La Chapelle-Iger

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Chapelle-Iger est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Au dernier recensement de Modèle:Population de France/dernière année, la commune comptait Modèle:Nombre. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:77087-La Chapelle-Iger - Localisation.png
Localisation de la commune de La Chapelle-Iger dans le département de Seine-et-Marne.

La commune se situe à environ Modèle:Unité par la route, au sud-est du centre de Paris et à Modèle:Unité au nord-est de Melun<ref>fr.distance.to, consulté le Modèle:1er novembre 2021</ref>,<ref group=Note>Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> Ce village est situé dans l'arrondissement de Provins et dans le canton de Fontenay-Trésigny. Le village appartenait auparavant au canton de Rozay-en-Brie. Il fait partie de la Communauté de communes les Sources de l'Yerres.

Communes limitrophes

Géologie et relief

La Chapelle-Iger est bâtie au flanc d'un coteau incliné au sud au pied duquel coule le ru de Vallière qui se jette dans l'Yvron. Les habitations sont principalement localisées sur ce coteau au plus près des édifices religieux et civils élevés sur des terre-pleins.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut , le bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie) <ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de La Chapelle-Iger.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">77087 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 1 mars 2019</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de Modèle:Unité, parcouru par un réseau hydrographique de Modèle:Unité de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon<ref name="SAGE-yerres">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

La Chapelle-Iger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont le Haut-Grès, le Plessis-Mallet, Champgueffier, la Fouine, le Moulin de Bel-Air, le hameau de Prévent.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92% ), forêts (8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 96,2 % de maisons et 3,8 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

Parmi ces logements, 79,5 % étaient des résidences principales, 14,1 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 87,1 % contre 11,3 % de locataires et 1,6 % logés gratuitement<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 5 juin 2020</ref>.

Voies de communication et transports

Voies de communication

On accède au bourg, soit par l'Modèle:Autoroute française, sortie 13 en direction de Provins, soit par la Modèle:Route nationale en direction de Rozay-en-Brie.

Transports

Modèle:…

Toponymie

Modèle:... Ce lieu est mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi : Capella Igerii vers 1107<ref>Du Plessis, II, p. 20.</ref> ; Capella Igeri en 1249<ref>Cartulaire de N.-D. de Paris, II, 375.</ref> ; Capella Hugeri et Capella Igerii en 1250<ref>Rôles des fiefs, 219 et 485.</ref> ; Capella igier<ref>Longnon, Rôles des vassaux du comté de Champagne, n° 2101.</ref> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Obit. prov. Sens, I, 962.</ref>,<ref name="H-Stein">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le nom évolue, passant de La Capella Ligerii juxta Rosetum en 1323<ref>Archives nationales, S 371b, n° 63.</ref> ; La Chappelle Ygier en 1384<ref>Archives nationales, P 131, fol. 38.</ref> ; Chappelle Ligier en 1390<ref>Registre criminel du Châtelet de Paris.</ref> à La Chapelle-Iger en 1788<ref>Traité sur les tailles, élection de Rozoy</ref>, en passant par La Chapelle Ligier en 1415<ref>Archives nationales, S 371b, n° 105.</ref> ; La Chappelle Yger en 1482<ref>Archives nationales, S 361, n° 35.</ref> ; La Chappelle Yger en Brye en 1523<ref>Archives nationales, S 361, n° 63.</ref> ; La Chappelle Léger en 1648<ref>Archives nationales, S 2956.</ref>,<ref name="H-Stein"/>.

La chapelle puis l'église, prieuré-cure du diocèse de Meaux, doyenné de Rozay, était dédiée à saint Léger<ref>Louis Réau - 1959 - Iconographie de l'art chrétien: Iconographie des saints. 3 v - Page 1399.</ref>.

Histoire

Modèle:... Mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Capella igier), la toponymie évolue, passant de La Chapelle Ygier, La Chapelle Yger, à La Chapelle Léger sous la période révolutionnaire.

Le village et les terres alentour dépendaient autrefois de la seigneurie de Rozay-en-Brie, possession du chapitre de l'Église de Paris. Église à la collation plus récente du Séminaire des Missions étrangères.

Les bâtiments de la mairie actuelle remonte au Modèle:Date- et servaient également d'école.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la commune de La Chapelle-Iger gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes Val Briard (CCVB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre, représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 640 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 2 novembre 2021.</ref>.

Emploi

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants (dont 10 % dans la commune de résidence et 90 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 79,8 % contre un taux de chômage de 8,3 %. Les 11,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 5,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés et 6,4 % de retraités ou préretraités<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 2 novembre 2021.</ref>.

Secteurs d'activité

Entreprises et commerces

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans l’Information et communication,Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 2 novembre 2021.</ref>.

En 2020, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.

Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 2 novembre 2021.</ref>.

Agriculture

La Chapelle-Iger est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>.

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 4 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chapelle-Iger, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l’agriculture à La Chapelle-Iger entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref>
Nombre d’exploitations (u) 4 4 5
Travail (UTA) 8 7 10
Surface agricole utilisée (ha) 494 496 750
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 491 493 748
Céréales (ha) 343 350 465
dont blé tendre (ha) 222 234 312
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 62 74 s
Tournesol (ha) 14 s
Colza et navette (ha) s 68
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 18 16 0

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Château de Champgueffier ;
  • Plateau de la Brie ;
  • Rives de l'Yvron, du ru de la Thessonnène et du ru de Vallière ;
  • Bois ;
  • Halle en bois entourée de hauts marronniers, dans l'espace appelé « la place du village ».
  • Au pied du coteau, le long de l'artère principale, se trouvent un pédiluve, un lavoir et une fontaine. Le pédiluve, le plus grand de Seine-et-Marne, reconstruit en 1998, était utilisé à l'origine pour le lavage des animaux et comme abreuvoir. Le lavoir public, qui était en activité jusqu'à la fin des années 1970, et la fontaine, ont été restaurés en 1993.

Église Saint-Léger

Il s'agit d'une ancienne église abbatiale dont on peut encore voir les dépendances à l'arrière, notamment la cour de l'ancienne abbaye bénédictine (privée) et un espace vert, situé à gauche de l'entrée de l'église, qui était autrefois le cimetière.

Le corps principal du bâtiment a beaucoup souffert durant la Révolution française et sans doute en 1914 (le front n'était qu'à une vingtaine de kilomètres). Abattue pour prévenir son effondrement à la fin des années 1920, l'église fut reconstruite dans les années 1950 grâce à une souscription lancée en 1932 et ne présente désormais qu'un faible intérêt architectural : ne demeure qu'une partie du grand porche originel, incrusté dans la masse, et la cloche, placée dans une niche au-dessus de l'entrée.

Parmi le mobilier, on peut admirer une vierge à l'Enfant en pierre (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), une statuette de bois polychrome représentant saint Léger (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et trois grandes pierres tombales (début Modèle:S mini- et milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) (MH, 1907). Ces trois pierres, dont deux sont remarquablement bien conservées, témoignent de l'art funéraire de cette époque et des familles Verdelot et Laistre qui possédaient le fief de La Chapelle Iger et le château de Champgueffier. En 1893, un document notarial datant du Modèle:Date- a été retrouvé et précise le « marché » entre Charles Demoré, seigneur de La Motte d'Ormeaux en Brie, exécuteur testamentaire de la veuve Verdelot, et Mathieu Le Moine, maître tombier, bourgeois de Paris, demeurant en la rue Saint-Jacques, au Lion d'Or (sans doute dessinateur et graveur car ce quartier en regorgeait). Les monuments sont ainsi décrits : « 1° une tombe pour [Jean] Tristan de Verdelot, en son vivant : escuyer, 6 pieds sur 3, avec l'effigie du défunt en écuyer, délai pour l'exécution et texte de l'inscription : « Cy gist noble homme Tristan de Verdelot, en son vivant escuier, Sr de Champgueffier, de Maigny, de Villiers-Saint-Georges et de la Chapelle-Ygier partie, qui trespassa en son chastel dud. Champgueffier le XXI, jour de juing l'an mil Ve XVIII, etc. ; 2° une tombe semblable pour Jacques de Verdelot, décédé le Modèle:Date- ; 3° une troisième pour Marie de Folenfant, Modèle:Unité sur 3 et demi, garnie de plusieurs images et des armes de la défunte avec son effigie en damoiselle, on y verra les douze apôtres « autant au tabernacle que piliers ainsi qu'ils se pourront estandre et le plus richement que faire ce pourra a, les quatre évangélistes au coin et les armes de chaque côté, avec l'inscription : « Cy gist noble damoiselle Marie de Folenfant, en son vivant dame de Loisel et veuve de feu noble homme Tristan de Verdelot, sieur de Champgueftier et de la Chapelle-Ygier, laquelle trespassa le jeudi XXIIIe jour de juillet l'an mil Ve XXIII. Priez Dieu pour elle. Pater noster, etc. » Ces pierres furent livrées en l'église de La Chapelle-Iger et coutèrent le prix de 30 livres tournois<ref>Comte de Marsy, in Revue de Champagne et de Brie : histoire, biographie, archéologie, documents inédits, bibliographie, beaux-arts, L. Frémont (Arcis-sur-Aube), Tome 5, 1893, Modèle:P..</ref>.

La pierre tombale de Jean Tristan de Verdelot n'a pas été conservée. En revanche, une troisième pierre représentant un couple peut être admirée. L'inscription précise que « Ci gist Jean Delaistre, écuyer seigneur de Champgueffier de Haultbois de Maulny du Coudray du Grancey des Bordes de Boisguio et de La Chapelle Iger en partie lequel décéda le [illisible] et dame Edmée Dantienville son épouse laquelle décéda le IIIe jour de Modèle:Date-. Priez Dieu pour eux ».

Pour visiter l'église, il faut demander à la mairie en prenant rendez-vous ou venir les jours de messe.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail