José Beyaert

José Beyaert, né le Modèle:Date à Lens et mort le Modèle:Date à La Rochelle, est un coureur cycliste français. Après avoir remporté la course en ligne des Jeux olympiques en 1948, il est professionnel de 1949 à 1953. En participant au deuxième Tour de Colombie en 1952 qu'il remporte, Beyaert tombe amoureux du pays où il passe une grande partie de sa vie.

Biographie

Fichier:José Beyaert en juillet 1944.jpg

José Beyaert, cordonnier, en juillet 1944.

Deuxième du Critérium des Comingmen en août 1943<ref>Modèle:Article.</ref>, fils d'un cordonnier coureur cycliste qui eut aussi son heure de gloire, José Beyaert passe en Modèle:1ère catégorie amateurs en 1944 à Modèle:Nobr alors qu'il rêve d'imiter les exploits de Marcel Kint<ref name="Kint">Modèle:Article.</ref>. Lui-même exerçant ce même métier de cordonnier, il travaille souvent de nuit pour rattraper les heures nécessaires<ref name="Kint"/>. L'espoir se transforme physiquement, pour remporter coup sur coup le Grand Prix du Matin et celui de Saint-Denis<ref name="Kint"/>.

Sélectionné pour disputer l'épreuve en ligne des Jeux olympiques de 1948 à Londres, il se retrouve dans le grand bain sous l'incessante pluie britannique<ref name="Traficant">Modèle:Lien web.</ref>. Survivant aux chutes et aux crevaisons, il se retrouve dans un petit groupe à l'entame du dernier tour<ref name="Traficant"/><ref name="Olympics">Modèle:Lien web.</ref>. Il attaque et devance ses compagnons d'échappée pour devenir champion olympique<ref name="Traficant"/>.

Jouissant d'une réputation grandissante, l'atypique Beyaert, qui porte des lunettes, est invité au Tour de Colombie 1952 qu'il remporte. Tombé amoureux du pays, il s'y installe et devient entraîneur de la sélection nationale colombienne<ref name="Traficant"/>. Il ouvre également un café avec sa femme à Bogota<ref name="Traficant"/>. Il tombe alors dans différents trafics, d'abord du bois précieux puis est soupçonné d'être lié aux trafics de drogue entre l'Amérique du Sud et l'Europe et mêlé à différents meurtres<ref name="Traficant"/>. Par sécurité, il préfère rentrer en France dans les années 1990 et il termine sa vie discrètement à La Rochelle où il meurt en 2005<ref name="Traficant"/>.

Son petit frère Georges Beyaert (né en 1927 à Lens et mort en 2018 à Sevran<ref>Modèle:Lien web</ref>) a également été cycliste professionnel<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Palmarès

• 1944
  • Grand Prix du Matin
  • Grand Prix de Saint-Denis
  • Modèle:3e de Paris-Fontainebleau
• 1945
  • Modèle:3e de Paris-Évreux
  • Modèle:3e du championnat de France sur route amateurs
• 1947
  • Paris-Briare
  • Modèle:3e de Paris-Londres
• 1948
  • Modèle:Médaille Champion olympique de la course en ligne
  • Modèle:2e de Paris-Cayeux
  • Modèle:2e de Paris-Saint-Valéry
  • Modèle:3e de Paris-Briare
  • Modèle:Médaille Médaillé de bronze de la course par équipes des Jeux olympiques
  • Modèle:3e du Trophée Matteotti
  • Modèle:8e du championnat du monde sur route amateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>
• 1949
  • Grand Prix de l'Écho d'Alger
• 1950
  • Grand Prix Helyett
  • Grand Prix d'Isbergues
  • Paris-Boulogne-sur-Mer
• 1951
  • Modèle:3e du Circuit du Port de Dunkerque
• 1952
  • Tour de Colombie :
    • Classement général
    • Modèle:2e, Modèle:3e, Modèle:6e, Modèle:11e et Modèle:13e
• 1953
  • Modèle:3e et Modèle:8e du Tour de Colombie
  • Modèle:2e du Tour de Colombie
• 1955
  • Modèle:8ea, Modèle:8eb et Modèle:17e du Tour de Colombie

Résultats sur les grands tours

Tour de France

2 participations

• 1950 : Modèle:47e
• 1951 : éliminé (Modèle:7e)

Tour d'Italie

1 participation

• 1950 : Modèle:72e

Distinction

• Espoir du cyclisme, en juillet 1944, décerné par M. Joinard le Président des J.P.S., Président du Comité Île-de-France de la F.F.C..

Annexes

Bibliographie

• Modèle:Ouvrage.

Liens externes

• Modèle:Autorité
• Modèle:Bases sport