Itancourt

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Modèle:Infobox Commune de France

Itancourt est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Encadré texte Itancourt se trouve au sud-est de Saint-Quentin.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Itancourt est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,6 %), zones urbanisées (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Fichier:Itancourt Cassini.jpg
Carte de Cassini du secteur
(vers 1750).

Toponymie

Le nom du village apparaît pour la première fois en l'an 1298, sous la dénomination de Aintencourt. L'orthographe évoluera encore de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs : Ayntencort, Étencourt, Ataincourt, Ytencourt, Intencourt, Intancourt, Aytancourt, ensuite Itencourt avec un e sur la carte de Cassini au milieu du XVIIIe siècle, puis l'orthographe actuelle Itancourt au XIXe siècle <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Période moderne

La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Itancourt (écrit Itencourt) est une paroisse qui n'est traversée par aucun chemin empierré. Deux moulins à vent en bois, disparus de nos jours, sont représentés au nord du village.
Ces informations peuvent être complétées par la carte du diocèse de Noyon, qui montre que cette paroisse relevait sous l'Ancien Régime de ce même diocèse, et du doyenné de Saint-Quentin. La paroisse se situait par ailleurs sur les confins orientaux du diocèse de Noyon, juste la frontière avec celui de Laon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un calvaire en pierre est symbolisé à l'ouest sur la carte de Cassini.

Période contemporaine

Durant la Première Guerre mondiale, la ligne Hindenburg (tranchée allemande) traverse le village. À l'issue de celle-ci, Itancourt sera entièrement rasée. Les habitants devront reconstruire.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le village sera presque immédiatement occupé par les Allemands dès la « Blitzkrieg » et abandonné par ses habitants au cours de « l'exode ». À l'armistice voulu par le maréchal Pétain dès le Modèle:Date-, les habitants reviendront et devront cohabiter avec l'occupant. Fin Modèle:Date-, la Modèle:28e division d'infanterie américaine, composant avec la Modèle:4e division d'infanterie et la Modèle:5e division blindée, le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:|  }} }} corps de la 1st US Army, progresse rapidement en direction du Nord de la France. La Modèle:28e DI délivre Noyon, Chauny jusque Saint-Quentin et les villages environnants dont Itancourt, début Modèle:Date-.

En 1972, un concours de labour organisé à Itancourt est inauguré par le ministre de l'Agriculture du gouvernement « Messmer », Jacques Chirac.

En Modèle:Date-, Xavier Bertrand (élu local), ministre de la Santé, et Jean-François Lamour, ministre des Sports, inaugurent le complexe sportif du Parc de la Marquette. En Modèle:Date-, le maire de la commune Julien Dive se fait élire député en remplacement de Xavier Bertrand, et devient alors le plus jeune député-maire de France en exercice à 30 ans.

Passé ferroviaire du village

Fichier:Itancourt Gare20.jpg
Carte postale de la gare.
Fichier:Itancourt10.jpg
La gare actuelle.

De 1874 à 1966, Itancourt a été traversée par la ligne de chemin de fer de Saint-Quentin à Guise. qui passait à l'ouest du village et se dirigeait vers Mézières-sur-Oise.
Chaque jour, cinq trains s'arrêtaient dans chaque sens devant cette gare pour prendre les passagers qui se rendaient soit à Saint-Quentin, soit à Guise (voir les horaires)<ref>https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ligne_Saint-Quentin-Guise-La_Fert%C3%A9-Chevresis_Horiare_1923_Horaire_1956.jpg</ref> .
À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
La gare en bois avant 1914, fut détruite par les Allemands en 1918 ; elle a été reconstruite dans les années 1920 en brique avec un étage.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la gare a été fermée en 1966 ; elle est devenue actuellement une habitation .
En 2020, la ligne est toujours en service mais elle n'est plus utilisée qu'épisodiquement par le Chemin de fer touristique du Vermandois jusqu'à la gare d'Origny.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune d'Itancourt est membre de la communauté de communes du Val de l'Oise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Mézières-sur-Oise. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ribemont pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la deuxième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

  • On peut, aujourd'hui encore, visiter aux abords du village les vestiges de la Grande Guerre (blockhaus, boyaux de tranchées, etc.).
  • Stèle du Maréchal-Leclerc-de-Hautecloque qui rend hommage à la Modèle:2e Division Blindée et ses exploits pour la libération de la France.
  • Église Saint-Éloi d'Itancourt

Activités associatives, culturelles, touristiques, festives et sportives

Village fleuri : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Article</ref>.

La commune compte une vingtaine d'associations dont les deux plus anciennes sont :

- le club de football fondé en 1930, les « Écureuils d'Itancourt », devenus aujourd'hui l'Entente Itancourt-Neuville, évoluent en R1 (Division d'Honneur) ligue des Hauts de France ;

- l'association de l'Espérance qui a été créée en 1932 par l'abbé Jean-Le-Gal et qui avait pour mission de dispenser les patronages. Cette association fait office de nos jours de comité des fêtes et est propriétaire de la salle des fêtes construites en 1977 et baptisée salle « Jean-Le-Gal ».

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

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Liens externes

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