Caroline Cayeux

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Modèle:Semi-protection longue Modèle:Affaire judiciaire en cours Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Caroline Cayeux, née le Modèle:Date de naissance- à Paris, est une femme politique française.

Elle est maire de Beauvais (Oise) de 2001 à 2022, présidente de la communauté d'agglomération du Beauvaisis (Oise) depuis sa création en 2004 jusqu'à aujourd'hui, conseillère régionale de Picardie de 2004 à 2011 et sénatrice de l'Oise de 2011 à 2017.

Parallèlement à ces mandats, elle est présidente de l'association d'élus Villes de France de 2014 à 2022, ainsi que de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) depuis la création de l'établissement public le Modèle:1er janvier 2020 jusqu'à sa nomination comme ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales dans le gouvernement Élisabeth Borne le Modèle:Date-.

Elle démissionne du gouvernement le Modèle:Date-, après la saisine de la justice par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour des soupçons d'évaluation mensongère de sa déclaration de patrimoine et de fraude fiscale à la suite de laquelle une enquête préliminaire est ouverte par le parquet de Paris.

Biographie

Ascendance

Caroline Cayeux naît Caroline Laurence Fournier le Modèle:Date-, dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e arrondissement de Paris]].

Son père, Pierre Fournier (1915-1999<ref>Fiche de Pierre Fournier dans le fichier Insee des décès en France depuis 1970.</ref>), est pharmacien, directeur d'un groupe pharmaceutique, les laboratoires Fournier Frères, et président du conseil de l'ordre national des pharmaciens de 1979 à 1987<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Il est par ailleurs conseiller auprès du ministère du Commerce extérieur de 1951 à 1973.

Sa mère, Solange Lefranc<ref name="WsW">Who's Who in France, édition 2020, {{p.[465}}.</ref> (1921-2016<ref>Fiche de Solange Marie-Louise Lefranc dans le fichier Insee des décès en France depuis 1970.</ref>), mère au foyer, est la fille de Robert Lefranc, fabricant de couleurs et vernis à Paris et président de la Fédération nationale des fabricants de couleurs, vernis et encres d'imprimerie, et de Geneviève Panhard, l'une des héritières du constructeur automobile Panhard<ref name="Courrier Picard">Modèle:Lien web</ref>. Elle est maire de la commune rurale de Blincourt, dans le département de l'Oise, de 2001 à 2008<ref name="Solange Fournier">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Sa sœur cadette, Dominique Le Sourd, est elle aussi engagée dans la politique locale isarienne: elle est maire de Blincourt depuis 2005 et vice-présidente de la communauté de communes de la Plaine d'Estrées. Elle était également la suppléante d'Édouard Courtial pour l'élection législative dans la 7e circonscription de l'Oise en 2007. Elle a effectivement été brièvement députée à partir d'octobre 2011, quand Édouard Courtial a été appelé dans le troisième gouvernement François Fillon (d'octobre 2011 à juin 2012)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle était de nouveau sa suppléante à l'occasion des élections législatives de 2012.

Mariages et descendance

En 1971, Caroline Fournier épouse Pierre Le Sourd, cardiologue. Il est successivement directeur médical puis directeur général des laboratoires Fournier (groupe Pharmuka), directeur général des laboratoires Spécia (groupe Rhône-Poulenc), puis vice-président marketing Europe de Rhône-Poulenc Rorer<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

De ce mariage, naissent trois enfants : Crystel (qui épouse en 1995<ref>Bottin mondain,, édition 2007, Modèle:P..</ref> Thibault Lanxade, fils de l'amiral Jacques Lanxade et neveu par alliance du haut-fonctionnaire Jacques Dewatre), Pierre-Alban et Daphné<ref name="WsW" />.

Le Modèle:Date-, Caroline Fournier épouse en secondes noces Gérard Cayeux (né en 1934), ancien agriculteur à Avrigny (Oise)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ancien trésorier de la fédération des chasseurs de l'Oise.

Caroline Cayeux est grand-mère de neuf petits-enfants.

Héritage

À la mort de son père, en 1999, Caroline Cayeux est administratrice (aux côtés de Philippe Marini, son collègue maire de Compiègne, sénateur de l'Oise et futur président de la commission des finances du Sénat) de plusieurs sociétés financières du groupe Didot-Bottin<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui, après avoir longtemps été investi dans les publications scientifiques (notamment le Dictionnaire Vidal), a diversifié ses activités dans le commerce des fauteuils de spectacle, des alcools de fruits et des casinos<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

A la mort de sa mère, en 2016, Caroline Cayeux hérite, notamment, de l'immeuble familial situé au 1, place de l'Alma, dans le Modèle:16e arrondissement de Paris, immeuble dans lequel elle est née et a toujours vécu. Elle hérite également de la maison familiale située à Dinard, en Ille-et-Vilaine, face à la mer et disposant d'un accès privatif à la plage<ref name=coupe>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est par ailleurs propriétaire d'un vaste domaine de chasse de Modèle:Unité, Beaulieu, à Souvigny-en-Sologne, où elle organise des parties de chasse lui permettant de travailler et d'entretenir son réseau politique<ref name=coupe/>.

Elle collectionne les chevaux de trait, qui participent pour certains à La Route du Poisson<ref name="Courrier Picard" />.

Le journal Libération révèle que la fortune de Caroline Cayeux s'élève à 24,4 millions d'euros<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

Formation académique

Elle a notamment eu pour camarade de classe Françoise Missoffe<ref>Modèle:Lien web.</ref>, future Françoise de Panafieu, qui comme elle s'engagera en politique et sera notamment maire du [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e arrondissement]] et conseillère de Paris.

Caroline Cayeux est titulaire d’une licence d'anglais, d'une maîtrise de droit et d'un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) de droit international privé<ref name="WsW" />.

Carrière professionnelle

Caroline Cayeux commence sa carrière professionnelle et politique aux côtés d'Yvon Bourges, homme politique breton, gaulliste, plusieurs fois ministre sous les présidences du général de Gaulle et de Georges Pompidou : elle est membre de son équipe de campagne lors de l'élection législative de la Modèle:6e circonscription d'Ille-et-Vilaine de juillet 1968, élection qu'il remporte avant d'être nommé secrétaire d'État aux Affaires étrangères<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un ans plus tard, en 1969, elle est nommée conseillère technique au cabinet d'Yvon Bourges, secrétaire d'État aux Affaires étrangères dans les gouvernements de Maurice Couve de Murville et de Jacques Chaban-Delmas à partir de juillet 1968. Elle continue d'occuper ce poste quand celui-ci est nommé ministre du Commerce et de l'Artisanat en 1972, dans le gouvernement de Pierre Messmer et sous la présidence de Georges Pompidou<ref name="obsbeauv">L'Observateur de Beauvais, 23 mars 2001.</ref>,<ref name="France 3">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Parcours politique

Adhésion au RPR et premiers pas en politique

Elle prend sa carte au Rassemblement pour la République (RPR) après la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981<ref name="obsbeauv" />.

Elle commence alors une carrière d'élue locale dans le département de l'Oise, dont est originaire sa famille maternelle qui y possède biens immobiliers et terres agricoles. Elle est d'abord conseillère municipale de Blincourt<ref name="Solange Fournier" />, commune rurale située au centre du département, berceau de sa famille depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où sont enterrés ses ancêtres et dont ont été maires, successivement, son arrière-grand père, son grand-père, sa mère, Solange Fournier, et enfin sa sœur, Dominique Le Sourd. Elle est ensuite conseillère municipale de Choisy-la-Victoire, village voisin de Blincourt.

Elle s'investit aussi dans les campagnes électorales pour les élections européennes de 1984 et pour l'élection présidentielle de 1995, scrutin pour lequel elle soutient Jacques Chirac.

Toutefois, ce n'est qu'à la fin des années 1990 qu'intervient le décollage de sa carrière politique quand, en 1997, Philippe Séguin, alors président du Rassemblement pour la République (RPR), la nomme à la commission exécutive du parti. L'année suivante, en 1998, Philippe Séguin encore la nomme secrétaire départementale par interim de la fédération RPR de l'Oise - son prédécesseur, Jean-François Mancel, par ailleurs président du conseil départemental, ayant été exclu du parti pour collusion avec le Front national.<ref name="France 3"/>Cette nomination répond à la volonté de Philippe Séguin de reprendre en main l'appareil du RPR dans un contexte de fragilisation du parti au niveau national, en raison à la fois de la défaite de la droite aux élections législatives de 1997 et des velléités de certaines élus et cadres, parmi lesquels Jean-François Mancel, de conclure des alliances et/ ou des accords de désistement avec le Front national en vue des élections cantonales de 1999. D'abord intérimaire, Caroline Cayeux est confirmée au poste de secrétaire départementale du RPR quelques mois plus tard et demeurera à la tête de la fédération jusqu'à sa mise en retrait en 2002, en raison de sa candidature dissidente aux élections législatives contre Olivier Dassault, le candidat investi par le parti. L'année suivante, en 1999, elle figure en 24ème position sur la liste présentée par le RPR aux élections européennes, liste sur laquelle figure Philippe Séguin lui-même avant de la quitter sur fond de désaccord avec le président Chirac.

Néanmoins, c'est la dissolution de l'Assemblée nationale par le Président Chirac en 1997 qui constitue le tournant de sa carrière politique, quand Olivier Dassault, alors député de la 1ère circonscription de l'Oise depuis 1988, lui propose d'être sa suppléante dans le cadre des nouvelles élections législatives. Si Olivier Dassault n'est pas réélu, son siège étant remporté par le candidat socialiste Yves Rome (époux de la magistrate et future ministre du Gouvernement Borne Isabelle Rome), la campagne électorale permet toutefois à Caroline Cayeux de découvrir la ville de Beauvais, et notamment de rencontrer et de se lier d'amitié avec les conseillers municipaux d'opposition au maire socialiste en place depuis 24 ans, Walter Amsallem. De ces rencontres et amitiés, nait en elle l'idée de continuer à s'investir pour Beauvais, et notamment de sa présenter aux prochaines élections municipales de mars 2001<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Maire de Beauvais et sénatrice

Caroline Cayeux est candidate aux élections municipales de 2001 à Beauvais, après avoir créé en janvier 2000 une association support à sa candidature, « Beauvais pour Tous »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le contexte à droite est difficile, car le député RPR, Olivier Dassault, déjà deux fois candidat malchanceux en 1989 et 1995, reste sur les rangs. Finalement, il abandonne, mais soutient en sous-main une liste dissidente à droite emmenée par un ancien conseiller général, Jacques Néhorai. Elle nomme directeur de campagne Bastien Millot, ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé à Meaux, considéré comme « l'organisateur de sa victoire »<ref>Le Courrier picard, 20 mars 2001.</ref>Modèle:Source insuffisante. Au second tour, en ayant refusé la fusion avec la liste de droite dissidente<ref>Mais dont les membres rejoignent la majorité municipale en 2005.</ref>, elle l'emporte sur le socialiste Walter Amsallem avec 47,37 % des voix contre 43,45 % à son adversaire. Cependant le même jour, elle est battue aux élections cantonales sur le canton de Beauvais-Nord-Ouest, qui renouvelle le mandat de Georges Becquerelle, l'un des adjoints d'Amsallem. La ville de Beauvais de 2001 à 2015 se caractérise par le fait d'avoir une maire UMP et trois conseillers généraux socialistes. Bastien Millot devient son premier adjoint avant d'être brutalement écarté en 2004, à la suite de fausses déclarations d’heures supplémentaires, pour un agent de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Candidate dissidente du RPR aux élections législatives en 2002<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, elle est distancée et par le sortant socialiste Yves Rome, et par le candidat officiel de l'UMP, Olivier Dassault, qui est élu.

En 2004, elle devient présidente de la communauté d'agglomération du Beauvaisis (CAB) lors de la création de cette intercommunalité. Candidate à sa succession en 2008, investie par l'UMP<ref>Modèle:Article.</ref>, elle est réélue avec un score de 58 %, face à Sylvie Houssin du Parti socialiste.

Aux élections régionales de 2004, elle prend la tête pour l'Oise de la liste UMP-UDF, menée pour l'ensemble de la Picardie par Gilles de Robien. La défaite de ce dernier et son retrait permettent à Caroline Cayeux d'entrer au conseil régional de Picardie et de présider le groupe d'opposition (UMP-UDF). Aux élections sénatoriales de septembre 2004, candidate en deuxième position sur la liste menée par Alain Vasselle, elle n'est pas élue.

Seule candidate à la primaire UMP, elle conduit la liste du parti en Picardie lors des élections régionales de 2010<ref>« Les résultats aux primaires régionales »</ref>. Elle est battue par le président sortant socialiste Claude Gewerc.

Aux élections sénatoriales de 2011, elle figure en deuxième position sur la liste de la majorité présidentielle, menée par Philippe Marini qui recueille 54,86 % des voix. Elle est élue sénatrice de l'Oise le Modèle:Date-<ref>Résultats des élections sénatoriales de 2011 dans l'Oise sur le site du Sénat</ref>.

En Modèle:Date-, elle se prononce contre l'ouverture du mariage aux personnes homosexuelles<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Durant son mandat de sénatrice, de 2011 à 2017, elle propose divers amendements, visant à élargir le droit des chasseurs<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est propriétaire de forêts en Sologne, où selon son entourage Modèle:Citation<ref name="Courrier Picard"/> et son mari, Gérard Cayeux, a été trésorier de la fédération des chasseurs de l'Oise<ref name="Chasse de Closer"> Modèle:Lien web.</ref>.

Elle soutient la candidature de François Fillon à la présidence de l'UMP lors du congrès d'automne 2012 ; dans le cadre de la campagne, elle est nommée porte-parole<ref name="France 3"/>. Elle est à nouveau candidate de l'UMP aux élections municipales de 2014. Elle mène alors la liste « Beauvais pour tous », qui remporte l'élection le Modèle:Date- avec 57,24 % des suffrages. Elle est à nouveau maire de Beauvais le Modèle:Date-<ref name="OdB837" >Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, Caroline Cayeux est nommée, par le nouveau président de l'UMP Nicolas Sarkozy, secrétaire nationale thématique aux classes moyennes<ref>« Nominations », u-m-p.org, 21 janvier 2015.</ref>.

Le Modèle:Date-, elle est élue présidente du syndicat mixte de l'aéroport de Beauvais-Tillé (SMABT) par le comité du SMABT<ref>« Caroline Cayeux élue Présidente du syndicat mixte de l'aéroport de Beauvais Tillé », oise.fr, 29 juin 2015.</ref>.

Elle soutient la candidature de François Fillon à la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.</ref>. Elle s'investit également dans le mouvement de ce dernier, Force républicaine. Elle le considère comme le représentant du Modèle:Citation<ref name="France 3"/>.

En Modèle:Date-, dans le cadre de la loi sur le cumul des mandats, elle annonce mettre un terme à son mandat de sénatrice (à la fin du mandat) et se consacre à sa ville<ref>Mélanie Carnot, « Caroline Cayeux choisit son mandat de maire de Beauvais plutôt que le Sénat », courrier-picard.fr, 19 juin 2017.</ref>.

Elle ne renouvelle pas son adhésion à LR en 2018, et est réélue après les municipales de 2020 sous une étiquette divers droite<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="France 3"/>,<ref>Modèle:Article.</ref> avec le soutien de La République en marche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est propriétaire d'un appartement situé près de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, où elle réside parfois les jours de conseil municipal<ref name="Courrier Picard"/>.

Elle est présidente du conseil d'administration de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), depuis sa création au Modèle:1er janvier 2020 jusqu'en 2022.

En 2021, elle est alertée par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, à la suite du contrôle de sa déclaration de situation patrimoniale établie en qualité de maire de Beauvais, de la forte sous-évaluation de sa résidence principale<ref name="HATVP">Modèle:Lien web</ref>

Nommée ministre, dans un premier temps elle indique souhaiter cumuler cette fonction avec son mandat de maire<ref>Modèle:Article.</ref>, mais, contrainte par les orientations du président de la République et de la Première ministre, elle annonce le Modèle:Date- sa prochaine démission de la tête de la mairie de Beauvais<ref>Modèle:Article</ref>, effective le Modèle:Date-. Son premier adjoint, Franck Pia, lui succède le Modèle:Date- suivant<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Elle est présidente de l'association d'élus Villes de France entre le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et sa nomination au gouvernement.

Ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales

En tant que maire de Beauvais, présidente de la communauté d'agglomération du Beauvaisis et présidente de Villes de France, Caroline Cayeux est l'une des signataires d'une tribune d'élus, parue dans le Journal du dimanche le 21 novembre 2021, appelant Emmanuel Macron à se présenter pour un second mandat présidentiel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par la suite, Caroline Cayeux est un fervent soutien d'Emmanuel Macron dans le cadre de la campagne électorale pour l'élection présidentielle d'avril 2022. Elle crée notamment le Beauvaisis avec Macron dit « BAM », comité de soutien à Emmanuel Macron rassemblant un certain nombre d'élus de Beauvais et du Beauvaisis et auteur de plus d'une centaine de propositions visant à enrichir le programme électoral du président<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En fonction

Le Modèle:Date, elle est nommée dans le gouvernement Élisabeth Borne ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée des Collectivités territoriales, sous la double tutelle de Gérald Darmanin et de Christophe Béchu<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>

Dès le 11 juillet suivant, Caroline Cayeux est visée par une tribune de parlementaires, élus locaux et militants de gauche qui, paraissant dans Têtu, appelle au départ des ministres « au passé Manif pour tous », en référence au mouvement d'opposition au projet de loi autorisant en France le mariage entre personnes de même sexe et l'adoption plénière par ces couples, dite « loi Taubira », de 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le lendemain, 12 juillet 2022, Caroline Cayeux est interrogée à ce sujet par les journalistes de l'émission Bonjour chez Vous ! de la chaîne parlementaire Public Sénat. Lui est notamment demandé si elle maintient les propos qu'elle avait tenus en 2013 quand, alors sénatrice de l'Oise, elle s'était opposée au projet de loi Taubira en qualifiant l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe de « réforme de caprice » et de « dessein qui va contre la nature ». Caroline Cayeux répond : « Oui, à l'époque, je maintiens évidemment mes propos », ajoutant : « Je vais vous dire, quand même, que j'ai beaucoup d'amis parmi tous ces gens-là. Franchement, c'est un mauvais procès qu'on me fait, et cela m'a beaucoup contrariée ». Ces propos, et notamment l'emploi du terme « ces gens-là » pour qualifier les personnes homosexuelles sont jugés homophobes et donnent lieu à des rapides et vives réactions de la part du monde politique, y compris du côté de son ancienne famille politique de droite, avec notamment un tweet à charge de la part du député LR Éric Ciotti, et jusque dans la majorité présidentielleModèle:Refnec.

Face à l'ampleur du tollé médiatique, Caroline Cayeux publie, quelques heures seulement après son interview, un tweet dans lequel elle dit regretter ses propos<ref name="NouvelObs">Modèle:Lien web</ref>, regrets agrémentés d'excuses qu'elle formule de nouveau le 15 juillet dans un entretien accordé au Parisien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La polémique continue pendant plusieurs semaines, alimentée notamment par des critiques formulées à son endroit par plusieurs autres membres du gouvernement. Ainsi, le 13 juillet, Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports pointe « des propos extrêmement blessants »<ref>Modèle:Lien web</ref>, tandis qu'Olivier Véran, ministre délégué chargé du Renouveau démocratique et porte-parole du Gouvernement estime que ses propos sont « anachroniques »<ref>Modèle:Lien web</ref>. En outre, le 17 juillet, le Journal du dimanche publie une tribune dans laquelle une centaine de personnalités dénoncent les propos de Caroline Cayeux, allant jusqu'à poser la question d'une procédure judiciaire à son encontre. Parmi les signataires de cette tribune, on retrouve des personnalités du monde politique comme Manuel Valls, ancien Premier ministre, Joël Giraud, ancien secrétaire d'État chargé de la Ruralité et ancien ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités territoriales dans le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, les députés de la majorité présidentielle David Valence et Quentin Bataillon, les maires d'arrondissements parisiens Ariel Weil (Centre - PS), Florence Berthout (Modèle:5e - DVD), Jean-Pierre Lecoq (Modèle:6e - LR), Delphine Bürkli (Modèle:9e - Horizons) ou encore Sylvain Fort, ancienne plume d'Emmanuel Macron, mais aussi des personnalités du monde de la culture comme Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe et ancien ministre de la Culture, l'écrivain Philippe Besson, et des scientifiques comme le psychiatre et psychanalyste Boris Cyrulnik ou encore Aurélie Jean<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une plainte pour Modèle:Citation est déposée par plusieurs associations de défense des droits LGBTI+, mais elle est rapidement classée sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Démission

Le 28 novembre 2022, Caroline Cayeux annonce avoir présenté au président de la République Emmanuel Macron et à la Première ministre Élisabeth Borne sa démission de ses fonctions de ministre déléguée, qu'elle justifie par sa volonté de ne pas « gêner l'action du Gouvernement », dans la mesure où la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) « persiste à mettre en doute » sa « sincérité » quant à sa déclaration de patrimoine, que l'autorité juge « sous-évaluée »<ref name=":0" />.

Le lendemain, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique annonce avoir « décidé d'informer le procureur de la République de faits susceptibles de caractériser des infractions pénales », à savoir une « évaluation mensongère de patrimoine » ainsi qu'une « fraude fiscale »<ref>Modèle:Article</ref>.

Deux biens en particulier sont en cause : d'une part, la résidence principale de Caroline Cayeux, un appartement situé au 1, place de l'Alma, dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e arrondissement]] de Paris, dans un immeuble haussmannien avec vue sur la tour Eiffel et pour lequel la HATVP soupçonne une sous-évaluation d'environ Modèle:Nombre ; d'autre part, une résidence secondaire à Dinard (Ille-et-Vilaine), pour laquelle la HATVP parle d'une sous-évaluation de Modèle:Nombre. Concernant l'appartement du 1, place de l'Alma en particulier, la HATVP fonde ses soupçons sur le fait que Caroline Cayeux ait cédé plusieurs biens à la même adresse pour un prix au m2 très nettement supérieur à celui déclaré dans sa déclaration de patrimoine<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans un communiqué à l'AFP, les avocats de Caroline Cayeux, Édouard de Lamaze et Myriam Mayel, indiquent que leur cliente conteste l'évaluation de son patrimoine faite par la HATVP, arguant notamment qu' Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Selon un élu, Caroline Cayeux Modèle:Citation. Selon son entourage, Caroline Cayeux, qui jouissait d'un « capital sympathie important » à Beauvais, Modèle:Citation<ref name="Courrier Picard" />.

Caroline Cayeux est remplacée dans ses fonctions ministérielles par Dominique Faure, jusqu'alors secrétaire d'État chargée de la Ruralité comme ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur et de l'Outre-mer, chargée des Collectivités territoriales et auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Ruralité<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Enquête judiciaire

À la suite de la saisine du procureur de la République par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) fin novembre 2022, le Parquet de Paris ouvre le 5 décembre suivant une enquête préliminaire Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. La HATVP estimait que son patrimoine avait été sous-évalué de 3,9 millions d’euros.

Début juin 2023, le journal Libération révèle qu’au mois de janvier précédent, Caroline Cayeux a procédé à une réévaluation à la hausse de son patrimoine, l’estimant désormais à 24,4 millions d’euros<ref name=":1" />.

Distinctions

Le Modèle:Date-, Caroline Cayeux est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de Modèle:Citation<ref>Modèle:Légifrance.</ref>. Elle est faite chevalier de l'ordre le Modèle:Date- par François Fillon, alors ministre de l'Éducation nationale<ref name="France 3" /> ; puis promue au grade d'officier dans l'ordre le Modèle:Date- au titre de Modèle:Citation<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Le Modèle:Date-, elle est nommée au grade d'officier dans l'ordre national du Mérite au titre de Modèle:Citation<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Le Modèle:Date-, elle est nommée au grade d'officier dans l'ordre des Arts et des Lettres au titre de Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le 14 août 2023, lui est attribuée par arrêté ministériel la médaille de la sécurité intérieure, échelon argent, dans le cadre d'une promotion exceptionnelle « Ukraine ».

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Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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