La Canourgue
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France La Canourgue (en occitan La Canorga) est une commune française, située dans l'ouest du département de la Lozère en région Occitanie.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Lot, l'Urugne, le ruisseau de Chardonnet, le ruisseau de la Felgeyre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « vallon de l'Urugne ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
La Canourgue est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de La Canourgue. Ses habitants sont appelés les Canourguais ou Canourguaises.
La commune de La Canourgue est labellisée « Village étape » depuis 2006. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune est située dans le sud-ouest du département de la Lozère, dans le Gévaudan, sur l'Urugne (petit affluent du Lot) au pied du causse de Sauveterre que la commune occupe en grande partie. Modèle:Multiple image
Géologie
Le sol est calcaire et un bloc échantillon est exposé dans le musée en plein air du géoscope de l'aire de la Lozere à la sortie 32 de l'autoroute A 75, la "Méridienne", au niveau du village de La Garde.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montagnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bertholene », sur la commune de Bertholène, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « vallon de l'Urugne »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, l'un des principaux sites d'hivernage du grand Rhinolophe avec entre 40 et Modèle:Unité. Seuls quatre sites principaux sont connus dans l'ex région Languedoc-Roussillon<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « ruisseau de la Felgeyre » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le « ruisseau de Roumardiès » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « contrefort sud de l'Aubrac » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « vallon de l'Urugne et corniches de Saint-Saturnin » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 à La Canourgue.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
La Canourgue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de La Canourgue, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), prairies (15,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,3 %), terres arables (2,9 %), zones urbanisées (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par l'autoroute A75 ainsi que par la gare de Banassac - La Canourgue sur la ligne ferroviaire des Causses.
La commune se situe à la fois sur le parcours du sentier de grande randonnée 6 (GR6) et du GR 60 relevant à la fois du chemin de Saint-Guilhem et du sentier de grande randonnée de pays (GRP) "Tour du Causse de Sauveterre".
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Canourgue est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Mende-Marvejols, regroupant Modèle:Nobr concernées par un risque de débordement du Lot et de la Colagne ainsi que de certains de leurs affluents, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues du Modèle:Date-, une crue cévenole de référence (3,95 m mesurés à Mende), et des 4 et Modèle:Date-, une crue méditerranéenne (3,80 m mesurés à Mende). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2018 et 2020<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La Canourgue est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023<ref name=Feux>Modèle:Lien web</ref>. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de Modèle:Unité de celles-ci. L’arrêté du Modèle:Date-, complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du Modèle:Date-, abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit<ref group=Note>Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de Modèle:Unité (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de Modèle:Unité de part et d’autre des voies privées y donnant accès.</ref>,<ref name=Feux/>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 53 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 320 sont en aléa moyen ou fort, soit 28 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS"/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
La commune est en outre située en aval du barrage du Charpal, un ouvrage de classe BModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Canourgue est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme ecclesia Canonica en 1060<ref name="negre3">Modèle:Ouvrage.</ref> (une « église collégiale »). Le toponyme français est issu de l'occitan la canorga désignant une église de chanoines<ref name="negre3"/>.
Histoire
Époque contemporaine
Le Modèle:Date-, les communes d'Auxillac, La Canourgue, La Capelle et Montjézieu fusionnent sous le régime de la fusion-association<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini"/>.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Canourgue est membre de la communauté de communes Aubrac Lot Causses Tarn<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à La Canourgue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Mende, à la circonscription administrative de l'État de la Lozère et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de La Canourgue pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la circonscription de la Lozère pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
La ville de La Canourgue est jumelée avec :
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,0 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (29,7 %) et le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (32,8 %) est comparable au taux départemental (32,5 %).
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,16 % de femmes, supérieur au taux départemental (50,04 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 015 en 2013 et 959 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 857, soit un indicateur de concentration d'emploi de 110,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 857 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 409 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 76,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,2 % les transports en commun, 13,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le bourg est traversé par des canaux et a conservé un centre historique constitué de rues étroites et de bâtiments historiques.
- Château de Montjézieu, dans l'ancienne commune de Montjézieu.
- Dolmen de Chardonnet.
- Sabot de Malepeyre, curiosité géologique.
Édifices religieux
- La collégiale Saint-Martin de La Canourgue, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1929. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La chapelle Saint-Frézal, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, abritant le tombeau (authentifié) de saint Frézal, un des premiers évêques de Lozère, mort assassiné en 828. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1984<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)<ref name=":0" />.
- L'église Saint-Martin de La Capelle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1932<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Chapelle de la Maison Sainte-Marie de La Canourgue.
- Chapelle Saint-Jean du Bedel de Montjézieu.
- Église Saint-Jean-Baptiste de Montjézieu.
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Auxillac.
Personnalités liées à la commune
Nées à La Canourgue
- Jean-Baptiste Charbonnier (1840 ou 1842-1888), père blanc, vicaire général du Tanganyika (actuelle Tanzanie) et évêque titulaire d'Utique.
- Céleste Albaret (1891-1984), domestique de Marcel Proust, née à Auxillac, commune aujourd'hui associée à La Canourgue.
- Joseph de Finance de Clairbois (1904-2000), prêtre jésuite et philosophe.
Liées à la commune
- Charles du Pont de Ligonnès (1845-1925), maire d'Auxillac, évêque de Rodez-Vabres.
- Jacques Blanc (né en 1939), homme politique, maire de La Canourgue, ancien sénateur de la Lozère, ancien secrétaire d'État, ancien président du conseil régional du Languedoc-Roussillon.
Gastronomie
La pouteille (à base de pieds de porc et de viande de bœuf) et les manouls (à base de tripes de mouton) sont deux spécialités culinaires de La Canourgue. Il existe même une Confrérie de la pouteille et du manouls.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Isabelle Darnas, Marie-Sylvie Grandjouan, Cantons de la Canourgue, Chanac, le Massegros, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, région Languedoc-Roussillon, coll. « Images du Patrimoine » Modèle:N°, 1995, Modèle:ISBN
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes