Jouars-Pontchartrain

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Modèle:Infobox Commune de France

Jouars-Pontchartrain est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

Géographie

Modèle:Fragéoloc78

Description

La commune de Jouars-Pontchartrain se situe à Modèle:Unité à l'ouest de Paris, à Modèle:Unité à l'ouest de Versailles et Modèle:Unité de Rambouillet, sur un contrefort qui délimite l'extrémité ouest de la plaine de Versailles et au pied duquel commence la plaine de Montfort-l'Amaury.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Son territoire est irrigué par la Mauldre dont le cours orienté sud-nord suit la limite est de la commune et reçoit dans le parc du château le ru d'Élancourt, dont une dérivation alimente son étang. Ce ru, orienté est-ouest, est grossi un peu en amont par le ru de Maurepas qui le rejoint à Chennevières.

Urbanisme

Typologie

Jouars-Pontchartrain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 30,4 % 297
Espaces verts urbains 3,9 % 38
Équipements sportifs et de loisirs 1,8 % 18
Terres arables hors périmètres d'irrigation 39,8 % 389
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 4,3 % 42
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 1,8 % 18
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,5 % 34
Forêts de feuillus 14,5 % 142
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Lieux-dits, hameaux et écarts

La commune comprend sept hameaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Pontchartrain, au nord du territoire communal, cœur de la commune, où se trouvent, autour de la mairie, de l'église Saint-Lin et de l'hôpital Saint-Louis, la majorité des commerces de proximité et la plus grande partie de l'habitat ;
  • Chennevières, au sud-est de Pontchartrain et y attenant, hameau résidentiel et ancien ; anciennement, lieux humides où prospérait la culture du chanvre<ref>Noms de lieu d'Île-de-France – M. Mulon – 1997</ref>.
  • la Richarderie, à l'est de Chennevières et y attenant, hameau mi-résidentiel mi-rural ;
  • Jouars, à l'écart au sud de Pontchartrain, possède une église et comporte que quelques habitations et exploitations rurales ;
  • Ergal, à l'extrême est et en limite du territoire communal, attenant au hameau de Launay de la commune d'Élancourt, mi-résidentiel mi-rural ;
  • les Mousseaux, au sud de Jouars, en limite du territoire communal et attenant au hameau de Villeneuve (parc aux Loups) de la commune de Maurepas, mi-résidentiel mi-rural avec quelques petites entreprises artisanales ;
  • la Dauberie, étendue résidentielle très arborée, en limite de Saint-Rémy-l'Honoré.

Ces deux derniers hameaux forment une sorte d'enclave entre les territoires communaux de Maurepas, Coignières, Saint-Rémy-l'Honoré et Le Tremblay-sur-Mauldre.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 367, alors qu'il était de 2 111 en 2013 et de 2 058 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 90,6 % étaient des résidences principales, 3 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 79,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 19,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Jouars-Pontchartrain en 2018 en comparaison avec celle des Yvelines et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3 %) supérieure à celle du département (2,6 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,4 % en 2013), contre 58,6 % pour les Yvelines et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Jouars-Pontchartrain en 2018.
Typologie Jouars-Pontchartrain<ref name="LogT2" group="I"/> Yvelines<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 90,6 91,1 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3 2,6 9,7
Logements vacants (en %) 6,4 6,3 8,2

La commune, qui, avec 9,01 % de logements sociaux en 2017 ne respectait pas ses obligations issues de l'article 55 de la Loi SRU de 2000, a été placée en état de carence en décembre 2016 par le préfet et astreinte au paiement annuel d'une importante pénalité financière. Elle est sortie de cet état de carence et recouvré la maîtrise de la délivrance des permis de construire et du droit de préemption urbain en 2020, pour avoir engagé la construction de 114 logements sociaux<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Voies de communication et transports

Réseau routier

La RD 15 à la sortie de Pontchartrain.
La RD 15 à la sortie de Pontchartrain, vers Jouars, près du site de Diodurum.

La desserte routière est principalement assurée par la route nationale 12 qui a été déviée en 2003, évitant le bourg principal de Pontchartrain. La déviation, à caractéristiques autoroutières passe en tunnel sous Chennevières et en tranchée au sud du bourg et du château. L'ancien tracé a été déclassé en route départementale 912.

La commune est également traversée :

L'avenue du Château qui relie la RD 15 à la RD 912 (ex-RN 12) est numérotée RD 25.

La gare de Villiers - Neauphle - Pontchartrain.
La gare de Villiers - Neauphle - Pontchartrain.

Transports en commun

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Villiers - Neauphle - Pontchartrain qui est située à Modèle:Unité sur la commune de Villiers-Saint-Fréderic.

La commune est desservie par les lignes 5, 7, 14, 78, DF, M, P, Q et V de la société de transport Hourtoule et par les lignes 40, 61 et Express 67 de l'établissement Transdev de Houdan.

Toponymie

Jouars

La localité est mentionnée sous les formes Joreium, Jorreyum, Jotrum en 1351<ref>Auguste Longnon, Pouillé de la Province de Sens (1904), Modèle:P., Modèle:P.,</ref>.

Le nom de Jouars est issu, par évolution phonétique romane, de Diodurum « le bourg divin », nom de la cité gallo-romaine qui se trouvait un peu plus au sud de l'agglomération actuelle, au bord de la Mauldre.

Pontchartrain

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée [apud] Pontem Carnutensis en 1156 - 1157<ref>Ernest Nègre Toponymie générale de la France (t. 2, Formations non-romanes, Vol. 2, (1996), Modèle:P.. (lire en ligne) [1].</ref>

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Pont-, suivi de l'adjectif chartrain signifiant « de (la route de) Chartres »<ref>Ernest Nègre, op. cit..</ref>. Il s'agit d'un ancien lieu-dit correspondant à un pont sur la Mauldre sur la voie qui dans l'antiquité et au Moyen Âge reliait Paris à Chartres. On trouve trois autres Pontchartrain, un sur la commune de Brézolles (Eure-et-Loir, Decidam de Pontecharten au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un sur la commune de Saint-Mard-de-Reno (Orne, apud Pontem Chartem en 1226) et un sur la commune de Moutiers-au-Perche (Orne), ancienne route royale du Libérot. Ce type toponymique est le reflet de l'importance de la cité épiscopale de Chartres au Moyen Âge.

L'élément de toponyme chartrain est issu de carnutum (Modèle:Petites capitales), suivi du suffixe -anum (Modèle:Petites capitales) qui a donné *chartain, altéré en Chartrain d'après le nom de la ville, c'est-à-dire « terre des carnutes », ethnie gauloise qui occupait la région de Chartres et à laquelle elle a donné son nom. Aussi le toponyme Pontchartrain indique-t-il toujours une limite territoriale entre les Carnutes et d'autres tribus gauloises : Pontchartrain à Jouars marquait ainsi la frontière entre les Carnutes et les Parisii<ref>Marianne Mulon, Noms de lieux d'Île-de-France, Bonneton, 1997, Modèle:P..</ref>.

Histoire

Le territoire de Jouars-Pontchartrain est habité depuis la plus haute antiquité. Des vestiges datant du néolithique ont été trouvés à l'occasion du chantier de la déviation de la RN 12.

Le site de la ferme d'Ithe<ref>Ithe vient de Ayte, ou Ayta, qui serait un dérivé du celtique attegia signifiant « dépendance, baraque », Paris et Île-de-France, volume 49, page 135.</ref>, situé au bord de la Mauldre et à l'ouest du hameau de Jouars, mais sur le territoire communal du Tremblay-sur-Mauldre, correspond à une ancienne agglomération gallo-romaine du nom de Diodurum ou Divo durum<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une des plus grandes agglomérations secondaires recensées en Île-de-France. Par la suite, l'agglomération se développa plus haut le long de la route venant de Neauphle-le-Château, avant de décliner durablement à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le développement du bourg de Pontchartrain est lié à la déviation au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la route de Paris à Dreux qui passait auparavant par Neauphle-le-Château, qui fut décidée par le comte de Maurepas, alors propriétaire du château et avait pour but de faciliter le trafic en évitant la montée dangereuse vers la butte de Neauphle.

Par la suite, le bourg prospéra en fonction de la circulation sur cette route importante du royaume.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines] et à son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Elle faisait partie de 1801 à 1976 du canton de Chevreuse de Seine-et-Oise puis des Yvelines, année où elle rejoint le canton de Montfort-l'Amaury<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Aubergenville Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription des Yvelines. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Jouars-Pontchartrain est membre de la communauté de communes Cœur d'Yvelines, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2004 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Modèle:Article connexe

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:...

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Équipements et services publics

Enseignement

La commune dispose<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,7 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,27 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article connexe

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail