Robert Dalban

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Gaston Paul Barré dit Robert Dalban, né le Modèle:Date de naissance à Celles-sur-Belle (Deux-Sèvres) et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un acteur français.

Avec plus de deux cents films à son actif entre 1934 et 1986, il est l'un des « seconds rôles » masculins les plus connus du cinéma français. Il donne ainsi la réplique aux plus grands acteurs du cinéma français : Louis Jouvet, Jean Gabin, Alain Delon, Lino Ventura, Bernard Blier, Paul Meurisse, Jean Marais ou encore Louis de Funès ou Sophie Marceau.

Biographie

Fils de Louis Auguste Barré (1873-1951), d'abord clerc de notaire puis boucher, et de Marie Léontine Moreau (1868-1951), couturière, Robert Dalban débute à l'âge de seize ans au théâtre Montparnasse aux côtés de Harry-Max et Maurice Dorléac.

Sous le pseudonyme de R.Q., il est aussi comique troupier au caf'conc' Les Trois Mousquetaires. Avant un départ en tournée aux États-Unis avec Sarah Bernhardt au début des années 1920, il joue dans de nombreux théâtres de quartier. On le retrouve dans des opérettes et des revues au cours des années 1930. Il joue plusieurs fois avec Gaby Morlay, qui le pousse vers le cinéma, où il débute en 1934.

En 1940, il épouse la comédienne Madeleine Robinson, avec laquelle il a un fils, Jean-François, né en 1941. Le couple divorce en 1946. Robert Dalban se remarie avec la comédienne et chanteuse Francine Claudel<ref>« Robert Dalban, inoubliable Cellois flingueur », sur lanouvellerepublique.fr, 24 août 2011 [1]</ref>.

Fichier:Dalban-Harcourt-1948.jpg
L'acteur en 1948 (Studio Harcourt).

En 1950, il est choisi sur casting organisé par la M.G.M. pour prêter sa voix à Clark Gable dans la version française de la super-production de David O. Selznick Autant en emporte le vent<ref>. Le film datant de 1939 ne fut en effet doublé en France que cette année-là, ayant été projeté après la Libération en VO avec un box-office décevant.Modèle:Refnec</ref>. En 1955, il rencontre Robert Hossein et tourne dans Les salauds vont en enfer. C'est le début d'une grande amitié entre les deux hommes.

Fichier:Tournage Maestro Ceccaldi Dalban.jpg
Daniel Ceccaldi et Robert Dalban sur le tournage du film Le Maestro en Modèle:Date-, au lac d'Annecy.

Robert Dalban a interprété, entre autres, un ancien camarade de la Résistance de Marie-Octobre (interprétée par Danielle Darrieux) dans Marie-Octobre (1959) et le père de Manette (Claude Jade) dans Mon oncle Benjamin (1969) d'Édouard Molinaro. C'est le tonitruant « Yes, sir ! » de son personnage du majordome Jean dans Les Tontons flingueurs de Georges Lautner qui marque durablement les esprits. Il tourne pas moins de onze films avec ce dernier. Il campe avec une égale conviction les rôles de truands et ceux de policiers. En 1982, il interprète le rôle principal du téléfilm Jules et Juju.

Il meurt à l'occasion d'un repas dans un restaurant des Champs-Elysées à l'âge de 83 ans, d'un arrêt cardio-circulatoire le Modèle:Date<ref name="lm87" />,<ref>Archives de Deux-Sèvres, commune de Celles-sur-Belle, acte de naissance no 17, année 1903 (page 6/95)(avec mentions marginales de décès)</ref> après avoir été effrayé par une bande de motards au moment où il traversait l'avenue<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est enterré au cimetière de Jouars-Pontchartrain, dans le caveau de famille du producteur Alain Poiré, son ami, qui a fait en sorte que Robert Dalban y soit inhumé<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans sa nécrologie, Le Monde pointe son « physique aux traits marqués et sa gouaille populaire »<ref name="lm87">Modèle:Article</ref>.

Filmographie

Cinéma

Années 1930

Années 1940

Années 1950

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Télévision

Théâtre

Doublage

Il double beaucoup d'acteurs américains ; on peut entendre sa voix dans de nombreux westerns et policiers. Quelques exemples des différents doublages réalisés par Robert Dalban :

De plus il est le narrateur des films documentaires de Walt Disney Productions : Le Désert vivant (1953), La Grande Prairie (1954) et La Légende de Lobo (1962)

À noter qu'il prête également sa voix à Jean Gabin dans L'Imposteur de Julien Duvivier en 1944 pour la version française de ce film américain ; Jean Gabin, alors encore mobilisé dans les troupes françaises, n'avait pas eu le temps de doubler en français sa propre voix.

Hommage

  • Robert Dalban a été parodié dans un album de Lucky Luke, Les Tontons Dalton sous les traits du majordome Bobby.
  • La salle de cinéma de sa ville de naissance, Celles-sur-Belle, est renommée Salle Robert-Dalban en 2008.

Bibliographie

  • Charles Ford, Le Petit monde de Robert Dalban, Paris, France-Empire, 1988, 124 p.
  • Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus, éditions Cinéma, 2008<ref>Les Gens du cinéma</ref>

Notes et références

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Liens externes

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