Issenheim

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Modèle:Infobox Commune de France

Issenheim (prononcé Modèle:API-fr ; en alsacien : Isena) est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Géographie

Issenheim se situe à une altitude moyenne de Modèle:Unité, au pied des collines sous-vosgiennes. Le ban communal s'étend sur une superficie d'environ 816 hectares et la Lauch le traverse d'Ouest en Est. Le Oberwald est la forêt communale d'Issenheim. Elle s'étend au Sud-Ouest de la commune (de la zone industrielle du Florival, jusqu'à la route départementale 83).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Villes et villages proches

(Mesure prise à partir de la mairie)

Grandes villes de l'Est proche d'Issenheim

Fichier:Issenheim-France.JPG
La Lauch passant devant l'église St-André.

(Mesures prises à partir de la mairie)

Lieu-dit

  • Pfleck : situé au nord-ouest d'Issenheim.

Cours d'eau

  • La Lauch
  • Rimbach
  • Schecklenbach
  • Lachmattenbach

Urbanisme

Typologie

Issenheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Guebwiller, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), zones urbanisées (19,3 %), forêts (10 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Toponymie

En 1135, les archives mentionnent pour la première fois le nom d'Issenheim, sous la forme Ysenheim. Au fil du temps, son orthographe subit de nombreuses modifications : Isinheim en 1149, Isenheim dès 1196, Isinhen en 1233… jusqu'à Issenheim son écriture actuelle. L'immémoriale prononciation dialectale alémanique Isena ne justifie aucunement l'utilisation du deuxième "s", qu'un barbarisme orthographique a imposé voici quelque temps déjà. Durant plusieurs siècles d'ailleurs, que ce soit sous la domination autrichienne, française ou allemande, ce nom s'écrivait Isenheim.

L'origine exacte du nom est inconnue. Dans ses « Légendes du Florival »<ref>Laissez-vous conter les légendes</ref>, l'abbé Braun y voit la trace du culte jadis dédié par les Romains à la déesse Isis, c'est-à-dire Isisheim.

Une analogie phonétique avec le mot Eisen (le fer) paraît peu vraisemblable. Jamais un minéral de ce type n'a été découvert dans les proches environs. Les étymologistes penchent plutôt en faveur du préfixe Iso, un nom d'homme germanique ; suivi du suffixe -heim, signifiant le village. Le village d'Iso en somme.

La seigneurie d'Issenheim

Issenheim était autrefois une seigneurie autrichienne possédée en fief par les nobles de Hausen, qui passa au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle aux Schauenburg. Ces derniers, pendant la guerre qu'ils firent au marquis de Bade, s'emparèrent de trois frères de cette maison et les retinrent prisonniers dans le château d'Issenheim.

En 1639, cette seigneurie fut acquise par Jean de Rosen, colonel suédois, qui eut pour successeur César Pflug, gentilhomme saxon. Le roi la donna en 1659 au cardinal de Mazarin.

Issenheim fut brûlé au cours de la Guerre de Trente Ans ; en 1695 il ne restait que 12 maisons et 50 habitants. Le village avait une commanderie d'Antonins<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>voir le compte-rendu Le baume de saint Antoine au XVIIIe siècle</ref>, dont dépendait le prieuré de Froideval, près de Belfort, celui des Trois-Épis et la maison des chanoines qui desservait l'Église Saint-Étienne de Strasbourg. Ce couvent fut par la suite occupé par les Jésuites qui y ont établi un noviciat.

D'après des titres qui remontent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie d'Issenheim appartenait primitivement à l'abbaye de Murbach qui l'avait reçue de l'archiduc Albert en échange de la ville de Lucerne, qui y possédait aussi le château d'Ostein. Ce château, qui datait du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et qui n'existe plus, a donné son nom à la famille noble Hennemann d'Ostein qui était au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, vassale de l'abbaye de Murbach. Pierre était prince-abbé de Murbach en 1430.

Les Ostein donnèrent à l'évêché de Bâle un prélat, Jean-Henri, qui administra son église de 1628 à 1646. Son petit-neveu Jean Sébastien fut l'heureux père d'une nombreuse postérité dont est sorti Jean-Frédéric Charles, promu archevêque de Mayence en 1743.

Le hameau d'Ostein a été détruit à l'époque des Armagnacs, en 1375, mais n'a entièrement disparu qu'en 1800. Beaucoup de tombes mérovingiennes y ont été trouvées et les coffres en pierre ont servi d'abreuvoir pour le bétail. Une pierre tumulaire rappelant Rudolf d'Ostein décédé en 1594 a été transférée dans l'église du village.

La Maison Saint-Michel

Fichier:Issenheim, Couvent d' antonins Saint-Joseph dite maison Saint-Michel.JPG
Couvent d'Antonins Saint-Joseph dite maison Saint-Michel.

En 1277 fut fondé à Issenheim un préceptorat de l'ordre de Saint-Antoine, ordre réputé pour traiter le mal des ardents (nommé par la suite « feu de Saint-Antoine ») : cette maladie due à l'ergot de seigle, champignon toxique, était caractérisée par d'intenses brûlures intestinales puis généralisées. Cette spécialité fit la fortune des Antonins d'Issenheim qui couvrirent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le bâtiment d'œuvres d'art (Hans Holbein l'ancien, Martin Schongauer…), dispersées ou détruites par la Révolution et l'incendie de 1831<ref>Histoires extraordinaires et lieux mystérieux d'Alsace, Guy Trendel, éditions du belvédère, Modèle:P..</ref>.

La Maison Saint-Michel reconstruite par la suite à son emplacement par les sœurs de la divine providence de Ribeauvillé, conserve le porche de l'ancien couvent, dont une clef de voûte représente Saint-Antoine et une autre Sainte-Véronique. D'autres œuvres, et notamment le retable d'Issenheim de Mathias Grünewald, sont visibles au musée Unterlinden de Colmar.

Histoire moderne

Issenheim a vécu un temps grâce aux usines textiles<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 10 octobre 2005</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> qui ont créé de nombreux emplois pour les habitants de Issenheim.

C'est le village natal de Georges Spetz : industriel, collectionneur et artiste<ref>Georges Spetz :Un artiste hors du commun</ref>. On y retrouve sa villa et on y trouvait jusqu'en 2010 la villa Carpentier de son beau-frère qui a été démolie par le collège Champagnat avec l'accord de la mairie et malgré les différentes propositions d'achat pour y agrandir son parking.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason-ville-fr

Activités

La ville dispose de nombreux clubs et associations sportives. Il y a le club de football, le Tennis de Table Issenheim, le club de danse, etc.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Circonscriptions de rattachement

Issenheim appartient à l'arrondissement de Thann-Guebwiller et au canton de Guebwiller depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune appartenait au canton de Soultz-Haut-Rhin.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Haut-Rhin, représentée depuis Modèle:Date par Raphaël Schellenberger (LR).

Intercommunalité

Issenheim appartient à la communauté de communes de la Région de Guebwiller depuis le Modèle:Date, date de sa création. Cette intercommunalité a succédé au Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de la Région de Guebwiller, créé en Modèle:Date, et transformé en District en Modèle:Date.

La commune fait aussi partie du Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) du Pays Rhin-Vignoble-Grand Ballon.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:...

Liste des maires

Modèle:Article connexe

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Modèle:...

Finances locales

Modèle:Section à actualiser

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune Modèle:Lien archive.</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 11,58 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,53 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 57,01 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Jumelages

Modèle:Jumelages

Depuis 1975, la commune est jumelée avec la ville autrichienne de Hainfeld (Basse-Autriche)<ref name="jumelage68156">Modèle:Lien web</ref>. Elle entretient par ailleurs des liens d'amitié avec la commune allemande de Feldberg (Bade-Wurtemberg)<ref name="jumelage68156"/>.

Enfin, un jumelage avec la commune gardoise de Redessan est en projet.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Fichier:Salle Robert Hasenfratz.jpg
Photo de la nouvelle salle à vocation sportive.

Enseignement

Issenheim a un collège privé d'enseignement secondaire, « l'Institution Champagnat », une école publique « les Chataîgniers » et deux écoles maternelle « La colombe » et « Fridoline ».

Activités et développement

Zone d'Aménagement Concerté

En 2006, le conseil municipal d'Issenheim a décidé de créer une ZAC (Zone d'Aménagement Concerté), la « ZAC des Antoinins », afin de pouvoir maîtriser le développement d'Issenheim. Le logement, le fonctionnement de la ville, le cadre de vie constituent autant d'enjeux au cœur de ce projet. L'écologie viendra se mêler à ce projet, pour préserver les écosystèmes existants.

Réseau routier

Issenheim est desservie par deux voies rapides à proximité : la voie rapide D 83 avec deux sorties (nord-est via le rond-point au nord de la ville et sud-est via l'échangeur D 83/D 430), et la voie rapide D 430 au rond-point du Florival. On rejoint donc assez rapidement les deux autoroutes traversant l'Alsace A35 et A36. Issenheim est traversée par la route départementale D 5, elle rejoint Soultzmatt à Cernay. Cet axe routier est très fréquenté en journée. La D 5 est l'artère principale de la ville (Rue de Soultz, Rue de Guebwiller à partir du rond-point entre la D 5 et la D 4bis et Rue de Rouffach).

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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