Coye-la-Forêt

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Modèle:Infobox Commune de France

Coye-la-Forêt (Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français standard retranscrite selon la norme API.</ref> est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Petite cité périurbaine située à l'extrémité nord de l'aire urbaine de Paris, la commune est localisée à Modèle:Unité au nord de la capitale, entourée par la forêt de Chantilly et au sud de l'agglomération de Chantilly. Elle fait partie intégrante du parc naturel régional Oise-Pays de France.

Elle appartient historiquement au Valois, qui était sous l'ancien régime partie intégrante de la province d'Île-de-France, et a été de 1960 à 2016 intégrée à l'ancienne région Picardie. La ville de Coye-la-Forêt, ainsi que la forêt qui l'environne, sont des hauts lieux de tourisme équestre, de randonnée et de cyclotourisme.

Ses habitants sont appelés les Coyens. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Vue aérienne de Coye-la-Forêt.
Vue aérienne de Coye-la-Forêt.

Coye-la-Forêt se situe au sud de l’Oise, limitrophe du Val-d'Oise au cœur de la forêt de Chantilly, à une distance orthodromique de Modèle:Unité au nord - nord-est de Paris.

Coye-la-Forêt fait partie du Parc naturel régional Oise-Pays de France, créé en 2004.

Nichée dans une cuvette orientée vers le nord, la commune présente encore des aspects liés à ses origines rurales, et le centre du bourg se compose de rues anciennes bordées de maisons de pays. Les étangs de Commelles, principal lieu d'excursion au sein de la forêt, se situent pour les deux tiers sur le territoire de Coye. La commune est également traversée au nord par la Thève et de multiples rus.

Coye-la-Forêt se trouve à Modèle:Unité au sud-est de la préfecture de l'Oise, Beauvais, et à Modèle:Unité au sud-ouest de la sous-préfecture de Senlis.

Elle est localisée à Modèle:Unité au sud de Chantilly, à Modèle:Unité au nord de la cathédrale Notre-Dame de Paris, point zéro des routes de France, à Modèle:Unité au nord de la porte de la Chapelle et à Modèle:Unité au nord-ouest de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.

En 1828, Louis Graves indique que « le village est entouré de tous cotés par des coteaux boisés dépendant de la forêt de Chantilly et de celle d'Hérivaux ; un marais assez large où coule la Thève occupe le territoire à l'Ouest<ref name="Graves">Modèle:Ouvrage.</ref>, sur Google Books » .

Communes voisines

Coye compte six communes limitrophes, dont Lamorlaye est la ville la plus proche du centre de la commune, avec une distance routière de Modèle:Unité d'une mairie à l'autre. Lamorlaye remplit pour Coye une fonction centrale sur certains plans ; on y trouve un grand nombre de commerces et un collège. Le nom d'Orry-la-Ville est associé à celui de Coye de par l'appellation de la gare partagée par les deux communes, Orry-la-Ville - Coye-la-Forêt, qui se situe à seulement Modèle:Unité des dernières maisons de Coye. Chantilly et Coye se rencontrent sur la rive nord des étangs de Commelles, sur une longueur de Modèle:Unité seulement.

Alors que les trois communes voisines citées se situent toutes dans l'Oise, les trois autres communes limitrophes appartiennent au département du Val-d'Oise. La plus éloignée est Asnières-sur-Oise (dont le centre est à Modèle:Unité par la route), et qui présente la majeure partie du Bois de Bonnet sur son territoire. La limite commune entre Coye et Asnières ne dépasse pas Modèle:Unité et correspond à la RD 1016 au sud de Lamorlaye. Par contre, Chaumontel et Luzarches arrivent juste derrière les jardins des dernières maisons de Coye, au sud. Ceci concerne toutes les maisons avenue des Tilles, rue de l'Orée-du-Bois, les rues au sud de l'avenue du Bois-Brandin et l'impasse des Sangliers. Comme particularité, Luzarches et Coye partagent une seconde portion de limite commune, le long de la RD 1016 également, mais plus au sud : en effet, le territoire de Luzarches encercle pratiquement celui de Chaumontel. Du fait du rapprochement des communes valdoisiennes de Coye, seulement une petite partie du secteur sud de la forêt de Chantilly incombe au territoire de Coye : premièrement, le triangle délimité par la RD 1016, la RD 118 au nord et la route forestière « Chemin Noir », et deuxièmement, un hexagone au sud-est du village.

Géologie et relief

Coye-la-Forêt est une commune forestière d'une superficie relativement modeste de Modèle:Unité, le relief est toutefois assez varié autour de Coye. Au sud, le village est dominé par deux buttes-témoin en dehors du territoire communal, les Côtes d'Orléans et le Pain de Sucre, cumulant respectivement à Modèle:Unité et à Modèle:Unité. Le plateau au sud-est de Coye, également en dehors de son territoire, atteint Modèle:Unité. Le point culminant de Coye, à Modèle:Unité, se trouve à la limite de ce plateau et est partagé avec Orry-la-Ville. À titre de comparaison, le centre-bourg ancien est établi à une altitude autour de Modèle:Unité, en plaine, tandis que les autres quartiers s'étalent sur les versants des différentes collines. Les points de vue sur Coye ayant jadis existé ont malheureusement disparu.

Au nord-ouest, le territoire communal est marqué par la plaine alluviale de la Thève, qui atteint l'extrémité nord du village, et du ru Saint-Martin. Au niveau du château, la Thève se divise en outre en « Vieille Thève » canalisé et « Nouvelle Thève ». Les prés partiellement humides et inondables servent de pâturage aux chevaux. Plus en amont, la Thève suit un parcours encastré, dont le site a favorisé la création des étangs artificiels de Commelles. Plus en aval, à partir de Lamorlaye, la vallée de la Thève n'est plus perceptible<ref>Cf. Modèle:Ouvrage ; Modèle:P., 7, 15-16 et 45-49.</ref>.

La forêt de Chantilly sans ses parcelles situées dans le Val-d'Oise est protégée par une ZNIEFF type 1 « Massif forestier de Chantilly / Ermenonville », n° national 220014323<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>. Sur Coye, la forêt de Chantilly sans le hexagone au sud-est du village est en outre concernée par le site naturel classé « Domaine de Chantilly », créé par arrêté du Modèle:Date sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque<ref>Cf. Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Finalement, l'ensemble de la commune fait partie du vaste site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, créé par arrêté du Modèle:Date<ref>Cf. Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional Oise-Pays de France pour sa partie située dans l'Oise, créé par décret du Modèle:Date et incorporant l'ensemble de la commune de Coye<ref>Cf. Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

La plus importante portion de la forêt de Chantilly sur Coye est le secteur entre le village et les étangs de Commelles, découpé par la voie ferrée<ref>Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site Modèle:Lien web. Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.</ref>. La forêt de Chantilly occupe au total Modèle:Unité soit 59 % du territoire communal.

Hydrographie

La commune est drainée par les deux bras de la Thève; le vieille Thève et la nouvelle Thève, qui ont été canalisées pour les besoins du Château de Baillon.

Le Rû Saint-Martin complète ce réseau hydrographique, ainsi que les étangs de Commelles, dans la Forêt de Chantilly.

La Thève est un affluent de la rive gauche de l'Oise et donc sous-affluent du fleuve la Seine.

Climat

La température annuelle moyenne à Coye-la-Forêt est de Modèle:Tmp. Les mois les plus froids sont décembre et janvier avec Modèle:Tmp et les plus chauds, juillet et août avec Modèle:Tmp. La moyenne des précipitations annuelles est de Modèle:Unité<ref>[1]</ref>.

Le climat de Coye-la-Forêt est de type océanique dégradé. La station de référence pour Coye-la-Forêt est celle de Senlis<ref>Fiche sur Coye sur le site cartesFrance</ref>. Le climat est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles.

Modèle:-

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 9 10 10 14 21 22 24 23 19 15 10 4 15,2
Températures minimales moyennes (°C) 3 1 3 4 10 11 13 14 9 6 4 -1 6,7
Températures moyennes (°C) 6 5 7 9 15 16 19 18 14 10 7 2 10,5
Source : Climatologie mensuelle - Senlis, France<ref>Senlis distante de 16 kilomètresau nord-est constitue la station de référence.</ref>

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:Coye-la-Forêt (60), poudingue de Coye.jpg
Poudingue de Coye : des cailloux de silex enfermés dans des blocs de grès.

Modèle:Article détaillé

Modèle:Article détaillé

  • Le poudingue de Coye (vestiges) : Des blocs de conglomérat subsistent rue d'Hérivaux, au pied de l'école des Bruyères. Lorsque la mer Thanétienne s'est retirée, il y a quelque 60 millions d'années, le sable s'est aggloméré et transformé en grès, en prenant dans sa masse des galets de silex, pour former des blocs de poudingue. Quelques dizaines de blocs restent en place, la plupart de petite taille ; d'autres blocs ont été entassés et d'autres enlevés lors de la construction de l'école.

Urbanisme

Typologie

Coye-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Chantilly, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,4 %), zones urbanisées (18,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (13,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

Fichier:COYE Vue.jpg
Vue aérienne de Coye la Forêt.
Le château au premier plan
Fichier:Coye-la-Forêt (60), rue d'Hérivaux, au centre du village ancien.jpg
La rue d'Hérivaux, au centre du vieux village.
Fichier:Coye-la-Forêt (60), résid. HLM 'Cité sous le Roncier', chemin des Loups, au fond l'avenue du Bois Brandin.jpg
Résidence HLM de la « Cité sous le Roncier ».

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 982, alors qu'il était de 1 880 en 2013 et de 1 808 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 39,3 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Au sens du recensement, Coye-la-Forêt comptait en 2008 201 logements Hen LM (12,5 % du parc des résidences principales), nombre qui a cru à 264 (14,9 %) en 2018<ref name="LogT7" group="I"/>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Coye-la-Forêt en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,3 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,5 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Coye-la-Forêt en 2018.
Typologie Coye-la-Forêt<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 89,7 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,3 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 7 7,1 8,2

Voies de communication et transports

Voies de communication

Coye-la-Forêt n'est pas concernée par le trafic routier de transit et n'est desservie que par une unique route départementale, la RD 118.

Cette route débouche sur la RD 1016 à l'ouest et la RD 1017 à l'est. Ces deux anciennes routes nationales convergent vers la capitale et donnent accès à la RN 104 (sortie 94b : D316 - Chantilly, Luzarches) pour la première, et à l'Autoroute A1 et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle pour la seconde (sortie 7 : Chantilly, Survilliers, Ermenonville, Fosses).

Transports en commun

Le centre-ville est situé à Modèle:Unité de la gare d'Orry-la-Ville - Coye, localisée au point kilométrique 35 de la ligne de Paris-Nord à Lille et implantée en 1859.

La gare dispose de trois parkings gérés par une structure publique spécifique : le Syndicat intercommunal pour la construction et la gestion des parkings d'Orry-la-Ville (SICGPOV)<ref>Cf. les heures d'ouverture affichées sur place. Les renseignements donnés sur ter-sncf.com ne sont pas complets.</ref>, auquel adhère notamment la commune. Les habitants des communes appartenant au syndicat bénéficient d'une réduction sur l'abonnement<ref>Modèle:Article.</ref>.

La gare est desservie par :

Le Réseau interurbain de l'Oise effectue des liaisons avec deux lignes de bus qui relient Coye-la-Forêt aux communes alentour. Il s'agit des lignes 13 (ligne reliant la gare d'Orry-la-Ville - Coye à La Chapelle-en-Serval et Senlis) et 14 (ligne reliant Orry-la-Ville à Lamorlaye et Chantilly).

La ligne G2 du réseau La Navette relie Lamorlaye à la gare d'Orry-la-Ville - Coye en desservant la commune.

Le Réseau de bus CIF (Courriers d'Île-de-France) exploite une ligne scolaire (50), qui relie Viarmes à l'Institut Saint-Dominique situé à Mortefontaine.

Étant située en région Hauts-de-France, la tarification relevant d'Île-de-France Mobilités (IDFM) n'est pas applicable dans la commune et dans la gare.

Toponymie

Le nom de Coye est unique en France. On note successivement les appellations suivantes : Caugia (799)<ref>Hippolyte Cocheris-Entretiens sur la langue française: Origine et formation des noms de lieux, Volume 2, page 189.</ref>, Coie (1138), Couaye (1548), Coye (1667), Coye-la-Forêt (1929)<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>.

Caugia est vraisemblablement une graphie de caudia. Ce nom peut s'expliquer soit par l'ancien français coë dérivé du latin cauda « queue » (la forêt de Coye<ref name="Guides bleus">Modèle:Ouvrage.</ref> se rattache à la Forêt de Chantilly par une zone boisée qui se resserre entre Coye et Orry-la-Ville)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, soit par un nom d'homme latin Caudius employé comme adjectif au féminin, villa étant sous-entendu<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La dénomination de La Forêt provient de la proximité avec la Forêt de Chantilly.

Histoire

Modèle:Section à sourcer Il y a 45 millions d'années, le site actuel de Coye-la-Forêt était baigné par la mer Thanétienne, dont il reste le poudingue de Coye, mélange de sable et de galets de silex solidifiés par l'eau.

D'après les trouvailles archéologiques, il est probable que la région a été occupée par l'homme dès le néolithique, mais la première trace écrite que l'on retrouve concernant Coye ne remonte qu'à 797 : il s'agit de la donation de propriétés appartenant au comte Theudaldix, vassal de Charlemagne, à l'abbaye de Saint-Denis.

Il faut attendre 1138 pour trouver un second document, relatif à l'attribution de revenus de l'église de Coye, au prieuré de Saint-Nicolas d'Acy.

Du {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXII

}}, Coye est une dépendance du château royal de Lamorlaye, puis des Bouteiller de Senlis. La seigneurie est très modeste ; le sol pauvre comporte autant de landes, de bruyères et de fougères que d'arbres maigrichons trop souvent coupés et peu de terres cultivables.

Sous Louis XIV, Coye a pour seigneur Toussaint Rose (1611-1701), un homme situé au cœur de la monarchie puisqu'il occupait la fonction de « Secrétaire de la main » du roi.

Il fut d'abord secrétaire du cardinal de Mazarin avant de devenir "secrétaire du cabinet" du roi. Celui-ci avait pour fonction d’imiter parfaitement l’écriture royale, signant même “ Louis ”, s’il le fallait. Ainsi, le marquis de Coye exerça cette fonction de "main" du Roi Soleil, quarante ans durant, de Modèle:Date- à sa mort, en 1701, ce qui interdit d’identifier, avec une totale sûreté, l’auteur véritable des manuscrits attribués à Louis XIV.

Modèle:Citation

Fichier:Foret de Chantilly carte de Cassini 01.jpg
La forêt de Chantilly vers 1780, carte de Cassini.

De son côté, l'abbé de Choisy écrit dans ses Mémoires que Rose, "avait de l'esprit, de la capacité, écrivait facilement, et plaisoit à son maître. Il m'a conté qu'il n'avoit jamais signé pour le Roi qu'une fois en sa vie".

Après la mort de Toussaint Rose, Henri-Jules de Bourbon, seigneur de Chantilly, acquiert la seigneurie de Coye en 1701. Pour occuper la population coyenne, particulièrement pauvre, et éviter qu'elle ne passe son temps à braconner dans ses forêts, il fait installer des entreprises industrielles dans le château : impression d'étoffe, puis fabrique de cartes et filature de coton qui comptera jusqu'à 200 ouvriers au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Graves"/>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sera le siècle d'or des industries coyennes : après la filature de coton, une usine d'impression sur étoffe emploie jusqu'à 300 ouvriers. La création des margotins (petits fagots de bois) occupe à partir de 1850 une centaine d'ouvriers, de même que la fabrication des liens et cordes en tilles. Une usine de fabrication d'objets en acier poli cesse son activité en 1914, mettant fin à l'activité industrielle de Coye.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

Coye-la-Forêt est intégrée depuis 1790 dans le département de l'Oise, au sein de l'arrondissement de Senlis.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Creil, supprimé par décret du Modèle:Date- et Coye est alors rattachée au canton de Chantilly<ref name="Décret1973">Décret n°73-668 du 13 juillet 1973 portant création de cantons dans le département de l'Oise</ref>,<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Chantilly. Modèle:Article détaillé

Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Fichier:Logo CCAC.png
Logo de la CCAC.

La commune fait partie depuis 2014 de la communauté de communes de l'Aire Cantilienne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales..

Tendances politiques et résultats

Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives

Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50 % :

Élections européennes

Résultats des deux meilleurs scores :

Référendums
Élections régionales

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections départementales et cantonales

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections municipales
  • Lors du premier tour des Élections municipales de 2008, la liste (DVD) conduite par le maire sortant Philippe Vernier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 952 voix (54,93 %, 22 conseillers municipaux élus), devançant très largement celles menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
    - Dominique Ternaux DVG (576 voix, 33,24 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
    - Guy Decamps (205 voix, 11,83 %, 1 conseiller municipal élu).
    Lors de ce scrutin, 37,66 des électeurs se sont abstenus.
  • Au premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste SE/DVD menée par François Deshayes Modèle:Incise obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 957 voix (52,78 %, 21 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par<ref>Ministère de l'Intérieur - Coye-la-Forêt</ref> :
    - Guy Decamps (DVD, 435 voix, 23,99 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
    - Alain Mariage (DVG , 421 voix, 23,22 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
    Lors de ce scrutin, 37,03 % des électeurs se sont abstenus.

Modèle:Article connexe

  • Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste DVD (LR) menée par le maire sortant François Deshayes obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (70,74 %, 23 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web</ref> :
    - Alain Mariage (DVG, 213 voix, 14,80 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
    - Patrick Lameyre (LREM, 208 voix, 14,45 %, 2 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 51,26 % des électeurs se sont abstenus.

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Modèle:Article connexe

Équipements et services publics

Enseignement

La commune relève de l'Académie d'Amiens. Les écoles sont gérées par l’inspection générale de la Direction des services départementaux de l'éducation nationale de Beauvais. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation de Clermont-de-l'Oise (Oise centrale)<ref>Académie d'Amiens</ref>.

Deux groupes scolaires sont implantés à Coye-la-Forêt, l'école du Centre<ref>Ecole du Centre</ref> et l'école des Bruyères<ref>Ecole des Bruyères</ref>

Les établissements d'enseignement secondaire sont situés à Lamorlaye (collège Françoise Dolto), à Chantilly (lycée Jean Rostand), à Mortefontaine (Institut privé Saint-Dominique) et à Senlis (Lycée privé Saint-Vincent).

Les établissements universitaires sont situés à Paris, Compiègne (école d'ingénieurs), et Amiens.

Santé

Modèle:Section à sourcer La ville regroupe plusieurs professionnels de santé et une pharmacie. Elle dispose également d'une maison médicale<ref>Maison médicale de Coye</ref>.

Coye-la-Forêt dépend du Groupe Hospitalier Public Sud Oise (GHPSO) situé à Creil.

Equipements culturels

Fichier:Coye-la-Forêt (60), la bibliothèque derrière la mairie.jpg
Bibliothèque municipale
  • Le Centre Culturel<ref>Équipements culturels</ref>, lieu de rencontre et de convivialité, est composé de salles destinées à diverses activités : salle de spectacle pour théâtre, musique et danse, salles pour expositions, manifestations associatives et événements familiaux, salles destinées à la musique.
  • La Bibliothèque<ref>Bibliothèque</ref> offre des conférences, des parcours artistiques, et des lectures de contes pour les enfants.

Équipements sportifs

Modèle:Section à sourcer La vie sportive est très développée, et les installations dont disposent la commune sont conséquentes :

  • Le complexe sportif<ref>Équipements</ref> propose une salle de judo-danse et un tennis couvert.
  • La halle aux sports est un gymnase destiné aux activités sportives scolaires et associatives : badminton, basketball, escalade, gymnastique.
  • Le terrain extérieur des Bruyères, destiné notamment au football dispose d'une pelouse naturelle.
  • Le Centre Aquatique Aqualis de l'Aire Cantilienne est situé à Gouvieux.

Justice, sécurité, secours et défense

Modèle:Section à sourcer La ville dispose d'une police municipale et d'un système de vidéosurveillance. Elle dépend du groupement de Gendarmerie nationale d'Orry-la-Ville et du centre de secours du SDIS de l'Oise de Lamorlaye (Groupement Sud Oise).

L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Coye au Tribunal judiciaire de Senlis et au tribunal administratif d'Amiens, tous rattachés à la Cour d'appel d'Amiens<ref>Organisation juridictionnelle sur le site du ministère de la Justice. Consulté le 16/10/2020.</ref>. Le tribunal de commerce rattaché est celui de Compiègne.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,05 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:Section à sourcer

Cultes

L'église catholique Notre-Dame-de-la-Jeunesse de Coye-la-Forêt dépend du Diocèse de Beauvais et fait partie du Groupement paroissial Thève et Nonette, qui est lié au Doyenné du Pays de France.

Les cultes évangélique (Un Cœur pour Chantilly) et anglican (St. Peter's Church) disposent de lieux de pratique à Chantilly, les cultes protestant, juif et musulman peuvent se pratiquer à Creil et une pagode bouddhiste Wat Sisattanak Theravāda est située à Saint-Leu-la-Forêt.

Économie

Emploi et Commerces

Fichier:Coye-la-Forêt (60), an. station de transformation au nouveau marché couvert.jpg
Marché couvert de Coye.

Plusieurs commerces de proximité sont situés à Coye-la-Forêt, notamment en centre-ville, redynamisé en 2019<ref>Le Parisien</ref>. La commune abrite un marché couvert le mercredi et le samedi matin.

Commune essentiellement résidentielle, Coye-la-Forêt se situe toutefois à proximité de plusieurs bassins d'emplois, notamment à Chantilly, Plailly (Parc Astérix) et Saint-Maximin-Creil (centre commercial). La plateforme aéroportuaire de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle est localisée à 23 kilomètres de Coye (mais n'est pas accessible en transports en commun) et, par le train et l'autoroute, le bassin de l'aire urbaine de Paris est aisément accessible.

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:Section à actualiser En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 251 €, ce qui plaçait Coye-la-Forêt au 1 003e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Coye-la-Forêt compte deux monuments historiques :

  • Le château de Coye, au nord du village, avenue du château (inscrit Monument historique en 2002, portant sur le salon, le décor intérieur avec des boiseries, les douves, l'écurie, la ferme, le colombier, un pavillon et le parc<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) :
    En 1655, Toussaint Rose, secrétaire du cabinet de Louis XIV et académicien, achète la seigneurie de Coye « avec maison seigneuriale, cour et colombier » et parvient à agrandir ses terres, en dépit de l'opposition du Grand Condé.
    Rose fait démolir le vieux manoir et le remplace par une nouvelle construction de dimensions relativement modestes, de cinq travées seulement, mais avec une haute toiture imposante. Les dépendances qui limitent l'avant-cour sur trois côtés, rythmés par trois pavillons, sont par contre d'un développement important.
    En 1697, quatre ans avant sa mort, il obtient l'érection de sa terre de Coye en marquisat. Les héritiers le vendent rapidement à Henri-Jules de Bourbon-Condé, et bien que sa puissante famille n'avait pas d'usage pour le château, Louis V Joseph de Bourbon-Condé fait construire un nouveau corps de logis, vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans un style néoclassique.
    En 1767, une manufacture d'impression sur étoffe est installée dans les dépendances, et le château sert de logement aux dirigeants. Deux ans avant la Révolution française, le prince de Condé vend le château à Guillaume Mandrou de Villeneuve, qui ferme la manufacture et crée une papeterie. De 1795 à 1815, quatre autres changements de propriétaire interviennent successivement, et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une filature de coton prend le relais. Grâce à une machine à vapeur acquise en 1815 après le rachat par Alexandre Andryane, cette activité perdure plus longtemps, jusqu'en 1840, en dépit de l'incendie de 1829 ruinant le château. L'usine devient une fabrique de chiffons gérée par la société Lomaillet, fonctionnant jusqu'en 1873, année de cessation de l'activité industrielle.
    Le château appartient aujourd'hui à la famille Lescuyer de Savignies qui descend d'Alexandre Andryane. Elle est originaire de Beauvais et son ancêtre, Georges-Gaston Lescuyer de Savignies, a été maire de Coyes-la-Forêt , de 1892 à 1896.
    Le logis présente une façade en pierre blanche soigneusement appareillée, qui s'organise autour d'un corps central surmonté d'un fronto curviligne. Entouré de douves, la cour est encadrée par les écuries et les communs, remaniés tout comme le château après l'incendie de 1829. Ils accueillent aujourd'hui des logements.
    L'ensemble reste assez représentatif d'un petit domaine seigneurial de la fin de l'Ancien Régime<ref>Cf. Modèle:Ouvrage ; Modèle:P..</ref>. Les communs et la façade nord du château sont visibles depuis le domaine public.

On peut également signaler :

  • L'église Notre-Dame de la Jeunesse : La première chapelle de Coye remontait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et était dédiée à saint Martin. Une église paroissiale est fondé en 1483 ou peu après par Jean de Suze, qui vient de devenir seigneur de Coye par son mariage avec Anne Aubin, dame de Coye. Les armes des Suze figurent toujours sur la clé de voûte de la base du clocher. Cette travée constitue le dernier vestige de l'église primitive, qui est reconstruite une première fois entre 1737 et 1753. Cependant, cette église n'est apparemment pas conçue pour durer, et au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le curé Delachapelle prend l'initiative de la remplacer.
    La première pierre pour un nouvel édifice d'après les plans de l'architecte senlisien Drin est posée en 1869, et le gros œuvre est achevée en 1875. De style néogothique, son plan prétend s'inspirer de l'abbatiale de l'Royaumont. Il comporte une nef de sept travées accompagnée de deux bas-côtés, un chevet à cinq pans et un clocher réutilisant la base ancienne.
    À l'intérieur, l'élévation porte sur trois niveaux et comprend les grandes arcades, un étage de triforium avec des arcatures aveugles devant les combles des bas-côtés, et un étage de fenêtres hautes circulaires. Comme dans une église ancienne, l'on note quelques irrégularités : le triforium compte généralement deux arcades, mais trois arcades au-dessus de la dernière travée, et la première et la dernière grande arcade ne reposent pas sur de gros piliers cylindriques isolés, mais sur des colonnes engagées dans des piliers carrés.
    D'après Dominique Vermand, l'architecte aurait pu s'inspirer également des églises Saint-Denys d'Arcueil, Saint-Hermeland de Bagneux, Saint-Rémy de Ferrières-en-Brie ou Notre-Dame-de-la-Nativité de Villeneuve-le-Comte<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> Au nord, l'on découvre la sacristie, évoquant une petite maison d'habitation.
Fichier:Coye-la-Forêt (60), la bibliothèque, depuis la rue des petits Ponts.jpg
Le corps de garde.
  • L'ancien bâtiment du corps de garde, rue du petit Pont, derrière la mairie :
    Accueillant la bibliothèque municipale à l'étage, ce petit bâtiment d'un plan triangulaire conserve l'inscription rappelant son ancien usage à l'entrée de la rue du Petit Pont.
  • Le petit Pont sur la Thève, l'abreuvoir et l'ancien lavoir :
    À droite se dressait, depuis 1770, une manufacture où le prince de Condé, propriétaire du château voisin, fait fabriquer de l'indienne en utilisant de l'énergie hydraulique de la Thève<ref name=Chateau>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Puis la manufacture fut transformée et changea complètement de vocation à plusieurs reprises : usine de cartes à jouer, filature de soie, fabrication d'objets en acier poli. Deux cents ouvriers sont employés sur le site au plus fort de son activité, mais la fermeture définitive intervient dès 1914, et plus rien n'en subsiste aujourd'hui.
  • L'étang du Chardonneret, quai du Chardonneret / rue de l'Étang, au nord du centre-ville :
    On y trouve un autre vieux lavoir datant de 1841.
    Dans le parc du château, à l'endroit où la Thève arrive dans l'étang, on peut voir de loin l'élégant pont Pinel de 1859, avec une rambarde en fer forgé. Tenant son nom du constructeur de l'ancien viaduc ferroviaire, il est inscrit Monuments historiques avec l'ensemble du château<ref name=Chateau/>. L'étang étant une propriété privée, l'on peut seulement le regarder depuis la rue.
  • Le pont Mandrou, sur la Thève :
    En se dirigeant vers les étangs de Commelles, on trouve le pont Mandrou (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), sur la chaussée Porchène, chemin rural reliant la route des Étangs en provenance de Coye à l'avenue du Château en provenance du « petit Pont » mentionné ci-dessus.
    D'autres ponts se trouvent dans les environs : pont de la chaussée Porchène sur le ru Saint-Martin, et pont d'un sentier sur la Thève, près du viaduc du chemin de fer.
  • Le Viaduc de Commelles sur la ligne de chemin de fer Paris - Lille, bâti de 1980 à 1984 en remplacement du viaduc construit par l'ingénieur Pinel entre 1856 et 1859.
    L'ancien viaduc a été détruit le Modèle:Date. Un bas-relief en bronze sur la base de l'un des piliers commémore le remplacement de l'ancien viaduc par un nouvel ouvrage d'art.
  • Les pierres levées :
    En partant depuis le poteau des Écouteurs à la fin de la rue d'Hérivaux (à ne pas confondre avec la route d'Hérivaux en forêt de Coye), et en prenant la route de la Charmée (en direction du sud-est), on arrive au carrefour de la Charmée au bout de Modèle:Unité environ. Près de cet endroit et le long de la route d'Hérivaux, se trouvent quelques petites pierres levées, dont il est tout à fait incertain s'il s'agit de mégalithes.
  • Les pistes d'entrainement :
    Même si Coye-la-Forêt n'a pas la même réputation que ses voisines, Lamorlaye et Chantilly, elle joue un rôle important dans le monde des courses. Elle possède sur son territoire quelques écuries et une partie des pistes d'entrainement de France Galop. Les pistes sont partagées entre Lamolaye et Coye. Elle s'étalent sur 60 hectares dont 15 en gazon et offrent toutes les garanties de sécurité et de calme nécessaires à l'épanouissement des coursiers.

Personnalités liées à la commune

Coye-la-Forêt dans les arts et la culture

Films liés à la commune

Tableaux représentants la commune

Coye-la-Forêt a inspiré plusieurs peintres ;

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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