Groupe union défense
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Organisation2
Le Groupe union défense (plus connu sous l'acronyme GUD) est une organisation étudiante française d'extrême droite réputée pour ses actions violentes, et très active dans les années 1970.
En perte de vitesse depuis les années 1980, le mouvement entre en sommeil en 2002 tandis que plusieurs de ses anciens membres rejoignent le Rassemblement étudiant de droite.
L'organisation tente de faire un retour en 2010 sous le nom d’Union de défense de la jeunesse sur le campus de l'Université Paris-Panthéon-Assas.
Le GUD entre de nouveau en sommeil en 2017, au profit du Bastion social et de Zouaves Paris. Après la dissolution de ces groupuscules, l'organisation est à nouveau réactivée en 2022.
Historique
Création et débuts
Le GUD est créé en Modèle:Date- au centre universitaire Assas de la Faculté de droit de Paris sous le nom de Union Droit, puis Groupe union Droit, par d'anciens militants d'Occident (Alain Robert, Gérard Longuet, Robert Allo, Gérard Écorcheville, Hugues Leclère, Jack Marchal, Jean-Noël Prade) à la suite de la dissolution de cette organisation le Modèle:Date- de la même année. L'organisation est créée en vue des élections étudiantes de février 1969. Elle obtient plus de 10 % à Clignancourt, Saint-Maur, Nanterre et Assas<ref name="tempsmod">" Le mouvement homosexuel français face aux stratégies identitaires", par Yves ROUSSEL, dans la revue Les Temps Modernes, mai-juin 1995 [1]</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le GUD s'affirme durant ses premières années d'existence comme le principal pôle militant de l'extrême droite en France (et même pratiquement le seul en 1969) et se fait connaître par des actions violentes. Par la suite, avec l'apparition de mouvements nationalistes structurés tels que Ordre nouveau, il tient une place de plus en plus marginale, à plus forte raison avec l'émergence comme force électorale du Front national dans les années 1980.
Entre février et mars 1970, le GUD participe à plusieurs affrontements violents contre des militants de gauche et d'extrême gauche à Assas et à Nanterre. L'université Panthéon-Assas est fermée deux jours suite à l'une de ces rixes<ref name="fjj">Aux racines du FN : L’histoire du mouvement Ordre nouveau" par Nicolas Lebourg, Jonathan Preda, Joseph Beauregard, Fondation Jean Jaurès [2]</ref>.
Le Modèle:Date-, les dirigeants du GUD Patrice Janeau et Michel Bodin, opposés au rapprochement d'Ordre nouveau avec Jean-Marie Le Pen en vue de créer le Front national, partent former le Groupe action jeunesse avec des dissidents d'Ordre nouveau. Une équipe dirigeante alternative prend immédiatement la relève. En 1974, face à la concurrence du GAJ, le GUD est menacé de disparaître durant un temps. En novembre 1974, le GUD devient le mouvement étudiant du Parti des forces nouvelles.
Durant les années 1980
Le Modèle:Date-<ref name="Nanterre">Article détaillé de Roger Cans, dans Le Monde du 17 décembre 1980 [3]</ref>, à la suite d’incidents quelques jours plus tôt à Tolbiac<ref name="INAN">Bagarres à Nanterre entre étudiants et militants du Groupe Union Défense (GUD) en décembre 1980 [4]</ref>, une trentaine de militants du GUD<ref name="Nanterre" /> se rend à l'université de Nanterre, où une bagarre fait 23 blessés, dont deux graves parmi le GUD<ref name="INAN" />, avant d'être pris en chasse par plusieurs centaines d'étudiants jusqu'au RER<ref name="Nanterre" />. Les étudiants encerclent le train, tirent le signal d'alarme pour l'immobiliser et brisent les vitres des voitures<ref name="Nanterre" /> où se sont réfugiés « ceux d'Assas »<ref name="Nanterre" />. 27 nationalistes sont arrêtés. Une manifestation spontanée de 2 000 à 3 000 étudiants<ref name="INAN" />, soutenue par l'Unef-ID a lieu l'après-midi, de Jussieu au pont de la Concorde. Dans un communiqué, le Collectif des étudiants libéraux de France, proche des jeunes giscardiens, condamne vigoureusement « les actions des groupes d'extrême droite » et affirme que « le GUD s’affirme victime innocente car ses militants sont venus désarmés »<ref>Le Matin du 17 décembre 1980 ; cité par Nicolas Lebourg, « L’Odyssée des Rats noirs : voyage au coeur du GUD », Fragments sur les temps présents, 6 février 2010.</ref>.
Le Modèle:Date-, le GUD s'autodissout officiellement suivant la victoire de François Mitterrand. Il se reconstitue à l'automne 1981 au centre Assas à l'initiative d'une nouvelle équipe d'étudiants menée par Charles-Henri Varaut et Richard Rouget. Il participe ensuite à la création du Renouveau nationaliste<ref>cite AV media|langue=fr|people=|date=1983|title=Interview de Charles-Henri Varaut|url=https://base.atelierdesarchives.com/index.php?urlaction=doc&id_doc=414387&rang=5%7Cmedium=Motion picture|publisher=L'atelier des Archives|consulté le=11/05/2020|id=ABR 03 F|trans-title</ref>. Le Modèle:Date-, le PFN, le GUD et le RN protestent contre la commémoration des accords d'Évian de 1962 organisée par la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie<ref name="rats">Les rats maudits - Histoire des étudiants nationalistes, 1965-1995 ouvrage collectif [5]</ref>. Entre avril et mai 1983, le GUD participe au mouvement contre la réforme Savary des universités de 1983 du ministre socialiste de l'Éducation, Alain Savary ; la presse parle alors d'un « Mai 68 à l'envers »<ref name="rats" />.
En 1984, le GUD se rapproche du Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR) de Jean-Gilles Malliarakis. Lors des élections étudiantes, il obtient 94 voix à Assas, soit 2,4 % des 4 000 inscritsModèle:Refnec. La même année, une liste de l'Union des étudiants de droite (UED), syndicat Modèle:Citation, participe aux élections des délégués des étudiants au conseil de direction à la commission paritaire de Sciences Po. En sixième position apparaît le nom de Nathalie Ducoulombier, le nom de jeune fille de Nathalie Loiseau<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1985, le GUD devient l'organisation étudiante du MNR tandis que la Jeune garde en est sa branche lycéenne. Le Modèle:Date-, le GUD participe à la fondation de Troisième Voie. Les deux organisations rompent le Modèle:Date-.
Le Modèle:Date-, une trentaine de militants du GUD, menés par Serge Ayoub, attaquent une assemblée générale à Jussieu<ref name="MEA">MANIFESTATIONS ETUDIANTES Archives [6]</ref>,<ref name="brigrg">"Histoire secrète des RG" par Brigitte Henri, Editions Flammarion</ref>. Le Modèle:Date-, une centaine de militants du GUD<ref name="rats" /> mène une attaque contre la manifestation étudiante opposée au projet de loi Devaquet, aux alentours des boulevards Saint-Germain et Saint-Michel<ref>Archives INA 27 novembre 1986 - [7]</ref> à quelques centaines de mètres de la rue d'Assas. Une partie du service d'ordre étudiant, présenté comme « autonome », se rend Rue Joseph-Bara pour contre-attaquer<ref name="MEA" />,<ref name="brigrg" />,<ref>1986-2016, les Modèle:Nombre du mouvement Devaquet, par le Germe [8]</ref>.
Le Modèle:Date-, le GUD se reconstitue sous le nom d'Union de défense des étudiants d'Assas (UDEA) et, un an plus tard, Union de défense des étudiants parisiens.
Rapprochement avec le Front national puis avec Unité radicale et mise en sommeil
En 1993, l'organisation se rapproche du Front national de la jeunesse et du Front national.
En 1994, le GUD organise une manifestation à Paris le Modèle:Date- sous le slogan « Bienvenue aux ennemis de l'Europe ! » afin de protester contre le Modèle:50e anniversaire du débarquement américain. Le rassemblement prévu place Denfert-Rochereau est interdit, la police encercle et matraque les manifestants, en arrête plus d'une centaine. Parmi ceux, qui parviennent à s'échapper, Sébastien Deyzieu, 22 ans, est poursuivi sur plus de Modèle:Unité par des policiers en civil, tente de se réfugier dans l'immeuble du 4, rue des Chartreux (non loin du centre Assas), tombe du Modèle:5e étage et fait une chute mortelle (voir Affaire Sébastien Deyzieu). Le 9 mai, le GUD de Frédéric Chatillon et le Front national de la jeunesse de Samuel Maréchal fondent le Comité 9 mai pour dénoncer Modèle:Citation. Le 11 mai, plusieurs militants du GUD et du FNJ tentent d'envahir l'appartement de Pasqua. Ils se font repousser puis occupent le conseil général des Hauts-de-Seine. Le GUD manifeste depuis lors chaque 9 mai en mémoire de Deyzieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dès 1994, Frédéric Chatillon, directeur du GUD, se rapproche de Moustapha Tlass, ministre de la défense syrien. Le régime de Hafez el-Assad finance les activités du GUD, car il « voit en Chatillon une porte ouverte vers les mouvements extrémistes occidentaux ». Frédéric Chatillon assurera la propagande du régime syrien, y compris sous Bachar el-Assad, pendant la guerre civile syrienne, et les liens entre le GUD et le régime syrien serviront à organiser de nombreux voyages de propagande en Syrie, y compris d'élus français d'extrême droite<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1995, le GUD participe à la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen. À la faculté d'Assas, Benoît Fleury dirige l'organisation de 1995<ref>[9] Article du Monde « Université de Poitiers : tollé contre l'arrivée d'un ex-dirigeant du GUD » 26.02.2008 Par Luc Cédelle.</ref> à 2000<ref>Renaud Dély, Histoire secrète du Front national, Grasset, 1999.</ref>. En Modèle:Date-, le GUD participe à la création d'Unité radicale ; il publie alors Le Rongeur masqué, puis Jusqu'à nouvel ordre. En Modèle:Date-, lors de la scission du Front national entre lepénistes et mégrétistes, les GUD de province, contrôlés par Unité radicale, soutiennent Bruno Mégret. Celui de Paris montre sa réticence en mettant en avant le slogan « Ni œil de verre ni talonnette »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il participera, le Modèle:Date-, à la création d'un « Front de la jeunesse » censé regrouper la jeunesse d'extrême droite, sans lendemain.
À l'automne 1999, le GUD crée l'Union de défense des étudiants et lycéens ; à la suite de procédures judiciaires, Benoît Fleury se met en retrait de la présidence au profit de Gaëtan Dirand, qui lui succède en 2000<ref>« Bêtes et méchants: petite histoire des jeunes fascistes français », Réseau no pasaran, Éditions Reflex, 2002.</ref>. Au Modèle:1er semestre 2002, le GUD reprend son autonomie vis-à-vis d'Unité radicale, accusée de « mégrétisme »Modèle:Refnec. Après la disparition d'UR en 2002, le GUD entre en sommeil. Entre 2004 et 2009, les militants du GUD passent plusieurs années « en immersion » à l'intérieur du RED, aux côtés d'éléments d'autres provenance<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Réactivation dans les années 2010
Le Modèle:Date-, le journal Minute annonce la réactivation du GUD, prévue pour la fin de l'année 2009<ref>Minute, Modèle:N°2432.</ref>. Le GUD est relancé en 2010 par Édouard Klein, ancien chef du RED. D'après Nicolas Lebourg, cette relance ne convainc pas la génération des gudards des années 1990, qui la surveillent étroitement<ref name=":0" />.
En Modèle:Date-, des étudiants distribuent des tracts « GUD is Back » à l'université d'Assas<ref>« “Gud is back” à Assas ? », Droite(s) extrême(s), 17 février 2010.</ref>. À l'automne 2011, une section lyonnaise du GUD est lancée. Très active depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, elle est principalement implantée à l'université Jean-Moulin-Lyon-III quoique le syndicat UDJ n'ait pas été reconnu par Lyon-3. Le même mois, lors d'une manifestation contre le retour de Bruno Gollnisch à l'université Lyon-III à laquelle des militants du GUD sont présents pour soutenir Gollnisch, deux militants d'extrême gauche sont agressés<ref>Modèle:Lien web.</ref> à coups de casque. L'auteur de l’agression, Steven Bissuel, est condamné à deux mois de prison ferme.
Début 2012, des journalistes du Monde relèvent un rapprochement entre certains membres du GUD et la section jeunesse du Front national<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, le GUD obtient 3,4 % des voix lors des élections étudiantes d'Assas via sa liste UDJ. La journée des élections est marquée par la présence d'une quarantaine de militants du GUD et de l'agression de deux militants de gauche<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, après 12 ans d'absence, le GUD fait son retour à Nancy à l'occasion d'une opération de tractages<ref>Modèle:Article.</ref> ; la presse relate plusieurs affrontements, notamment à l'arme blanche, sur les campus et à proximité<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. En Modèle:Date-, le GUD Nancy appelle à des violences envers les homosexuels par une image explicite déposée sur un réseau social. L'association Inter-LGBT dépose plainte pour incitation à la haine et à la violence<ref>« À Nancy, le GUD appelle à tabasser les homosexuels », Le Figaro Étudiants, 15 avril 2013.</ref>,<ref>Alexandra Gonzalez, « Image choc: l'inter-LGBT porte plainte contre le GUD de Nancy », BFMTV, 3 avril 2013.</ref>. L'université de Nancy fait de même en mai de la même année en raison « de différentes dégradations qui portent la mention du GUD » et de « tags [qui] sont clairement marqués par une haine raciste et homophobe, dans le contexte des débats sur la loi sur le mariage pour tous », selon le porte-parole de l'université<ref>Modèle:Pdf « Communiqué de presse : l’Université de Lorraine condamne les actions malveillantes du GUD Nancy », Université de Lorraine, 28 juin 2013.</ref>,<ref>« Nancy: l'Université porte plainte après la parution d'affiches homophobes », Le Nouvel Observateur, 30 mai 2013.</ref>,<ref>« Le GUD Nancy affiche sa haine des homos », Est républicain, 31 mai 2013.</ref>, des affiches incitant à frapper des homosexuels ayant notamment été placardées sur le campus. Ces actes homophobes sont également condamnés par la ministre de l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso<ref>« La fac de Nancy porte plainte contre le GUD pour homophobie », Le Figaro Étudiants, 31 mai 2013.</ref>. En juin, le maire de Nancy, André Rossinot, se déclare « préoccupé par la recrudescence d'appels haineux et d'invitations à la violence sur la page Facebook du GUD de Nancy, [où] l'on constate la présence de contenus à caractère ouvertement raciste, homophobe, antisémite » et demande à Facebook la fermeture de cette page<ref>« Le maire de Nancy demande la fermeture d'une page Facebook du GUD », Le Nouvel Observateur', 4 juin 2013.</ref>, tandis que le conseil d’administration de l'université de Lorraine adopte une motion « condamnant fermement les actes (agressions, dégradations, inscriptions discriminatoires, menaces homophobes) qui ont eu lieu récemment sur ses campus « sous la bannière du Groupe Union Défense (GUD) »<ref>« Université de Lorraine : motion contre le GUD », Le Républicain Lorrain, 13 juin 2013.</ref>. En Modèle:Date- : à la suite de ces plaintes<ref>À Nancy, le GUD appelle à tabasser les homosexuels, Image choc: l'inter-LGBT porte plainte contre le GUD de Nancy.</ref>, un militant du GUD Nancy, responsable de la page Facebook du GUD Nancy où figurent également des slogans antisémites, est interpellé et placé en garde à vue<ref>Propos homophobes sur Facebook : une garde à vue à Nancy, Un militant d’extrême droite placé en garde à vue à Nancy, Homophobie : un militant du GUD gardé à vue, Propos homophobes sur Facebook : un jeune homme en garde à vue.</ref>.
En Modèle:Date-, deux membres du GUD sont condamnés, l'un à 1 an et l’autre à 6 mois de prison ferme, pour des violences en réunion à caractère raciste commises le Modèle:Date- à Lyon. Deux ans après ce premier procès, un troisième « Gudard », est condamné à six mois de prison avec sursis pour sa participation à l’agression<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, le gudard Logan Djian ouvre le bar d'extrême droite Le Crabe-Tambour (en référence à Pierre Guillaume, ancien de l'Organisation de l'armée secrète (OAS)) dans le Modèle:15e arrondissement de Paris. Le bar est fermé depuis<ref>« « Le nouveau bar d'extrême droite qui inquiète Anne Hidalgo » », Droite(s) Extrême(s), Modèle:Date.</ref>. En Modèle:Date-, le GUD organise un congrès européen à Nanterre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celui-ci accueille des nationalistes radicaux étrangers comme Konstantinos Boviatsis d'Aube dorée, Hervé Van Laethem du mouvement belge Nation, Jordi de la Fuente du Mouvement social républicain espagnol, et avec comme invités français Roland Hélie de Synthèse nationale ainsi qu'Arnaud de Robert, le porte-parole du Mouvement d'action sociale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le tribunal correctionnel de Lyon inflige 5 ans de prison ferme à l'encontre de deux individus proches du GUD, pour violences aggravées en état de récidive commises contre un couple le Modèle:Date- à Villeurbanne et port d'armes prohibées. Six autres prévenus écopent de peines moindres, allant de trois ans ferme à 12 mois avec sursis, notamment pour non assistance à personnes en danger<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, deux militants du GUD Nancy sont condamnés à 8 mois et 6 mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir déployé une banderole homophobe incitant à la haine lors de la Marche des fiertés LGBT du Modèle:Date-<ref>Homophobie pendant la gay pride : prison avec sursis.</ref>,<ref>Nancy, banderole homophobe lors de la Marche des fiertés 2014 : prison avec sursis.</ref>. En Modèle:Date-, le local syndical de la Confédération nationale du travail de Metz est vandalisé par des militants se réclamant du GUD<ref>Metz : des tags fascistes sur le local de la CNT.</ref>. En Modèle:Date-, la permanence du Partie communiste français Gentilly est vandalisée par des personnes laissant une signature du GUD<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, cinq personnes proches du GUD sont interpellées pour une agression commise contre trois personnes d'origine africaine dans la nuit du 5 au Modèle:Date- devant un établissement de nuit de la place des Terreaux à Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, après l'agression commise le Modèle:Date- contre l'ancien responsable du GUD Édouard Klein<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le président du GUD Logan Djian est mis en examen pour « violences aggravées ». Placé en détention provisoire, Logan Djian est libéré le Modèle:Date- contre le paiement d’une caution de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De 2015 à 2016, le GUD collabore régulièrement avec l'Action française<ref name=":9">Modèle:Article</ref>.
Le Modèle:Date-, lors des manifestations contre la « loi El Khomri », les militants du GUD affrontent les manifestants devant la faculté Lyon 3 qui, selon le mot d'ordre du jour, voulaient tout bloquer dont les universités et les lycées<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, Logan Djian, responsable du GUD, est condamné à 1 an de prison ferme pour l'agression d'un journaliste lors d'une manifestation de La Manif pour tous en 2013. Recherché par la police, il est finalement incarcéré le Modèle:Date- à la prison de Lyon Corbas<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En janvier 2017, le bar d'extrême droite « Le Pavillon Noir », qui sert de local au GUD, est ouvert dans Lyon par Steven Bissuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le GUD participe en avril 2017 à la conférence « Paneuropa » du Réseau Reconquista de Kiev à l'esthétique proche du nazisme<ref name="Histoire et bilans du Groupe Union Défense (GUD) – Fragments sur les Temps Présents">Modèle:Lien web</ref>.
Remise en sommeil et héritage
En 2017, souffrant de divisions internes suivant le passage à tabac d'Édouard Klein par Logan Djian, le GUD s'auto-dissout en décembre 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le chef du GUD Lyon, Steven Bissuel, fonde en mai 2017 un mouvement nationaliste-révolutionnaire inspiré du parti italien CasaPound, le Bastion social<ref name="Histoire et bilans du Groupe Union Défense (GUD) – Fragments sur les Temps Présents" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La tentative ne prend cependant pas à Paris, où le groupuscule Zouaves Paris prend la suite du GUD en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, la rédaction de Siné Mensuel annonce porter plainte pour avoir reçu cinq lettres contenant des menaces de mort envers des collaborateurs du journal et signées du Groupe union défense<ref>Modèle:Article.</ref>.
Réactivation en 2022
En Modèle:Date-, dans un contexte où les principaux groupes héritiers du GUD, Bastion social et Zouaves Paris (ZVP), ont été dissous, des militants d'extrême droite annoncent la réactivation du GUD<ref>Modèle:Lien web</ref>. Libération considère que Marc de Cacqueray-Valménier est le Modèle:Citation et que cette entité du GUD est héritière de ZVP<ref name=":10">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les activités de reprise consistent d'abord en des tags et distributions de tracts aux slogans néofascistes, appelant à expulser la « vérole gauchiste » des universités « par tous les moyens »<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>. Plusieurs membres sont interpellés lors d'un regroupement, visiblement en vue de violences, en marge d'un match de football<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
En Modèle:Date-, le GUD, qui compte Modèle:Citation sur Paris, organise, avec les organisations néofascistes Luminis et Auctorum, des entraînements au combat qu'ils diffusent à des fins de propagande, et apparaît également à la Marche pour la vie<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, le GUD Paris participe à un hommage à Robert Brasillach aux côtés de l'organisation versaillaise Auctorum<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors d'un contrôle d'identité à cette occasion, les forces de l'ordre contrôlent une vingtaine de personnes fichées S<ref name=":5" />.
En Modèle:Date-, le GUD participe au rassemblement commémoratif annuel en l'hommage de Sébastien Deyzieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Présidents
Membres notables
Idéologie
Modèle:Section à sourcer Modèle:Référence nécessaire.
Durant les années 1990, le GUD regroupe différentes sensibilités idéologiques et idéelles : néonazisme, nationalisme français, régionalisme européen, célébration des guérillas anti-impérialistes, anti-américanisme, antisionisme (heurts contre des groupes de l'extrême-droite juive tels que la LDJ et le Betar), antisémitisme<ref name=":1" />, néo-paganisme...
Modèle:Référence nécessaire. Sous Édouard Klein, le GUD passe également un pacte avec la Ligue de défense juive. Après la reprise du GUD par Logan Djian, le mouvement abandonne son pacte avec la LDJ et redevient antisioniste<ref>https://www.streetpress.com/sujet/1410446959-ligue-defense-juive-3-actions-extreme-droite-racisme</ref>.
En 2019, FranceSoir qualifie le GUD de néofasciste<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour Pierre Lebourg, c'est depuis sa fondation que le GUD est un « mouvement activiste explicitement néofasciste »<ref name=":0" />.
En 2022, lors de se réactivation Modèle:Incise, le GUD, qui annonce son retour sur les réseaux sociaux avec une photo montrant un hommage aux militants du parti néonazi Aube dorée<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>, est décrit comme ouvertement néofasciste et néonazi<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":2" />,<ref name=":5" />.
Pour Libération, les membres de groupuscules héritiers du GUD en conservent l'idéologie, « à la croisée du néofascisme et de la pensée nationaliste-révolutionnaire »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Symboles
Le GUD est représenté par le dessin d'un rat, ses membres, les Gudards, étant surnommés les rats noirs<ref name=":3" />.
L'emblème de l'organisation est la croix celtique, symbole néofasciste<ref name=":2" />.
Financement
Le GUD trouve ses premiers financements en assurant des services d'ordre pour la campagne présidentielle de Georges Pompidou en 1969<ref name="Lebourg2016">Modèle:Lien web.</ref>. Il assure également le service d'ordre des campagnes présidentielles de Valéry Giscard d'Estaing en 1974 et 1981, ainsi que celle de Raymond Barre en 1988<ref name="Lebourg2016"/>.
Entre les années 1990 et 2020, le régime syrien, sous Hafez el-Assad puis Bachar el-Assad, finance les activités du GUD, ainsi que des ouvrages révisionnistes et campagnes de communication du GUD<ref name=":4" />,<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Lien web Modèle:Citation.</ref>.
Références
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
Témoignages
- Frédéric Chatillon, Thomas Lagane et Jack Marchal (dir.), Les Rats maudits. Histoire des étudiants nationalistes 1965-1995, Éditions des Monts d'Arrée, 1995 Modèle:ISBN. Modèle:Commentaire biblio
Travaux
- Xavier Renou, Le GUD, autopsie d’un moribond. Histoire et analyses d’un groupuscule d’extrême droite (1975-1995), Éditions Reflex, 1998. Modèle:Commentaire biblio
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Roger Griffin, « Net gains and GUD reactions: patterns of prejudice in a Neo-fascist groupuscule », Patterns of Prejudice, Modèle:Vol.33, Modèle:N°2, 1999, Modèle:P.31-50
- Collectif, Bêtes et méchants. – Petite histoire des jeunes fascistes français, Paris, Éditions Reflex, 2002, Modèle:ISBN
- Cohen V., Peynet B., Silva X., Teillard d'Eyry C. : « La légende noire d'Assas est-elle vraiment méritée ? », Versus, éd. Droit & sciences politiques (publication de l'association Benjamin Constant, Université Panthéon-Assas), Modèle:N°4, Modèle:Date- (« Frimaire an CCXXII »), Modèle:P.12-14
Liens externes
- « Le GUD tente de renaître de ses cendres », REFLEXes, Modèle:N°46, Modèle:Nobr
- « Quand le GUD prend le parti de l’étranger », REFLEXes, Modèle:N°51, Modèle:Nobr
- « Groupe Union Défense (GUD) », REFLEXes, Modèle:Nobr
- Nicolas Lebourg, « L’Odyssée des Rats noirs : voyage au cœur du G.U.D. », Fragments sur les Temps Présents, Modèle:Nobr.
- Chronologie succincte sur "France Politique"
- Modèle:Lien web