Alba-la-Romaine
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Alba-la-Romaine est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Son origine remonte à l'Antiquité, dont elle a gardé des vestiges que l'on peut découvrir aujourd'hui sur le site archéologique du village. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation et description
Située dans la partie méridionale du territoire de l'Ardèche, au sein de la communauté de communes Ardèche Rhône Coiron, entre Aubenas et Montélimar, la commune, à l'aspect fortement rural, abrite des vestiges de la ville romaine ainsi qu'un petit bourg médiéval.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Climat
Modèle:Article connexe Modèle:...
Hydrographie
La ville est traversée par l'Escoutay, une petite rivière qui rejoint la rive droite du Rhône à Viviers.
Voies de communication
Le territoire communal est situé à la jonction de la route nationale 102 (RN 102) qui relie l'autoroute A75 à la Modèle:Nobr et l'A7, à Montélimar et de l'ancien route nationale 107 devenue RD 107 et qui relie Florac à Nîmes.
Lieux-dits, hameaux et écarts
Urbanisme
Typologie
Alba-la-Romaine est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,8 %), forêts (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (1,4 %), prairies (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
Risques sismiques
Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune d'Alba-la-Romaine est situé en zone de sismicité Modèle:N° (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais non loin de la limite orientale de la zone Modèle:N° qui correspond au plateau ardéchois<ref>Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques</ref>.
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = Modèle:Unité |
Autres risques
Toponymie
Historique des dénominations
À l'époque romaine, la ville, capitale des Helviens, se nomme Alba Helviorum ; le nom évolue en Alpibus (ablatif pluriel de Alps) en latin vulgaire pour devenir Aps au Moyen Âge (perte du l).
Le nom historique d'Alba lui est restitué en 1904. La dénomination actuelle d'Alba-la-Romaine a été officialisée par décret du Modèle:Date- (publié au Journal officiel le Modèle:Date-) et a pris effet le Modèle:Date.
Étymologie
Alba est un nom d'origine préceltique<ref name="Dauzat">Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref> apparenté à *Alp-<ref name="Vial">Éric Vial, Les noms de villes et de villages, 1983, Belin, Modèle:ISBN.</ref> et désignant une colline, place forte ou ville<ref name="Dauzat"/>. Cette racine se retrouve dans différents noms de lieux ou de rivières comme : Albanie, Albi, Albion, L'Albenc, Alba> Aube, Aubenas<ref name="Vial"/>… Ce nom désigne généralement un lieu placé soit sur une montagne, soit au pied des montagnes, ce qui pourrait être le cas pour « Alba des Helviens »<ref>Vivarais Ardèche. - Encyclopédies régionales - Éditions Bonneton (Paris) - 1991 Modèle:ISBN Modèle:P.</ref>. Mais la ville actuelle peut aussi avoir tiré son nom d'un oppidum voisin, probable sur le plateau de Chaulène.
Histoire
Antiquité
La cité d'Alba-la-Romaine fut fondée sous l'Empire romain comme le pont sur l'Escoutay qui date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle portait alors le nom de « Alba Helviorum ».
Elle fut la capitale des Helviens, dont le territoire l'Helvie correspond au sud du département de l'Ardèche, et fut siège épiscopal dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le nom d'Alba n'a pourtant pas l'origine latine qu'on pourrait croire (alba signifiant « la blanche » en latin)<ref>La racine alb-, bien qu'ancienne, reste vivace à l'époque celtique puis romaine (avec des sens spécialisés) ; cela explique que certains la présentent comme gauloise : (cf. albios, en correspondance avec le mot gallois elffyd < *albiįos 'monde', avec une spécialisation sémantique dans la sphère religieuse ou mythologique : albios désignerait le 'monde lumineux, monde d'en-haut') ; cette racine se retrouve dans différents noms de personnes (exemple : Albio-rix 'Roi du Monde'), de lieux et de rivières, par exemple : Alba (> Aube), Albion (voir aussi Alba) ; d'après Modèle:Dic-Delamarre-Gaulois</ref> ; son origine est plus ancienne<ref>Alba-la-Romaine sur l'Encyclopédie Larousse</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Contre le mur du cimetière juif dans le quartier Nord de Bonn (Allemagne) se trouve un relief de la pierre tombale du premier habitant de Bonn nommément connu, un légionnaire romain venu en 35 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}} de Alba Helviorium (aujourd’hui Alba-la-Romaine). L’inscription tombale, traduite du latin, signifie : « Ici repose Publius Clodius, fils de Plubius, de la tribu Voltinia, né à Alba, soldat de la Modèle:1re légion, Modèle:Nobr, décédé après Modèle:Nobr de service. »<ref>Voir en image Modèle:CIL. Cf. G. Bauchhenss, Militärische Grabdenkmäler. Germania Inferior. Bonn und Umgebung, CSIR Deutschland III.1 (Bonn 1978), 2 ; Klaus Polak et Nadine Martin, Bonn, CityGuide, Modèle:2e éd., Modèle:P., Reise Know-How Verlag 2010, Bielefeld (Allemagne) Modèle:ISBN</ref>.
Moyen Âge
Le nom des évêques d'Alba nous est connu grâce à un document rédigé en 950 par l'évêque de Viviers Thomas II : la "Charta Vetus" : il s'agit de Januarius, Septimius, Maspicianus, Melanus et Auxonius. L'existence d'un évêque Avolus relève des traditions populaires (Yves EsquieuModèle:Référence incomplète). On attribua par erreur aux Vandales et à leur chef Chrocus la destruction d'Alba Helvorium au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
L'évêque Avolus est mis à mort, son successeur l'évêque Auxionus s'établit au bourg fortifié de Viviers qui donnera au diocèse son nom de Vivarais. Yves Esquieu<ref>Yves Esquieu, La cathédrale Saint-Vincent de Viviers, Modèle:P., dans Congrès archéologique de France. Modèle:150e. Moyenne vallée du Rhône. 1992, Société française d'archéologie, Paris, 1995</ref> donne une date de transfert autour de 475, ce transfert aurait donc été plutôt le fait de Promotus, un successeur de l'évêque Auxonius.
Du Moyen Âge jusqu'en 1904, elle porta le nom d'Aps (famille de propriétaires locaux).
Période contemporaine
En 1829-1820, des instructions données par le préfet permirent de recenser les antiquités du territoire de la commune d'Aps<ref>http://www.persee.fr/renderPage/crai_0065-0536_1964_num_108_2_11782/crai_0065-0536_1964_num_108_2_T1_0404_0000_710.jpg</ref>.Cette mission fut confié à Honoré Flaugergues. Albin Mazon et Jos Jullien attachèrent aussi leur nom aux fouilles de ces lieux.
La dénomination actuelle a été officialisée par décret du Modèle:Date- (publié au Journal officiel le Modèle:Date-), et a pris effet le Modèle:Date. La dénomination précédente était Alba.
Héraldique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Albains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,9 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,2 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,19 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Festivités et évènements
- Festival du cirque chaque été depuis 2009 en juillet organisé par « la Cascade », pôle national des arts du cirque http://www.lefestivaldalba.org.
- En 1979, la commune est le lieu du tournage de la série TV Kick, Raoul, la moto, les jeunes et les autres.
- Vendredi Modèle:Date : un car de la SNCF se renverse faisant un mort et cinq blessés dont un grièvement.
- Le Modèle:Date-, la DrômArdTek Family s'y produit lors de son premier événement appelé « PâtéBassParty ».
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
Internet
En 2014, la commune d'Alba-la-Romaine a été récompensée par le label « Ville Internet @ »<ref name=vilint2014>Modèle:Lien web.</ref>.
Presse écrite
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas.
Cultes
Économie
Production agricole : vin.
« À Alba Helvienne de la province de Narbonnaise, a été inventée une vigne perdant sa fleur en un jour et pour cela très robuste. On l'appelle Carbunica et maintenant toute la province la plante ».
Ainsi s'exprimait Pline l'Ancien en 65 de notre ère, à propos vraisemblablement de raisins de table, mais ce texte atteste la présence de la vigne en Helvie à cette époque.
Le terroir — Le vignoble est cultivé sur le versant sud du Coiron, les coteaux du mont Juliau et les rives de l'Escoutay. Sur le territoire de la Cave coopérative d'Alba, un travail de cartographie a permis d'identifier différents terroirs dont « la gravette », éboulis de pierres calcaires et du basalte, terres noires d'origine volcanique. D'un climat méditerranéen, le vignoble bénéficie d'un fort ensoleillement garanti par la fraîcheur du mistral.
La vigne - Les blancs sont composés de chardonnay, viognier, sauvignon, grenache. Les rouges de pinot, syrah, grenache noir, merlot, cabernet sauvignon. La récolte de ces différents cépages s'échelonne sur Modèle:Unité, de la fin août à début octobre. Les vignerons sont engagés dans une démarche de production raisonnée, respectueuse de l'environnement.
Les mercredis de juillet août à Modèle:Heure une visite guidée « sous les vignes une ville antique » allie viticulture moderne et antique sous la direction de Sébastien JAILLET (responsable caveau) et les guides mandatés par le Conseil général à qui appartient le site.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-André d'Alba-la-Romaine.
- Église Saint-Laurent d'Alba-la-Romaine.
- Église Saint-Martin d'Alba-la-Romaine.
Le village a fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France », mais n'est plus labellisé à ce jour.
L'antique cité, capitale du peuple des Helviens s'étendait sur Modèle:Nobr. Elle comprend un centre monumental, parure monumentale obligatoire de toute capitale gallo-romaine dans le système administratif et politique de l'Empire romain. Ce centre monumental est composé d'un forum, encore enfoui sous les vignes, d'une basilique, de deux temples, d'une curie, un petit sénat local, et de deux bâtiments énigmatiques de par leur architecture qui ne laisse aucun indice tangible quant à leur fonction. Une hypothèse existe néanmoins : il pourrait s'agit de bâtiments dédiés aux corporations, que l'on sait riches et puissantes à Alba. Un marché couvert (macellum) termine la parure de ce centre monumental.
Un peu plus loin dans les vignes, le sanctuaire de Bagnols abrite trois temples : un fanum, temple gallo-romain, un temple sur podium et le temple dédié au culte de l'empereur romain. Une magnifique statue d'un empereur non identifié y a été retrouvée. Il s'agit d'un buste sculpté dans du marbre blanc du Pentélique, pesant près de Modèle:Nobr et laissant augurer une statue massive de Modèle:Unité de haut. La tête manque mais pouvait être à l'effigie d'un des grands empereurs, Hadrien ou Trajan. Sur l'épaule gauche, un manteau frangé marque la dignité militaire du personnage. Jambes fléchies, cet empereur déifié est donc représenté dans un corps nu, symbole de la perfection physique et de la force du héros ; il devait probablement tenir un glaive à la main et poser le bras levé<ref>Claire Bommelaer, article du Figaro, cahier Modèle:N° du 24 mai 2016.</ref>.
Enfin, le théâtre. Il s'agit du bâtiment public le mieux conservé sur le site. Lieu de divertissement et de sociabilité par excellence, il a permis également la cohésion de la cité dans le cadre de l'empire. Les gradins (la cavea) permettaient un tri social de la population qui venait dans son intégralité assister aux spectacles présentés. Le mur de scène, autrefois magnifique, surplombe une scène aujourd'hui disparue et qui a la particularité d'avoir été construite sur un ruisseau canalisé, le ruisseau du Massacre. Derrière le mur de scène, se devine une cour rectangulaire, qui donnait lieu à des cérémonies religieuses.
- le château d'Alba-la-Romaine ({{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
}}) avait une fonction militaire, résidentielle de prestige. Il est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> et est ouvert au public (expositions, animations).
- Le pont romain sur l'Escoutay.
-
Le château vu depuis la rivière.
-
L'église Saint-André et la mairie au fond.
-
La roche d'origine volcanique.
Personnalités liées à la commune
Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, le peintre André Lhote avait publié dans le journal Combat un article qui décrit « les rues caillouteuses d'Alba, ses murs en damiers irréguliers, où alternent au petit bonheur les pierres noires et blanches, ce qui donne cette matière admirable, un peu austère, que l'on retrouve tout au long des routes ardéchoises. Les maisons abandonnées y ont encore leur toit, ce qui est miraculeux (…). Voici donc un village qui souhaite impatiemment sa résurrection. Quel est l'artiste, l'intellectuel possédant quelque fond de tiroir, une ou deux dizaines de billets excédentaires qui reculera devant l'œuvre à accomplir : sauver une belle maison ancienne, miraculeusement rescapée de la guerre et du mépris universel, s'assurer de surcroît de nobles vacances en une contrée où fourmillent les plus capricieuses combinaisons d'éléments naturels ? ».
À partir de 1949, de nombreux artistes français ou étrangers et personnalités s'installent et reconstruisent des maisons d'Alba-la-Romaine, notamment Jean Bertholle, Jean Le Moal, Jeanne Besnard-Fortin, Étienne Hajdu, Eudaldo, Stanley Hayter, Helen Philipps, Honorio García Condoy, Laszlo Szabo, Alejandro Obregón, Ginés Parra, José Palmeiro, Theodore Appleby, Hope Manchester, Roger Weiss, Pat Sanderson White, Roland de Laforcade, Thomas Nix, Kees Van Willigen, Berndt Helleberg, Elisabeth Guggenheim, Alice Braun, François Vercken.
Pour approfondir
Bibliographie
- Grégoire Ayala, « Alba-la-Romaine (Ardèche) : les lampes en terre cuite », revue archéologique de Narbonnaise, 23, 1990, Modèle:P.153-212 Lire en ligne.
- Abbé Pierre Arnaud, Armorial du château d’Alba, Imprimerie Lucien Volle, Privas, 1974
- Modèle:Ouvrage
- Joëlle Dupraz, Christel Fraisse, « Commune 005 - Alba-la-Romaine », Carte archéologique de la Gaule, 2001, Modèle:P.97-194 Modèle:ISBN
- Yves Esquieu, Les anciennes églises d'Alba, IB. 3 rue Rècamier - Lyon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }}, 1970.
Articles connexes
- Liste des communes de l'Ardèche
- Borne milliaire de Mélas
- Site archéologique d'Alba-la-Romaine
- Château d'Alba-la-Romaine