La Barre-de-Semilly

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Modèle:Infobox Commune de France

La Barre-de-Semilly est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Géographie

La commune est à l'est du Pays saint-lois. Son bourg est à Modèle:Unité limitrophe à l'est de Saint-Lô, à Modèle:Unité au nord de Torigni-sur-Vire et à Modèle:Unité au sud de Saint-Clair-sur-l'Elle<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>. Il est traversé par le Semilly, petit ruisseau de première catégorie qui prend sa source à Saint-Pierre-de-Semilly et se jette non loin, dans la retenue artificielle de Fumichon. Il est situé au bord de la route départementale 972 et à deux pas du rond-point de la zone Delta de Saint-Lô.

Le territoire est bordé par la route départementale no 972 Modèle:Incise reliant Saint-Lô à Bayeux au nord-est et traversé par la Modèle:Nobr joignant le chef-lieu de département à Caumont-l'Éventé par Saint-Jean-des-Baisants à l'est. Le bourg s'étale entre ces deux voies le long de la Modèle:Nobr qui se prolonge au sud vers Sainte-Suzanne-sur-Vire. D'autres départementales plus modestes desservent les différents lieux-dits de la commune. L'accès à l'échangeur no 3 de la route nationale 174 est à Modèle:Unité au sud-ouest. Il permet de retrouver l'A84 à Guilberville (échangeur 40) à Modèle:Unité au sud.

La Barre-de-Semilly est dans le bassin de la Vire, par son affluent le Fumichon qui traverse le sud du territoire. Trois de ses affluents parcourent le territoire communal : le ruisseau des Étangs de Semilly qui marque la limite au nord, le ruisseau de Baudre, en limite est, et le ruisseau du Pont Huet qui draine le centre du territoire.

Le point culminant (Modèle:Unité) se situe en limite est, près du lieu-dit l'Hôtel Toupin. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie du Fumichon du territoire, au sud-ouest. La commune est bocagère.

Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à Modèle:Unité, mais Granville-Pointe du Roc est Modèle:Unité<ref>Distances orthodromiques selon le site Lion 1906.</ref>. Le Saint-Lois s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à La Barre-de-Semilly, avoisine les Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).</ref>.

La commune est structurée en une trentaine de hameaux<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : la Mazure, la Motte, la Bache, le Blanc Pignon, la Longue Maison, le Quenot, la Moulinière, la Cosnetière, la Meneulière, la Lande, l'Hôtel-Ferrier, le Jardin, les Jardins, le Parc, la Hamel-Aubrée, l'Hôtel-Toupin, les Monts Joie, Plantro, les Chasses, l'Avenue, la Duranderie, les Fontaines, les Fondraies, la Rougerie, la Percherie, la Pouerie, le Caillou, Bouligny, la Houeslière, Arondel, le Ruffey, le Roussel, le Bordel.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Condé-sur-Vire_sapc », sur la commune de Condé-sur-Vire, mise en service en 1968<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

La Barre-de-Semilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,6 %), terres arables (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (6,4 %), forêts (3,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Barra de Veteri Symilleio en l288<ref>Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises, Page 1485.</ref>.

Le nom de Semilly représente l'appellation initiale d'un domaine qui fut démembré en deux paroisses, La Barre-de-Semilly et Saint-Pierre-de-Semilly.

Une première trace du démembrement est attestée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la forme Similleium vetus, « Semilly le Vieux », qui restera en usage jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et qui suppose une distinction d'avec un habitat de création plus récente.

L'élément la Barre apparaît dans les textes à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et fait peut-être allusion à une réserve seigneuriale, un endroit clos, ou encore à une frontière ou limite de juridiction (de l'ancien français bare « barrière, clôture, porte »). Le mot barre a également désigné en toponymie des éperons rocheux, des remparts, et souvent les deux à la fois (site naturel fortifié).

Semilly représente un toponyme gallo-romain°SIMILIACU, formé avec le suffixe gallo-roman -ACU ajouté à un nom de personne. Le premier élément est l'anthroponyme gallo-romain Similius<ref>Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}, Paris, CNRS, t. Modèle:III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. 184a.</ref>, d'où le sens global de « domaine rural de Similius »<ref>Ce nom gallo-romain est un dérivé à valeur patronymique du cognomen latin Similis, réemploi anthroponymique de l'adjectif latin similis « semblable, ressemblant », éventuellement donné à un jumeau (entre autres interprétations).</ref>. Ce type toponymique se rencontre également dans le Calvados (Semilly, hameau à Cussy), dans l'Aisne et la Haute-Marne.

Avant la Révolution la paroisse portait le nom de Saint-Ébremond-la-Barre, d'où le nom du saint de l'égliseModèle:Sfn.

Le gentilé est Barrien.

Microtoponymie

Le hameau Bouligny était le domaine du gallo-romain Bolinius (Bolinus+-acum > Boliniacum).

Les hameaux en Y-ère, Y-erie, Hotel/Maison Y, les Y sont des constructions récentes. À l'origine, ils désignaient la ferme de la famille Y. Quenot = ferme des Quenot ; Moulinière = ferme des Moulin ; Cosnetière = ferme des Cosnet ; Meneulière = ferme des Meneule ; Hôtel-Ferrier = ferme des Ferrier ; Hamel-Aubrée = ferme des Aubrée ; Hôtel-Toupin = ferme des Toupin ; Duranderie = ferme des Durand ; Fontaines = ferme des Fontaine ; Fondraies = ferme des Fondre ; Rougerie = ferme des Rouge ; Percherie = ferme des Perche ; Pouerie = ferme des Pouer ; Houeslière = ferme des Houesle ; Ruffey = ferme des Ruffey ; Roussel = ferme des Roussel ; Bordel = ferme des Bordel.

Histoire

Un Guillaume et Jean de Semilly accompagnèrent le duc de Normandie, Robert Courteheuse, à la première croisade (1096-1099).

Sous l'Ancien Régime, la paroisse dépendait de la généralité de Caen, de l'élection de Bayeux (1612/1636, 1677), puis de Saint-Lô (1713), et de la sergenterie de Thorigny.

Le village est détruit en 1944Modèle:Sfn.

Politique et administration

Fichier:La Barre-de-Semilly - Mairie.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous. Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : La Barre-de-Semilly et son histoire-Les lieux-dits, édité par l'Association « Vivre à La Barre », 1995.Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints<ref name="of-maire2014"/>.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction Devenue commune périurbaine, La Barre-de-Semilly a doublé sa population entre la fin des années 1960 et le début des années 2000.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Modèle:…

Lieux et monuments

L'église romane Saint-Ébremond ({{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}) est inscrite aux monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (du second tiers selon les spécialistes, c'est-à-dire entre 1130 et 1170), tout au moins pour sa partie la plus ancienne, le chœur, et probablement la plupart des murs, avec un appareil en arête-de-poisson. Elle abrite une épitaphe de Gires Lecuqu (Modèle:S mini-), des fonts baptismaux (Modèle:S mini-), une verrière (1958) de Simone Flandrin-Latron et des Ateliers Daumont-Tournel.

  • Étangs de Semilly.

Activité et manifestations

Sports

L'Union sportive Semilly-Saint-André fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et une deuxième équipe en division de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Née en 1976 de la fusion de l'Étoile sportive de La Barre-de-Semilly et de l'Avenir de Semilly-Saint-André, elle regroupe des joueurs des communes de Saint-André-de-l'Épine, Saint-Pierre-de-Semilly et La Barre-de-Semilly.

Service d'animation

Le centre de loisirs de La Barre-de-Semilly a ouvert ses portes en 1995. Il a une capacité d'accueil de cinquante enfants âgés de plus de Modèle:Nobr encadrés par cinq animateurs<ref>Site du Centre de loisirs.</ref>.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:La Manche les 602 communes.
  • Modèle:601 communes de la Manche.
  • Janjac Leroy, La Barre-de-Semilly et son histoire : l'église, Association Vivre à la Barre, 1991, multigraphié.
  • Janjac Leroy, La Barre-de-Semilly et son histoire : les écoles, Association vivre à la Barre, 1992, multigraphié.
  • Janjac Leroy, La Barre-de-Semilly et son histoire : les lieux-dits, Association vivre à la Barre, 1995, multigraphié.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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