Le Grand Blond avec une chaussure noire
Modèle:Paronyme Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if:Le Retour du Grand Blond |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le Grand Blond avec une chaussure noire est un film français coécrit, coproduit et réalisé par Yves Robert, sorti en 1972. Film d'espionnage parodique, il s'agit de l'adaptation de l'autobiographie La Cinquième Corde d'Igal Shamir, un récit rocambolesque du violoniste israélien. Il a une suite, Le Retour du Grand Blond (1974).
En 1973, le film obtient l'Ours d'argent au Festival international du film de Berlin<ref name="berlinale">Modèle:Lien web.</ref> et la mention Top film étranger par le National Board of Review<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Modèle:Titre sans précision}} sur l’Modèle:Lang (consulté le 26 novembre 2018).</ref>. En 1976, il reçoit le Goldene Leinwand pour son succès populaire en Allemagne.
En 1985, un remake est tourné sous le titre L'Homme à la chaussure rouge (Modèle:Langue) par Stan Dragoti, avec Tom Hanks.
Synopsis
Le colonel Louis Toulouse (Jean Rochefort), hautain et cassant chef des services secrets français, est compromis dans une affaire de trafic de stupéfiants avec les États-Unis. Il comprend rapidement qu'il s'agit en réalité d'une machination ourdie par son adjoint, l'ambitieux Bernard Milan (Bernard Blier), pour le faire tomber et prendre sa place. Toulouse décide de tendre à son tour un piège pour confondre Milan. Il imagine d'utiliser un inconnu, « n'importe qui, un homme dans la foule », de faire croire à Milan que l'individu en question est un super agent missionné pour régler l'affaire américaine, et de laisser la paranoïa faire le reste. Perrache (Paul Le Person), l'homme de confiance de Toulouse, se rend aux arrivées à Orly et choisit au hasard François Perrin (Pierre Richard), un grand blond, parce qu'il porte une chaussure noire à un pied et une marron à l'autre.
Toulouse fait protéger plus ou moins discrètement Perrin par deux agents. Milan tombe immédiatement dans le piège et déploie un énorme dispositif pour épier les moindres faits et gestes de Perrin, premier violon dans un orchestre. Cependant, le comportement tout à fait banal, quoique souvent excentrique et maladroit, du musicien déstabilise Milan. Il envoie alors son meilleur agent féminin, la superbe Christine (Mireille Darc), pour séduire Perrin et lui soutirer des confidences sur l'oreiller. Christine attire Perrin dans son lit mais n'obtient aucun aveu et flaire au contraire le piège. Milan, de plus en plus nerveux dans ce jeu de dupes, ne l'écoute pas ; à ses yeux, que Perrin ne lâche rien ajoute à sa crédibilité. Jouant son va-tout, il ordonne d'éliminer l'innocent violoniste.
Fiche technique
- Réalisation : Yves Robert
- Assistants réalisateur : Patrick Bureau et Bernard Bolzinger
- Scénario : Yves Robert et Francis Veber, d'après Igal Shamir
- Dialogues : Francis Veber
- Musique : Vladimir Cosma
- Décors : Théo Meurisse
- Costumes : Guy Laroche (pour Mireille Darc)
- Photographie : René Mathelin
- Son : Bernard Aubouy
- Montage : Ghislaine Desjonqueres
- Production : Alain Poiré et Yves Robert
- Coproduction : Gilbert de Goldschmidt
- Sociétés de production : Gaumont, Madeleine Films, Les Productions de la Guéville et Zazi Films
- Société de distribution : Gaumont
- Studios : Paris-Studios-Cinéma (Studios de Billancourt)
- Pays de production : Modèle:Pays
- Langue originale : français
- Format : couleur - 1,66:1 35 mm - - son mono
- Genre : comédie d'espionnage
- Durée : Modèle:Unité
- Date de sortie :
Distribution
Production
Développement et choix des interprètes
L'idée de départ du Grand Blond avec une chaussure noire vient d'Yves Robert. Passionné par Modèle:Citation et inspiré par La Cinquième Corde, récit autobiographique et pourtant rocambolesque du violoniste israélien Igal Shamir publié en 1971<ref name="dvdclassik">Modèle:Lien web</ref>, Robert est parvenu à en rencontrer par l'intermédiaire du journaliste Gilles Perrault. Ceux-ci lui ont expliqué Modèle:Citation<ref name="tournage">Modèle:Lien web</ref>. L'idée de placer dans l'histoire un innocent lui trotte dans la tête et le cinéaste est encouragé par Alain Poiré, producteur historique de Gaumont<ref name="tournage"/>. Robert propose à Jean-Loup Dabadie, co-scénariste sur son précédent long-métrage Clérambard (1969) de l'aider à l'écrire, mais ce dernier décline l'offre, ne se sentant pas en phase avec le sujet, et lui souffle le nom de Francis Veber, qui vient d'écrire la comédie à succès Il était une fois un flic (1972) pour le réalisateur Georges Lautner<ref name="tournage"/>, devenant l'un des scénaristes attitrés de Gaumont<ref>Francis Veber, Que ça reste entre nous, Robert Laffont, 2010, page 109-112, 129</ref>.
Selon Veber, Robert Modèle:Citation, voulant Modèle:Citation. L'idée est la suivante : Modèle:Citation Réfléchissant et pressentant qu'ils allaient se retrouver dans Les Espions (1957) avec des acteurs à accent, Veber a pensé que ce serait plus intéressant de prendre Modèle:Citation<ref name="tournage"/>. Initialement, le film devait s'intituler La Boîte d'allumettes et il n'était pas encore question du Grand blond<ref name="tournage"/>. Pendant que les deux hommes travaillent sur le script, Robert pense à donner le rôle à Claude Rich, qu'il avait dirigé dans Les Copains (1965), mais Veber pense plutôt à Pierre Richard dont la nature comique atypique pourrait servir le personnage<ref name="tournage"/>. Robert est étonné de ne pas y avoir pensé plus tôt car c'est lui qui a lancé la carrière du comédien avec Alexandre le Bienheureux (1968). Il a même produit son premier film en tant que réalisateur, Le Distrait (1970)<ref name="dvdclassik"/>,<ref name="tournage"/>, qui connaît un certain succès commercial<ref>Modèle:Lien web</ref>. Séduit par l'idée de lui confier le rôle, Robert décide d'écrire le film pour lui, allant jusqu'à donner comme titre Le Grand Blond avec une chaussure noire<ref name="tournage"/>.
Toutefois, le choix de Pierre Richard dans le rôle-titre est loin de faire l'unanimité, car d'après le propos de Veber, malgré le succès du Distrait, tout le monde était contre lui ; un patron de Gaumont affirmant même qu'il allait leur faire perdre la province<ref name="tournage"/>. Robert, également producteur avec son épouse Danièle Delorme, doit taper du poing pour imposer Pierre Richard<ref name="tournage"/>. Il doit également batailler pour engager Jean Carmet pour le rôle de Maurice, alors que Gaumont préférait Jean Lefebvre<ref name="dvdclassik"/>,<ref name="tournage"/>. Le réalisateur, scénariste et producteur a révélé que quand Carmet a lu le scénario du Grand Blond, il lui a demandé de ne dire à personne qu'il allait jouer l'ami intime, disant même : Modèle:Citation Pour le rôle de la séduisante espionne Christine, le cinéaste pense d'abord à Anny Duperey, mais Alain Poiré lui propose de rencontrer Mireille Darc. Alors que Robert est charmé par l'actrice, Darc accepte le rôle sur les conseils d'Alain Delon<ref name="tournage"/>. Le rôle de Toulouse, chef des services secrets, est confié à Jean Rochefort, marquant ainsi la première collaboration de l'acteur avec le réalisateur. Le rôle de Milan, son adjoint et rival, est confié à Bernard Blier, qui est habitué aux rôles d'espion<ref name="tournage"/> et a connu un bon nombre de succès notamment avec Gaumont. Paul Le Person, qui avait tourné sous la direction de Robert dans Alexandre le Bienheureux où il croisait Carmet et Richard, tient ici le rôle de Perrache, le fidèle assistant de Toulouse<ref name="tournage"/>. Dans les seconds rôles, on retrouve Robert Castel, le magicien Gérard Majax Modèle:Incise, Robert Dalban et même Yves Robert, qui joue le chef d'orchestre<ref name="tournage"/>.
Tournage
Le tournage a lieu à Paris et dans sa région, dont le Val-de-Marne pour l'aéroport de Paris-Orly<ref>Modèle:Lien web.</ref>, entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'appartement du colonel Toulouse a pour décor l'hôtel Hilton de l'avenue de Suffren, désormais propriété de Pullman, remarquable à sa vue imprenable sur la tour Eiffel<ref name="LieuxParis">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le bois de Boulogne, l'immeuble flambant neuf du musée national des Arts et Traditions populaires, ancêtre du musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, sert de décors intérieur et extérieur pour le quartier général des services secrets français<ref name="LieuxParis"/>. Le tournage se déroule également dans de nombreuses rues de Paris<ref name="LieuxParis"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Musique
Vladimir Cosma compose la bande-originale du Grand Blond avec une chaussure noire, après avoir mis en musique Le Distrait et Les Malheurs d'Alfred pour Yves Robert<ref name="tournage"/>. Le scénario prévoit d'élaborer un pastiche des musiques de James Bond<ref name="tournage"/>. Le compositeur juge qu'il s'agit d'une fausse bonne idée, expliquant que Modèle:Citation<ref name="tournage"/>. Il pense plutôt à Modèle:Citation, qu'il représente par l'utilisation de la flûte de Pan, transmettant à la fois Modèle:Citation<ref name="tournage"/>. Cosma compose alors un thème inspiré du sîrba et interprété au cymbalum, et au naï par Gheorghe Zamfir. Dans les musiques de ce film, le compositeur évoque ainsi la musique tzigane de la Roumanie, son pays natal<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il installe dans son œuvre la conviction selon laquelle chacun de ses films peut reposer sur un couleur musicale particulière, notamment un instrument atypique, au delà de la classique différence des thèmes musicaux<ref name="CosmaEntretien">Modèle:Article.</ref>. Lors de la projection d'un premier montage, le scénariste Francis Veber déteste la musique écrite par Cosma, lui semblant inappropriée, trop présente, redondante et annihilant tout effet comique<ref name="CosmaEntretien" />,<ref name="tournage"/>. Yves Robert et le producteur Alain Poiré passent outre l'avis du scénariste et conservent la composition<ref name="tournage"/>. La musique finit par être un succès, contribuant à celui du film, et Veber engage Cosma pour la plupart de ses films en tant que réalisateur<ref name="tournage"/>.
- Liste des pistes<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Sirba, de Gheorghe Zamfir (2:06)
- Doina, de Gheorghe Zamfir (3:17)
- Mozart massacre, de Vladimir Cosma (2:53)
- La femme rêvée, de Vladimir Cosma (3:23)
- Bela's Blues, de Vladimir Cosma (2:11)
- Babouchka, de Gheorghe Zamfir (2:05)
- Le grand blond, de Vladimir Cosma et Gheorghe Zamfir (2:24)
Un des passages comiques du film présente un extrait d’une exécution du premier mouvement de la [[Symphonie no 40 de Mozart|Symphonie Modèle:N°]] de Mozart dans un concert dirigé par Yves Robert où Pierre Richard, premier violon, manque son entrée par distraction puis en ayant cassé des cordes. Le motif de trois notes est poursuivi en attendant son intervention sous les regards désespérés d’Yves Robert. En réalité, la symphonie ne comportant pas de passage de violon solo, l’exécution aurait donc pu se poursuivre. Par ailleurs, Paulette Lefebvre, harpiste, et Maurice Lefebvre, timbalier, interviennent dans cette scène. Or la partition de cette symphonie ne comprend pas de partie de harpe, ni de percussion.
Accueil
Sortie
Le film sort le Modèle:Date-, en France.
Box-office
Le Grand Blond avec une chaussure noire sort en salles début Modèle:Date-, face à d'importants concurrents comme Cosa Nostra avec Charles Bronson, La Scoumoune avec Jean-Paul Belmondo et la reprise du dessin animé Les 101 Dalmatiens des studios Disney. À Paris, il prend la deuxième place du box-office avec Modèle:Unité dans un circuit de onze salles<ref name="bostory">Modèle:Lien web.</ref>. Durant le mois de Modèle:Date-, il totalise Modèle:Unité, atteignant son maximum en quatrième semaine avec Modèle:Unité<ref name="bostory"/>. Il devra attendre la cinquième semaine de présence à l'affiche début Modèle:Date- pour atteindre la première place du box-office avec Modèle:Unité entrées<ref name="bostory"/>, portant le cumul à Modèle:Unité entrées<ref name="bojp">Modèle:Lien web.</ref>. Il finit son exploitation parisienne avec Modèle:Unité entrées sur Paris et sa banlieue<ref name="bostory"/>. Le succès se confirme en province puisqu'il totalise Modèle:Nobr d'entrées, portant le total à Modèle:Unité<ref name="bojp"/>, se classant dans le top 10 des meilleures entrées de l'année 1972<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À l'international, le film est également très populaire avec Modèle:Nombre d'entrées en URSS, trois millions en Allemagne et Modèle:Nombre en Espagne<ref name="bostory"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le succès commercial du Grand Blond permet à Yves Robert de renouer avec le succès commercial en tant que réalisateur après l'échec commercial de Clérambard en 1969 (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref>, bien qu'ayant tourné des films en tant qu'acteur et produit des films dont les deux premiers films réalisés par Pierre Richard. Il s'agit également du premier énorme succès commercial de Pierre Richard, dont c'est le premier long-métrage en vedette en tant qu'acteur non réalisé par lui-même<ref name="bostory"/>. Le Grand Blond permet aussi à Jean Carmet de lancer véritablement sa carrière cinématographique et à Jean Rochefort d'obtenir son premier succès en tant que tête d'affiche, tandis que Mireille Darc confirme son statut de vedette<ref name="bostory"/>.
Autour du film
Modèle:Section travail inédit Modèle:Section à sourcer
- Les tours de cartes du générique sont réalisés par Gérard Majax, également présent dans le film<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Déçue de n'avoir que huit jours de tournage, Mireille Darc veut marquer le public et se tourne alors vers son ami et couturier français Guy Laroche. N'ayant pas de poitrine, elle lui demande de créer une robe noire en maille très moulante, à manches longues, présentant, à l'avant austère, un long col moulé montant, et à l'arrière, un grand décolleté dorsal pigeonnant<ref>Ce décolleté de fesses orné d'une simple chaînette dorée à la taille, a été qualifié de « visionnaire ». Il a inspiré de nombreux couturiers : pantalon dit « bumster » dans les collections d'Alexander McQueen dès 1993, Thierry Mugler dans sa collection haute couture automne-hiver 1995.</ref>, plongeant jusqu'à la naissance des fesses<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette robe dos nu indécente conduit Yves Robert à faire réécrire la scène en question à Francis Veber pour mieux la mettre en valeur, le réalisateur ne prévenant pas Pierre Richard et les techniciens de plateau que l'actrice porte une telle robe afin de préserver l'effet de surprise, notamment celle du comédien visible à l'écran<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 2005, lors de la vente aux enchères de sa garde-robe, l'actrice et réalisatrice refuse de se séparer de cette pièce, la retire de la vente et fait don de cette robe iconique, appelée « Clair de fesses », au musée des Arts décoratifs<ref>La robe porte le numéro d'inventaire 994.113.1 dans les collections du musée des Arts décoratifs.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À la suite du décès de Mireille Darc, la maison de couture Guy Laroche lui a rendu un hommage le Modèle:Date-, en faisant défiler ses mannequins coiffées de perruques blondes et vêtues de tenues rappelant celle de l'actrice<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, alors qu'elle décerne le César des meilleurs costumes, Aure Atika lui a rendu le même type d'hommage<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, l'exposition « Backside / Dos à la mode » au musée Bourdelle expose la robe<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le colonel Milan s’écrie à plusieurs reprises, excédé, « on tourne en rond », allusion à plusieurs autres films où Bernard Blier prononce la même phrase.
- Pierre Richard, Jean Carmet, Paul Le Person et Jean Saudray s'étaient déjà rencontrés quatre ans plus tôt dans Alexandre le Bienheureux sous la direction du même Yves Robert. Ils se sont également retrouvés dans Les Malheurs d'Alfred de Pierre Richard.
- François Perrin est le nom de Pierre Richard dans ce film et dans la suite Le Retour du Grand Blond ainsi que dans On aura tout vu, Le Jouet et La Chèvre de Francis Veber. Le personnage principal François Pignon sera ensuite porté par Pierre Richard dans les films du même réalisateur Les Compères et Les Fugitifs.
- Au début du générique de fin, on peut lire à l'écran Modèle:Citation : article 9 du code pénal. En droit, cet article n'existe pas mais la protection de la vie privée est garantie depuis une loi de 1970 par l'article 9 du code civil (et pas du code pénal). Le film, dont le thème principal tourne autour de la violation de la vie privée, a donc été tourné deux ans après l'adoption de cette loi.
- La musique composée par François Perrin pour Christine (« Oh, ma Christine ») est la reprise d'une musique entendue dans Alexandre le Bienheureux (musique de Vladimir Cosma).
Suites
- Le Retour du Grand Blond (1974) d'Yves Robert est la suite directe du film ;
- L'Homme à la chaussure rouge (1985) est un remake américain de Stan Dragoti, avec Tom Hanks et Dabney Coleman.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Cécile Mury, « Le Grand Blond avec une chaussure noire », Télérama, no 3284-3285, Télérama SA, Paris, Modèle:Page, Modèle:Date, Modèle:ISSN
Reportage
Liens externes
- Le Grand Blond avec une chaussure noire sur Histoires de tournages