Jean Pierre Joseph Bruyère

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

Jean Pierre Joseph Bruguière, dit Bruyère, né le Modèle:Date de naissance à Sommières dans le Gard et mort de ses blessures le Modèle:Date de décès à Görlitz en royaume de Saxe, est un général français du Premier Empire.

Biographie

Études en médecine

Fils de Jean-Justin Bruguière, chirurgien en chef de l'armée d'Italie et de Marguerite Niel, Jean Pierre Joseph Bruguière se destine d'abord lui aussi à la profession médicale en commençant des études d'élève-chirurgien à l’hôpital de Bastia en 1786.

Une carrière de soldat aux Modèle:7e, Modèle:6e et Modèle:5e

L'appel des armes est le plus fort et en février 1794, alors qu'il est aide-major à l’armée d'Italie, Bruguière s'engage comme simple chasseur à la [[15e régiment d'infanterie légère|Modèle:15e d'infanterie légère]] le 20 pluviôse an II (Modèle:Date-). Il sert ensuite à l’armée d'Italie jusqu'en 1800. En février 1795, il est promu sous-lieutenant, puis, en février 1797, adjoint aux adjudants-généraux le Modèle:1er an III (Modèle:Date-), attaché à la division Victor. Lieutenant le 16 pluviôse an IV (Modèle:Date-), il devient aide de camp du chef d’état-major de l'armée d'Italie le général Berthier. Il se distingue à Klagenfurt le Modèle:Date- et il est nommé capitaine à titre provisoire au [[7e régiment bis de hussards|Modèle:7e Hussards]] le Modèle:Date-, ce grade étant confirmé en novembre suivant.

Aide de camp du général Joubert, il revient au service de Berthier, comme aide de camp, le Modèle:Date. Le Modèle:Date- intervient son premier haut fait d'armes : c'est en effet Bruguière qui sauve l'issue de la bataille de Marengo en allant chercher Desaix et en le ramenant sur le champ de bataille. Cette brillante conduite lui vaut d'être distingué et nommé le Modèle:Date-, chef d'escadron au Modèle:7e de hussards. Il monte ensuite très vite en grade, revient au [[6e régiment de hussards|Modèle:6e]] le Modèle:Date, puis passe major au [[5e régiment de hussards|Modèle:5e de hussards]] le Modèle:Date et sert, jusqu'en 1805 à l’armée des côtes de l'Océan.

Commandant des chasseurs à cheval

Le Modèle:Date-, il est nommé colonel du [[23e régiment de chasseurs à cheval|Modèle:23e à cheval]] et sert en Italie dans la division du général Espagne, où il est blessé d'un coup de feu à la cuisse le 12 brumaire (Modèle:Date-). Au cours de la campagne de Prusse, il se fait de nouveau remarquer à la bataille d'Iéna le Modèle:Date. La récompense ne tarde pas puisque, le Modèle:Date-, il est promu général de brigade commandant la Modèle:3e de chasseurs de la division Lasalle, et fait en cette qualité la guerre de Pologne.

Nouvelle action d'éclat, à la tête d'une brigade de cavalerie légère à Eylau le Modèle:Date cette fois, en prenant part à la « charge des 80 escadrons », il contribue à mettre en déroute une colonne de Modèle:Unité russes. Un biscaïen qui passe entre son corps et son bras gauche lui occasionne une forte contusion. Il se signale encore à Braunsberg le Modèle:Date-, et à Guttstadt le Modèle:Date-, où il charge avec la même bravoure et le même succès la cavalerie et l'infanterie russes.

Fichier:Habit fantaisie général Bruyères 06290.JPG
Habit du général Bruguière - Musée de l'Armée Paris

Campagne d'Autriche (1809)

Fait officier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-, il a en 1808, le commandement d'une brigade de cavalerie légère à l'armée d'observation d'Allemagne et reçoit le titre de baron de l'Empire le Modèle:Date- sous le nom de « Bruyère ». Il sert à la Grande Armée en 1809. Il sert à Essling les 21 et Modèle:Date-, à la tête de la Modèle:1re ([[13e régiment de chasseurs à cheval|Modèle:13e à cheval]] et [[24e régiment de chasseurs à cheval|Modèle:24e à cheval]]) de la Modèle:2e sous Montbrun. Il est nommé commandeur de la Légion d'honneur le Modèle:Date-. On le retrouve à Wagram le Modèle:Date-, où il remplace Marulaz à la tête de sa division. Il y est blessé à deux reprises, il reçoit deux coups de feu, l'un très-grave avec fracture à la cuisse droite, l'autre à l'épaule gauche.

Cité à cette occasion comme un officier général de cavalerie de la plus haute espérance, l'Empereur l'élève au grade de général de division le 14 du même mois. Il se bat encore à Schöngraben le Modèle:Date-, mais doit bientôt rentrer en France pour soigner ses blessures. Il quitte l'armée le Modèle:Date-, mais à peine rétabli, il sollicite un commandement. L'Empereur lui donne la tête de la Modèle:1re de grosse cavalerie de l'armée d'Allemagne, sous le maréchal Davout, le Modèle:Date- de la même année. Le Modèle:Date, il prend le commandement d'une division de cavalerie légère. Le Modèle:Date, il commande la Modèle:1re de cavalerie légère du Modèle:1er de cavalerie de Nansouty.

Campagne de Russie

Pendant la campagne de Russie, il soutient sa réputation militaire. Il combat avec panache à Vilnius le Modèle:Date- à la tête de sa division, il prend possession de la ville, poursuit l'ennemi sur la rive gauche de la Wilna et lui fait éprouver des pertes considérables. Le Modèle:Date- suivant, appuyé par la division du général Saint-Germain, il culbute la cavalerie ennemie à deux lieues en avant d'Ostrowno, lui enlève ses batteries et sabre l'infanterie qui s'avance pour soutenir son artillerie. L'ennemi abandonne au vainqueur huit pièces de canon et 600 prisonniers.

Fichier:Arc de Triomphe mg 6828.jpg
Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Est, Modèle:15e et Modèle:16e

À la bataille de Smolensk le Modèle:Date-, Bruguière avec sa division, après avoir chassé un gros corps de cavalerie russe et de Cosaques postés sur le plateau même de Sloboda-Raczenka, y prend position et s'y maintient malgré tous les efforts de l'ennemi. Le Modèle:Date-, à la Moskowa, il pénètre dans les masses ennemies et il y fait un horrible carnage. Il échappe aux désastres de la retraite et est employé en 1813 au commandement d'une division de cavalerie légère au Modèle:1er sous La Tour-Maubourg. Pendant la campagne d'Allemagne, il s'illustre à Bautzen et Wurschen, les 20 et Modèle:Date-.

Héros de la bataille de Reichenbach

Le Modèle:Date-, à Reichenbach, Bruguière a les deux jambes emportées par un boulet et meurt des suites de ses blessures à Görlitz en Silésie le Modèle:Date-.

Il a épousé Joséphine Thérèse Virginie Berthier, fille du général César Berthier et nièce du maréchal Louis-Alexandre Berthier, Prince de Wagram, à Savone le Modèle:Date. Par cette alliance, il est le beau-frère du célèbre général Lasalle. Son nom de guerre est gravé sur la Modèle:16e du pilier Est de l'Arc de Triomphe à Paris. Bruguière avait été fait comte de l'Empire le Modèle:Date (lettres non enregistrées).

Armoiries

Figure Blasonnement
Modèle:Armoiries avec ornements communs [[Armes de baron de l'Empire|Armes du baron Modèle:Citation et de l'Empire]] (décret du Modèle:Date-, lettres patentes du Modèle:Date- (Bordeaux)).

Au premier et quatrième fascé d'argent et de sinople de six pièces; au deuxième de gueules au signe des barons militaires; au troisième d'or à trois molettes d'éperon de gueules, deux et une.<ref name="RIETSTAP">Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments</ref>,<ref name="PLEADE">PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).</ref>

Livrées : rouge, jaune, noir, blanc et vert; cette dernière couleur dans les bordures seulement<ref name="PLEADE"/>.

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Modèle:Portail