Henry Monnier

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Henry Bonaventure Monnier<ref>Ou Henri Monnier, né Henry-Bonaventure Monnier. Ne pas confondre avec Henry Le Monnier (1893-1978)</ref>, né le Modèle:Date à Paris et mort à [[1er arrondissement de Paris|Paris Modèle:1er]] le Modèle:Date<ref>Acte de décès à Paris Modèle:1er, n° 10, vue 2/31.</ref>, est un caricaturiste, illustrateur, dramaturge et acteur français.

Biographie

Après des études au lycée Bonaparte, Henry Monnier entre en Modèle:Date- au ministère de la Justice pour y occuper un médiocre emploi de gratte-papier qu'il abandonne en Modèle:Date-, ne pouvant plus supporter les tracasseries de ses supérieurs hiérarchiques<ref>Henry Monnier, Scènes populaires - Les Bas-fonds de la société, préface d'Anne-Marie Meininger, Modèle:P. et 15, éditions Gallimard, collection Folio no 1596, 1984.</ref>. Parallèlement à cette occupation administrative, il fréquente à partir de 1819 les ateliers d'Anne-Louis Girodet et d’Antoine-Jean Gros. Il publie ses premiers portraits d'acteurs en 1821.

En 1822, il effectue son premier séjour à Londres où les techniques de lithographie en couleurs connaissent un grand développement. Après plusieurs séjours anglais, il revient en France cinq ans plus tard. Ses rencontres avec Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Stendhal, Eugène Sue, Prosper Mérimée, Eugène Scribe, Eugène Delacroix, Louis Boulanger et Honoré de Balzac lui ouvrent les portes de la renommée.

Entre 1827 et 1832, il multiplie les albums de lithographies, croquant les mœurs et physionomies de ses contemporains, de la grisette à l’employé de bureau.

Le Modèle:Date, Henry Monnier épouse à Bruxelles Caroline Péguchet, dite Caroline Linsel (née le Modèle:Date- à Bruxelles, et morte le Modèle:Date- à Parnes dans l'Oise), actrice du théâtre de la Monnaie. Le couple aura trois enfants : Albert Pierre (1835-1884), Fanny Gilberte et Jenny Albertine (1847-1923).

À partir des années 1850, il se consacre essentiellement à l’écriture et au théâtre. Il publie en 1857 son œuvre la plus célèbre : Mémoires de Monsieur Joseph Prudhomme. Il y est créé le caricatural Monsieur Prudhomme, personnage grassouillet, conformiste, solennel et imbécile, dont Balzac dira qu’il s’impose comme Modèle:Citation et dont Paul Verlaine s’inspirera, dans les Poèmes saturniens, pour un poème homonyme.

L’Académie française lui décerne le prix Vitet en 1875 et le prix Monbinne en 1879 attribué à sa veuve.

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Jean-Léon Gérôme, Portrait d’Henry Monnier, vers 1875.

Henry Monnier a servi de modèle à Balzac pour le personnage de Jean-Jacques Bixiou dans son roman Les Employés ou la Femme supérieure (1838), fonctionnaire, caricaturiste, homme de bons mots, qui revient dans de nombreux romans de La Comédie humaine<ref>Modèle:Citation</ref>.

Œuvres

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Illustration d'Henry Monnier pour Le Curé de Tours d'Honoré de Balzac.

Publications

  • Physiologie du bourgeois, 1841
  • Scènes de la ville et de la campagne, 1841
  • Les Bourgeois de Paris, scènes comiques, 1854
  • Mémoires de Monsieur Joseph Prudhomme, Librairie Nouvelle, 1857
  • Les Petites Gens, 1857
  • Scènes parisiennes, 1857
  • Galerie d’originaux, 1858
  • Les Bas-fonds de la société, 1862
  • Paris et la Province, 1866

Illustrations

  • Scènes populaires dessinées à la plume, 1830

Pièces de théâtre

  • Les Mendiants (1829)
  • La Famille improvisée (1831)
  • Un enfant du peuple (1846)
  • La Chasse au succès (1849)
  • Les Compatriotes (1849)
  • Grandeur et décadence de M. Joseph Prudhomme (1852)
  • Le Roman chez la portière (1855), en collaboration avec Jules Joseph Gabriel Gonyn de Lurieu, dit Gabriel (1792-1869)
  • Les Métamorphoses de Chamoiseau (1856)
  • Peintres et bourgeois (1855)
  • Comédies bourgeoises (1858)
  • Les Deux Gougnottes (première édition anonyme en 1864, chez Poulet-Malassis)
  • Cendrillon ou la Pantoufle merveilleuse (1879)

Postérité

  • En 1931, Sacha Guitry crée Monsieur Prudhomme a-t-il vécu ?, une pièce de théâtre s’inspirant librement de la vie d’Henry Monnier.
  • André Franquin, créateur de Gaston Lagaffe, révèle dans le Livre d'Or Franquin (1982) qu'il s'est inspiré de Joseph Prudhomme, création d'Henry Monnier, pour donner vie au personnage du maire de Champignac en 1951.
  • On attribue à tort à Henry Monnier la fameuse phrase : Modèle:Citation, que l’on attribue également à Alphonse Allais<ref>L’aphorisme « Les villes devraient être construites à la campagne […] » n’est ni d’Alphonse Allais, ni d’Henry Monnier, à qui Modèle:Qui l’attribue comme étant extrait de sa pièce Grandeur et décadence de M. Joseph Prudhomme (1852), sans qu’une double lecture de cette pièce n’ait permis de le vérifier. Modèle:Refnec. La boutade semble déjà du "domaine public" au milieu du siècle. Dans Francœur et Giroflet, Paul Boureulle fait demander au second: «Tu es de l'avis de ce Gascon qui aimait si fort la promenade qu'il regrettait que nos ancêtres n'eussent pas bâti toutes les villes à la campagne ?» (Démocratie pacifique du 24 septembre 1849, page 2)</ref>.
  • Rue Henry-Monnier dans le Modèle:9e arrondissement de Paris.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Champfleury, Henry Monnier, sa vie, son œuvre, Paris, Édouard Dentu, 1879.
  • Aristide Marie, L'art et la vie romantique : Henry Monnier (1799-1877), Paris, Librairie Henri Floury, 1931.
  • Cyrille Rollet, Henry Monnier histoire d'un pitre ? quelques copeaux biographiques, mémoire de M2 histoire, sous la direction de Christophe Charle, Université Paris 1, 2008.
  • Cyrille Rollet, Figurez-vous Henry Monnier…, mémoire de M2 histoire de l'art, sous la direction de Ségolène Le Men, Université Paris 10, 2006.
  • Jane Roberts Fine Arts, Paris, Henry Monnier 1799-1877, Une Collection particulière, catalogue d'exposition, deux volumes, novembre-Modèle:Date-. [Préface, biographie et bibliographie de Cyrille Rollet].

Liens externes

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