Villeneuve-de-Berg

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Villeneuve-de-Berg est une ville française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, à environ Modèle:Unité à l’est d’Aubenas et Modèle:Unité à l’ouest de Montélimar. Elle compte quelque Modèle:Unité appelés les Villeneuvois.

Géographie

Situation et description

Villeneuve-de-Berg est située à Modèle:Unité d'altitude, sur une éminence calcaire dominant la route reliant la vallée du Rhône (Viviers et Le Teil) au Puy-en-Velay via Aubenas.

Villeneuve-de-Berg est entourée au nord et à l'ouest par la vallée de la Claduègne qui coule depuis le plateau du Coiron basaltique qui domine au nord, à l'est par la montagne de Berg calcaire, et au sud par la vallée de l'Ibie qui naît sur son territoire.

Communes limitrophes

Villeneuve-de-Berg est limitrophe de sept communes<ref>Carte de Villeneuve-de-Berg sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le Modèle:Date-). Couches « Photographies aériennes », « Carte IGN » et « Admin Express » activées.</ref>, toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante : Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 07341.png
Carte de la commune et des communes limitrophes.

Géologie et relief

La commune se situe dans la partie méridionale du plateau du Coiron, lequel forme un plateau basaltique s'étendant au Sud du Moyen-Vivarais.

Climat

Modèle:Article connexe Modèle:...

Hydrographie

Le territoire communal est traversé par l'Ibie, rivière qui prend sa source dans la commune voisine de Saint-Jean-le-Centenier et parcourt Modèle:Unité<ref name="sandre">Modèle:Sandre</ref> avant de rejoindre l'Ardèche à Vallon-Pont-d'Arc.

Voies de communication

Modèle:...

Urbanisme

Typologie

Villeneuve-de-Berg est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Villeneuve-de-Berg, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

C’est aussi la commune la plus peuplée de la communauté de communes Berg et Coiron.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,1 %), forêts (32,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), zones urbanisées (9,3 %), cultures permanentes (4,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:Article connexe

Histoire

Modèle:Article connexe

La fondation de la bastide royale de Villeneuve-de-Berg

La fondation de la bastide royale de Villeneuve-de-Berg résulte d’un accord de paréage, conclu en 1284 entre le roi Philippe III le Hardi et Foulques, abbé du monastère cistercien de Mazan, dans la montagne vivaroise. C’est l’une des quatre bastides de la sénéchaussée de Beaucaire avec :

Sur ces quatre fondations, seule Villeneuve-de-Berg a pour origine un accord de paréage entre le roi et une abbaye cistercienne. On sait que le Languedoc oriental, ou méditerranéen, est passé dès l'époque du traité de Meaux-Paris (1229) sous la domination capétienne. Il était divisé en deux sénéchaussées, Carcassonne et Beaucaire.

Le pays de Berg est formé du bassin de la rivière Ibie et de ses affluents. Son confluent avec l’Ardèche se trouve en amont du pont d'Arc. Son peuplement est très ancien mais sa densité est restée très faible jusqu'au milieu du Moyen Âge. Il commença à se développer à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On connaît seulement trois lieux de peuplement antérieurs ou contemporains à cette période : Saint-Maurice-d'Ibie et Tournon-lès-Villeneuve, dit « le petit Tournon ». Saint-Andéol-de-Berg doit probablement son origine, vers l’époque où les cisterciens occupaient la région, à un donjon et à sa chapelle castrale, dépendances des seigneurs d'Alba.

Les abbayes cisterciennes possédaient généralement des exploitations éloignées de leur monastère et connues sous le nom de « granges ». La grange dite « de Berg » est mentionnée pour la première fois dans une bulle du pape Honorius III datée du Modèle:Date- et intitulée Religiosam vitam eligentibus, dite en français « privilège d’Honorius » (cartulaire de Mazan, no 9, folio 185-189 et Gallia christ.XVI, inst. Modèle:P.). Compte tenu de sa position sur l’itinéraire de Mazan à Viviers et de l’étendue de son domaine, il est permis de penser que son implantation remonte à 1210, par transaction entre Raymond de Vogüè et l'abbè de Mazan.

Fichier:Olivier de Serres à Villeneuve de Berg.JPG
Olivier de Serres, natif de Villeneuve, statue par Pierre Hébert.

En 1280, les habitants de Saint-Andéol-de-Berg pillèrent la grange cistercienne de Berg et tuèrent l'un de ses moines. Pour Marius Ribon, Modèle:Citation<ref>Marius Ribon, Saint-Andéol-de-Berg - Notice historique, 1938.</ref>.

Pour Jean Moulin, Modèle:Citation, mais Modèle:Citation<ref>Jean Moulin, Habitat et communications dans le pays de Berg, 2000.</ref>.

Villeneuve-de-Berg naquit par conséquent de la convergence des intérêts d'un pouvoir royal soucieux de faire pénétrer l'influence capétienne dans les principautés du Midi, et d'une communauté de moines déterminés à sauvegarder leurs ressources, fût-ce au prix d'un partage de souveraineté. C’est ainsi que le 12 et le Modèle:Date-, l’abbé cistercien de Mazan et le Sénéchal de Beaucaire, représentant du roi, signèrent devant notaire une charte de paréage, concrétisant la fondation en pays de Berg d’une Ville Neuve, en co-seigneurie <ref>Jean Régné: La première étape de la pénétration capètienne en Vivarais| Imprimerie Nationale|. 1914</ref>.

Villeneuve-de-Berg était située au Moyen Âge sur un itinéraire reliant Viviers à la moyenne vallée de l’Ardèche (avec Aubenas) et au Massif central (Le Puy). Ce site permettait donc de contrôler le trafic entre la façade rhodanienne du Bas-Vivarais et son arrière-pays. En prenant pied sur cet itinéraire, les Capétiens, par l’entremise de leur sénéchal de Beaucaire, exerçaient une pression sur les évêques de Viviers pour les forcer à reconnaître leur suzeraineté.

Les Temps modernes

Du début des persécutions contre les protestants sous [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] jusqu'au siège de Privas (1629), Villeneuve-de-Berg eut à connaître des périodes difficiles, notamment en mars 1573 lors d'un massacre de catholiques, et en 1628-1629, lors du passage des troupes de Louis XIII. Ce sont les protestants qui sont majoritaires et gèrent la ville, du début des guerres de religion en 1561 à 1621<ref name="boulle">Modèle:Article.</ref>.

Le château voisin de Mirabel servit de refuge aux protestants. Il contrôlait le passage vers Privas et vers la vallée du Rhône puis la Suisse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1621, le maréchal de Montmorency fait le siège de Villeneuve-de-Berg et s'empare de la ville. Le temple est détruit, et après l'édit d'Alès, le culte protestant ne peut avoir lieu qu'au Pradel, fief des Serres. La communauté protestante, qui représentait environ un quart de la population, continue de prospérer<ref name="boulle"/>. En 1685, peu avant la révocation de l'édit de Nantes, une troupe occupe tous les lieux protestants. En quelques jours, cette dragonnade tue 160 à 200 protestants<ref>Boulle, Modèle:Opcit, Modèle:P.4.</ref>.

Villeneuve n'a jamais joué un rôle majeur dans l’économie du Bas-Vivarais, rôle dévolu à Aubenas. Cependant la création d'un lieu de peuplement doté d'avantages fiscaux et la présence d'un tribunal (bailliage) royal, puis, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'une sénéchaussée et d'une direction des eaux et forêts, contribua à créer une bourgeoisie et une noblesse qui prirent le relais des cisterciens dans la mise en valeur du pays de Berg.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’administration royale entreprit de moderniser le réseau routier. Le tracé des itinéraires médiévaux fut largement remanié. La conséquence pour Villeneuve fut de bouleverser son schéma urbain. La voie principale, d'est en ouest, la Grand'rue, fut abandonnée au profit d'un axe nord-sud, qui fit disparaître ce qui restait de l’ancien fort.

Les agrandissements de l’église et la création des hôtels particuliers ont donné à la ville l’aspect qu'elle a conservé dans ses grandes lignes jusqu'à aujourd'hui.

Révolution française

À la Révolution, Villeneuve-de-Berg tenta de garder un rôle administratif, et devient chef-lieu de district, mais ne le resta que du Modèle:Date- au Modèle:Date-.

Époque contemporaine

Le Modèle:Date-, plus de Modèle:Unité sont venues y manifester leur opposition à l'exploitation possible du gaz de schiste en Ardèche<ref>Recherches d'un gisement de gaz de schiste en Ardèche méridionale - Le Projet de GDF-Suez Modèle:Pdf.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas - Privas Vallée du Rhône.

Cultes

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Économie

L'économie de cette ville est principalement basée sur le tourisme et un ensemble de petits commerces.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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