Jackie Sardou

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Jacqueline Labbé dite Jackie Rollin puis Jackie Sardou, née le Modèle:Date de naissance dans le 10e arrondissement de Paris<ref>Acte de naissance n° 986 (vue 27/31) avec mentions marginales de la reconnaissance, du mariage et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 10e arrondissement, registre des naissances de 1919.</ref> et morte le Modèle:Date de décès dans le 17e arrondissement, est une actrice française.

Elle est l'épouse de l'acteur et chanteur Fernand Sardou, la mère du chanteur Michel Sardou, et la grand-mère du romancier Romain Sardou et du comédien Davy Sardou.

Comédienne truculente, Jackie Sardou était un des piliers du théâtre de boulevard : en fin de carrière, elle triomphe au théâtre dans Le Clan des veuves (1990-1993) de Ginette Garcin, avec cette dernière et Mony Dalmès.

Biographie

Jacqueline Labbé naît de père inconnu <ref>Jackie Sardou, Hé ! la p'tite grosse, Plon, 1987, p.10 : "J'ai été déclarée à la mairie sous le nom de Jacqueline Labbé, celui de ma mère, car, naturellement, le monsieur qui m'avait fabriquée avait disparu depuis longtemps."</ref>dans une mansarde du 8, rue de l'Échiquier, juste à côté du « Concert Mayol » (au n° 10) où sa mère Andrée Labbé, dite Bagatelle, est une danseuse du Concert Mayol et du quadrille du french-cancan au Moulin rouge.

À 16 ans, elle remplace au pied levé une danseuse dans l'opérette En plein pastis auquel participent sa mère et Fernand Sardou, dans le rôle du jeune premier<ref>Jackie Sardou, Hé ! la p'tite grosse, Plon, 1987, pp. 32 et 33</ref>. Ils se retrouvent par hasard à Paris le 14 juillet 1939 et ont une aventure d'un soir<ref>Jackie Sardou, Hé ! la p'tite grosse, Plon, 1987, p. 63 : "C'était le cœur pas très gai que j'errais sur les boulevards le soir du 14 juillet 1939... Assis à la table voisine, un flâneur regardait passer les filles avec l'attention du chasseur à l'affût. Je lui jetai un bref regard et, brusquement, mon cœur se mit à battre plus vite. Dans mon voisin de table, je venais de reconnaître mon jeune premier de Nice, celui dans les bras duquel j'avais chanté pour la première fois : le beau Fernand Sardou... On s'est retrouvés ainsi devant son hôtel, passage de l'Industrie et je suis restée avec lui. Quelques heures plus tard, Fernand repartait avec sa tournée."</ref>. Ils se revoient ensuite très brièvement à Genève<ref>Jackie Sardou, Hé ! la p'tite grosse, Plon, 1987, p.69</ref>, puis après la Libération en octobre 1944<ref>Jackie Sardou, Hé ! la p'tite grosse, Plon, 1987, p.97</ref> pour ne plus jamais se quitter<ref>Jackie Sardou, Hé ! la p'tite grosse, Plon, 1987, p.100 : "Depuis ce jour-là, Fernand et moi, on ne s'est plus jamais quittés.</ref>, et se marient à Paris le Modèle:Date. Elle donne naissance à son unique enfant, Michel, le Modèle:Date de naissance. Elle occupe la scène du « Liberty’s » pendant dix ans, sous le nom de Jackie Rollin, du nom de son compagnon d'avant-guerre, un directeur de troupe de music-hall de trente ans son aîné<ref>Jackie Sardou, Hé ! la p'tite grosse, Plon, 1987, p.36 : "Comme je n'avais pas de nom d'artiste, Rollin m'a dit : -Tu n'as qu'à prendre le mien. Tu t'appelleras Jackie Rollin."</ref>, avec lequel elle a eu sa première expérience amoureuse à l'âge de 16 ans<ref>Jackie Sardou, Hé ! la p'tite grosse, Plon, 1987, p.36 : "Le père Rollin qui avait trente ans de plus que moi, pas fou, me cavalait après, ce qui mettait ma mère en fureur. Et, ce qui devait arriver arriva. C'est à Lyon que j'ai perdu ma vertu, comme on dit."</ref>.

Elle enchaîne les cabarets, les opérettes et les tournages… la course aux cachets : elle tourne son premier film en 1948 avec Fernand Sardou intitulé Si ça peut vous faire plaisir de Jacques Daniel-Norman avec Fernandel en vedette.

A partir de 1948, le cinéma lui offre une succession de rôles de bonnes femmes gouailleuses, mais la cantonne aux mêmes rôles : "J'ai tout de suite été inscrite à la rubrique "rondeur". Dès qu'il fallait une concierge, une nourrice, une belle-mère irascible, une pute sur le retour, une poissonnière ou une marchande de journaux, hop, par ici la p'tite grosse !<ref>Jackie Sardou, Hé ! la p'tite grosse, Plon, 1987, p.207</ref>" Elle n'obtiendra pas de grands rôles au cinéma. Néanmoins, citons : Retenez-moi... ou je fais un malheur ! (1983) de Michel Gérard, Par où t'es rentré, on t'a pas vu sortir (1983) de Philippe Clair avec Jerry Lewis, La Vengeance du serpent à plumes (1984) de Gérard Oury avec Coluche ou Les Mamies (1992) d'Annick Lanoë avec Danielle Darrieux, Sophie Desmarets, Odette Laure et Paulette Dubost.

Le 7 septembre 1960, elle ouvre avec son mari à Paris, rue Lepic un cabaret appelé « Chez Fernand Sardou » qu'elle doit fermer en 1965 après avoir fait faillite<ref>Jackie Sardou, Hé ! la p'tite grosse, Plon, 1987, pp.173-177</ref>. Pour payer ses créanciers, elle devient alors, en tant que salariée, tenancière d'un bar à hôtesses à Paris rue Frochot<ref>Jackie Sardou, Hé ! la p'tite grosse, Plon, 1987, p.179-183</ref>, avant d'être engagée par Jean-Michel Rouzière au théâtre du Palais-Royal, ce qui lui permet de revenir au théâtre<ref>Jackie Sardou, Hé ! la p'tite grosse, Plon, 1987, p.183</ref>.

Fichier:Fernand et Jackie Sardou tombe 1.jpg
Tombe de Jackie et Fernand Sardou au cimetière du Grand Jas.

Jackie Sardou s'est réellement révélée au grand public lors des vingt dernières années de sa vie, en décidant, après la mort de son mari en 1976, d'abandonner son nom de scène Jackie Rollin pour son nom marital Sardou, beaucoup plus vendeur depuis la notoriété de son fils. On la voit souvent à la télévision (dans des jeux comme L'Académie des neuf avec Jean-Pierre Foucault) et à la radio (Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard sur RTL et Allô Jackie sur RMC), ainsi que dans des pièces de théâtre populaires et comiques telles que Chéri de Colette avec Michèle Morgan en 1982, N'écoutez pas Mesdames de Sacha Guitry avec Pierre Dux et Micheline Boudet en 1985 ou Le Clan des veuves en 1992.

Avec Michel Sardou elle enregistre, en 1982, un sketch (écrit par Jean-Loup Dabadie), intitulé Maman et plus tard, en 1993, un album de chansons populaires sous le titre Jackie Sardou chante…. Dans les années 1970 et 1980, elle tourne dans des publicités TV pour une marque de nettoyant de prothèses dentaires, Modèle:Référence nécessaire. En 1987, elle publie chez Plon un livre de souvenirs, Hé, la petite grosse !.

Elle meurt le Modèle:Date de décès à Paris<ref>Notice biographique sur LesGensduCinéma.</ref>, à l'âge de 78 ans. Sa dépouille a été initialement inhumée dans le cimetière nouveau de Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, aux côtés de son mari. Les deux époux ont été ensuite transférés à Cannes au cimetière du Grand Jas (allée des lilas) en 2006.

Filmographie

Cinéma

Télévision

Séries et téléfilms

Au théâtre ce soir

Théâtre

Chansons

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Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

  • Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus, Mormoiron : éditions Cinéma, 2008, 1185 p. Modèle:ISBN
  • Jackie Sardou, Hé, la p'tite grosse !, Paris : Plon, 1987, 234 p. Modèle:ISBN

Liens externes

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