Le Bugue

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Modèle:Infobox Commune de France

Le Bugue est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton du Bugue.

Géographie

Généralités

Fichier:Le Bugue - Maison dans la Grand'rue - 20090924.jpg
Une maison dans la Grand'Rue.

La commune du Bugue est implantée dans le quart sud-est du département de la Dordogne, en Périgord noir. Elle est arrosée par la Vézère, quelques kilomètres en amont de sa confluence avec la Dordogne.

Au confluent de la Vézère et d'un petit affluent, le ruisseau de Ladouch, et à l'intersection des routes départementales Modèle:Nobr, la ville du Bugue se trouve, en distances orthodromiques, huit kilomètres au nord du Buisson-de-Cadouin et dix-sept kilomètres au nord-est de Lalinde.

Le territoire communal est également desservi par les Modèle:Nobr, ainsi que par la ligne ferroviaire Périgueux-Agen, en gare du Bugue.

Entre Les Eyzies à l'est et Limeuil et Paunat au sud-ouest, le sentier de grande randonnée GR 36 traverse la commune sur dix kilomètres.

Communes limitrophes

Le Bugue est limitrophe de neuf autres communes. Saint-Chamassy au sud et Paunat au sud-ouest sont limitrophes sur environ Modèle:Unité. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Le Bugue est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j6-7, date du Kimméridgien terminal au Tithonien, composée de calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux à lumachelles. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24067-Le Bugue-géologie.svg
Carte géologique du Bugue.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
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Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène  non présent
Éocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Paléocène  non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
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Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
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Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Moyen  non présent
Jurassique inférieur  non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Vézère, le ruisseau de Ladouch, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Vézère, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source en Corrèze dans la commune de Meymac et se jette dans la Dordogne Modèle:Incise en rive droite, à Limeuil, face à Alles-sur-Dordogne<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune d'est au sud-ouest sur près de neuf kilomètres, lui servant de limite naturelle sur cinq kilomètres, en deux tronçons, face à Campagne et à Limeuil.

Le ruisseau de Ladouch, ou ruisseau de Journiac dans sa partie amont, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Journiac et se jette dans la Vézère en rive droite, à l'ouest du centre-ville du Bugue<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il arrose l'ouest du territoire communal sur près de quatre kilomètres.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La quasi-totalité du territoire communal dépend du SAGE Vézère-Corrèze, seule une infime partie à l'extrême ouest, en limite de Paunat, étant rattachée au SAGE Dordogne Atlantique.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Bugue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine du Bugue, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,2 %), zones agricoles hétérogènes (26,3 %), zones urbanisées (11,9 %), prairies (6 %), terres arables (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

Le territoire de la commune du Bugue est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vézère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1989, 1993, 1996, 1997, 1999, 2001 et 2008<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Vézère » approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Vézère. La crue historique la plus forte sur le secteur du PPRI pour laquelle des informations sont disponibles est la crue d’octobre 1960. Le débit de pointe de cette crue a été défini à Modèle:Unité à Montignac, soit une période de retour d’environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Le Bugue est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24067-Le Bugue-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Bugue.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 35,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque technologique

La commune est en outre située en aval des barrages de Monceaux la Virolle et de Bort-les-Orgues, deux ouvrages de classe AModèle:Note situés dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

Noms du lieu

Fichier:Le Bugue panneau oc.jpg
Panneau d'entrée en français et occitan.

Appelée Le Bugne en 1793, la commune prend son nom actuel, Le Bugue, dès 1801<ref name="Cassini"/>.

En occitan, la commune porte le nom d'Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Al Buga sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Historique du nom du lieu

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Alexis de Gourgues publie un dictionnaire topographique du département de la Dordogne<ref name="Gourgues">Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « BUGUE (LE) », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 28 août 2020.</ref>, où il recense les anciennes dénominations attribuées au lieu :

Interprétation et étymologie

Le nom originel Albuca, devenu Albuga, a subi entre le XIIIe et le XVIIe siècle une déglutination par mauvaise coupure donnant Al Buga, "Au Bugue" en français, puis Le Bugue comme dans Le Pecq (Yvelines), Alpicum au VIIe s.<ref name=":0" />.Albuca dériverait du gaulois *albuca, « pierre marneuse blanche »<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, à moins qu'il s'agisse d’un mot gallo-roman<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ou de l’occitan albuga, « terre forte, argileuse, marne », d'origine gauloise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

A l’évidence le nom de lieu Albuca est plus ancien que le mot occitan albuga, qui désigne des terrains argileux agricoles ou des « terres à brique »<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>. On trouve en français plusieurs noms de lieux-dits correspondant à des mots de même origine : aubue, "terre humide et fraîche, difficile à labourer" (Bourgogne), variantes : eau bue, obu, herbue,…, aubuges, aubughes, "terres fortes, grasses, argileuses" (Saintonge, Sarthe) ; aubuis, "argile blanchâtre issue de la décomposition de la craie" (Val de Loire) ; aubus, "argile jaunâtre des collines rocheuses du bord du Loir "(Vendômois), aubuy, aubu, "tuf décomposé placé entre la terre arable et le tuf" (Anjou) ; arbue, orbue, "espèce de terre blanchâtre argileuse, très collante, utilisée parfois dans la construction des maisons, amendement marneux" (Doubs, Bresse)<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces terrains peuvent être « blanchâtre », mais souvent d’une toute autre couleur : « le même mot [aubues] est utilisé dans d’autres régions françaises, pour des sols totalement différents, par exemple :

  •   Des sols gris clair, argileux et calcaires issus de craie cénomanienne ou des marnes turoniennes du nord de la Vienne :
  •   Un « limon jaune pâle, lessivé, battant, froid, trop humide… » dans la vallée de la Saône, (Plaisance et Cailleux, 1958). »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Dans la zone occitane, on note la variante aubica, « argile » dans la région de Nîmes<ref name=":2" />, « terre grasse »<ref name=":1" />, ce qui montre que nous avons affaire à un doublet *albuca/albica analogue à carruca/carrica, où le mot latin carruca, formé d’après carrum, « chariot » avec un suffixe -uca, signifie « carrosse »<ref name=":4">Modèle:Ouvrage.</ref>, tandis que le mot bas-latin carrica, avec un suffixe -ica, signifie la « charge »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les glissements sémantiques se poursuivront puisque carruca est l’origine du français charrue et carrica du basque karrika, la « route ».

Le site du Bugue, Centana Albucense en 856<ref name="Gourgues" />, est comparable à celui d’Albi (Tarn), Civitas Albigensium au IVe s<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et celui du Pecq (Yvelines), Alpicum au VIIe s.<ref name=":0" />. Il s’agit de sites perchés au-dessus d’une rivière, respectivement la Vézère, le Tarn et la Seine, dont le nom, Albuca/Albica, um, a été formé avec un suffixe -uca/ica sur Alba, um, nom de plusieurs localités situées sur des hauteurs : Alba (Piémont, Italie), Alba Pompeia au Ier s.<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Aps, renommée Alba-la-Romaine (Ardèche), Alba Heluorum au Ier s.<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Alba, Άλβα (Alba) au IIe s.<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, une ville des Varduli (Vardules) dont le nom est à l’origine de Alava, province du Pays Basque espagnol ; Arjona en Andalousie, Urgao Alba au Ier s.<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Vintimille en Ligurie, Album Intimilium au Ier s.<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref> ; Albenga en Ligurie, Album Ingaunum au Ier s.<ref name=":3" />. Ces noms de lieu dérivent d'un type commun aux langues indo-européennes et sémitiques *alb-, celui qui est à l'origine des Alpes, la chaîne de montagne appelée de manière collective par le pluriel d’un nom, alpe (français), arpe (arpetan), Alm (bairisch), Alp, Alpe ou Alb (alemannisch), etc. désignant la prairie d’altitude, objectif de la transhumance estivale des troupeaux.

De "site perché", le sens de Albuca/albica aurait ensuite glissé, en particulier vers celui d’argile, terre « nourricière » par excellence. Le lien avec des défrichements anciens par brûlis préromains et probablement préceltiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> de ces plateaux en surplomb paraît assuré avec les dérivés latins albucium, « asphodèle » et albucum, « bulbe d’asphodèle, asphodèle »<ref name=":4" />. L’asphodèle est en effet une plante caractéristique des terrains calcaires dégradés par le feu.

Histoire

Au confluent du ruisseau de Ladouch et de la Vézère, Le Bugue fut habité dès la préhistoire (grotte de Bara-Bahau).

Le Bugue est un chef-lieu de centaine au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Hippolyte Brugière, Le canton du Bugue à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'après le manuscrit “L'ancien et le nouveau Périgord”, Art et Histoire en Périgord Noir, Hors-série Modèle:N°, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Les Annales bénédictines, tome 1, Modèle:P. citent un acte de 856. Les centaines ont été créées par Clotaire II et Childebert II en 595 et 596 et remplacées par les archiprêtrés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Un archiprêtré du Bugue est déjà cité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Léon Lassalles, Histoire du Périgord, tome 1, Modèle:P., note 3.</ref>. L'abbaye de bénédictines dédiée sous le titre du Saint Sauveur est fondée vers 964 par Adélaïde de Montignac, épouse de Grimoard<ref group=Note>Le manuscrit 1785 de la BnF provenant de l'abbaye Saint-Martial de Limoges indique que Le Bugue, sauf l'église Saint-Sulpice, est vendue par Adélaïde et Grimoard à Guigues, abbé de Paunat, en août 964.</ref>. L'église Saint-Marcel dépend de cette abbaye. L'église Saint-Sulpice se trouvant près de la Vézère est celle de la paroisse du Bugue, dépendant du diocèse de Périgueux.

Le Bugue connut une période de prospérité jusqu'en 1154, date à laquelle le Périgord devint province anglaise : étant souvent ville frontière entre les troupes anglaises et celles du roi de France, la communauté souffrit de sa position. Guillaume de Gourdon met le feu à la ville vers 1160 et détruit le couvent. Il est reconstruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Par un acte passé le Modèle:Date- entre l'abbesse Marie de Commarque et Raymond de Bouville et ses frères, seigneurs de Limeuil, la ville du Bugue et le couvent dépendent des seigneurs de Limeuil<ref>Hugues Du Tems, Le Clergé de France, ou Tableau historique et chronologique des archevêques, chez Delalain, Paris, 1774, tome 2, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>,<ref>Jean Valette, « Le cartulaire du Bugue et le ms.11638 du fonds français de la Bibliothèque nationale », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1956, tome 83, Modèle:1re livraison, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>,<ref>Jean Valette, « Le censier de l'abbaye du Bugue (mi-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }}) », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1956, tome 83, Modèle:4e livraison, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>.

Modèle:Référence nécessaire.

Selon la bulle de création de l'évêché de Sarlat, la Vézère servait de frontière entre les deux évêchés du Périgord. L'archiprêtré du Bugue dépendait du diocèse de Périgueux<ref>Léon Dessalles, « Les archiprêtrés du Périgord » (suite), dans Annales agricoles et littéraires de la Dordogne. Année 1844, Imprimerie Dupont, Périgueux, 1844, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>.

Une des dates les plus importantes de l'histoire du Bugue reste celle de Modèle:Date- quand le roi de France, Philippe le Long, ordonna par acte scellé que le marché soit tenu perpétuellement le mardi, acte toujours en vigueur au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En 1414, il ne reste plus que quelques religieuses dans l'abbaye qui confine à la ruine. Le Bugue tombe entre les mains des Anglais. Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'abbaye est dans un état déplorable. Il ne reste que deux religieuses. Gabrielle du Breuil est abbesse en 1550, mais en 1563 elle devient protestante. À la mort de l'abbesse Antoinette de Saint-Michel, en 1575, Galiot de la Tour, seigneur de Limeuil, chasse les religieuses. L'abbaye est pillée en 1577. Elle reste inoccupée pendant Modèle:Unité. L'ancien couvent tombe en ruine. En 1677, Marie-Catherine de Rocquart est nommée abbesse, confirmée par le pape en 1681. Elle a entrepris la reconstruction de l'abbaye au bord de la Vézère. En 1686, la nef de l'église Saint-Sulpice reste à bâtir. L'évêque de Périgueux a transféré le service divin de la paroisse Saint-Sulpice dans l'église de l'abbaye. Un acte de 1691 indique que les cures Saint-Marcel du Bugue, Saint-Cirq, Monmadalès et Marnac sont rattachées à l'abbaye. En 1759, après la nomination comme abbesse d'Élisabeth d'Aubusson, un incendie dévore le couvent. Les bâtiments sont mal reconstruits car ils menacent ruine en 1781. Les biens de l'abbaye sont vendus comme biens nationaux à partir de 1791. L'église Saint-Marcel est vendue le Modèle:Nobr à Antoine Lacoste.

Cité commerciale tranquille jusqu'à la Révolution Modèle:Incise, Le Bugue doit une partie de sa renommée au physicien Jean Rey qui découvrit les lois de la conservation de la masse Modèle:Unité avant Lavoisier et inventa le thermoscope, ancêtre du thermomètre moderne. La halle-hôtel de ville est construite entre 1848 et 1852<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marquée par l'arrivée du chemin de fer (ligne de Périgueux à Agen mise en service en 1863) et par la construction du pont sur la Vézère (dans les années 1870<ref>Christian Lacombe, « Le patrimoine buguois inventorié », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>). L'église Saint-Sulpice a été reconstruite entre 1871 et 1876.

En Modèle:Date-, les habitants de la commune alsacienne de Marckolsheim ont trouvé refuge au Bugue et dans les communes voisines<ref name="SO09-02-2016">Christian Lacombe, « Trente années de jumelage », Sud Ouest édition Périgueux, 9 février 2016, Modèle:P..</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs

Dès 1790, la commune du Bugue est le chef-lieu du canton du Bugue qui dépend du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)<ref name=Cassini/>.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Homme.

Intercommunalité

Fin 2000, Le Bugue intègre dès sa création la communauté de communes Terre de Cro-Magnon. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

De 1983 à 2008, la ville est dirigée par Gérard Fayolle (RPR puis UMP)<ref name=SO31-03-2014>Thierry Dumas, La droite récupère un de ses fiefs, Sud Ouest édition Dordogne du 31 mars 2014, Modèle:P..</ref>. Aux élections municipales de 2008, c'est le socialiste Gérard Labrousse qui le remplace<ref name=SO31-03-2014/>. En 2014, la ville passe de nouveau à droite avec la liste de Jean Montoriol (UMP)<ref name=SO31-03-2014/>.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 2 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 29 août 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 25 octobre 2020.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Le Bugue - Hôtel de ville - 20090924.jpg
L'hôtel de ville du Bugue.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Le Bugue a le label « station verte de vacances ». Le Bugue a obtenu le Modèle:1er des Villes fleuries de Dordogne en 2005, 2006, 2007, 2008.

Jumelages

Fichier:Le Bugue panneau jumelage.JPG
Panneau de jumelage du Bugue.

Le Bugue est jumelée avec la ville de Marckolsheim (Bas-Rhin) depuis le Modèle:Date-<ref name=SO09-02-2016/> (jumelage impulsé par les maires Gérard Fayolle et Léon Siegel)<ref>La raison d'être du jumelage Le Bugue / Marckolsheim sur le site www.albuga.info, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Équipements et services publics

Justice

Dans le domaine judiciaire, Le Bugue relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Les habitants du Bugue sont appelés les Buguois.

Modèle:Population de France/section

Famille

  • Étudiants : 4,89 %
  • Familles monoparentales : 12,08 %

Manifestations culturelles et festivités

La fête de la moto a lieu tous les deux ou trois ans, au mois de mars ou avril. La Modèle:13e a eu lieu en Modèle:Date-<ref>« La moto en fête au Bugue », Sud Ouest édition Périgueux, 4 avril 2014.</ref>.

Tous les ans, au printemps, a lieu la Foire aux fleurs (Modèle:32e en 2023<ref>« Modèle:32e aux fleurs et fête foraine », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>).

En juillet, sur deux jours se tient le « salon du livre policier Noir Vézère » (Modèle:10e en 2023<ref>Xavier Bonnel, « Noir Vézère : ce qu'il faut savoir avant la Modèle:10e », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>).

Tous les ans, les Modèle:3e, dimanche et lundi d'août ont lieu les grandes fêtes de la Saint-Louis avec fête foraine, concours de pêche, brocante, défilés de chars fleuris et feu d'artifice.

Chaque année, lors du week-end de la Pentecôte, se déroule le festival BriKaBrak, proposant au jeune public des « spectacles de cirque, de théâtre et de musique » (Modèle:16e en 2019)<ref>Christian Lacombe, « Quel BriKaBrak ! », Sud Ouest édition Dordogne, 4 juin 2019, Modèle:P..</ref>. En raison de la pandémie de Covid-19, l'édition 2020 est reportée au mois d'octobre<ref>Chantal Gibert, « Les festivals au pied du mur », Sud Ouest, 16 avril 2020, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date-, Le Bugue a organisé la félibrée (fête de l'Occitanie qui a lieu tous les ans début juillet dans une commune de la Dordogne). Elle l'avait également organisée en 1922.

Sports

Club de rugby à XV fondé en 1902, le Bugue Athletic Club a remporté le [[Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale|championnat de France de Modèle:3e fédérale]] en 2006-2007. Il a été remplacé en 2013 par le Rugby Club buguois<ref name="sudouest_240114">Modèle:Lien web.</ref>.

Club de tennis du Bugue, « Le Bugue tennis club », comptant 200 adhérents pour la saison 2013/2014 avec une constante augmentation. Évolue en première division du championnat départemental et régional pour l'équipe 1.

Économie

Emploi

L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants du Bugue ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

L'emploi des habitants

En 2018<ref>Dossier complet - Commune du Bugue (24067) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 3 avril 2022.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 32,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (147) a diminué par rapport à 2013 (167) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,4 %.

L'emploi sur la commune

En 2018, la commune offre Modèle:Unité pour une population de Modèle:Unité<ref name=POPT0-EMPT8>Dossier complet - Commune du Bugue (24067) - Emploi - Population active - tableaux POP T0 et EMP T8 sur le site de l'Insee, consulté le 3 avril 2022.</ref>. Le secteur tertiaire prédomine avec 45,0 % des emplois mais le secteur administratif est également très présent avec 30,1 %.

Répartition des emplois par domaines d'activité

  Agriculture Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Nombre d'emplois 15 98 192 550 367
Pourcentage 1,2 % 8,0 % 15,7 % 45,0 % 30,1 %
Source des données<ref name=POPT0-EMPT8/>.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont 269 au niveau des commerces, transports ou services, soixante-trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quarante-six dans la construction, vingt-quatre dans l'industrie, et quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche<ref>Dossier complet - Commune du Bugue (24067) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 21 août 2018.</ref>.

Entreprises

Tous secteurs confondus, parmi les cinquante premières entreprises ayant leur siège social en Dordogne, classées selon le chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, une est implantée au Bugue : Mansol (hypermarchés) qui se classe Modèle:34e avec Modèle:Unité<ref>« Chiffres d'affaires : les 50 premières », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>.

Par secteur économique dans le département, on trouve implantées au Bugue :

La maison d'édition P.L.B Éditeur y a été créée.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Le Bugue - Église Saint Sulpice - 20090924.jpg
L'église Saint-Sulpice.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail