Jean-Pierre Rives

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Rugbyman Jean-Pierre Rives, né le Modèle:Date à Toulouse, est un joueur de rugby à XV et sculpteur français. Joueur de Modèle:Unité, il jouait au poste de troisième ligne aile avec l'équipe de France, avec laquelle il réalise deux grands chelems, en 1977 — où les quinze mêmes joueurs disputent l'intégralité des quatre rencontres — et en 1981. En club, il évolue avec le Stade toulousain puis le Racing club de France. Retenu à plusieurs reprises au sein des Barbarians, il fait partie des fondateurs des Barbarians français, créés en 1979.

Biographie

Carrière

Bien que Toulousain, Rives n'est pas issu d'une famille du monde du rugby : son père pratiquait plutôt le tennis<ref>Interview par Thierry Ardisson dans Tout le monde en a parlé sur la chaîne de télévision Paris Première en mai 2011.</ref>.

Il grandit entre le Stadium municipal de Toulouse et le Quartier Saint-Cyprien, fréquente le lycée Déodat-de-Séverac et commence le rugby au Toulouse Olympique Employés Club (TOEC) avec qui il devient junior<ref name ="toulousains">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il joue ensuite deux ans au Stade beaumontois Lomagne rugby dans le Tarn-et-Garonne<ref name ="toulousains"/>. En 1974, il signe enfin au Stade toulousain<ref name ="toulousains"/>. Il dispute une seule finale du championnat de France sous les couleurs toulousaines, perdue 10 à 6 face à Béziers en 1980<ref name ="toulousains"/>.

Le 11 août 1979, l’équipe de France de rugby, lauréate du Grand Chelem du Tournoi des Cinq Nations 1977, passe par le stade Madrazès de Sarlat-la-Canéda en Dordogne où les Bleus, emmenés par leur capitaine emblématique Jean-Pierre Rives, offrent un match d’exhibition. Rives et autres Jean-Claude Skrela ou Jacques Fouroux affrontent une équipe régionale d’excellente facture, dont Christian Goumondie fait partie. Le match, et peut-être surtout la troisième mi-temps phénoménale qui suivit au Château de Sirey, près de la ville sarladaise, constituent le point de départ des Barbarians « made in France »<ref>https://www.midi-olympique.fr/article/19221-barbarians-francais-un-contre-pouvoir</ref>,<ref>https://www.sudouest.fr/2019/06/26/rugby-sarlat-40-ans-apres-les-createurs-des-barbarians-reviennent-au-berceau-6260885-2147.php?nic</ref>. Le Modèle:Date, il participe ainsi au premier match des Barbarians français contre l'Écosse à Agen ; les Baa-Baas l'emportent 26 à 22<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Surnommé Casque d'Or par le célèbre commentateur de rugby Roger Couderc (auquel il donnera son maillot porté lors du match France-Galles 1983, dernier match commenté par le journaliste d'Antenne 2), son abnégation et son courage sur tous les terrains du monde le font entrer dans la légende du rugby mondial.

Ses qualités en font un capitaine incontournable du XV de France, avec lequel il gagne deux Grand chelems, en 1977 (en compagnie des Toulousains Dominique Harize et Jean-Claude Skrela) et 1981 (en compagnie du Toulousain Serge Gabernet).

Lors de ses 59 sélections, dont 34 (un record) en tant que capitaine, il gagne contre toutes les grandes nations du rugby mondial, à l'exception de l'Afrique du Sud. Il est le capitaine de la première équipe de France victorieuse de l'équipe de Nouvelle-Zélande à Auckland, resté dans les mémoires comme un fameux Modèle:Date.

En 1982, il quitte le Stade toulousain pour le Racing club de France, événement inhabituel pour l’époque, car les transferts se faisaient alors sous licence rouge, c’est-à-dire avec interdiction de jouer en championnat de France pendant un an. Malgré cela, il conserve sa place en équipe de France.

Le Modèle:Date, il joue de nouveau avec les Barbarians français contre l'Australie à Toulon. Les Baa-Baas s'inclinent 21 à 23<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'année suivante, le Modèle:Date, il est capitaine des Barbarians français qui l'emportent 42 à 20 contre les Harlequins au Stade de Twickenham<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date, il joue son dernier match avec les Barbarians français, toujours comme capitaine, contre le Japon à Cognac. Les Baa-Baas l'emportent 45 à 4<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Retraite sportive

Depuis sa retraite sportive en 1986, Rives reste influent dans le monde du rugby par l'intermédiaire des Barbarians français<ref>Site des Barbarians français</ref>, club informel issu de l'équipe de France 1977, et dont il fut le sélectionneur et est l'actuel président.

Il a été aussi l'un des plus influents défenseurs de la candidature française à l’organisation de la Coupe du monde de rugby 2007, en assumant un rôle officiel de coprésidence et en représentant la France lors de la cérémonie d'ouverture.

Il est aussi devenu un sculpteur reconnu.

Palmarès

Équipes internationales

Il dispute six rencontres avec les Barbarians<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la première contre les Lions britanniques et irlandais lors de la commémoration du jubilé d'argent de la reine Élisabeth II, où la troisième ligne française Rives-Skrela-Bastiat est titularisée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, associé cette fois à Skrela, il affronte les Modèle:Lang.

En 1977, il fait partie de l'équipe du Reste du monde qui affronte les Modèle:Lang au Loftus Versfeld Stadium de Pretoria en Afrique du Sud.

Équipes de France

En club

  • Finale du Championnat de France avec Toulouse en 1980
  • Demi-finaliste du championnat en 1978
  • Demi-finaliste du challenge Yves du Manoir en 1973
  • Challenge Béguère en 1975
  • Finaliste du Bouclier d'automne en 1977
  • Quart de finaliste du championnat de Nationale en 1972
  • Champion de France junior, avec le T.O.E.C. (Toulouse olympique employés club) au tout début des années 1970

Distinctions

  • Meilleur joueur français en 1977, 1979 et 1981 (Oscar du Midi olympique) et second en 1978
  • Lauréat du Prix Henri Deutsch de la Meurthe de l'Académie des sports en 1981, récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moral pour l’humanité, mais aussi à titre collectif en 1977, avec les 14 autres joueurs de la sélection nationale
  • Remise de la Légion d'honneur le Modèle:Date- par François Mitterrand au palais de l'Élysée
  • Membre de l'International Rugby Hall of Fame dès sa création en 1997
  • Lauréat du Prix Alain Danet de l'Académie des sports en 2001, pour sa réussite professionnelle extra-sportive
  • Meilleur joueur européen (Pat Marshall Award) à une reprise, désigné par la presse britannique spécialisée (au sein du Rugby Union Writers Club, créé en 1961)
  • Gloire du sport

Reconversion

Fichier:Rives sur Berges-8.JPG
Exposition Rives sur Berges à Lyon en 2007.

Acteur

Jean-Pierre Rives est apparu dans quelques films au cinéma. En 1987, il jouait le mari de Claude Jade, un camionneur qui cherche sa femme et son fils kidnappé, dans Qui sont mes juges ? d'André Thierry, un film inédit en salles. En 1990, il joue le petit rôle de Morhoult dans Connemara de Louis Grospierre. Plus tard, il joue un chef teuton dans le film Vercingétorix : La légende du druide roi (2001), aux côtés de Christophe Lambert<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sculpteur

Après sa retraite sportive, Jean-Pierre Rives est devenu un sculpteur réputé, inspiré par le travail du sculpteur Albert Féraud<ref>Prix de Rome de sculpture en 1951, propriétaire d'un restaurant gastronomique parisien sur la Seine, L'île.</ref>. En septembre 2007, à l'occasion de la coupe du monde de rugby à XV, l'exposition Rives sur Berges propose huit de ses sculptures sur les berges du Rhône à Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est également à l'origine de la conception et de la réalisation du Trophée Giuseppe Garibaldi, remis au vainqueur latin (France / Italie) du tournoi des 6 nations.

Restaurateur

Jean-Pierre Rives est copropriétaire du principal restaurant La Villa Garonne au Parc des expositions de Toulouse, avec Jean-Pierre Gleize (propriétaire de la Villa Tropézienne et des Coulisses) et Jacques Mars (propriétaire des boutiques Kolector). Il est aussi propriétaire d'un restaurant sur l'île Saint-Germain, à Issy-les-Moulineaux<ref>Modèle:Article.</ref>.

Biens en reconversion

Jean-Pierre Rives possède aussi l'ancienne usine hydroélectrique de l'Île du Ramier, à Toulouse.

Décoration

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Jean-Pierre Rives. Le rugby comme il vient, par Didier Beaune, éd. Olivier Orban, 1979
  • Il était une fois Jean-Pierre Rives, Jean Cormier, éd. Robert Laffont, 1985
  • Jean-Pierre Rives, a modern Corinthian, par Peter Bills, éd. Allen & Unwin, 1986 (Londres). En France Jean-Pierre Rives, biographie autorisée, Peter Bills, éd. Solar, 1986
  • Jean-pierre rives : biographie autorisee, Peter Bills, éd. Solar, 1998
  • Le rugby, hier, aujourd'hui et demain, avec Serge Adler, Roger Aguilanin et Richard Benedetti, éd. des Vignes, 2001
  • D'art et d'essais. Conversations avec Jean-Pierre Rives, par Richard Escot, éd. de La Martinière, 2003
  • B(v)estiaires : chroniques avec Roger Blachon, Éditions Anne Carrière, 2007
  • Les grands noms du Rugby, avec Nemer Habib, éd. Glénat, 2010
  • La légende du XV de France, avec Charles Gaudin, éd. Democratic books, Modèle:Date-
  • Le rugby vu par Jean-Pierre Rives, avec Stéphane Weiss et Olivier Villepreux, éd. Hugo et Compagnie, Modèle:Date-
  • Petit manuel du rugby pour elle(s), avec Caro (préface Denis Charvet), éd. du corail, Modèle:Date-
  • Le Rives, avec Alain Gex (préface Walter Spanghero), éd. Jacob-Duvernet, Modèle:Date-
L'après rugby
  • Albert Feraud - Jean-Pierre Rives - Centre de Congrès Pierre Baudis - 23/10/1997-21/11/1997, par Patrick-Gilles Persin, Michel Valdiguié et coll., éd. Office de Tourisme de Toulouse, 1997 (sur l'artiste)
  • Jean-Pierre Rives, par Gérard Xuriguera, éd. Philippe Amaury (sur l'artiste)
  • Jean-Pierre Rives, éd. Galerie Enrico Navarra, 2001 (sur l'artiste)

Liens externes

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