Guémar

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Modèle:Infobox Commune de France

Guémar est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le 1er janvier 2021, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. Ses habitants sont appelés les Guémariens.

Géographie

Guémar fait partie du canton de Sainte-Marie-aux-Mines et de l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé. Les habitants sont connus sous le nom de Guémariens. Guémar est située à Modèle:Nobr au nord de Colmar, Modèle:Nobr au sud de Sélestat en venant de Strasbourg et à Modèle:Nobr à l'est de Ribeauvillé. On peut accéder à Guémar en prenant la sortie 20 de l'autoroute A35 puis en accédant à la route départementale Modèle:Nobr. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Cours d'eau

Les cours d'eau traversant le village sont :

Urbanisme

Typologie

Guémar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,8 %), forêts (18,3 %), zones urbanisées (4,9 %), prairies (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Anciens noms<ref>Georges Stoffel - Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin (1868)</ref> : Ghermari, Ghosmari (768) ; Gasmaringa (776) ; Guirmari (777) ; Germeri (777) ; Garmaringam (854) ; Kermere (885) ; Gemare (953) ; Gemirre (1278-1493) ; Gemer (1350) ; Geremer (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Gemer (1278) ; Gemer (1354) ; Guémar (1793).

Histoire

Guémar (Ghermari) est déjà mentionné en 768 par Pépin le Bref. Il fut donné par Widon à l'abbé Fulrad, abbé de Saint-Denis, qui le donna au prieuré de Lièpvre<ref>Le prieuré de Lièpvre fondé en 760-770 était à l'époque le monastère le plus important de la région. Il avait reçu des legs importants de plusieurs seigneurs, de Pépin le Bref, de Carloman et de Charlemagne</ref>. Le village appartenait au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à Widon. Le comte Widon (Widonides), de la dynastie franque, futur marquis de Bretagne a cédé également à l'abbé Fulrad des comtés en Alsace et dans le Saulnois. Outre Guémar, le comte Widon possédait aussi des terres à Orschwiller (Andaldoville), Ribeauvillé (Ratbertovillare) et d'autres villages proches de Colmar. La pêche est une activité principale, un port et un bac sont mentionnés dès 1298. En 1340, Guémar fut entourée par des remparts, et elle obtient le statut de ville en 1369.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le bourg se compose de deux villages, Ober-Guémar et Nieder-Guémar, qui se développent autour de deux cours domaniales.

La Seconde Guerre mondiale Modèle:... La commune a été décorée, le Modèle:Date-, de la croix de guerre 1939-1945<ref>Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945</ref>.

Une chapelle

Ulric de Ribeaupierre fonda près de Guémar en 1262, une chapelle dédiée à saint Maximin<ref>Dictionnaire géographique, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin, par Jacques Baquol, 1851, page 146</ref>, évêque de Trèves<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>La chapelle Saint-Maximin</ref>. Elle devint au Moyen Âge un pèlerinage très fréquenté, mais fut détruite pendant la Révolution. Après rétablissement du culte, le pèlerinage fut transféré dans l'église paroissiale de Guémar. Celle-ci fut construite en 1741 et on y conserve encore une statue de saint Maximin remontant au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy Statue : Saint Maximin</ref>.

Un château

Le château appelé Molckenbourg, fut construit en bois en 1287 par Rodolphe de Habsbourg, pour tenir en respect Anselme de Ribeaupierre. Quelques années plus tard il fut fortifié, ce qui ne l'empêcha pas d'être pris et détruit en 1293 par Cuno de Berckheim<ref>L'Alsace ancienne et moderne, ou Dictionnaire géographique, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin.</ref>. Relevé la même année par Anselme, il fut à nouveau ravagé par un incendie deux ans plus tard, et en 1396, Guémar fut assiégé par les Strasbourgeois. Maximin de Ribeaupierre y ayant accueilli plusieurs gentilshommes qui faisaient le métier de brigands. Situé dans l'évêché de Bâle, le château fut assiégé auparavant en 1396 par les Bâlois<ref>Chronik von Basel, Dr. Josef Rosen, 1971.</ref> puis des assaillants venu de Strasbourg, de Colmar et de Sélestat. En 1403, le château est donné en fief au Margrave Bernard de Baden et devient objet de convoitise. En 1406, les copropriétaires du château se mettent d'accord sur le nombre de soldats à envoyer et sur le coût de l'opération<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il servit de résidence d'été aux seigneurs de Ribeauvillé, et ne fut démoli qu'en 1783<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason-ville-fr Ayant le statut de ville, Guémar possède des armoiries depuis très tôt, mais faute d'archives, leur représentation n'est connu que depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Leur signification serait la suivante :

  • le fond vert, pour les grands pâturages guémariens ;
  • la herse et le poisson, pour les deux principales corporations de la cité, les agriculteurs et pêcheurs ;
  • la croix rappelle les premiers propriétaires, les abbayes de Saint-Denis et de Murbach ;
  • les trois écussons, ceux des Ribeaupierre auxquels Guémar appartenait de 1471 jusqu'à la Révolution.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelage

Finances locales

En 2015, les finances communales était constituées ainsi<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 11,27 % ;
  • taxe foncière sur le bâti : 4,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 23,07 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,60 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 15,64 %.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Fichier:Guémar 035.JPG
Le début du village, près de la porte haute.

Lieux et monuments

Fichier:Map commune FR insee code 68113.png
Guémar et les communes environnantes.

<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>

Église Saint-Léger

L'église Saint-Léger<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> fut construite en 1741 sur un terre-plein à l'extrémité est de l'agglomération fortifiée. Elle a été construite dans un style baroque. Le clocher remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et reste le seul témoignage des édifices antérieurs. Vers le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'abbaye de Murbach possède des biens dans le village et y fonde une église. En 1278 et 1302, une église et son cimetière fortifié sont mentionnés dans le village. Des travaux et des transformations se sont succédé depuis 1742. La toiture du clocher est refaite en 1772 et la nef est réparée et blanchie en 1774. On y conserve une statue de saint Maximin depuis 1807 dans la chapelle nord.

Le grand orgue à positif est l'œuvre des frères Callinet de Rouffach, en 1843<ref>Modèle:Base Palissy Orgue de l'église paroissiale Saint-Léger</ref>,<ref>Inventaire de l'orgue</ref>.

Presbytère catholique

L'ancien presbytère fut construit en 1723 et 1724 au Modèle:N° impasse du Cercle. Aujourd'hui, il se situe à l'emplacement d'une ancienne prison. La date gravée sur le linteau de la porte d'entrée indique qu'il fut construit en 1831. Depuis la Révolution, le curé résidait à la mairie, l'actuel périscolaire. Ce bâtiment s'appuie contre une tour du mur d'enceinte dont ne subsiste que la base, remployée comme terrasse<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La porte haute ou Obertor (1400)

La porte haute date de l'année 1400 et était l'une des portes d'entrée du village qui était cerné par un mur d'enceinte fortifié. Des travaux de rénovation ont été nécessaires pour réparer l'érosion subie à travers les siècles. Depuis début août 2009, les travaux de restauration sont achevés. L'entrée du village trouve ainsi son lustre d'autan et un blason tout neuf<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Séchoirs à tabac

Cinq séchoirs à tabac furent construits par l’État en 1950 pour permettre aux planteurs de reprendre leurs activités après la destruction des séchoirs-hangars d'avant-guerre. Entièrement fabriqués en bois, ils possèdent de grands volets à claire-voie, ce qui permet une bonne circulation de l'air. Les terrains sur lesquels ils furent bâtis appartenaient à la commune, mais les tabaculteurs étaient copropriétaires ou locataires. Il ne reste actuellement que trois des cinq séchoirs d'origine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

=== Tours d'enceinte du {{#switch: XVI

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} === Il existe deux tours d'enceinte, l'une située 5, rue du Château qui était commune aux remparts du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La tour est couverte par un toit octogonal qui comporte quatre niveaux d'ouverture: des archères oblongues aux premiers et deuxième niveaux, des meurtrières au troisième et des jours au quatrième. Situé à l'angle ouest des fortifications de la ville, le château fort est restauré en 1580 par Egenolphe III de Ribeaupierre. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la tour est dénommée Molckenbourg, et sert de résidence d'été aux Sires de Ribeaupierre. Le corps de logis formait un quadrilatère flanqué de deux grosses tours rondes. Un double fossé, séparé par une cour, défendait le château du côté du village. L'enceinte qui entourait la ville protégeait sur ses flancs extérieurs. Durant la guerre de Cent Ans, il subit deux sièges consécutifs et il est incendié en 1675. En ruine, le logis principal est rasé entre 1785 et 1788 et ses matériaux de construction sont récupérés. Les dépendances et la basse-cour ont été détruites lors des combats de Modèle:Date-, et seules demeurent encore les tours, désormais restaurées, correspondant au raccord des enceintes de la ville et du château.

Tour Rousseau

La tour Rousseau, récemment acquise par la commune, vestige des anciennes fortifications de Guémar, a été mise en valeur tout récemment à la suite du défrichement du terrain mitoyen avec celui de la ville. Les ouvriers communaux ont défriché l'endroit, ce qui a eu pour effet de mettre l'ensemble en valeur. La commune va faire des travaux sur la toiture de la tour pour empêcher des infiltrations d'eau à l'intérieur. Cette tour enceinte comporte un encadrement de porte de style gothique en grès, surmonté d'un linteau daté de 1572. Les murs ont près de deux mètres d'épaisseur. Laissé à l'abandon pendant plusieurs décennies, l'ensemble (tour, et mur d'enceinte attenant) a été entièrement remonté pierre par pierre avec beaucoup de patience par un particulier, Gérard Rousseau, un mordu des vieilles pierres entre 1976 et 1981, d'où le nom de tour Rousseau donnée à cette vieille bâtisse entièrement remontée. Située sur le flanc sud-est des anciennes fortifications de la ville, au confluent du Muehlbach et de la Fecht, cette tour d'enceinte (Tour D, selon la nomenclature historique) faisait partie intégrante du dispositif de la cité depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. À proximité de cette tour s'élevait une seconde enceinte dénommée "Fischertor" ou porte des pêcheurs, en référence aux pêcheurs établis sur le confluent (Ladhof)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Une canardière

Près de Guémar existe une canardière, où l'on attrapait autrefois chaque hiver, une grande quantité de canards sauvages (entre 7000 et 8000) dans les bonnes années. Cette canardière est située à mi-chemin de Guémar et d'Illhaeusern et a été créée par les seigneurs de Ribeaupierre, chasseurs et pécheurs passionnés. La Canardière est devenue un lieu de pêche depuis 1967. L'étang peu profond, s'étend sur un hectare au centre d'un terrain rectangulaire de quatre hectares de prés, plantés d'ormes, de chênes et de frênes, où peuvent se promener paons et canards. Il y existe un espace de jeux pour enfants constitué d'un toboggan et d'une balançoire. Le site est géré par l'Association pour la Restauration et la Conservation de la Canardière (ARCC)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Palette CC Pays de Ribeauvillé Modèle:Portail