Gui Ier de Rochefort

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Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Modèle:Noble- de Montlhéry, dit Le Rouge, à cause de la couleur de ses cheveux<ref>Modèle:Ouvrage et Modèle:Vol., Modèle:P.29 et 83.</ref>, connu comme Modèle:Noble- de Rochefort, né vers 1055 et mort en 1108, est un seigneur français du Moyen Âge, qui exerça des charges importantes sous Modèle:Noble. Il était comte de Rochefort, seigneur de Chevreuse, de Châteaufort, de Gournay-sur-Marne et de Crécy-en-Brie, châtelain de Brétencourt.

Biographie

Gui de Montlhéry est le second fils de Modèle:Noble et d'Hodierne de Gometz, dame de La Ferté<ref>Gustave Estournet, La Ferté-Alais, ses origines, ses noms, ses premiers seigneurs, SHACEH, 1944.</ref>. Guy le Rouge, par son mariage avec Adélaïde de Rochefort, héritière de cette terre, il prend le nom de Modèle:Noble- de Rochefort, titre qu'il portait en 1063 lors de la souscription en compagnie de son père des deux chartes royales octroyées à l'abbaye Saint-Pierre d'Hasnon<ref>Maurice Prou (1861-1930), Recueil des chartes de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, Paris, A. Picard et fils, 1900-1912, Modèle:P., Modèle:Nos22 et 23.</ref>.

Il molesta les religieux de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire pour un différend concernant le prieuré de Sonchamp au voisinage de Rochefort. Admonesté par son père, il renonça aux coutumes qu'il prélevait indûment sur leurs domaines, ce qui fut sanctionné par un diplôme de Modèle:Philippe Ier en 1067<ref>Maurice Prou, Recueil des actes de Modèle:Philippe Ier, roi de France, Paris, Imprimerie nationale, 1908, Modèle:P..</ref>,<ref>Chartes de Saint-Benoît-sur-Loire, Modèle:Rom-maj, Modèle:N°.</ref>. Il assigna à la léproserie du Grand-Beaulieu cinq coudées de fer à prendre annuellement sur sa ville forte de Rochefort<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Lorsque son père se retira à Longpont, Guy Le Rouge entra en possession de Gournay et du tiers de Châteaufort selon la coutume assignant les biens maternels aux cadets. Plus tard, il reçut La Ferté-Baudoin et Gometz-le-Châtel, puis hérita de sa femme Adélaïde de la Ferté, ce qui le mit en possession de la totalité de la châtellenie.

C'est vers 1079 que devant Jean de Grandpont, doyen du chapitre de Notre-Dame de Paris, Guy, seigneur de la Ferté et Adélaïde (Alais) son épouse donnèrent au chapitre toutes les coutumes justes et injustes qu'ils percevaient sur la terre d'Itteville, au Bouchet et à Saint-Aubin, avec les droits de garenne et de voirie, ainsi que les vignes du Bouchet<ref>Guérard, Cartulaire de Notre-Dame de Paris, Modèle:Rom-maj, 324.</ref>.

En 1091, il gagne la confiance du roi Modèle:Noble (1052-1108) et il en devient le sénéchal, comme son aïeul maternel, et la charte du roi est munie du Signum Widonis dapiferi de Rupeforti<ref>Maurice Prou, Actes de Modèle:Philippe Ier, Modèle:N°.</ref>, de 1091 à 1095. En 1092 il souscrit un diplôme, puis le roi le charge de négocier avec Yves de Chartres (v.1040-1116), évêque de Chartres, afin qu'il obtienne de lui, par tous les moyens une lettre du pape approuvant son union avec Bertrade de Montfort (v.1070-1117), femme du Comte d'Anjou. Deux lettres de 1093 et 1095 sont toujours conservées, par lesquelles le prélat refuse de plier à ses instances. Car Hugues de Die (v.1040-1106), prélat du pape Modèle:Noble-, a en octobre 1094, sous sa présidence réuni le concile d'Autun, à sa demande, excommunie le roi de France, excommunication confirmée par le pape Modèle:Noble (1042-1099), lui-même au concile de Clermont en 1095 ; l'interdit est jeté sur le royaume de 1096 à 1104. C'est le pape Modèle:Noble (v.1050-1118) qui lèvera l'interdit. Un autre diplôme est souscrit par lui en 1094 ainsi qu'un suivant à la fin de 1095, avant qu'il ne se démette de ses fonctions en 1096 pour partir en Terre Sainte.

Avec son épouse, ils donnent en 1094, les églises de la Ferté-Baudoin (Ferté-Alais), ainsi que la dîme des moulins et du four banal, et des terres labourables dans toute la châtellenie. À cette époque, et jusqu'à la Révolution, La Ferté était divisé en deux fiefs : le Prieuré et le Péage. Au Prieuré, la seigneurie comprenait la moitié de la ville et de son territoire. La justice y était rendue au nom des religieux par un maire<ref>Enquête de 1543 aux Archives nationales, R4 943, Modèle:P.17, 40, 50.</ref>. Gui Le Rouge et son fils Hugues étaient en possession de cette châtellenie dès 1079, et jusqu'en 1108, date à laquelle Modèle:Noble- leur succéda.

Il part en 1096 pour la première croisade, dont il revient en 1104. Sa présence est attestée à Nicomédie aux premiers jours du mois de Modèle:Date-, puis le Modèle:Date- suivant il bataille contre les Turcs à proximité d'Amasia, comptant parmi les survivants qui gagnèrent Constantinople. Il rentra en France couvert de gloire et d'honneur<ref>Abbé Suger,Gesta Ludovici Grossi, éd. Lecoy de la Marche, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>. Il fit alors construire l'église Saint-Gilles-et-de-l'Assomption<ref>ROCHEFORT-EN-YVELINES (78) : cimetière.</ref>.

À cette époque, il fiance sa fille Lucienne avec le futur Modèle:Noble. Cette alliance conforte son influence sur la couronne, mais elle provoque la jalousie des autres grands du royaume qui parviennent à faire annuler les fiançailles pour consanguinité. Les Garlande montent une cabale et persuadent le pape Modèle:Noble d'annuler l'union. Gui le rouge rompt avec le roi et organise alors les révoltes des petits vassaux, mais Modèle:Noble- finira par le mater<ref>Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, Modèle:P., édité de Joseph Depoin.</ref>.

Accablé par ces événements, Guy le Rouge se retire au prieuré de Gournay où il meurt avant le mois d'Modèle:Date-. Son obit est célébré le Modèle:Date- au prieuré Notre-Dame de Longpont<ref>Auguste Molinier (1831-1904), Obituaires de la Province de Sens, Paris, 1902, Modèle:Rom-maj, 525.</ref> Durant toute sa vie, il s'est évertué à propager le culte de saint Arnoult autour de Paris, en particulier à Gournay-sur-Marne, où il fait construire une chapelle, et à Marolles-en-Brie.

Famille

Modèle:Noble- de Montlhéry épouse en premières noces Adélaïde de Rochefort<ref>Actuellement Rochefort-en-Yvelines.</ref>. Ils eurent :

Il épouse en secondes noces Élisabeth de Crécy, qui lui apporta la seigneurie de Crécy-en-Brie. Ils eurent<ref>Auguste Moutié, Chevreuse, 2 tomes en 1 volume Modèle:In-8o, Modèle:II, Rambouillet, Éd. Raynal, 1874-1876, Modèle:P., extrait des Mémoires et documents, publiés par la Société d'archéologie de Rambouillet, Modèle:Vol.Modèle:II et Modèle:III.</ref> :

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

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Article connexe

Lien externe

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