La Barre-en-Ouche

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

La Barre-en-Ouche est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie, devenue le Modèle:Date une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mesnil-en-Ouche<ref name="creation">Modèle:Lien web</ref>.

Géographie

La Barre-en-Ouche est une commune déléguée faisant partie de la commune nouvelle de Mesnil-en-Ouche, située dans le sud-ouest du département de l’Eure en Normandie, sur le plateau du pays d'Ouche (altitude de Modèle:Unité environ), entre les rivières Risle et Charentonne. Ses habitants s’appellent les Barrois et les Barroises.

Toponymie

Le nom de la paroisse est attesté sous la forme latinisée Barra fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Beaurepaire">François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. pModèle:P..</ref> et en 1124<ref name="Ernest Nègre">Modèle:Ouvrage.</ref>, La Barre en 1793<ref name="Cassini"/>, La Barre-en-Ouche en 1891<ref name="Cassini"/>.

Il s'agit sans doute d'une formation toponymique médiévale, comme le suggère la présence de l'article défini féminin la. L'appellatif barre est employé ici au sens de « clôture, enclos », peut-être aussi de « réserve seigneuriale »<ref name="Beaurepaire"/>.

Le déterminant complémentaire -en-Ouche s'explique par sa localisation dans le pays d'Ouche.

Les anciennes paroisses du Bois-Baril, de la Noë de la Barre, de Saint-Jacques de la Barre et de Villiers près de La Barre ont été rattachées en 1792<ref name="Beaurepaire"/>.

Histoire

La Barre-en-Ouche se situe sur l’ancienne voie romaine qui reliait Dreux à Lisieux et Caen. Contrairement à ses communes voisines de même importance, le village ne verra jamais l'implantation d'une gare. Bien que des projets aient été envisagés, la Première Guerre mondiale y mettra un terme définitif.

Héraldique

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Politique et administration

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Démographie

Modèle:Section démographie d'article de commune de France

Lieux et monuments

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}}, inscrit au titre des monuments historiques en 1939, dont le colombier est classé au titre des monuments historiques en 1942<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Jacques Daviel, chirurgien du siècle des Lumières, est né à La Barre-en-Ouche en 1693. Son père, Pierre Daviel, était tabellion royal dans ce bourg. Il a fait ses études de chirurgie à Paris puis à Marseille où il résida de nombreuses années. Sa carrière connaît son apogée le Modèle:Date- grâce à la première extraction mondiale du cristallin pour soigner la cataracte. Membre de l'Académie royale de chirurgie, il alla se fixer à Paris en 1746, puis en 1749 fut nommé chirurgien-oculiste du roi Louis XV. Jacques Daviel est décédé à Genève le Modèle:Date-. Le collège de la Barre-en-Ouche porte son nom.
  • Luc de la Barre, seigneur de la Barre, victime de la cruauté d'[[Henri Ier d'Angleterre|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Angleterre]]. En 1122, plusieurs seigneurs normands se liguèrent contre Henri Ier. Le roi battit les ligueurs à Bourgtheroulde et fit prisonniers nombre de rebelles, dont Geoffroy de Tourville, Odoard du Pin et Luc de la Barre<ref>« Rex atrem, post Pascha (Pâques tombait, cette année-là, le 6 avril), judicium de reis, qui capti fuerant, Rotomagi tenuit, ibique Goisfredum de Torvilla, et Odoardum de Pino, pro perjurii reatu oculis privavit. Lucam quoque de Barra (Luc de la Barre, fils de Simon, était seigneur de la Barre, dans la vicomté d'Évreux) pro derisoriis cantionibus et temerariis nisibus orbari luminibus imperavit. » Orderici Vitalis, Historiæ ecclesiasticæ libri tredecem, pages 459 et 460</ref> qui, outre le délit de rébellion, était accusé d'avoir tourné en ridicule le monarque dans plusieurs sirventes<ref>Genre poétique qui traitait de l'actualité, spécialement politique, sur le mode polémique et satirique</ref>. Henri résolut de faire comparaître devant lui, à Rouen, ces trois prisonniers quelques jours après la Pâque de l'an 1124 et il les condamna à perdre les yeux. Quand Charles, comte de Flandre, osa avancer au roi qu’il n’était pas d’usage de châtier les chevaliers vaincus d’une façon aussi monstrueuse, Henri lui répondit : « je vais vous prouver qu’en ceci je ne fais que justice. Godefroy et Odoard étaient mes hommes. Ils ont rompu leur foi, violé leur serment de fidélité : et voilà pourquoi ils méritent ou la mort ou au moins d’être punis par la perte d’un membre ». Quant à Luc de la Barre […], il a fait plus […] et a chanté publiquement d’injurieux sirventes[…]. Mais, quand les bourreaux saisirent Luc de la Barre pour l'aveugler, il aima mieux se fendre la tête contre les murs que d'être la victime de la cruauté du roi. »
  • Isabelle Benard, miss France 1981, a vécu à La Barre-en-Ouche, dans les années 1970. Ses parents tenaient l'une des boucheries du village.

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes

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