Lamorlaye
Modèle:Infobox Commune de France
Lamorlaye est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont appelés les Morlacuméens et les Morlacuméennes.
Géographie
Situation et topographie
Lamorlaye se situe dans le sud du département de l'Oise et de la région Hauts-de-France, à proximité de la région Île de France, à une distance orthodromique de Modèle:Unité au nord - nord-est de Paris, en forêt de Chantilly et dans la vallée de la Thève. C'est la première ville de l'Oise en venant de Paris par la RD 1016. Avec ses communes limitrophes Gouvieux et Chantilly au nord, Gouvieux forme le centre de l'unité urbaine (au sens de l'INSEE) de Chantilly, totalisant sept communes<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>. La continuité urbaine entre Lamorlaye et Chantilly est représentée par le quartier du Bois-Saint-Denis de Chantilly, mais la distance entre les centres des deux communes (d'une mairie à l'autre) est tout de même de Modèle:Unité par la route<ref>Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site Modèle:Lien web. Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.</ref>.
Outre le bourg qui a donné son nom à la commune, Lamorlaye comprend le petit hameau du Lys et le vaste lotissement forestier du « Lys-Chantilly » de Modèle:Conversion autorisé par arrêté préfectoral en 1925, et dont les 92 % se situent à Lamorlaye. La forêt du Lys, soustraite à la forêt de Chantilly en 1894<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>, n'est pas entièrement occupée par le lotissement. Elle représente sur la commune Modèle:Unité soit 71 % du territoire communal. La forêt de Chantilly proprement dite n'occupe que Modèle:Conversion soit 10 % du territoire communal (parcelles 350-353 et 360-363, au nord du viaduc ferroviaire de Commelles, des deux côtés de la voie ferrée). S'y trouve le point culminant de la commune, à Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer. Tout le reste du territoire est marqué par la plaine, où l'altitude varie typiquement autour de Modèle:Unité.
La continuité urbaine avec Gouvieux est moins accentuée qu'avec Chantilly, mais le long de la RD 162 entre les deux villes, l'habitat dispersé ne connaît aucune interruption. Les 8 % restants du lotissement du Lys incombent en outre à Gouvieux. Parmi les cinq communes limitrophes, Coye-la-Forêt est la plus proche. Entre les deux bourgs se situe le complexe d'entraînement de chevaux de courses de France Galop. Pour les habitants du secteur occidental du lotissement du Lys, le bourg le plus proche est toutefois Boran-sur-Oise, sur l'autre rive de l'Oise. Par ailleurs, le territoire communal de Lamorlaye se rapproche de Modèle:Unité de la rive droite de l'Oise, sans l'atteindre. Dans le Val-d'Oise voisin, les villes les plus proches par la route sont bien Chaumontel et Luzarches, mais elles ne sont pas limitrophes de Lamorlaye. Mais le hameau de Baillon de la commune limitrophe d'Asnières-sur-Oise se situe directement à côté des Lys, et la majorité du bois Bonnet, partie occidentale de la forêt de Chantilly qui arrive devant les dernières maisons de Lamorlaye, incombe également à Asnières.
Voies de communication et transports
Lamorlaye est accessible de la capitale en 40 minutes en voiture et en 18 min par le train, passant par la gare d'Orry-la-Ville - Coye distante de Modèle:Unité. Le RER est également présent dans la même gare. La ligne d'autocars Modèle:N° du réseau départemental Sud-Oise assure la correspondance du lundi au vendredi, à raison d'une douzaine d'aller-retours<ref>Cf. l'horaire de la ligne 14, téléchargeable sur le site : Modèle:Lien web et l'horaire du TER Picardie : Modèle:Lien web.</ref>. Les pôles économiques constitués par l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et la zone de la Plaine Saint-Denis, avec le Stade de France, sont à moins de 30 min par la route.
L'axe routier principal nord-sud est la RD 1016 déjà mentionné, qui relie en même temps Lamorlaye à Chantilly. Coye-la-Forêt et Boran sont accessibles par la RD 118 / RD 924 dans un sens est-ouest (partiellement en tronc commun avec la RD 1016), croisant au hameau du Lys la RD 909 Chantilly - Gouvieux - Viarmes - raccordement avec la Francilienne. Depuis le centre-ville, Gouvieux est accessible par la RD 162.
La commune est doté d'un réseau de transport en commun baptisé « La Navette ».
Espaces naturels
Une partie du patrimoine naturel et paysager de Gouvieux est protégée par deux ZNIEFF type 1 : la forêt de Chantilly (sans la forêt du Lys) entre dans la ZNIEFF n° national 220014323 « Massif forestier de Chantilly / Ermenonville »<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>, et le marais du Lys (entre le lotissement et le hameau de Baillon) constitue la ZNIEFF n° national 220013844 « Marais du Lys » de Modèle:Unité, partiellement située sur la commune de Boran-sur-Oise<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>. La forêt de Chantilly est en outre concernée par le site naturel classé « Domaine de Chantilly », créé par arrêté du Modèle:Date sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque<ref>Cf. Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Finalement, l'ensemble de la commune fait partie du vaste site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, créé par arrêté du Modèle:Date<ref>Cf. Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional Oise-Pays de France pour sa partie située dans l'Oise, créé par décret du Modèle:Date et incorporant l'ensemble de la commune de Lamorlaye<ref>Cf. Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Modèle:… La commune de Lamorlaye est divisée en plusieurs quartiers :
- le quartier des Marais ;
- le quartier du Plein Soleil ;
- le quartier du Beau-Larris ;
- le centre-ville et ses alentours ;
- le quartier des Bihaunes ;
- le quartier de la Montagne ;
- le domaine du Lys-Chantilly ;
- le quartier de l'Église ;
- le quartier de la Seigneurie ;
- les différents quartiers d'activités hippiques et commerciales.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lamorlaye est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Chantilly, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (71,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,5 %), forêts (17,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:…
Le nom de la localité est attesté sous les formes apud Morlacas vicum publice (670)<ref name="LAMBERT">Modèle:Ouvrage.</ref> ; Morlacœ en 670<ref>Hippolyte Cocheris-Entretiens sur la langue française: Origine et formation des noms de lieux, Volume 2, page 185.</ref> ; datam Morlaccas vico publico (VIIe)<ref name="LAMBERT"/> ; in palatio villœ regiœ Morlaci (678) ; placitum datum Marlaco (678) ; ecclesiam de nova villa quae la Morlaia dicitur (vers 1180) ; villa nova quae dicitur la Morlaia (1182) ; apud Morleiam (1199) ; inter Molleyam et Coyam (1223) ; Molleiam (1223) ; terra de Molleia (1226) ; prata inter Molleiam et Coyam (1226) ; Moleia (1228) ; a villa que dicitur Melleia (1228) ; Alardus de la Mollaie (vers 1235) ; supra vineas de melleya (1252) ; de Morleya (1258) ; villa que dicitur Molleia (1274) ; prata inter Moleyam et Quoiam (1293) ; la Mollaie (1303) ; la mollaye (vers 1380) ; la molloie (XIVe) ; le villaige de la Morlaye (1482) ; la Morlaie (1550) ; Lamorlay (1711) ; la Morlay (1667) ; la Morlaye (1711) ; Lamorlaye (1840)<ref name="LAMBERT"/>.
Du germanique moor « marais »<ref name="Ernest Nègre">Modèle:Ouvrage.</ref> et *laca « étang », morlaca « étang marécageux »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, dans la vallée marécageuse de la Thève<ref name="Ernest Nègre"/>.
Histoire
Comme presque partout en France, on retrouve des traces d’activité datant de la préhistoire (des silex taillés découverts lors de la construction de l'immeuble La Montagne, une hache polie à Plein Soleil...). C’est des Mérovingiens que date le nom de la ville ; Morlacca étant le souvenir d'un premier château, sur la côte vers Chantilly.
Il faut ensuite attendre Philippe Auguste pour qu'après une période de grande misère, Morlacca, devenue Morleia voit une forteresse s'ériger sur l’emplacement du château actuel. Un peu plus tard, les paysans ont beaucoup travaillé pour l’abbaye de Royaumont, fondée par Saint Louis.
Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville connaît une période faste avec un nouveau seigneur, Antoine de Gallaix, qui construit un nouveau château dont il ne reste que les douves (rue du Vieux-Château) et restaure l’église.
À partir de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Chantilly intervient dans l'histoire : en reste la « forêt du Lys », plantée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Louis IV Henri de Bourbon-Condé, septième prince de Condé.
Le Modèle:Date, la seigneurie de La Morlaye devient commune de Lamorlaye. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le développement des courses, qui rapproche à nouveau Lamorlaye et Chantilly, est le fait marquant dans la vie de la commune : aujourd’hui Lamorlaye, dont le nom se fixe définitivement à cette époque, est fière de son surnom de « paradis du cheval ».
Le château actuel, reconstruit en 1820, a été acheté et agrandi par le comte Vigier en 1872. Il a été de 1960 à 2002 la propriété de l’Institut biblique européen qui en a fait un centre de formation théologique. La municipalité a acquis le château début 2005, et une réflexion est en cours pour son devenir<ref>Texte repris du site officiel de la ville de Lamorlaye ; Modèle:Lien web.</ref>. Le parc est devenu un lieu de promenade et de détente pour la population.
Lamorlaye a hébergé entre février et août 1944 un Lebensborn (en français : « Fontaines de vie ») dans le quartier du Bois Larris, institution développée sous le Troisième Reich par le régime nazi et particulièrement par Heinrich Himmler, où devaient procréer des sujets de pure race aryenne (notamment des soldats SS) en vue de constituer « l'élite de la nation »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
La commune voit l'aménagement, à partir de 1925, du lotissement du « Lys-Chantilly » en limite de Gouvieux, dans les anciennes plantations forestières des Condé. Sont ainsi vendus 1 605 lots sur Modèle:Unité de bois à une clientèle aisée, accompagnés d'un terrain de golf, constituant le premier lotissement de l'Oise. Un cahier des charges assez strict engage chaque propriétaire et organise la vie du quartier<ref>Cf. Modèle:Article.</ref>.
Aujourd’hui Lamorlaye fait partie de la communauté de communes de l'aire cantilienne (CCAC, regroupant près de 36 000 habitants répartis en sept communes) et a signé la charte du parc naturel régional Oise-Pays de France (PNR).
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1988 de la quatrième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Creil. Celui-ci est scindé en 1973 et la commune intègre le canton de Chantilly<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où se trouve toujours Lamorlaye, est remanié et passe de 6 à 10 communes.
Intercommunalité
La commune fait partie de la Communauté de communes de l'aire cantilienne, créée le Modèle:Date-.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Politique locale
À la suite de la démission en Modèle:Date-<ref name="LP15052017"/> de Nicole Ladurelle, maire divers droite élue en 2014, des élections municipales sont organisées dans la commune en juin/Modèle:Date-, qui voient la victoire au second tour de la liste conduite par Nicolas Moula (sans étiquette) dans le cadre d'une quadrangulaire<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="LP06072017"/>. Avec 31,31 % des suffrages, sa liste dispose de 20 des Modèle:Nobr du conseil municipal.
Toutefois, deux des cinq têtes de liste, Martine Mahaut (DVD) et Eric Drumont (UDI) contestent ces résultats devant le Tribunal administratif, arguant que Nicolas Moula et certains des colistiers auraient pris en photo les feuilles d’émargement le jour du vote, afin de tenter de convaincre les abstentionnistes de finalement venir voter<ref name="LP06072017">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le tribunal administratif d'Amiens, en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, puis le Conseil d'État, le Modèle:Date-<ref name="CE417458"/>, annulent les élections pour ce motif et compte tenu du faible écart de voix, entraînant l’organisation d'élections municipales partielles organisées les Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> et la mise en place d'une délégation spéciale pour administrer temporairement la commune<ref name="LP04052018"/> jusqu'à la mise en place de la nouvelle municipalité élue.
Lors du premier tour, la nouvelle liste de Nicolas Moula frôle le succès avec 46,44 % du suffrages exprimés, suivie par celle d'Éric Drumont (UDI) avec 32,86 % et celle de Nicolas Bourgeois (LREM, 14,90 %) – qui fusionnent en vue du second tour – et celle de Daniel Merlin (DVD), crédité de seulement 5,41 % des votes. Le scrutin est marqué par une faible participation, avec 38,26 %<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Au second tour marqué par une faible participation (37,57 %), la liste de Nicolas Moula devance avec 55,02 % des suffrages exprimés la liste d'union entre l'UDI et La République en marche menée par Éric Drumont, qui obtient 44,98 %<ref>Modèle:Article.</ref>.
Lors des élections municipales de 2020, la liste menée par Nicolas Moula, maire sortant (LR), remporte largement dès le premier tour le scrutin marquée par une forte abstention (64,92 %) en obtenant 69,81% des suffrages exprimés, face à la liste menée par Pierre Yves Ben Ghouzi (SE - 30,19 %). La liste de Nicolas Moula obtient 25 sièges et celle de Pierre Yves Ben Ghouzi 4 sièges, sur les 29 que compte le conseil municipal<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démocratie participative
La municipalité organise un conseil municipal d'enfantsModèle:Référence nécessaire.
Finances locales
Modèle:Section à actualiser Cette sous-section présente la situation des finances communales de Lamorlaye<ref group="Note">Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des Modèle:Nobr du site alize2.finances.gouv.fr concernant Lamorlaye. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3. </ref>.
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Lamorlaye s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"/> :
En 2013, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant)<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A2" name="Alize2_2013_1"> Modèle:Lien web.</ref> :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels<ref group="Note">Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.</ref> pour Modèle:Euro (43 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 31 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio augmente de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux<ref group="Note">Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.</ref> pour une somme de Modèle:Euro (63 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Lamorlaye<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"> Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"/> :
- la taxe d'habitation égale 22,17 % ;
- la taxe foncière sur le bâti égale 13,13 % ;
- celle sur le non bâti sans variation 26,98 %.
La section investissement<ref group="Note">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance<ref group="A2" name="Alize2_2013_2">Modèle:Lien web.</ref> :
- des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (77 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 64 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2012 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2009 ;
- des remboursements d'emprunts<ref group="Note">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour un montant de Modèle:Euro (22 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 54 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).
Les ressources en investissement de Lamorlaye se répartissent principalement en<ref group="A2" name="Alize2_2013_2"/> :
- subventions reçues pour une valeur totale de Modèle:Euro (2 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 94 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2013 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2010 ;
- fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur de Modèle:Euro (2 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 89 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).
L'endettement de Lamorlaye au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Lamorlaye.</ref> :
- l'encours de la dette pour une valeur totale de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 70 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2013 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2009<ref group="A2" name="Alize2_2013_5">
Modèle:Lien web.</ref> ;
- l'annuité de la dette pour Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 57 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio diminue de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant<ref group="A2" name="Alize2_2013_5"/> ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 32 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2009 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2011<ref group="A2" name="Alize2_2013_4">
Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de désendettement est d'environ Modèle:Nobr en 2013. Sur une période de Modèle:Nobr, ce ratio est constant (autour de Modèle:Nobr ans).
Jumelages
- Modèle:Noflag (Irlande du Nord) depuis 1998<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,39 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Lamorlaye possède deux groupes d'écoles maternelles et primaires :
- le groupe élémentaire sud comprenant l'école maternelle Saint-Exupéry et l'école primaire Saint-Exupéry ;
- le groupe élémentaire nord comprenant deux écoles primaires et deux écoles maternelles, renommé en 2021 école primaire Marie Marvingt<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lamorlaye possède également un collège public (qu'elle partage avec la commune de Coye-la-Forêt), le collège Françoise Dolto qui regroupe près de 700 élèvesModèle:Référence nécessaire.
Santé
Modèle:… Plusieurs médecins et cabinets médicaux sont installés à Lamorlaye. Une maison de retraite privée (maison de retraite Clairefontaine) est également installée à Lamorlaye. Lamorlaye dénombre égalementModèle:Quand trois cabinets vétérinairesModèle:Référence nécessaire.
Sécurité
Modèle:… La commune de Lamorlaye possède une police municipale comprenant trois véhiculesModèle:Quand. Un centre de Secours intercommunal du SDIS 60 est également installé au nord de la villeModèle:Référence nécessaire.
Culture et activités associatives
La vitalité des 60 clubs et associations contribue également au rayonnement de Lamorlaye. Toutefois, la culture ne semble pas être une des priorités de l'actuelle municipalité. Le foyer culturel de Lamorlaye demanderait ainsi à être rénové.Modèle:Référence nécessaire. Modèle:…
Cultes
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Lamorlaye au Modèle:586e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le monde hippique
Lamorlaye a acquis une renommée grâce à son centre hippique. En effet, 900 chevaux y sont répertoriés, entraînés par 40 entraîneurs et 10 permis d'entraîner.
Les pistes s'étalent sur 60 hectares dont 15 en gazon et permettent l'entraînement des chevaux spécialisés dans les courses de galop. Les vainqueurs du prix de l'Arc de Triomphe comme All Along, Sagace, Helissio, Prince Royal II, les lauréats du Grand Steeple-Chase de Paris comme Brodi Dancer, Al Capone II, Ubu III, Uccello II, The Fellow, Katko ont été entraînés dans la commune. Lamorlaye est la seule commune européenne à posséder une piste de type américaine, baptisée « piste All Along », copie conforme du dirt track de Santa Anita en Californie, qui permet un entraînement dans toutes les conditions climatiques. Ce parcours a été offert par Daniel Wildenstein. En outre, Lamorlaye abrite des cravaches de renommée internationale : Yves Saint-Martin, Olivier Peslier, cravache d'or en France, mais aussi Dominique Bœuf, Dany Bonilla, Thierry Gillet ou encore Christophe Pieux.
Enfin, chaque année la ville parraine une épreuve du Jumping de Chantilly et le prix de la Ville de Lamorlaye, course qui se dispute sur l'hippodrome de Chantilly et à cette occasion y sont conviés les enfants des écoles élémentaires. La ville organise aussi une fête du cheval chaque mois d'octobre.
Elle abrite aussi de nombreux centres équestres.
Le commerce
Le tissu commercial de Lamorlaye est particulièrement actif et diversifié, avec un grand nombre de commerces au centre-ville. Les principales rues commerçantes sont la rue du Général-Leclerc et ses rues affluentes. Plusieurs autres commerces se situent le long de la D 1016.
Lamorlaye possède également une zone industrielle très active située dans l'avenue de la Seigneurie regroupant plus d'une vingtaine d'entreprises.
La grande richesse des sites historiques autour de Lamorlaye constitue également un atout pour l'attractivité de la commune :
- le domaine de Chantilly, cité princière et capitale du cheval, avec son château et son hippodrome, à 3 km ;
- la cité royale de Senlis, à 10 km ;
- les abbayes de Royaumont à 2 km, de Fontaine Chaâlis à 20 km et du Moncel à 20 km ;
- le Bois Bonnet.
Projets d'aménagement
La communauté de communes de l'aire cantilienne a eu pour projet la construction d'une usine de méthanisation afin de recycler le fumier de cheval issu des écuries d'entraînements installées dans l'agglomération. L'installation prévue était située dans la zone de la Seigneurie ou sur la voie de la Grange-des-Prés. Ce projet a suscité plusieurs manifestations d'opposition allant jusqu'à la mise en vente symbolique de la ville sur le site internet eBay. Le projet a finalement été réorienté vers un site situé sur la commune de Chantilly<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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Le clocher de l'église Saint-Nicolas.
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Pavillon d'angle du château ajouté en 1880.
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Le calvaire et la place du Calvaire ; au fond, la chapelle anglicane.
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Une écurie voie de la Grange-des-Prés.
Lamorlaye ne compte aucun monument historique inscrit ou classé sur son territoire.
- Église Saint-Nicolas, rue de l'Église, remarquable pour son ambiance évoquant encore le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par son riche et foisonnant mobilier de cette époque. La foudre ayant incendié l'église en 1738, la nef a dû être complètement rebâtie par la suite : elle est sans caractère et dénuée de tout détail susceptible de permettre une datation. Une Vierge de l'Annonciation (dont l'ange s'est perdu) du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et provenant de la précédente église a survécu à l'intérieur. Le chœur se compose d'une travée droite flanquée de deux chapelles et d'une abside à cinq pans. Cette partie remonte à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais peu de choses restent de l'architecture d'origine et les arcades ouvrant dans les chapelles ainsi que les fenêtres latérales sont toutes en plein cintre. Le chœur est recouvert par un plafond plat et rien n'indique qu'il ait jamais été voûté. Le clocher-porche présente un remarquable équilibre architectural malgré son style éclectique avant l'heure ; le style néoroman domine. Il paraît que l'architecte se soit inspiré de l'abbatiale de Morienval. Le relief de la corniche a été exagéré et la fait davantage ressembler à des mâchicoulis. La haute flèche recouverte d'ardoise est cantonnée de quatre clochetons. Un petit clocher en charpente couronne en outre le toit de la première travée du chœur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Une statue de saint Georges, en souvenir de Michel Bléré (1933-1966), est visible depuis le chemin qui entre dans le parc du château.
- Château de Lamorlaye, rue Michel-Bléré : le premier château en ce lieu avait vraisemblablement été fondé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et ruiné lors de la guerre de Cent Ans, mais il est réparé et entre dans la possession du Grand Condé, qui le revend à la famille Seroux. Il reste ensuite dans la famille jusqu'en 1838, en dépit de la Révolution, et Louis Seroux de Bienville, maire de Gouvieux, le reconstruit entièrement sous la Restauration après les dégradations commises par les Prussiens. L'ingénieur Alexandre Gérard rachète le château en 1838 et fait construire l'entrée actuelle. Claude Coin, proche de Napoléon III, lui succède en 1854 et fait appel au paysagiste Louis-Sulpice Varé pour la création du jardin anglais. À cette époque, le domaine représentait encore Modèle:Unité. Il est racheté en 1872 par le comte Vigier, ami du duc d'Aumale. En 1880, l'architecte Ernest Sanson est chargé de la direction des travaux de restauration et ajoute le pavillon d'angle occidental, côté étang, abritant un hall et un grand escalier. Pendant la Première Guerre mondiale, le château est le siège de l'état-major du général Duportal, et d'une kommandantur sous l'Occupation. En 1960, s'y installe l'« Institut biblique européen » d'une association américaine. Depuis 2005, le château est la propriété de la commune, mais il reste actuellement sans usage. Entouré d'un petit parc à l'anglaise ouvert au public, sa visite extérieure est possible et gratuite. L'on remarquera une ancienne orangerie aux fenêtres murées au nord de la cour d'honneur<ref>Cf. Modèle:Ouvrage ; p. 19 ; et Modèle:Lien web.</ref>.
- Chapelle Saint-Vaast, au hameau du Lys : elle est d'origine ancienne, mais le bâtiment actuel est issu de la reconstruction après la Révolution française. Le vitrail au-dessus de la porte et la pierre tombale de « Messire Charles de Marc, vivant chevalier seigneur de Moncrespin » portent un blason qui a été adopté par Lamorlaye comme blason de la commune. Jusqu'en 1981, la chapelle a servi au culte, mais le sol marécageux instable la menace actuellement d'effondrement et elle est fermée au public. Une souscription pour sa restauration a été lancée<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.
- Le calvaire, place du Calvaire, au nord-ouest du centre-ville : croix de fer forgé sur une haute colonne de pierre. La place couverte de pelouse est bordée par une allée côté route. À son extrémité nord, se trouve une petite chapelle en briques rouges, servant comme lieu de culte à la paroisse anglicane de Chantilly. Au rond-point près de la place, au sud, l'on peut admirer un immense marronnier.
- Les écuries : Lamorlaye ne dispose pas d'un champ de courses, mais de pistes d'entraînement et de très nombreuses écuries. L'on y pratique l'élevage de pur-sangs, le débourrage, l'entraînement et le négoce de chevaux de course. Les écuries se concentrent notamment en lisière de forêt, au sud et à l'ouest du centre-ville et sont souvent intéressantes pour leur architecture du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec une grande variété de styles. D'habitude, une maison d'habitation est associée aux écuries, mais l'on notera l'absence de toute exploitation agricole. - L'accès aux pistes d'entraînement est réservé aux professionnels.
- Manoir du bois Larris (ou Villa Tournebride), construit en 1912 sur les plans de Stephen Sauvestre pour le compte de la famille des chocolatiers Menier. Cette vaste résidence de style anglo-normande dotée d'écuries abrita durant le Seconde Guerre mondiale, un Lebensborn, une maternité destinée a « fabriquer » des enfants d'une « race supérieure », la seule qui exista alors dans la France occupée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ville fleurie : une fleur attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Article.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Maurice Bayrou (1905-1996), parlementaire français, décédé dans la commune.
- Bernard Cazeneuve, premier ministre de François Hollande et ministre de l'Intérieur du gouvernement Valls, possède une résidence secondaire dans la commune<ref>Modèle:Article.</ref>.