La Guerche-sur-l'Aubois
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
La Guerche-sur-l'Aubois est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire. Elle est labellisée "Station verte"<ref>La Guerche-sur-l'Aubois sur le site des stations vertes</ref>.
Géographie
Modèle:… La commune est chef-lieu du canton même après 2015<ref>Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher</ref>.
Accès
Localisation
Urbanisme
Typologie
La Guerche-sur-l'Aubois est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de La Guerche-sur-l'Aubois, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,2 %), terres arables (27,4 %), forêts (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones urbanisées (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Guerche-sur-l'Aubois est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 83,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1153 sont en aléa moyen ou fort, soit 65 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1994, 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Histoire
Moyen Âge
La Guerche (on trouve souvent La Guierche) relevait initialement — comme Germigny — du Nivernais, plus particulièrement des vicomtes de Nevers de la famille de Champallement. Puis elle passa aux maisons des Barres et de St-Vérain : (sous toute réserve, la généalogie des Barres étant confuse) Agnès de Champallement et de La Guerche, † 1235, épouse vers 1194/1202 Pierre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} des Barres († vers 1226), (fils de Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} et de Hélissende de Chaumont), père de Pierre II († vers 1233 ; sire du Bois-Rozerain à La Guerche et de Chitry ; x 1210/1220 Isabelle de Champlitte) et de Guillaume II († vers 1244), ce dernier étant père de Pierre III († ap. 1268 ; sire de La Guerche, de Champallement et d'Aspremont ; x Marguerite de La Gruerie d'Igornay), lui-même père de Guillaume III ou V (fl. dans le Modèle:1er tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; probable frère d'Hélissent des Barres, † ap. 1334, qui transmet Champallement et Igornay à son époux Guillaume III de Thianges de Marolles, † vers 1325/1328), père d'Isabeau des Barres († 1391), aussi dame d'Aspremont et d'Osmery, qui marie vers 1354 Gibaud III de St-Vérain-La Celle, † 1383)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Époque moderne
À la mi-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, La Guerche est aux mains de Jean IV de Bar, sire de Baugy et d'Etréchy, bailli de Touraine ; ses descendants la garderont jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec François II de Bar de Baugy, † sans postérité, et sa sœur Jeanne-Françoise, femme de Jean de Jaucourt de Villarnoult. Aux alentours de 1600, Baugy et Etréchy sont alors vendus à Sully, et La Guerche à François III de Montholon d'Aubervilliers, fils du Garde des sceaux François II (cf. ce terrier de 1598-1608).
Sous Louis XVI, avant la Révolution, le baron de la Guerche est Marie-François Morgié/Morgier de Fougières<ref>Modèle:Lien web.</ref>, maréchal des camps et armées, Modèle:1er maître d'hôtel du comte d'Artois, ancien sous-gouverneur des Enfants de France, lieutenant-général en Bourbonnais, père de Louis-Joseph.
Époque contemporaine
- Au moment de l'effondrement de la république espagnole, qui provoque la Retirada, d’importantes arrivées de réfugiés espagnols ont lieu. Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, 3 002 réfugiés espagnols fuyant devant les troupes de Franco, arrivent dans le Cher<ref name="sodigné-43" />,<ref name="arnold1" />. Ils sont acheminés en quatre convois à la gare de Bourges<ref name="gardant3" />. Une tuilerie désaffectée de La Guerche-sur-l’Aubois fait partie des lieux choisis pour les héberger<ref name="sodigné-43" />,<ref name="arnold1" />. Les réfugiés sont essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, du fait des risques d’épidémie<ref name="sodigné-44" />. Le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré<ref name="sodigné-43-44" />. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés au camp de Châteaufer (commune de Bruère-Allichamps)<ref name="sodigné-46" />.
- La Guerche sur l'Aubois apporte son aide à Bures-sur-Dives. Bures-sur-Dives est un village qui se situe en Normandie, dans le Calvados, qui a été ravagé par les bombardements en Modèle:Date-. En 1946, le maire de Bures-sur-Dives envoie un message à la France pour aider à la reconstruction. La commune de la Guerche-sur-l’Aubois va répondre positivement à cette demande et apporter son aide à la commune de Bures-sur-Dives. Un square a été construit à la Guerche-sur-l’Aubois, quai de Bures-sur-Dives, pour rappeler cette entraide.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Étienne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Cet édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1962.
- Le manoir de Chézelles (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Cette ancienne maison forte bâtie sur les fondations d'une villa gallo-romaine possède un impressionnant donjon du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1994.
- Le château de l'Hôtel de Ville (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Ce château, de style néo-gothique, est construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par un maître de forges sur le mur des fortifications du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec les pierres décoratives de l'ancien château (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Il est racheté en 1936 par la municipalité qui y installe la mairie de La Guerche<ref>Jean-Yves Cagnard, La Guerche-sur-l'Aubois, Éditions Alan Sutton, 2010.</ref>,<ref>Le Patrimoine des Communes du Cher, Ouvrage collectif, vol. I, Éditions Flohic, 2001.</ref>.
- La maison de Louis Roubet (également "Château Sauterau", du nom du grossiste en vins qui l'habita au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Cette demeure, dont la partie centrale date de 1750, a été agrandie en employant des pièces gallo-romaines et de la Renaissance découvertes par Louis Roubet, juge de paix de La Guerche et archéologue local, sur le chantier ouvert par lui à Chézelles.
- Le Haut Fourneau (1780), construit par le marquis Morgié de Fougières, seigneur de La Guerche, afin de transformer en fonte le minerai de fer local.
- La maison du Régisseur (1780), dépendant du haut fourneau.
- La minoterie de Faguin (1852).
- La tuilerie Sauvard (1852, 1890 et 1910), actuellement le siège d'un "Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine".
- L'église Notre-Dame. Elle a été construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la première pierre a été posée en 1857 devant le champ de foire, actuellement place Auguste-Fournier. Elle a été construite à cette époque car le bourg s’était agrandi et une deuxième église s’avérait nécessaire. Louis Roubet, archéologue et sculpteur, a participé à la décoration de l’église Notre-Dame. Il a exécuté les fonts baptismaux et les troncs de l’église. Notre-Dame est également connue pour son clocher qui a été heurté par un pilote américain le Modèle:Date-.
- L'ancien Hospice (1869).
- L'Hippodrome (1878).
- La Villa Jehanne (1905).
- L'écluse de l'Oie (1936)
- La "Motte féodale" (vers 1900-1949). Ce promontoire boisé pittoresque que Marthe Passot-Gauthier avait tenu à faire passer pour l'ancienne motte féodale<ref>Marthe Passot-Gauthier, Si La Guerche m'était contée, 1964, Modèle:P..</ref> est en réalité extrêmement récent, comme l'universitaire Emmanuel Legeard l'a montré : il s'agit en fait du terril créé par l'amoncellement de la couche superficielle de terre dégagée du sommet de la carrière Daumy-Boucheron vers 1900. En 1946, toujours d'après le même auteur, la Société Normande des Bois Tranchés (SNBT) prend la place de l'usine de chaux et de ciments et le nouveau propriétaire, Igor Siskind, qui y fait construire sa maison, plante dès 1949 des essences rares de conifères sur la butte, dont plusieurs sont en « danger critique d’extinction », comme le Cupressus stephensonii‘‘<ref>Emmanuel Legeard, Réseau des carrières et fours à chaux Daumy & Boucheron, IRSP Éditions, juillet 2018.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Claude Pajot : il est né à la Guerche sur l’Aubois en 1766 dans une famille modeste. Il était destiné au même métier que son père, tailleur d’habits. Comme il était intelligent, le prêtre de l’église Saint-Étienne de la Guerche sur l’Aubois lui apprit à lire et à écrire et en fit son clerc. Il fut écouté et admiré par ses concitoyens qui l’élurent conseiller municipal, puis commissaire du canton et député en 1792Modèle:Refnec. Surnommé « le roi de la Guerche » par son ascension sociale, il montra un zèle révolutionnaire en incitant au pillage des églises et des châteaux. Accusé d’escroquerie, il fut emprisonné à la Conciergerie à Paris. La mort de Robespierre lui permit d’échapper de justesse à l’échafaud.
- Louis Joseph de Fougières (1773-1841), militaire et député du Cher.
- Venceslas Gasztowtt (1844-1920), traducteur né sur la commune.
- François Descamps (1875-1934), manageur du boxeur Georges Carpentier, s'installe à la Guerche, y achète une usine de boîtes de camembert et y décède.
- Louis Roubet : historien, président de la société nivernaise des lettres, sciences et arts (1880-1886) ; a effectué de nombreuses recherches sur l'histoire de la commune. Une rue de La Guerche porte son nom.
- Yves Aupetitallot (1955), directeur de musées né sur la commune.
- Martine Leguille-Balloy (1957), députée de Vendée, y est née.
Culture
- Cinémobile
- Bibliothèque municipale J.-P.-Roussillot<ref>Blog de la bibliothèque municipale</ref>.
Héraldique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Voir aussi
Article connexe
Bibliographie
- Louis Roubet : Maison-Dieu de La Guerche - Impr. de Bégat - 1869
- Louis Roubet : Épigraphie historiale du canton de La Guerche - Impr. de Fay - 1873
- Louis Roubet : Notice historique sur les forges et fourneaux au canton de La Guerche - Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts - 1886
- Louis Roubet : La chapelle de Saint-Blaise de La Guerche - Impr. de Tardy-Pigelet - 1889
- Marthe Passot-Gauthier : Si La Guerche m'était contée... - Association des amis de l'église du Gravier