La Classe américaine
Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
La Classe américaine : Le Grand Détournement, ou simplement La Classe américaine, est un téléfilm français écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, diffusé pour la première fois en 1993. Il s'agit du troisième et dernier volet d'une série de téléfilms intitulée Le Grand Détournement<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref> diffusé le Modèle:Date-<ref name="Sud Ouest du 31 décembre 1993">Modèle:Article</ref> sur Canal+.
Le film est un mashup (mélange d'images d'archives) composé d'extraits de films de la Warner Bros. réalisés entre 1952 et 1980, ainsi que d'un bref extrait d'un épisode de la série télévisée française Maigret de 1992 (avec Bruno Cremer), tous ces extraits étant montés et doublés afin de créer un film inédit.
Le film est une parodie qui réinterprète les scènes et dialogues des acteurs des films qu'il utilise, formant ainsi des situations loufoques et permettant de suivre une histoire au ton délirant et comique.
Synopsis
Lors d’un orage au large de l'atoll de Pom Pom Galli dans « l'Ocean South Pacific » (prononcé soute), le capitaine de marine américain George Abitbol (John Wayne), officiellement l’homme le plus classe du monde, meurt en prononçant dans un dernier souffle la phrase Modèle:Citation.
Les journalistes Dave (Paul Newman), Peter (Dustin Hoffman, prononcé « Pétère ») et Steven (Robert Redford, prononcé « Stévène ») sont chargés d’écrire un article sur Abitbol, et décident d’enquêter pour comprendre le sens de ses dernières paroles. Ils interrogent pour cela de nombreuses personnes qui l’ont connu, aimé et haï.
Au cours de plusieurs anecdotes de jeunesse racontées par des flashbacks, son amitié intime avec le cow-boy Dino (Dean Martin) est racontée. Cette belle amitié était menacée par les troubles de l’humeur de George. En effet, celui-ci ne supportait pas la vie rurale au « Tegzas » faisait souvent preuve d’une extrême violence, sans avoir été provoqué.
Dave révèle à ses collègues que contrairement à ce que l’on croyait, George a été assassiné. Le mystère s’épaissit alors que les journalistes orientent l’enquête vers une affaire criminelle.
Les méthodes de journalisme d’investigation sont explorées, avec notamment l’usage de déguisements et le « journalisme total », qui pousse Steven à traverser tout le pays à pied, en passant par l’Alaska, pour interroger un témoin.
Peter s’entretient avec le gastronome hispanophone et coquet José (Burt Lancaster). Ce dernier entretenait une rivalité avec George, portant sur la classe, et lequel d’entre eux en avait le plus. Cette rivalité avait mis fin à leur amitié peu avant sa mort. Malgré cela, José est visiblement peiné d’évoquer ses souvenirs de son ancien ami.
Les journalistes font plusieurs rencontres qui ne font pas avancer l’enquête, comme avec un homme qui ne se souvient pas, une vachette, une croix en bois, un enfant de cinq ans, un témoin professionnel qui déforme la vérité, une fille en bikini, un fan d’hélicoptères, un acteur.
Peter découvre que George a menti à propos d’une liaison qu’il aurait eue dans sa jeunesse avec la barmaid Jacqueline (Angie Dickinson), qui affirme n’avoir jamais cédé à ses avances.
Dave rencontre Yves (Robert Mitchum), qui prétend ne jamais avoir rencontré George, mais le fait battre par son homme de main après l’avoir mis sur la piste de Joël, qui entretenait une rivalité intellectuelle avec George.
Steven se rend chez le fils de ce Joël, le professeur Hammond (James Franciscus). Il lui fait part d’une bataille menée avec George contre des animaux préhistoriques partouzeurs de droite, mais lui apprend que Joël est mort et ne s’était jamais impliqué dans des affaires dangereuses.
Peter a rendez-vous avec Christelle (Lauren Bacall), une ancienne maîtresse de George. Elle révèle qu’Yves avait en fait bien rencontré George, puisqu’il était l’ancien petit ami de Christelle, et que jaloux, il avait à l’époque menacé George de le tuer tôt ou tard.
Alors que l’enquête touche à sa fin et que les journalistes ont trouvé le meurtrier (Yves) et son mobile (Christelle), il est révélé que George avait en fait survécu, et qu’il est revenu pour se venger.
George obtient l’adresse d’Yves et se présente chez lui. Au lieu de se venger, il obtient ses excuses et ils couchent vraisemblablement ensemble.
Steven et Peter font la connaissance de madame Soso (Penny Fuller), qui veut bien coucher avec eux et met un terme à leurs longs efforts pour se rendre célèbres et « niquer les gonzesses ».
Dave est parti chercher George en voiture, qui lui explique finalement le sens de sa phrase « monde de merde » : un cri de révolte à l’encontre de l’injustice qu’il voit partout. Dave conduit distraitement et ils sont victimes d’un grave accident.
George dit à nouveau sa fameuse phrase, et Dave la répète après lui.
Fiche technique
- Réalisation : Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette
- Scénario : Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette<ref name="le_point_920" />
- Musique : Laurent Petitgirard
- Montage : Jean-Michel Kuess et Guy Rondi
- Bruitage : Philippe Penot
- Mixage : Claude Gazeau
- Production : Ève Vercel, Robert Nador et Michel Lecourt<ref name="le_point_920" />
- Sociétés de production : Dune, Canal+
- Pays de production : Modèle:Pays
- Langue originale : français
- Genre : comédie policière, détournement d'images
- Format : couleurs - son Dolby
- Durée : Modèle:Nombre
- Date de première diffusion : Modèle:Date à Modèle:Heure sur Canal+<ref name=le_point_920/>,<ref name=":5" />,<ref name=":2" />,<ref name=":7">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":8">Modèle:Lien web</ref>
Distribution
Images d'archives
Les noms des personnages sont associés à des acteurs et actrices n'ayant pas joué pour La Classe américaine, qui utilise ainsi des plans provenant d'extraits de films préexistants. Les voix sont doublées par des interprètes français (voir la section « Doublage ») Modèle:Début de colonnes
- John Wayne (voix : Raymond Loyer) : George Abitbol
- Dustin Hoffman (voix : Jean-Claude Montalban) : Peter
- Martin Balsam (voix : Jean-Claude Montalban) : Callaghan
- Gary Grimes (voix : Jean-Claude Montalban) : un ami de George
- Jan-Michael Vincent (voix : Jean-Claude Montalban) : le fan d'hélicoptère
- Stuart Whitman (voix : Jean-Claude Montalban) : un homme du futur
- Robert Redford (voix : Patrick Guillemin) : Steven
- Paul Newman (voix : Patrick Guillemin) : Dave
- Burt Lancaster (voix : Marc Cassot) : José
- James Stewart (voix : Marc Cassot) : Jacques
- Orson Welles (voix : Marc Cassot) : lui-même
- Jason Robards (voix : Marc Cassot) : le patron du journal
- Ernest Borgnine (voix : Marc Cassot) : Ernest
- Robert Mitchum (voix : Marc Cassot) : Yves
- James Franciscus (voix : Joël Martineau) : le professeur Hammond
- Dean Martin (voix : Joël Martineau) : Dino
- Charles Bronson (voix : Joël Martineau) : le chef indien
- Henry Fonda (voix : Roger Rudel) : Hugues
- Frank Sinatra (voix : Roger Rudel) : Franky
- Spencer Tracy (voix : Roger Rudel) : le témoin professionnel
- Randolph Scott (voix : Roger Rudel) : Joël Hammond
- Clark Gable (voix : Roger Rudel) : l'acteur
- Yvonne De Carlo (voix : Christine Delaroche) : la femme de l'acteur
- Lana Turner (voix : Christine Delaroche) : Isabelle
- Lauren Bacall (voix : Christine Delaroche) : Christelle
- Ricky Nelson (voix : Jean-Yves Lafesse) : un ami de George
- Walter Brennan (voix : Jean-Yves Lafesse) : Stumpy
- Ned Beatty (voix : Marc François) : Frédéric
- Angie Dickinson (voix : Evelyne Grandjean) : Jacqueline
- Antonio Fargas (voix : Marc François) : Huggy-Les-Bons-Tuyaux
- Slim Pickens (voix : Alain Chabat) : Gorge profonde
- Jacqueline Bisset : la femme de l'hélicoptère
- Burgess Meredith : l'homme de l'hélicoptère
- Jack Warden : un journaliste
- Akim Tamiroff (voix : Gérard Rouzier) : l'ami de Dino
- Pamela Tiffin : la fille en bikini
- Russell Evans (voix : Jean-Éric Bielle) : Julien Lepers
- Donald Sutherland : le tueur à gage
- Elvis Presley : le « putain d'énergumène » Modèle:Sic
Doublage
Le téléfilm a connu d'autant plus de succès que les comédiens de doublage sont ceux qui font les voix françaises habituelles des acteurs dans les originaux. Ainsi, le film compte la participation de Marc Cassot (voix officielle de Paul Newman après la disparition de Marcel Bozzuffi) et de Raymond Loyer (voix de John Wayne) pour le doublage de deux des acteurs principaux du film<ref name="le_point_920" />,<ref name=":8" />,<ref name=":1" />,<ref name=":9">Modèle:Ouvrage</ref>.
Liste des comédiens ayant participé au doublage en version française : Modèle:Colonnes
Marc Cassot | Patrick Guillemin | Raymond Loyer | Joël Martineau | Jean-Claude Montalban | Roger Rudel | Evelyne Grandjean | Christine Delaroche | |
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John Wayne | X | |||||||
Dustin Hoffman | X | |||||||
Martin Balsam | X | |||||||
Gary Grimes | X | |||||||
Jan-Michael Vincent | X | |||||||
Stuart Whitman | X | |||||||
Robert Redford | X | |||||||
Paul Newman | X | |||||||
Burt Lancaster | X | |||||||
James Stewart | X | |||||||
Orson Welles | X | |||||||
Jason Robards | X | |||||||
Ernest Borgnine | X | |||||||
Robert Mitchum | X | |||||||
James Franciscus | X | |||||||
Dean Martin | X | |||||||
Charles Bronson | X | |||||||
Henry Fonda | X | |||||||
Frank Sinatra | X | |||||||
Spencer Tracy | X | |||||||
Randolph Scott | X | |||||||
Clark Gable | X | |||||||
Yvonne De Carlo | X | |||||||
Lana Turner | X | |||||||
Lauren Bacall | X | |||||||
Angie Dickinson | X |
Genèse
En 1992, à l'occasion de la journée de la télévision sur Canal+, Robert Nador souhaite produire un film composé uniquement d'images d'archives et contacte en premier lieu Alain Chabat. S'il décline la proposition par manque de temps, il ne manque pas de recommander Michel Hazanavicius avec qui il travaille sur Les Nuls, l'émission, plus précisément dans le détournement de vidéos. Le producteur accepte et le met en relation avec Dominique Mézerette ; ensemble, ils réalisent deux premiers détournements, intitulés Derrick contre Superman et Ça détourne<ref name=":5" />,<ref name=":7" />,<ref name=":4" />,<ref name=":1" />.
En 1993, à l'occasion des cent ans du cinéma et des soixante-dix ans de la Warner, celle-ci délivre à Canal+ l'autorisation exceptionnelle d'utiliser les extraits de son catalogue (environ Modèle:Nombre). Le but officiel est de permettre de monter un petit film promotionnel, avec néanmoins quelques recommandations : ne toucher, entre autres, ni à Clint Eastwood ni à Stanley Kubrick<ref name=":5" />,<ref name=":2" />,<ref name=":8" />,<ref name="Mozinor"/>. Robert Nador propose alors au duo de réaliser ce défi, avec pour objectif une diffusion en salle de cinéma<ref name=":4" />,<ref name=":1" />.
Production
Durant quatre mois, ils consacrent leurs journées à visionner les classiques Warner sans le son et ne sélectionnent les passages qu'en fonction de ce qu'ils interprètent en lisant sur les lèvres des personnages. En résulte une sélection d'extraits totalement différents les uns des autres, se jouant sur des époques différentes (du far-west aux années 1980) qui rend difficile l'élaboration d'une trame narrative cohérente. Michel Hazanavicius explique leur processus d'écriture : Modèle:Citation
On observe ainsi tout au long du film de nombreuses références à Citizen Kane :
- le réemploi d'une ligne de dialogue (Modèle:Citation) ;
- le nom restaurant El Rancho renvoie à la localité où habite une des proches de Charles Foster Kane ;
- enfin, au début du film, Orson Welles se permet : Modèle:Citation. À la suite de quoi il se fait tirer dessus et meurt en disant Modèle:Citation, tout comme son héros dans Citizen Kane<ref name=":10" />.
Pour le scénario et la mise en forme, les auteurs s'inspirent des détournements cinématographiques du mouvement situationniste. Les auteurs citent entre autres le travail de Guy Debord ou bien La dialectique peut-elle casser des briques ?, de René Viénet, dont le mélange entre humour et politique va grandement influencer le travail des deux auteurs<ref name="le_point_920" />,<ref name=":5" />,<ref name=":7" />,<ref name=":4" />.
Ils réussissent le tour de force de réaliser un long métrage complet, en s'adjoignant les services des authentiques comédiens de doublage de l'époque des personnages détournés : la voix de Raymond Loyer, l'acteur de doublage attitré de John Wayne et celle de Roger Rudel, la voix familière de Kirk Douglas et Richard Widmark entre autres<ref name=":1" />.
Films utilisés
La Classe américaine utilise les extraits des films suivants<ref>Modèle:Ouvrage</ref> : Modèle:Début de colonnes
- Le Corsaire rouge (1952)
- Le Miracle de Fatima (1952)
- Les Conquérants de Carson City (1952)
- L'Aigle solitaire (1954)
- Le Cavalier traqué (1954)
- L'Allée sanglante (1955)
- Le Renard des océans (1955)
- La Prisonnière du désert (1956)
- Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1956)
- L'Esclave libre (1957)
- Le Vieil Homme et la Mer (1958)
- Le Courrier de l'or (1959)
- La police fédérale enquête (1959)
- Rio Bravo (1959)
- L'Inconnu de Las Vegas (1960)
- Quatre du Texas (1963)
- Massacre pour un fauve (1963)
- La Bataille des Ardennes (1965)
- Détective privé (1966)
- Le Privé (1966)
- Le Lauréat (1967)
- Bullitt (1968)
- Les Cinq Hors-la-loi (1968)
- L'Arrangement (1969)
- Charro! (1969)
- Un homme fait la loi (1969)
- La Vallée de Gwangi (1969)
- Attaque au Cheyenne Club (1970)
- Chisum (1970)
- Le Reptile (1970)
- Commencez la révolution sans nous (1970)
- La Cité sous la mer (1971)
- Votez McKay (1972)
- Délivrance (1972)
- Jeremiah Johnson (1972)
- Juge et Hors-la-loi (1972)
- Les Voleurs de trains (1973)
- Les Cordes de la potence (1973)
- Les Cowboys (1973)
- Complot à Dallas (1973)
- Dynamite Jones (1973)
- La Tour infernale (1974)
- Les Anges gardiens (1974)
- Un silencieux au bout du canon (1974)
- Les Hommes du président (1976)
- La Fureur du danger (1978)
- Le Récidiviste (1978)
- Le Dernier Secret du Poseidon (1979)
- Mad Max (1979)
- Le Jour de la fin du Monde (1980)
Ainsi que l’épisode de la série Maigret (1992), « Maigret et les plaisirs de la nuit ».
Diffusion et commercialisation
Diffusions officielles
La Classe américaine est diffusée pour la première fois sur la chaîne Canal+ le Modèle:Date-<ref name="le_point_920">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>. Pour des raisons de droits d'auteurs, la Warner n'autorise qu'une seule diffusion. Michel Hazanavicius délivre également une autre explication : Modèle:Citation
Toutefois, de nombreuses copies sur cassette VHS vont être effectuées : tout d'abord par les auteurs eux-mêmes, par des téléspectateurs mais également par des employés de Canal+. Le film va commencer à circuler, grâce au bouche à oreille et progressivement se créer une réputation de film culte<ref name="le_point_920" />,<ref name=":5" />,<ref name=":8" />,<ref name=":1" />,<ref name=":6">Modèle:Lien web</ref>.
Une seconde diffusion télévisée a lieu en 2004 sur la chaîne Festival (devenue depuis France 4), à la mort du producteur Robert Nador<ref name=":5" />,<ref name=":2" />.
Le Modèle:Date-, le film est officiellement projeté sur grand écran au centre Georges-Pompidou lors du festival Hors Pistes en présence des deux auteurs<ref name="le_point_920" />,<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":8" />,<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis le 24 novembre 2014 lors de la première édition du festival TMC<ref name=":5" />.
Le Modèle:Date- au Forum des Images de Paris à l'occasion de la soirée de clôture de la « Colo Panic! X Chroma » en présence de Michel Hazanavicius<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date- le pôle cinéma de la médiathèque de La Madeleine, près de Lille, organise pour 200 spectateurs une rencontre autour du livre "La classe américaine" publié aux éditions Allary, accompagnée de la projection du film, en présence de Michel Hazanavicius, Guillaume Allary (éditeur du livre) et David Rault (graphiste du livre).
Seconde vie sur Internet
La Classe américaine ne connaît aucune commercialisation sous VHS ou DVD, du fait de la complexité de redistribution et du montant élevé des droits d'auteurs<ref name="le_point_920" />,<ref name=":3" />. Dominique Mézerette explique : Modèle:Citation
Le téléfilm connaît néanmoins une nouvelle jeunesse grâce à une version numérisée qui circule sur Internet, faite en 2008-2009 dans les studios de la rue Cognacq-Jay à Paris par des techniciens de production passionnés, à partir de la Betacam originale<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Le film bénéficie alors d'une plus grande notoriété.
Selon Michel Hazanavicius : Modèle:Citation
Dès 2002, une restauration en haute définition du film est entreprise à l'initiative d'un fan, Sam Hocevar, qui se procure une grande majorité des films utilisés pour le détournement dans des éditions DVD de meilleure qualité que les versions qui circulaient sur Internet. Avec l'approbation des auteurs, et après un fastidieux processus de montage et de recherche, c'est finalement en 2011 que la quasi-intégralité des plans ont pu être identifiés et récupérés sur des versions numériques<ref name=":7" />,<ref name=":8" />,<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Adaptation en livre
En Modèle:Date-, les dialogues complets du film sont publiés par Michel Hazanavicius chez Allary Editions<ref name=":7" />,<ref name=":8" />,<ref name=":9" />,<ref name=":10">Modèle:Lien web.</ref>. Le livre est un pastiche des Classiques Larousse des années 1980. Il comporte un véritable appareil critique coécrit par Alain Véquaud, professeur agrégé de lettres et Michel Hazanavicius (sous le pseudonyme de Raymond Fucre), qui réalise également les illustrations originales de l'ouvrage. Les notes de bas de pages, sous le ton de l'humour et autodérision, sont signées par l'équipe d'auteurs du jeu télévisé Burger Quiz<ref name="le_point_920" />,<ref name=":6" />,<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>.
Le triptyque Le Grand Détournement
La Classe américaine est le troisième volet de la série Le Grand Détournement, réalisée par la même équipe et diffusé sur Canal+ :
Derrick contre Superman (septembre 1992)
Modèle:Article détaillé (ou Eine grosse Fünf qui signifie « Une grande Cinq »)
Diffusé dans le cadre de La journée de la télé (ou Dimanche télé) le Modèle:Date- sur Canal+.
- Conçu et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette.
- Produit par Ève Vercel et Robert Nador.
- Modèle:Nombre, couleurs, Dune/Canal+.
- Avec Horst Tappert, Roger Hanin, Roger Moore, David Soul, etc.
- Voix de Patrick Burgel et Évelyne Grandjean
1992 : la chaîne de télévision La Cinq disparaît tragiquement, Derrick essaye de la sauver en contactant des héros tels que le capitaine Kirk, Starsky et Hutch, Navarro. Mais ses plans sont contrecarrés par Superman, aidé par Numéro 6 (en référence à la chaîne de télévision M6) et Roger Moore, qui le met hors d'état de nuire.
Ça détourne (décembre 1992)
Modèle:Article détaillé (ou Le Triomphe de Bali Balo, ou La Splendeur de la honte, ou L'Invasion des pervers polymorphes, ou Le Lapin connaît la musique)
- Écrit et réalisé par Michel Hazanavicius, Daniel Lambert et Dominique Mézerette.
- Produit par Ève Vercel, Robert Nador et Michel Lecourt.
- Modèle:Nombre, couleurs, Canal+/DUNE/Warner Bros Télévision.
Ce film mêle des séquences originales de Valérie Payet et Philippe Dana à des extraits redoublés de dessins animés avec Bugs Bunny, Daffy Duck … et de films avec Steve McQueen, Burt Lancaster, Jack Nicholson, Jean Gabin, etc.
Dans la culture populaire
Cinéma, télévision, radio
- La phrase Modèle:Citation est tirée et adaptée de la chanson Le petit Tortillard de Plastic Bertrand.
- Cette réplique est reprise en 1999 dans la série animée South Park dans l’épisode « Les Comptines du singe batteur ».
- Toujours dans South Park, la version française de l'épisode « Le Hapa Loa de Butters » (2012) inclut les références « Ça doit être les burgers » et « On va manger des chips », tirées du film.
- Dans la saison 2 de l'anime Gundam 00 (2007), le personnage de Nena Trinity meurt en disant : Modèle:Citation dans la version sous-titrée française.
- Dans le film Fatal (2010), durant le générique de fin dans un clip parodique, le personnage de Chris Prolls propose de faire un Modèle:Citation.
- Dans la série Bref (2012), le personnage principal cite la phrase Modèle:Citation quand lui et son ami Charles échangent des répliques de films<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Dans l’anime Great Teacher Onizuka (épisode 22), le personnage d'Onizuka dit : « Ouais j’ai la classe, j’ai la classe américaine ! »
Musique
- Dans la chanson Groovambar de l'album Triple Zéro du groupe Le Peuple de l'herbe en introduction : Modèle:Citation
- Dans l'album Les Bonnes Manières du groupe La Ruda, on peut entendre dans l'introduction de la chanson Tant d'argent dans le monde une des phrases cultes de George Abitbol.
- Le groupe Modèle:Lien a nommé une chanson La classe américaine, tirée de son album Sur les murs. Elle démarre par un extrait du film : Modèle:Citation
- Le groupe Joe La Mouk reprend aussi cet extrait dans son morceau J'habite dans le beat.
Jeux vidéo
- Dans Battlefield: Bad Company 2 ; dans le mode solo, à la fin de la mission : Modèle:Citation.
- Dans Grand Theft Auto IV : Modèle:Citation (sous-titres d'une cinématique de la mission Modèle:Langue).
- Dans Grand Theft Auto: Chinatown Wars :
- Dans L.A. Noire, le sous-titre dans l'affaire en contenu téléchargeable « La cité sans voile » (« The Naked City ») est Modèle:Citation ; une mission secondaire s'appelle également « La ferme ? Quelle ferme ? » (« The Blue Line »).
- Dans Red Dead Redemption, Modèle:Citation est le nom d'un trophée ; il est fait référence aussi aux Modèle:Citation dans un des journaux achetables au cours du jeu (article « Homme ou Singe ») : Modèle:Citation.
- Dans The Legend of Zelda: Twilight Princess, est cité : Modèle:Citation et Modèle:Citation (au village fantôme quand on parle au chat).
- Dans World of Warcraft: Wrath of the Lich King, est cité : Modèle:Citation.
- Dans Portal 2, dans le combat final contre Wheathley (Verity Fact Core), est dit : Modèle:Citation.
- Dans League of Legends l'un des personnages, Draven, dit : Modèle:Citation.
- Dans The Legend of Zelda: Phantom Hourglass, Linebeck dit : Modèle:Citation.
- Dans Watch Dogs le scanner des passants révèle que l'un d'entre eux est un Modèle:Citation.
- Dans Final Fantasy XIV: A Realm Reborn<ref>Modèle:Lien web</ref>, une quête se nomme Modèle:Citation.
- Dans Fallout 4, une des missions s'appelle Modèle:Citation<ref>Référence Fallout 4</ref>.
- Dans Marvel's Spider-Man, un des trophées du jeu en version française s'appelle Modèle:Citation.
- Dans Payday 2, l'un des trophées pour avoir complété le braquage "Election Day" dans une certaine difficulté en version française s'appelle Modèle:Citation.
- Dans Fallout 76, les dialogues lors de la sélection d'équipement du personnage font des références aux répliques Modèle:Citation et Modèle:Citation.
Autres références
- La plupart des vidéastes « détourneurs » comme Mozinor ont commencé leur activité après avoir vu le Grand Détournement. On peut d'ailleurs entendre des citations de La Classe Américaine dans plusieurs détournements de Mozinor, notamment la citation « Monde de merde »<ref name="Mozinor">Modèle:Lien web</ref>.
- Dans la vidéo « The Witcher 3 ft. le Fossoyeur - Hard Corner » du vidéaste Benzaie, le personnage interprété par François Theurel prépare des Modèle:Citation, comme dans le film<ref>Lien vers la vidéo</ref>.
- L'émission de jeu de rôle sur table La Bonne Auberge, créée par Lucien Maine et diffusée sur Twitch, est une référence directe au film<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Article connexe
- La Grande Supercherie, une émission de détournement sur Canal+
- Le Grand Détournement
- Réplique culte