Kōmeitō

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Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox Parti politique Modèle:Infobox Parti politique/Représentation Modèle:Infobox/Fin

Le Modèle:Japonais est un parti politique japonais fondé en 1964.

Historique

Premier Kōmeitō (1964-1994)

Le Modèle:Japonais, fondé le Modèle:Date, est, à l'origine et jusqu'en 1971, le bras politique de la Modèle:Japonais, branche laïque de l'école bouddhiste Modèle:Japonais ; cependant, le parti affirme soutenir la distinction stricte entre les religions et l'État, tout en voulant appliquer les principes religieux du bouddhisme à la politique japonaiseModèle:Note, se revendiquant notamment de concepts nouveaux tels que la « démocratie bouddhiste », se voulant ainsi le pendant asiatique et bouddhiste de la démocratie chrétienne occidentaleModèle:Note.

À sa création, le Kōmeitō dispose déjà de Modèle:Nombre à la Chambre des conseillers, la chambre haute de la Diète, élus précédemment directement sous l'étiquette de la Sōka Gakkai. Profitant de la popularité de la Sōka Gakkai et de la Nichiren Shōshū dans les années 1950 et 1960, le Kōmeitō connaît à ses débuts un réel succès :

Dissolution dans le Shinshintō (1994-1997)

Dans l'opposition jusqu'en 1993, il est l'un des sept partis politiques participant à la coalition anti-PLD qui gouverne pendant 10 mois entre Modèle:Date et Modèle:Date. Celle-ci étant alors renversée par une grande coalition formée entre le Parti libéral-démocrate (PLD, droite), le Parti socialiste japonais (PSJ, gauche) et le NPP (centre droit), le Kōmeitō se dissout avec plusieurs autres formations du centre ou du centre-droit ayant participé au cabinet anti-PLD pour former le Shinshintō ou Parti de la Nouvelle frontière. Toutefois, Modèle:Nombre sur les 24 de la Chambre des conseillers refusent cette fusion et se maintiennent en un groupe politique distinct appelé Kōmei avant d'être suivis en ce sens par plusieurs élus préfectoraux ou municipaux du parti.

Aux Modèle:Lien à la Chambre des conseillers du Modèle:Date, les Modèle:Nombre des anciens membres du Kōmeitō ayant rejoint le Shinshintō sont à renouveler : ils sont tous reconduits sous l'étiquette de leur nouveau parti. Aux élections législatives du Modèle:Date, Modèle:Nombre sont présentés par le Shinshintō et 42 sont élus (tandis que le Shinshintō obtient en tout Modèle:Nombre sur 500).

Lorsque ce grand parti d'opposition finit par éclater le Modèle:Date, les Modèle:Nombre parlementaires issus du premier Kōmeitō s'éparpillent le Modèle:Date en deux petits mouvements : le Modèle:Lien de Modèle:Lien qui regroupe Modèle:Nombre, et le Club de l'Aurore de Modèle:Lien avec Modèle:Nombre et les Modèle:Nombre. Ce dernier se fond rapidement, dès le Modèle:Date- suivant, avec le Komei qui fait retrouver son unité à l'ancien groupe Kōmeitō à la chambre haute. Sur les Modèle:Nombre de ce dernier, 11 sont à renouveler aux Modèle:Lien à la Chambre des conseillers du Modèle:Date : le Kōmei présente alors Modèle:Nombre mais seuls 9 sont élus (7 à la proportionnelle nationale et 2 au vote unique non transférable dans les préfectures) sur 126, portant son groupe à Modèle:Nombre sur 252. Celui-ci participe à partir du Modèle:Date à la coalition de l'opposition formée autour du PDJ de Naoto Kan et qui réussit pendant quelques mois (jusqu'en Modèle:Date) à enlever le contrôle de la Chambre des conseillers au PLD.

Finalement, le Modèle:Date, le Modèle:Lien et le Komei fusionnent pour redonner naissance à leur ancien parti sous le nom de « Nouveau Kōmeitō » (appellation utilisée uniquement dans le nom officiel du parti en anglais, la dénomination japonaise gardant uniquement les kanjis 公明党, soit Kōmeitō).

Nouveau Kōmeitō (1998-2014)

Le Modèle:Date, ce nouveau Kōmeitō forme une coalition tripartite avec son ancien adversaire, le PLD de Keizō Obuchi, et le Parti libéral d'Ichirō Ozawa (lui aussi un ancien du Shinshintō, déjà allié du PLD depuis le mois de janvier de la même année), obtenant ainsi un poste au sein du Cabinet du Japon. Depuis lors, le Nouveau Kōmeitō a participé à tous les gouvernements formés par le PLD dont il est considéré désormais comme l'allié traditionnel. Il connaît ensuite une certaine stagnation électorale, ces résultats étant associés à ceux de l'ensemble de la majorité :

Kōmeitō (2014)

En Modèle:Date-, pour marquer son cinquantième anniversaire, le parti a décidé de ne plus s'appeler « Nouveau », mais simplement Kōmeitō<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} K. Ijekiri, Modèle:Lang Modèle:Lien archive, [[Asahi shinbun|Modèle:Lang Modèle:Lang]] Modèle:Date-.</ref>.

Participation du Kōmeitō puis du Nouveau Kōmeitō au gouvernement

Voici la liste des ministres issus du Kōmeitō puis du Nouveau Kōmeitō :

Implantation locale

Le Nouveau Kōmeitō est bien implanté en zone urbaine, et plus particulièrement dans la région de Kinki et la préfecture d'Osaka. Ainsi, jusqu'en 2009 et depuis 2012, le parti détient 4 des Modèle:Nombre électoraux de cette préfecture, concentrés dans les deux grandes agglomérations d'Osaka (3 des Modèle:Nombre découpant la ville) et Sakai (le Modèle:16e correspondant à la moitié nord de la ville). Depuis 1980, 2 des 6 puis Modèle:Nombre de la Chambre des conseillers représentant la préfecture d'Osaka sont issus du parti (Modèle:Nombre à chaque renouvellement de moitié de la chambre haute tous les trois ans), à savoir Modèle:Lien depuis 2010 et Modèle:Lien depuis 2013 (remplaçant Modèle:Lien, élu de 1989 à 2013). Le Nouveau Kōmeitō dispose à l'Assemblée préfectorale d'Osaka de Modèle:Nombre sur 109 depuis les élections de 2015, ce qui en fait la troisième force politique de cette institution (derrière l'« Association de restauration d'Osaka » ou ARO, mouvement fédéraliste local fondé en 2010 par le gouverneur puis maire d'Osaka Tōru Hashimoto, et le PLD, mais devant le PDJ)Modèle:Note, après y avoir constitué le deuxième groupe derrière l'ARO de 2011 à 2015. C'est également le cas à l'assemblée municipale d'Osaka, où il est représenté par Modèle:Nombre sur 86Modèle:Note. Au conseil municipal de Sakai il a longtemps formé le principal groupe avant de se faire dépasser là aussi par l'« Association de restauration d'Osaka », avec Modèle:Nombre de 2011 jusqu'en 2015 puis 11 ensuite (Modèle:Nombre puis 2 de moins que le parti du gouverneur et du maire) sur 52Modèle:Note.

Dans la préfecture voisine de Hyōgo, deux circonscriptions sont détenues jusqu'en 2009 et depuis 2012 (la Modèle:2e qui correspond à la partie centrale de Kobe, avec pour député Kazuyoshi Akaba, et la Modèle:8e soit la ville d'Amagasaki, représentée par Tetsuzō Fuyushiba jusqu'en 2009 et depuis 2012 par Modèle:Lien). Jusqu'en 1995, lorsque la préfecture de Hyōgo était encore représentée par six membres à la Chambre des conseillers (soit Modèle:Nombre à chaque renouvellement tous les Modèle:Nombre, ce nombre est passé à 2 à partir de 1995), le Kōmeitō avait aussi deux conseillers pour cette préfecture de 1977 à 1980 et de 1986 à 1995, sinon un seul de 1968 à 1977, de 1980 à 1986 et de 1995 à 1998. Elle n'y a plus de représentant à la chambre haute de 1998 à 2016 : à cette occasion, trois sièges sont pourvus, prévoyant le retour à Modèle:Nombre pour cette préfecture, et Modèle:Lien est ainsi élu sous les couleurs du parti à la chambre haute. À l'Assemblée préfectorale de Hyōgo, le Nouveau Kōmeitō a depuis 2011 Modèle:Nombre sur 91 (puis sur 87 à partir de 2015) soit le Modèle:3e de 2011 à 2015 puis le Modèle:2e derrière les 45 du PLD<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Composition de l'Assemblée préfectorale de Hyōgo sur son site officiel.</ref>. Au conseil municipal d'Amagasaki, avec Modèle:Nombre sur 42 depuis 2013, il est le deuxième groupe de la ville, après un parti local (le Shinseikai, Modèle:Nombre).

Le Nouveau Kōmeitō est également bien présent dans la métropole de Tokyo. Il y détient, de 2003 à 2009 et depuis 2012, le Modèle:12e de Tokyo à savoir les arrondissements au nord de la ville (Kita et Adachi) détenu par Akihiro Ōta. Il a fait de plus élire un conseiller pour Tokyo à chaque renouvellement de la moitié de la chambre haute depuis 1965, ce qu'il fait qu'il détient deux conseillers sur huit de 1968 à 2007, sur neuf de 2007 à 2010, sur dix de 2010 à 2016 et sur onze depuis 2016 (Natsuo Yamaguchi depuis 2001 et Modèle:Lien depuis 2010). S'y ajoute Modèle:Lien, élu pour la circonscription de Tokyo de 1995 à 2001 puis pour la circonscription nationale depuis 2001. Il a de plus maintenu un groupe de Modèle:Nombre sur 127 à l'Assemblée métropolitaine depuis 2001 :

  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tokyo du Modèle:Date, le Nouveau Kōmeitō obtient 15,09 % des suffrages exprimés et la totalité de ses Modèle:Nombre sont élus sur les Modèle:Nombre à pourvoir. En nombre de voix, il est le troisième parti de la préfecture (derrière le PLD et le PCJ, qu'il talonne à Modèle:Unité près tandis que les communistes ont présenté pratiquement deux fois plus de candidats que le Kōmeitō) et le deuxième de l'assemblée en nombre de sièges après le PLD.
  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tokyo du Modèle:Date, il réunit 18 % des voix et encore une fois ses Modèle:Nombre sont élus. Il est le troisième partie de la préfecture, tant en voix qu'en sièges, derrière le PLD et le PDJ.
  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tokyo du Modèle:Date, il maintient ses Modèle:Nombre mais son score (dans un contexte difficile pour la coalition menée par le PLD qui pour la première fois de son histoire perd la majorité à Tokyo et son statut de premier parti préfectoral au profit du PDJ) retombe à 13,19 % des suffrages exprimés.
  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tokyo du Modèle:Date, il fait toujours élire ses Modèle:Nombre, ce qui en fait désormais le deuxième groupe en nombre de sièges derrière le PLD, mais toujours le troisième en nombre de voix, avec 14,1 % des suffrages exprimés, talonnant le PDJ.
  • aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tokyo du Modèle:Date, le parti conserve ses Modèle:Nombre et le deuxième groupe en nombre de sièges derrière le « Comité des citoyens de Tokyo d'abord » de la gouverneure Yuriko Koike avec qui il forme la nouvelle majorité et à égalité avec le PLD, mais est désormais la quatrième force en nombre de voix, avec 13,13 % des voix, loin derrière le « Comité des citoyens de Tokyo d'abord » et le PLD mais aussi à quelques voix derrière le PCJ.

Ligne politique

Le Kōmeitō encourage la réforme du gouvernement, en particulier soutient les propositions de réduction des effectifs de l'administration, et demande que l'utilisation des fonds spéciaux soit revue et possiblement supprimée. Il est aussi favorable à la décentralisation, et demande que les émoluments des membres du gouvernement ainsi que des parlementaires soient revus à la baisse. Économiquement, le Kōmeitō est favorable au soutien des PME-PMI, en particulier, de prêts aux conditions favorables pour les créateurs d'entreprises. Il demande aussi une politique permettant d'augmenter le tourisme, en particulier en améliorant la formation aux langues étrangères des professionnels de ces industries. En matière de sécurité sociale, le Kōmeitō propose d'étendre la couverture actuelle. Partisan d'un respect pour l'essentiel de la Constitution japonaise et de son aspect pacifique, il a toutefois évolué depuis 2001, du fait notamment de son alliance avec le PLD, vers un soutien tacite de la reconnaissance des Forces japonaises d'autodéfense comme d'une armée plus ou moins conventionnelle pouvant intervenir, sous certaines conditions, à l'étranger. Il défend activement l'octroi du droit de vote aux élections locales aux étrangers résidents réguliers au Japon.

Direction

Depuis Modèle:Date, la direction du Nouveau Kōmeitō est ainsi constituée :

Résultats électoraux

Chambre des représentants

Année Sièges Circonscriptions Proportionnel Gouvernement
Voix % Voix %
2000 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 1 231 753 2,02 7 762 032 12,97 [[Gouvernement Mori II|Mori Modèle:II]] (2000-2001), [[Gouvernement Koizumi I|Koizumi Modèle:Rom-maj]] (2001-2003)
2003 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 886 507 1,49 8 733 444 14,78 [[Gouvernement Koizumi II|Koizumi Modèle:II]]
2005 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 981 105 1,44 8 987 602 13,25 [[Gouvernement Koizumi III|Koizumi Modèle:III]] (2005-2006), [[Gouvernement Abe I|Abe Modèle:Rom-maj]] (2006-2007), Fukuda (2007-2008), Asō (2008-2009)
2009 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 782 984 1,11 8 054 007 11,45 Opposition
2012 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 885 881 1,49 7 116 474 11,83 [[Gouvernement Abe II|Abe Modèle:II]]
2014 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 765 390 1,45 7 314 236 13,71 [[Gouvernement Abe III|Abe Modèle:III]]
2017 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 832 453 1,50 6 977 712 12,51 [[Gouvernement Abe IV|Abe Modèle:IV]] (2017-2020), Suga (2020-2021), [[Gouvernement Kishida I|Kishida Modèle:Rom-maj]] (2021)
2021 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 872 931 1,52 7 114 282 12,38 [[Gouvernement Kishida II|Kishida Modèle:II]] (2021- )

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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