Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>
Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,4 j
Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (86,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (65,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (14,4 %), forêts (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), cultures permanentes (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
La ligne 505 relie la station de tram Peixotto au Barp ou à Belin-Béliet.
À vélo
Gradignan possède de nombreuses pistes cyclables ainsi que des bornes pour attacher son vélo. Il y a 3 stations Vcub se situant sur la place Roumégoux, à l'IUT de Bordeaux et à Bordeaux Sciences Agro.
À pied
Il existe un parcours de moyenne randonnée balisé grâce à des plots verts.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1990, 1993, 1999, 2009, 2011, 2013 et 2020<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Gradignan est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le Modèle:Date-, les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 5 742 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Le nom de la commune proviendrait de l’anthroponymegallo-romainGradinus ou Gradignanus ou, selon une hypothèse moins plausible, du terme gravignan qui désignerait le terroir des Graves<ref name=Visaq/>.
Le château d'Ornon fut ravagé en 1405 par le comte d'Armagnac, vassal du roi de France. Cette période médiévale coïncide avec celle des pèlerinages de Saint-Jacques-de-Compostelle. À la sortie de Gradignan, sur la grande route de Bayonne, le prieuré de Cayac a permis à des milliers de pèlerins de se reposer avant d'aborder les terribles landes, « pays désolé où l'on manque de tout ».
On observe depuis le Moyen Âge une similitude de réactions entre Bordeaux et Gradignan face aux grands événements politiques, notamment la Fronde, les révolutions de 1789, 1830 et 1848 :
méfiants à l'égard du pouvoir centralisateur parisien, les notables et hommes d'affaires étaient plus préoccupés par leurs intérêts économiques que par les grands débats politiques. Quant aux gens plus modestes, leur seul souci était d'avoir un travail et des moyens de subsistance suffisants. Des liens nombreux unissaient en effet Gradignan à la capitale girondine. Il était de tradition, pour les Gradignanais, de vendre leur lait et leurs légumes à la ville si proche, ainsi que d'entretenir le linge des Bordelais. De même, de nombreux négociants bordelais possédaient des propriétés viticoles à Gradignan, faisant ainsi vivre journaliers et tonneliers.
Jusque vers 1950, Gradignan a été un simple village vivant des ressources de ses terres et de sa rivière, l'Eau Bourde. Longtemps restée à la traîne par un manque criant d'infrastructures, la commune s'est équipée tous azimuts, à partir de 1952, sous le mandat de Bernard Roumégoux : elle est devenue une ville de plus de Modèle:Nombre tout en ayant conservé son aspect verdoyant.
Lire en Poche, rendez-vous national annuel des livres de poche, premier salon spécialisé sur le petit format du livre papier, créé en 2005 de la volonté du maire Michel Labardin, qui souhaite accompagner la naissance de la future médiathèque, et d'études d'opportunité et de réalisation de Jean-Luc Furette, professeur à Bordeaux III (I.U.T. métiers du livre). La manifestation se déroule le premier week-end d'octobre et s'inscrit désormais dans le calendrier des manifestations littéraires reconnus par les professionnels des métiers du livre. La fréquentation de quelque Modèle:Unité lors de la Modèle:10e souligne son succès populaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, l'organisation du salon, la mairie de Gradignan et le Crédit Agricole collaborent depuis plusieurs années avec le lycée des Graves dans le cadre d'un concours de nouvelles qui implique les élèves volontaires de l'établissement. Ainsi, deux ateliers d'écriture sont organisés au lycée des Graves en présence de responsables du salon Lire en Poche, de personnels (professeurs documentalistes et/ou professeurs) du lycée ainsi que d'un écrivain. L'édition de 2017 s'est déroulée sous l'égide de Sébastien Gendron<ref name="LEP 06022017">Modèle:Lien web.</ref>, quand celle de 2018 a accueilli Cathy Ytak<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À l'issue de ce concours et après délibération, le jury choisit trois lauréats. Le Crédit Agricole, partenaire via un fonds de dotation, offre les prix aux finalistes, à savoir un Ipad mini pour le premier prix et des chèques-livres aux deux autres lauréats, d'un montant de 150 et Modèle:Unité chacun<ref name="LEP 06022017" />.
Poches voyageurs, action annuelle récurrente de pollinisation des livres au format poche dans des lieux utiles familiers publics et privés des Gradignanais, en partenariat avec les éditeurs des collections de poche fiction et non-fiction<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Week-end de la BD, festival autour de la bande-dessinée organisé par l'association Phylactère et qui a lieu chaque année depuis 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Play est un festival éclectique entièrement gratuit dédié aux pratiques sportives, artistiques, numériques et culturelles actuelles. Il a lieu début juillet de chaque année. Ce festival est né en 2011 à l'initiative de la ville de Gradignan qui en a confié la gestion à l'établissement public pour l'animation des jeunes à Gradignan (EPAJG)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Fête sport et nature a toujours été conçue comme la grande fête de plein air de Gradignan, une fête de printemps pour la découverte de la nature privilégiée de cette ville. Il s'agit de déambulation de long de l'Eau Bourde, entre les parcs de Cayac, de Saint-Albe et de Montgaillard, sachant que le matin est réservé aux courses pédestres et d'orientation à Mandavit et l'après-midi à des découvertes et animations, notamment pour les enfants, comme la pêche au livre de poche.
Le Salon du chocolat, avec la présence d'artisans chocolatiers venus de Gironde et du Grand Sud-Ouest, et dont 2015 en a été la sixième édition<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Fête de la musique a lieu chaque année en juin au centre-ville de Gradignan. Elle accueille aussi bien les jeunes du conservatoire de musique que des groupes locaux.
Tournage
Les scènes intérieures et extérieures de la série Famille d'accueil sont tournées dans la résidence de Gazaillan, dans le quartier de Saint-Géry à Gradignan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les origines du château remontent à 1784 mais la bâtisse actuelle est construite en 1860 par une famille de négociants anglais, installée à Bordeaux. En 1945, de nouveaux propriétaires font l'acquisition du vignoble, le renouvellent et c'est ainsi que le cru Poumey remporte de nombreuses récompenses. En 1987, le château est mis en vente. Beaucoup de promoteurs immobiliers le désirent mais la commune le rachète dans le but de préserver un patrimoine historique. Elle le réhabilite entièrement, étend la surface d'exploitation en terroir de Graves. Depuis 1994, la municipalité a choisi de confier l'exploitation au château Pape Clément situé sur la même appellation d'origine contrôlée Pessac-léognan. Aujourd'hui Poumey (Modèle:Unité) produit un cru rouge et un cru exceptionnel nommé « La Sérénité ».
En 2010, 13996 bouteilles de vin ont été produites à partir des quatre parcelles situées à Poumey, Ornon, Bragues et Sabatey (appartenant à la commune).
Château d'Ornon
Construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château a pris le nom éponyme du lieu sur lequel il se trouve mais n'a aucun lien avec l'ancien château du comté d'Ornon.
Un long corps de logis sans étage est encadré par deux pavillons. Les toitures en ardoise sont hautes. Les baies sont entourées de chambranle uni sauf la porte d'entrée dont le chambranle est mouluré.
Autrefois domaine viticole, le château possédait des vignobles.
Château de Mandavit
Ancien château du Gay, il tient son nom de Raymond Mandavit, négociant de Bordeaux, maire de la commune de 1795 à 1800 et propriétaire du domaine. Le château est cependant antérieur à cette date. La façade principale montre une certaine recherche dans la disposition des fenêtres : les trois travées centrales sont très rapprochées, alors que les deux autres sont décalées vers les extrémités. Des oculus ovales éclairent l'étage, celui du milieu est en position verticale, les autres en position horizontale. Il abrite aujourd'hui l'école municipale de musique municipale.
Vestiges de l'ancien hospice devenu prieuré de Cayac, établi sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et mentionné dès 1234 ; il dépendait de l'abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux et a été inscrit monument historique en 1937 et 1987<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Les augustins de Bordeaux (clercs réguliers) possédaient à cet endroit une maison de maître, un chai et un cuvier. Vendu en 1791 aux enchères à un négociant, la maison est reconstruite. Sous le Second Empire, en 1866, la maison est remplacée par le château actuel. Domaine viticole n'ayant pas la qualité des autres domaines de la commune, le château est revendu plusieurs fois jusqu'en 1945. Racheté par la commune après la Seconde Guerre mondiale, le château abrite la mairie jusqu'en 1986. Seuls les mariages y sont aujourd'hui célébrés.
En 2022-2023, le château a été rénové et accueillera ensuite de nouveaux services.
Construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est d'une architecture beaucoup plus simple que les autres châteaux de la commune. Au départ bâtisse rectangulaire à un étage, complétée par deux ailes plus basses, il est ensuite agrémenté de deux tourelles. L'absence de décor extérieur et l'existence de nombreuses dépendances, qui autrefois fermaient presque complètement la cour, confirmaient son aspect d'une demeure de domaine agricole. Rien ne signalait le rang ou la fortune de son propriétaire.
Château Lestonat
C'est en 1549 qu'est construite la première demeure par Arnaud de Lestonnac, marchand à Bordeaux. Mais le style du château actuel, différent, permet de dater l'édifice du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Des dépendances anciennes il ne reste qu'un pavillon. La chapelle a été construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Château Montgaillard
Il existait en 1813 une maison de plaisance mais celle-ci fut totalement reconstruite sur un plan différent avant 1846. Le logis est composé d'un corps central sans étage et de deux gros pavillons carrés plus élevés qui l'encadrent. Les ornementations (pilastres, balustrades, guirlandes) sont un bon exemple du néo-classicisme tardif en Bordelais. Dès 1846, les jardins ont été très aménagés. Le bâtiment est aujourd'hui transformé en logements.
Un plan de 1777 fait mention du château Moulerens qui fut par la suite considérablement modifié. Propriété d'une vieille famille bordelaise les Buhan pendant près de cent ans le domaine de Modèle:Unité comprenait vers 1850, vingt hectares plantés de vignes. Il produisait un excellent vin rouge appelé cru Monblanc, dont la production très élevée arrivait juste derrière celle de Laurenzane, et un excellent vin blanc le Clos d'Or. Depuis 1946, le domaine est géré par l'association « les Coqs Rouges », les vignes ont été remplacées par des espaces verts et des terrains de sport.
Château Lahouneau
Il existait déjà à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son propriétaire était en 1770 le sieur Yauge, négociant bordelais dont la correspondance nous apprend qu'il venait dîner le dimanche à Lahouneau avec ses amis. Un plan de l'époque nous indique que le bâtiment et ses dépendances étaient entourés d'un grand jardin, de bois et de vignes.
Vestiges d'un ancien château fortmédiéval (motte féodale de Saint Albe) et d'un ancien donjon (ruines du Castéra), la motte Saint-Albe se présente sous la forme d'un tertre entouré d'un fossé. Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans une époque troublée de contestations du pouvoir royal et de luttes entre seigneurs, les mottes défensives se sont multipliées sur le territoire.
Le château à motte et à basse-cour comprenait un tertre artificiel et un grand enclos appelé basse-cour. Ils étaient séparés par une fosse enjambée par un pont-levis. La motte était surmontée d'un donjon à l'origine en bois puis en pierre, et où résidait le seigneur. Dans la basse-cour se trouvaient les étables, les écuries, les ateliers, les fours. Des bâtiments abritaient aussi les hommes d'armes du seigneur, les forgerons, les armuriers et les agents d'exploitation du domaine. Pour certains historiens, il ne semble pas impossible que ce château ait été la demeure des premiers comtes d'Ornon.
La motte pouvait avoir Modèle:Unité de diamètre et Modèle:Unité de haut.
Le lavoir Saint-Albe
Le lavoir Saint-Albe date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et provient de la propriété Sarrazin, qui comprenait le château Lafitte aujourd'hui disparu. Il a été racheté par la commune pour être installé dans le nouveau parc Saint-Albe. Original par sa forme ronde, le lavoir rappelle le rôle important des lavandières à Gradignan au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Des trois fours qui existaient au siècle dernier à Gradignan, deux sont encore conservés: celui visible à l’extérieur de la poterie et un autre à l'intérieur. Ils ont été construits entre 1841 et 1855. Leur curieuse forme de bouteille n'est pas exclusive à Gradignan puisqu'on la retrouve aussi à Sèvres dès 1765 et en Angleterre. Cette forme particulière favorisait une meilleure répartition de la chaleur, par une cuisson sur deux niveaux.
À l'origine, on y fabriquait des tuiles, puis très vite des pots à résine en raison du développement de la forêt des Landes au cours du Second Empire.
Des poteries de ménages brutes ou vernies y sont ensuite produites.
La Seconde Guerre mondiale a porté un coup fatal à la poterie à cause du manque de matières premières et de l'évolution de la demande.
Au début des années 1950, la poterie ferme ses portes. Rachetée en 1982 par la commune, elle accueille aujourd'hui l'association « Terre d'art et d'argile »
Le moulin d'Ornon
Au confluent de l'Eau Bourde et du ruisseau du Pontet, il a servi de moulin à farine jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant de pulvériser du silex (1860) et de fabriquer des tapis (1878). Fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un nouveau système de vannes est réalisé permettant de conserver un niveau d'eau important, même pendant la saison estivale. Début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et pendant une vingtaine d'années, il servira à l’élevage des truites. En 1981 une expérimentation d'élevage d’écrevisses (environ 1300) s'y tiendra. Il abrite à présent des activités associatives.
Le moulin de Mongaillard
Moulin à farine pendant des siècles, il cesse son activité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sans doute par défaut d'entretien, pour la reprendre de 1844 à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Durant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le moulin sert à broyer les fèves de cacao puis de 1936 à 1939, on l'utilise pour fabriquer des pains de glace.
En 1983, la commune en fait l'acquisition. Il est également utilisé de nos jours pour des activités associatives.
La retenue d'eau en amont de l'ancien moulin du Moulineau.
À l'origine le moulin faisait partie du domaine de Laurenzane (mairie actuelle). Par l'action d'une pompe et d'une canalisation il emmenait l'eau au château. Le moulin servit à la mouture des grains, abrita une scierie mécanique (1886), et une fabrique de cannes et de mâts de parapluies dont les baleines étaient en bois. Il fut aussi le siège d'une blanchisserie mécanique.
Il est actuellement une annexe technique de la Maison de la Nature.
Le moulin de Cazeaux
Moulin à farine jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il fut de 1903 à 1955 le centre d'une importante tannerie employant jusqu'à Modèle:Nombre et fabriquant des chaussures, des courroies, des harnais et des fouets. De 1957 à 1976 l'entreprise des Tricots St Joseph mondialement connue s'y installe. Plus de 600 ouvrières travaillent alors sur le site. Aujourd'hui les bâtiments abritent les Espaces Loisirs Rencontres de la ville.
Il existe aussi dans l'enceinte de l'Institut national des jeunes sourds (INJS), un exemplaire d'une tour du télégraphe à bras, dit télégraphe de Chappe. Située sur la ligne de transmission vers Bayonne, elle permettait le relais des informations en provenance de Bordeaux, et de la capitale. Bâtie en 1823 et rénovée en 1990, elle peut être visitée tous les ans lors des journées du patrimoine.
Haute de Modèle:Unité, la tour a été construite en 1823 à l'occasion de la guerre de succession d'Espagne. Louis XVIII qui a levé une armée de Modèle:Nombre pour venir en aide à Ferdinand VII, veut des nouvelles rapides du conflit et des mouvements de troupes. Il va donc utiliser le télégraphe optique inventé par l'abbé Chappe (1763-1805) et faire construire 110 postes relais entre Paris et Bayonne.
Le principe identique dans toutes les stations, repose sur un mécanisme articulé. Au sommet d'une poutre était fixée un bras relativement long et pouvant pivoter (le régulateur), lui-même équipé à chacune de ses extrémités de deux bras plus courts également pivotants (les indicateurs). Un système de filins permettait de bouger l'ensemble et de créer différentes figures géométriques.
Sous le mécanisme, dans une salle de travail, le stationnaire observait à la longue-vue la tour voisine distante de 10 à Modèle:Unité, relayait les messages observés en actionnant le mécanisme et consignait les signaux transmis dans un registre.
Le message écrit était codé par le directeur en début de ligne. Pour cela il utilisait un livre de codes télégraphiques. Les figures fonctionnaient deux par deux, la première renvoyait au numéro de la page et la deuxième au numéro de la ligne. Ainsi les stationnaires ne pouvaient pas savoir le contenu du message transmis.
Ce système permettait de transmettre un message en 3 h 30 alors qu'il fallait cinq à six jours avec des chevaux de poste. Seuls inconvénients, la nuit ou le mauvais temps rendaient impossible toute transmission.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, maison noble plus que château, le domaine de Laurenzane est devenu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la propriété la plus importante de la commune : Modèle:Unité d'un seul tenant dont Modèle:Unité de parcs, Modèle:Unité de vignes, une vacherie modèle, de nombreux pâturages, un moulin. La façade côté parc est harmonieuse et d'une ampleur impressionnante. L'intérieur de la demeure faisait état d'un grand souci de confort et d'un goût pour le faste. Les dépendances étaient nombreuses et la production de vins rouges et blancs importante.
Le parc planté d'arbres exceptionnels aux essences variées venant de divers endroits du globe, comporte des bassins, des petits ponts et des grottes. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on y trouvait même une orangerie. Ce parc d'agrément a été façonné à l'image du château pour montrer la richesse du domaine. À l'opposé, le parc du Moulineau où étaient implantées les activités du domaine, autour du moulin et de la vacherie, était constitué d'une végétation spontanée.
Détruit par un incendie en 1986, le château de Laurenzane a été reconstruit en style néo classique et abrite aujourd'hui les services de la mairie.
Attribuée à Gustave Eiffel, la serre aurait été offerte par Napoléon III à Lucien Arman (dit aussi Arman-Courau), propriétaire du château Malleret à Cadaujac. À la suite de la division du domaine en 1979, elle est vouée à la démolition. Le maire de Gradignan l'achète pour le compte de la commune. La serre est démontée et numérotée pierre par pierre, fer après fer. Pendant un an, les services techniques municipaux vont restaurer la structure et reconstituer les détails manquants.
La serre propose aujourd'hui des expositions temporaires.
Patrimoine naturel
Gradignan possède plus de vingt parcs et espaces verts<ref>Parcs et jardins de Bordeaux Métropole.</ref>. On peut citer Mandavit, parc René-Canivenc ou Montgaillard. Plus de Modèle:Unité d'espaces boisés sont recensés, dont Modèle:Unité répartis en 20 parcs communaux<ref>Espaces boisés sur le site de la mairie. Modèle:Pdf.</ref>, soit plus de Modèle:Unité d'espaces verts publics par habitant (contre Modèle:Unité en moyenne pour l'ensemble de la communauté urbaine de Bordeaux).
Ancienne vacherie du château de Laurenzane, le bâtiment est attesté sans doute pour un autre usage au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
En 1851, il devient une vacherie modèle. À partir de 1914, le bâtiment sert de fabrique de canne et de mâts de parapluie. Laissé à l'abandon il est racheté par la commune au début des années 1980 afin d'abriter l'administration du parc.
Il est transformé en vivarium au rez-de-chaussée et en salle d'activités à l'étage.
Patrimoine culturel
Le musée Georges-de-Sonneville
Située dans un des lieux emblématiques de la ville de Gradignan, le prieuré de Cayac, une exposition des œuvres de celui qui reste le grand peintre des Années folles à Bordeaux, créateur du Salon des indépendants, Georges de Sonneville. C'est le prétexte à la découverte de l'évolution de l'art au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'un point de vue pédagogique à travers différentes expositions.
L'écomusée de la Vigne et du Vin
L'écomusée de la Vigne et du Vin, situé au cœur du parc du Sabatey (Modèle:Unité) présente une exposition des outils utilisés entre 1850 et 1950 ainsi qu'un vignoble communal classé AOCpessac-léognan. Il s'agit d'un musée à toucher, à sentir et à goûter où petits et grands s'amuseront à découvrir les marques du travail de l'homme imprimées sur les outils des vignerons.
La médiathèque de Gradignan Jean Vautrin
La médiathèque, lieu de culture, d'enrichissement de la connaissance et d'animation autour du livre, de l'image et du son.
« Forme ouverte de la bibliothèque traditionnelle », la médiathèque s'inscrit dans la modernité, par son architecture, par son principe de libre accès aux documents et surtout parce qu'elle s'adapte aux évolutions technologiques : informatisation, introduction des technologies de l'information et de la communication, nouveaux supports : son, musique, vidéo, multimédia.
L'Escale Bigata
L'Escale Bigata<ref>L'Escale Bigata sur le site de la mairie.</ref> est un parcours unique composé de seize sculptures situées dans le parc de Laurenzane, permettant aux visiteurs de déambuler dans un véritable musée à ciel ouvert et de s'approprier les sculptures.
L'artiste, Danielle Bigata, sculpteur travaillant aussi bien le marbre que le bronze, a su concilier son art et son goût pour les voyages et les rencontres. Après quatre années d'études à l'Institut Central de Restauration de Rome, dans les années soixante, elle arpente les coulisses des théâtres parisiens et enrichit ses cartons de portraits d'artistes du cinéma et du show-business… En 1971, elle crée l'Atelier de restauration en Gironde, et travaille pour les Monuments Historiques. À la même époque, elle est engagée par l'école Art et Avenir de Paris et y donne des cours pendant une quinzaine d'années. Parallèlement, elle s'exerce sans relâche sur différentes matières comme le bois, la pierre ou le marbre et multiplie les expériences pour acquérir la maîtrise technique nécessaire à la taille directe. Ses participations à des concours internationaux lui permettent de gagner des commandes, la première en Allemagne. Elle se consacre alors à la création en marbre et en bronze de nombreux monuments, et vit désormais de sa passion.
Le théâtre des Quatre Saisons
Avec une capacité d'accueil de Modèle:Nombre, cette salle est un véritable auditorium tout en bois, qui peut se transformer grâce à une double configuration de la scène, en espace théâtral. Jusqu'en 2014, le théâtre organisait avec la mairie la « Cinquième Saison » et proposait plusieurs spectacles gratuits et en plein air dans les parcs et les rues de la ville.
François Mauriac (1885-1970) a vécu quelque temps à Gradignan dans une grande maison qui avait appartenu à sa grand-mère. Puis, l'ancienne propriété des seigneurs de Lange a été morcelée à partir des années cinquante et remplacée par le lotissement de Lange-Prairie (1960).
André Barreau a travaillé comme styliste pour les Tricots Saint Joseph de 1952 à 1975.
Raymond Mirande (1932-1997) artiste de l'émail et du vitrail, y a vécu de la fin des années 50 à sa mort.
Jean Vautrin (1933-2015), mort à Gradignan, écrivain, réalisateur, scénariste et dialoguiste français<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Anne Doat, épouse de Jean Herman (Jean Vautrin). Comédienne de théâtre, cinéma et télévision. Récompenses : Prix Suzanne Bianchette pour "Chiens perdus sans collier" (1957) - Prix Gérard Philippe de la meilleure comédienne de théâtre (1962). En 1977, Anne Doat arrête sa carrière de comédienne et s'investit pour la cause des enfants autistes.