La Douze
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
La Douze est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
La commune de La Douze est située au centre du département de la Dordogne et est incluse dans l'aire urbaine de Périgueux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le bourg, traversé par la route départementale 710, se situe, en distances orthodromiques, 16 kilomètres au nord-nord-ouest du Bugue et 17 kilomètres au sud-est de Périgueux.
La commune est également desservie par les routes départementales 6, 45 et 45E, ainsi que par la ligne ferroviaire de Périgueux à Agen avec un arrêt en gare des Versannes.
Communes limitrophes
La Douze est limitrophe de six autres communes, dont Sanilhac au nord-ouest par un simple quadripoint.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Douze est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a(Bs), date du Santonien inférieur, composée de marnes à huîtres, calcaires crayeux en plaquettes gris à bryozoaires, puis grès carbonaté et sables jaunes (formation de Boussitran). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Thenon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au lieu-dit les Taupinies, là où le ruisseau de Saint-Geyrac quitte la commune et continue sur celle de Saint-Pierre-de-Chignac, et 267<ref name="Cassini"/> ou Modèle:Unité<ref group=Note>Le Géoportail indique deux valeurs contradictoires : 268 mètres sur la carte et 267 dans la boîte « Communes ».</ref> au sud, près du lieu-dit Mas Bouchard<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le ruisseau de Saint-Geyrac et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Saint-Geyrac, sous-affluent de l'Isle, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à Bars et se jette dans le Manoire en rive gauche à Boulazac Isle Manoire (territoire de l'ancienne commune de Saint-Laurent-sur-Manoire)<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il sert de limite territoriale au nord sur trois kilomètre et demi avec Saint-Pierre-de-Chignac.
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Le lit à sec du ruisseau de Saint-Geyrac près des Taupinies.
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Idem.
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Réseaux hydrographique et routier de La Douze.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
La Douze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,1 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), prairies (11,6 %), terres arables (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de La Douze proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale
Prévention des risques
Le territoire de la commune de La Douze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La Douze est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 88,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sous la forme « La Doza », transformée en 1312 en « La Douza ».
Son origine pourrait provenir de Latusia (villa), la villa de Latusius, nom latin ou gallo-romain de personne<ref>A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Modèle:2e, Librairie Guénégaud, 1989, Modèle:1re en 1963, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, mais compris comme la dosa, terme occitan à rapprocher de dotz (source abondante)<ref name=OC>Le nom occitan des communes du Périgord - La Dosa sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>. Une autre hypothèse le ferait dériver de lutosa (aqua) signifiant « (eau) limoneuse » en latin, avec toujours un rapprochement de dotz en occitan (source, courant)<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref name=OC/>.
Histoire
Le territoire communal a été occupé au Paléolithique, au Néolithique, puis à l'époque gallo-romaine<ref name=lieux/>.
La seigneurie de La Douze est acquise en 1372 par la famille d'Abzac. Elle en obtient l'érection en marquisat en 1615, Modèle:Citation<ref name=guide>Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, titre qui a été porté jusqu'en 1943.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Ladouze<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Montagne-Ladouze<ref name=Cassini/>.
Liste des seigneurs, puis barons et marquis de La Douze depuis 1372
- 1372-v.1414 Adhémar Ier d'Abzac (+v.1414)
- v.1414-1428 Olivier d'Abzac (+1428), son fils
- 1428-1478 Guy II d'Abzac (1400-1478), maire de Périgueux de 1465 à 1466, son fils
- 1478-1508 Jean Ier d'Abzac (+1508), son fils
- 1508-1528 Jean II d'Abzac (+1528), son fils
- 1528-1550 Pierre Ier d'Abzac (+1550), baron de La Douze, son fils
- 1550-1594 Gabriel Ier d'Abzac (+1594), baron de La Douze, son fils
- 1594-1621 Gabriel II d'Abzac (+1621), Modèle:1er de La Douze en 1615, son fils
- 1621-1661 Charles d'Abzac (+1661), Modèle:2e, son fils
- 1661-1669 Pierre II d'Abzac (1634-1669), Modèle:3e, son fils
- 1669-1698 Jean-François d'Abzac (+1698), Modèle:4e, son fils. Le titre s'éteint en droit à sa mort (plus de descendants mâles du premier bénéficiaire), mais il est repris par son plus proche cousin et sa descendance.
- 1698-v.1716 Jean III d'Abzac (+v.1716), Modèle:5e, petit-neveu de Gabriel II d'Abzac
- v.1716-v.1748 Jean IV d'Abzac (+v.1748), Modèle:6e, son fils
- v.1748-1786 Jean V d'Abzac (1700-1786), Modèle:7e, son fils
- 1786-1794 Jean VI d'Abzac (1729-1794), Modèle:8e, son fils
- 1794-1834 Jean VII d'Abzac (1781-1834), Modèle:9e, maire de Périgueux de 1816 à 1820, son fils
- 1834-1848 Alexandre d'Abzac (1783-1848), Modèle:10e, son frère
- 1848-1870 Adhémar II d'Abzac (1828-1870), Modèle:11e, abbé de Notre-Dame-des-Dombes, son fils
- 1870-1895 Ulric d'Abzac (1823-1891), Modèle:12e, petit-neveu de Jean VI d'Abzac
- 1895-1943 Amalric d'Abzac (1864-1943), Modèle:13e, son fils. En 1929, Amalric d'Abzac demeuré sans postérité, adopta ses neveux Pierre et Louis du Cheyron de Beaumont qui relèvent le nom. Depuis leurs descendants portent le nom de « du Cheyron de Beaumont d'Abzac de Ladouze ».
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de La Douze a, dès 1790, été rattachée au canton de Saint Pierre de Chignac qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton de Saint-Pierre-de-Chignac (nouvelle typographie) dépend de l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Manoire.
Intercommunalité
En 2001, La Douze intègre dès sa création la communauté de communes Isle Manoire en Périgord. Celle-ci disparaît le Modèle:Date-, remplacée au Modèle:Date- par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 2 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 28 octobre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Enseignement
En 2012, la commune assure des classes de maternelle et de primaire<ref>École primaire publique à La Douze sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 15 mars 2012.</ref>.
Justice
Dans le domaine judiciaire, La Douze relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de La Douze se nomment les Ladouzois<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 14 septembre 2015.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Sports
En 2014, le club de football de la commune fusionne avec le FC Cendrieux, formant le FC Cendrieux/La Douze (FCCL)<ref name=FCCL>Sylvain Desgroppes, « Le FC Périgord Centre est en ordre de marche », Sud Ouest édition Périgueux, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. En 2020, ce club fusionne avec L'Étoile Sportive Alvéroise et la Jeunesse du Périgord Centre (qui regroupait les jeunes du FCCL, de L'Étoile Sportive Alvéroise et de Vergt), la nouvelle entité prenant le nom de FC Périgord Centre (FCPC)<ref name=FCCL/>.
Manifestations culturelles et festivités
- La commune a accueilli la Modèle:96e en Modèle:Date-.
- Les 7 et Modèle:Date-, un rassemblement de plus de Modèle:Nombre de Renault 12 a eu lieu pour le Modèle:50e de la sortie de cette voiture<ref>Clément Bouynet, « Fans de R12, tous à La Douze ! », Sud Ouest édition Dordogne, 4 septembre 2019, Modèle:P..</ref>.
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de la Douze (24156) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 26 septembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 48,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (95) a augmenté par rapport à 2010 (67) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,2 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont cinquante-huit au niveau des commerces, transports ou services, vingt-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quinze dans la construction, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de la Douze (24156) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 26 septembre 2018.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de La Douze, vaste édifice médiéval détruit en 1669, dont il ne subsiste qu'un écu armorié et une pièce voûtée<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Sur son emplacement a été reconstruit un manoir<ref name=guide/>.
- Château des Taillots, édifice médiéval rasé dont il ne subsiste que les fossés<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- Église Saint-Pierre-ès-Liens, gothique, {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVI
}}, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 17 mars 2010</ref>.
- Chartreuse des Martinies, fin {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: ou début|-| – | ou début }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVIII
}}<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Halle dans le bourg.
- Centre naturiste de Laulurie<ref>Laulurie en Périgord</ref>.
-
L'église Saint-Pierre-ès-liens. -
La nef de l'église. -
La halle. -
La charpente de la halle.
Personnalités liées à la commune
- Hélie, dit Gantonnet d'Abzac (?-1401)<ref name=biographies>Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, éditions Fanlac, 1999, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, connétable, mort à La Douze.
- Pierre d'Abzac de La Douze (1427-1502), archevêque de Narbonne, né et mort à La Douze<ref name=biographies/>.
- Jean-Jacques Gillot, né en 1952 à La Douze, historien et politologue.
- Josiane, dite Agathe Bonnet, artiste-peintre, est élue et Modèle:Référence nécessaire.
Patrimoine culturel
L'association loi de 1901 « Les Amis de La Douze - Los Amics de La Dosa » a pour objet la défense des intérêts matériels, moraux, patrimoniaux et culturels de la commune et de ses habitants<ref> Déclaration de création de l'association « Les Amis de La Douze - Los Amics de La Dosa » sur le Journal officiel, consulté le 16 décembre 2011.</ref>.
En Modèle:Date-, La Douze organise pour la première fois la Félibrée du Périgord, dont c'est la Modèle:96e<ref>Pierre-Manuel Réault, « Déjà un air de félibrée », Sud Ouest édition Dordogne, 26 juin 2015, Modèle:P..</ref>.
Héraldique
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Le Grand Périgueux
- Gare de La Gélie (fermée) située au lieu-dit du même nom.
- Gare des Versannes
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes