France autour de 1200.
    Presque tous les chapiteaux d'origine restent en place, généralement décorés de crochets<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Domaine des Fontaines, RD 909, entre le centre-ville et Chantilly (façades, toitures et escalier monumental du château ; façades, toitures et pavillon octogonal de la ferme normande sur la route ; façades et toitures des « Tourelles » ; « maison du pêcheur » inscrits Monuments historiques par arrêté de 1998<ref name="Fontaines">Modèle:Base Mérimée.</ref>) :
    le domaine a été fondé en 1781 par Jacques Berthault, entrepreneur de bâtiment à Paris originaire de Chantilly, qui se fit construire une grande maison dans un parc. Son fils profita des ventes de biens nationaux à la Révolution française pour porter la propriété à Modèle:Unité et créer un jardin à l'anglaise. Après sa mort vers la fin du Premier Empire, cinq propriétaires se succédèrent, et le domaine fut divisé en deux parties vers 1833.
    Le secteur du jardin anglais fut loti et coupé par la Ligne de Paris-Nord à Lille.
    L'autre partie fut acquise en 1878 par Nathan-James de Rothschild, qui la porta à Modèle:Unité et fit construire un château par l'architecte Félix Langlais, dont le gros œuvre fut achevé en 1881.
    L'édifice de brique et pierre avec des hauts combles à la française est inspiré du style Louis XIII, exception faite des tourelles et des bow-windows de la façade sur le parc des pavillons latéraux.
    S'y ajoutèrent ensuite d'autres bâtiments : « Les Tourelles », portail côté Chantilly (1880) ; la « Ferme normande » sur la RD 909 (1892), domicile de Thérèse de Rothschild à partir de 1895 ; les écuries ; et la maison du concierge « le Chauffour ». Les Rothschild abandonnèrent le château en 1933 et le vidèrent, une grande partie du décor compris.
    Pendant la guerre, le château servit de poste de commandement pour la Luftwaffe relié téléphoniquement par une ligne directe au poste de commandement de Hitler, puis fut occupé par les Américains après la Libération.
    En 1946, la famille le vendit finalement aux jésuites, qui y installèrent leur séminaire des missions. Ils y firent bâtir une chapelle en briques décorée d'une fresque d'Albert Gleizes en 1950, une maison d'hôtes pour les séminaristes et une grande bibliothèque constituant deux appendices au château. La bibliothèque comprenait environ Modèle:Unité dont un cahier de la rarissime et célèbre « Bible de Gutenberg ».
    L'activité du séminaire cessa en 1970<ref name="Seydoux">Cf. Modèle:Ouvrage ; Modèle:P..</ref>,<ref name="Fontaines"/>, et les jésuites quittèrent Gouvieux en 1999<ref name="bulletin">Cf. le bulletin municipal mensuel « Contact Gouvieux » no 162, novembre 2009, p. 2.</ref>. En 1998 la chapelle et les deux ailes disgracieuses furent supprimées et le château parfaitement restauré « à l’identique » par la société Capgemini, nouveau propriétaire du domaine. On ne visite pas.

On peut également signaler :

  • Château de Montvillargenne, avenue François-Mathet : Il a été construit entre 1910 et 1912 sur un terrain acquis par la baronne Jeanne Léonino, née Rothschild. Dessiné par les architectes Chatenay et Rouyre, c'est une grande demeure sans beaucoup de style.
    Les jardins à la française et à l'italienne ont été conçus par Charles Masson, qui retravailla à la même époque le parc du domaine des Fontaines.
    Pendant l'Occupation, le château servit de quartier général aux troupes allemandes, et l'aile gauche fut ainsi détruit par les bombardements alliés. Peu de temps après la Libération, la famille vendit le château aux sœurs du Sacré-Cœur, qui en firent leur noviciat et un pensionnat. Ces activités cessèrent en 1969, et le bâtiment accueillit un centre de formation pour les métiers d'art jusqu'à sa transformation en hôtel de luxe en 1985<ref name="Seydoux"/>,<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Château de la Tour, chemin de Chaumont à Chantilly : ce château de style anglo-normand a été bâti au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme résidence de campagne pour une célèbre famille de banquiers parisiens, et s'appelait alors « Le Chalet ». Il a été réquisitionné pendant la Seconde Guerre mondiale puis transformé en hôtel-restaurant en 1946.
    Pendant la Troisième République, de nombreux artistes célèbres le fréquentèrent, tels que Jean Gabin, Édith Piaf ou Tino Rossi.
    En 1973, le château a connu d'importants travaux de restauration<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>, et un second bâtiment dans un style proche du bâtiment principal lui a été adjoint ultérieurement. Le nom du château est justifié par un pastiche d'une tour médiévale à côté de l'entrée du domaine.
  • Haras « Le Pré Nonette », chemin de Chaumont à Chantilly : Le manoir et les écuries ont été construits en colombages, dans un style anglo-normand proche de celui de la « Ferme normande » du domaine des Fontaines. Le haras s'inscrit dans un grand parc à l'anglaise.
  • Château de Gouvieux, place du Général-Marchand
  • Moulin des Planches ou moulin Languedoc, chemin du Pont des Planches : Il date de 1791 et a fonctionné sans modification notable jusqu'en 1950 environ. Son mécanisme intérieur, sa roue à aubes, son bief et les trois vannes pour réguler le débit de l'eau subsistent toujours.
    Le dernier meunier était M. Moreau.
    Le moulin est successivement restauré par son propriétaire actuel, qui envisage de l'équiper à terme pour la production d'électricité.
    Parmi les dix moulins à eau jadis établis sur la Nonette et ses dérivations à Gouvieux et dans ses hameaux, dont six existent encore au moins partiellement, c'est celui qui conserve le mieux son caractère authentique de moulin<ref>Les autres moulins sont, d'amont en aval : Moulin de la Bonde ou de Chanteleau, après l'ancienne digue de La Chaussée, transformée en villa ; moulin de la Couture, sur la Bonde (dérivation de la Thève), rue de la Chaussée, réduit à quelques ruines en 1980 ; moulin de La Chaussée ; moulin de la Ville ou Moulin de Chaumont, à l'entrée de Chaumont, susbsiste en partie transformé en habitation ; moulin à huile, près du précédent, disparu après 1914 ; moulin Toussac, disparu ; moulin Lepine ou Lagache (de 1841), rue du moulin Lagache, transformé en habitation ; un à deux moulins à Toutevoie, disparus. Cf. Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Habitations troglodytiques, impasse des Carrières, au hameaulLes Carrières, au nord de la commune : creusées dans la roche calcaire, et pourvues de façades à la manière de maisons de village ordinaires, ces maisons sont orientées vers le sud et présentent l'avantage d'un climat frais en été et pas trop froid en hiver. Il s'agit d'un ancien quartier ouvrier où logeaient les employés des champignonnières locales. L'impasse des Carrières est l'unique rue conservant un alignement d'une quinzaine de maisons troglodytiques proprement dites, donnant directement sur la rue. Elles ont été réhabilitées à l'initiative de la municipalité, et sont utilisées comme ateliers d'artistes oou de créateurs<ref>Modèle:Article.</ref>.
    Plusieurs communes des environs comportent également des habitations troglodytiques (Saint-Leu-d'Esserent, Saint-Maximin, Creil<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>, Vineuil-Saint-Firmin...), mais elles se trouvent le plus souvent au fond de terrains et ne servent plus que de débarras ou cabane de jardin, ou bien ne sont que la prolongation de maisons ordinaires (habitat semi-troglodytique).
  • Trois vieux lavoirs, chemin du moulin des Planches, rue Corbier-Thiebaut (hameau de Chaumont), rue de la Chaussée (hameau de la Chaussée) : ces trois lavoirs sont établis sur la Nonette et sont tous d'une conception légèrement différente. Les lavoirs de Chaumont et de La Chaussée présentent une exécution particulièrement soignée en pierre de taille. Celui de La Chaussée conserve son poêle maçonné en briques, ayant servi à chauffer l'eau de lessive. D'autres lavoirs subsistent sur la commune, mais ne sont pas visibles depuis le domaine public, dont notamment le grand lavoir de Gouvieux, rue Corbier-Thiebaut, au nord du centre-ville (l'on n'en voit que le mur extérieur, l'accès étant fermé).

Personnalités liées à la commune

  • Xavier Raspail (1840-1926), ornithologue, a vécu à Gouvieux, commune concernée par sa principale publication : Une Station ornithologique dans l'Oise. Nouvelles observations sur les oiseaux ayant niché dans le périmètre du territoire de Gouvieux<ref>Mém. Soc. Zool. France, 1905, 18 : 32-200.</ref>.
  • Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875), peintre français, fit de nombreux séjours à Gouvieux entre 1850 et 1865 comme en témoignent de nombreux tableaux dont un situé au musée des Beaux-Arts de Reims.
  • Charles-Albert Cingria (1883-1954), écrivain suisse, a situé à Gouvieux des passages de plusieurs de ses œuvres, notamment Graffiti (1941), Navigation fluviale (1942) et, surtout, Le Camp de César (1945).
  • Messali Hadj (1898-1974), nationaliste algérien, y a vécu libre.
  • L'Aga Khan (1936-), grand amateur de chevaux de course, a élu domicile à Gouvieux, dans le château d'Aiglemont.
  • K-mel (1972-), Kamel Houairi de son vrai nom, chanteur de rap, leader du groupe Alliance Ethnik, est né à Gouvieux.
  • Sébastien Piocelle (1978-), footballeur, passé par le FC Nantes et le SC Bastia, est né à Gouvieux.
  • André Verchuren (1920-2013), accordéoniste, champion du monde, résistant-déporté, habite Gouvieux dans les dernière années de sa vie.

(voir aussi Modèle:Cl)

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Article
  • Modèle:Article
  • Modèle:Ouvrage
  • Périodique Bulletins de la Société Historique de Gouvieux, parution annuelle de 1989 à 1997, puis 2000 et 2003. Résumé des titres : 1989 : Gouvieux pendant la Révolution ; 1990 : L'étang et la Chaussée de Gouvieux ; 1991 : Aux origines de Gouvieux ; 1992 : Les Rothschild ; 1993 : Rois, seigneurs et villageois de Gouvieux ; 1994 : Henri II de Condé ; 1995 : Les maires de Gouvieux dans l'Histoire, Modèle:1re ; 1996 : Corot à Gouvieux ; 1997 : Le Duc d'Aumale ; 2000 : Un aérodrome peu connu : « Les Aigles » ; 2003 : Les maires de Gouvieux dans l'Histoire, Modèle:2e.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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