Georges Carpentier
Modèle:2autres Modèle:Infobox Boxeur
Georges Carpentier, né à Liévin le Modèle:Date de naissance et mort dans le [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e de Paris]]<ref>État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970</ref> le Modèle:Date de décès, est le premier boxeur professionnel français à devenir champion du monde de boxe anglaise.
Pugiliste précoce, Carpentier combat dans de nombreuses catégories. Champion de France professionnel à de multiples reprises, il s'impose avant la Première Guerre mondiale comme le champion d'Europe des poids lourds. Sergent aviateur pendant la Grande Guerre, il est blessé avant de réintégrer la vie civile. Il découvre alors le rugby à XV où il évolue au poste d'ailier.
À son retour sur les rings en 1919, « le grand Georges » marque l'histoire du sport français en rayonnant hors des frontières. Éblouissant de son art en Grande-Bretagne et aux États-Unis, il est célébré comme le symbole d'une France sportivement puissante. Sa victoire par KO contre Battling Levinsky le Modèle:Date- à Jersey City aux États-Unis lui permet de conquérir le titre de champion du monde. Son combat perdu au courage contre Jack Dempsey l'année suivante renforce sa légende et lui offre une notoriété mondiale. Cette défaite marque le déclin de son exceptionnelle carrière, ponctuée par la perte de ses titres au profit de Battling Siki sur un controversé bien qu'incontestable revers face au Sénégalais.
S'il prouve sur la fin de sa carrière qu'il reste un champion hors du commun, notamment lors de sa défaite pleine de panache face à Gene Tunney, Carpentier doit mettre un terme à sa carrière en 1926. Devenu une ancienne gloire, sa notoriété en fait toujours une figure de la boxe en France. Nommé ambassadeur du sport français à l'étranger après la Seconde Guerre mondiale à laquelle il participe dans l'armée de l'air, le Liévinois meurt d'une crise cardiaque en 1975. Une décennie après sa mort, la grande salle de basket-ball du [[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e arrondissement]] de Paris est renommée en son nom Halle Georges-Carpentier. Il demeure un des meilleurs boxeurs français avec Marcel Cerdan.
Outre son talent pugilistique hors norme, la carrière de Georges Carpentier se distingue également par le statut de célébrité, voire de « star », qu'il a acquis au fil des ans<ref name=":3">Sylvain Ville, cité dans la bibliographie</ref>.
Biographie
Jeunesse
Georges Benoit Carpentier naît le Modèle:Date- à Liévin. Il est le fils de Benoit Carpentier, ouvrier mineur, et de Gélina Lepot<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. Benjamin d'une famille de cinq enfants, il est élevé dans un coron de Lens. La famille, aux moyens limités, vit modestement. Très jeune, Georges devient saute ruisseau (commissionnaire) chez un notaire<ref name=":4">100 familles du Pas-de-Calais 1790-2000, cité dans la bibliographie</ref>. Selon une légende, il est repéré par François Descamps, professeur de gymnastique, en 1904, alors qu'il se bagarre avec un garçon de son âge lors d'une ducasse ou dans une cour d'école<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. L'entraîneur, également président de la société de gymnastique de la Maison du peuple à Lens, remarque son agilité, et l'invite à venir dans sa salle<ref name=":0" />. En fait, le jeune homme a très tôt le goût des exercices physiques et fréquente la salle de gymnastique du professeur Descamps<ref name=":4" />. Il y montre des talents d'acrobate et de contorsionniste mais fait des progrès encore plus rapides en boxe<ref name=":4" />. Comme il le dira lui-même dans Ma vie de Boxeur, il semble « avoir été mis au monde pour boxer»<ref name=":4" />. Descamps, qui restera son entraîneur, son conseiller et un ami pendant toute sa carrière de boxeur<ref name=":0" />, demande à pouvoir veiller sur lui toute la journée : Georges quitte son emploi et quelques mois plus tard s'avère prêt pour la compétition<ref name=":4" />. D'une manière générale, il se distingue des autres boxeurs par le fait qu'il n'a jamais eu une activité professionnelle parallèle à celle de boxeur professionnel<ref name=":3" />.
Carrière de boxeur
Débuts (1907-1911)
Le jeune Carpentier est doté d'un talent pugilistique hors normes, si bien que son entraîneur arrête rapidement de le mettre en face d'autres jeunes gens<ref name=":2">Philippe Ramet, « Georges Carpentier », dans Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions La Voix du Nord, 1998, pages 30-31.</ref>,<ref name="DeschampsMatch1">Modèle:Article.</ref>. Le talentueux jeune garçon commence son parcours de boxeur en pratiquant la boxe française. Il s'entraîne avec des adultes, et les bat<ref name="DeschampsMatch1"/>. Le Modèle:Date-, il dispute son premier combat officiel à l'âge de douze ans face au caporal Legrand malgré la différence de poids entre le sien, Modèle:Unité et celui du militaire, Modèle:Unité<ref name="DeschampsMatch1"/>. En 1907, à l'âge de treize ans, il est champion de France junior de cette discipline<ref>Régent Bolduc, « La Savate, un sport dans l'histoire », ID magazine, no 10, Modèle:P..</ref>. Le Modèle:Date-, il est champion du monde amateur de boxe française<ref name=":0" />,<ref name="DeschampsMatch1"/>.
Voyant les dispositions de son élève et l'ascension de la boxe anglaise, Deschamps convainc son élève et ses parents de se mettre à ce sport l'année suivante<ref name="DeschampsMatch1"/>. Le Modèle:Date-, Carpentier dispute son premier combat de boxe anglaise au café de Paris de Maisons-Laffitte face au jockey Ed Salmon<ref name="DeschampsMatch1"/>. Le jeune homme est déclaré vainqueur à la suite de la disqualification de son adversaire pour un uppercut un peu bas et reçoit une bourse de Modèle:Unité<ref name="DeschampsMatch1"/>. La presse parle du jeune homme en termes élogieux : « Le gosse Carpentier fut étonnant, rapide comme un éclair et courageux comme un jeune lion »<ref name=":4" />. Lors de la revanche à la fin du mois, Carpentier va au tapis à de multiples reprises à partir de la treizième reprise et fait preuve de courage avant que son coin arrête le combat pour le protéger dans le dix-huitième round<ref name="DeschampsMatch1"/>.
Toujours à quinze ans, après avoir perfectionné son jeu de jambes et sa technique, Descamps ayant fait venir à Lens Dixie Kid, champion du monde des poids légers pour l'entrainer<ref name=":3" />, Carpentier commence à se construire une musculature pour encaisser les chocs des coups de l'adversaire dans de longs combats<ref name="DeschampsMatch1"/>. L’adolescent enchaîne les combats hebdomadaires. Une annonce publiée dans le quotidien régional L'Écho du Nord, le Modèle:Date-, propose à tout boxeur régional de moins de Modèle:Unité de l'affronter, en boxe anglaise ou en boxe française<ref name=":2" />. Après avoir été battu par Georges Gloria d'un direct au cœur, le boxeur nordiste enchaîne les victoires dans sa région aux devants de Achalme, Cheveau, Auguste Relinger ou encore Emile Wetinck<ref name="DeschampsMatch1"/>. Le Modèle:Date-, Carpentier brigue le titre de champion de France des poids coqs détenu par Paul Til dans un combat en quinze reprise de deux minutes<ref name="DeschampsMatch1"/>. L'agilité, la souplesse et l'esquive du jeune Georges lui permettent de faire face à la force de son adversaire et d'obtenir un match nul<ref name="DeschampsMatch1"/>. La revanche deux mois plus tard ne laisse pas de place à la décision arbitrale, Carpentier s'imposant de belle manière en envoyant au tapis son adversaire au septième round d'un crochet au menton<ref name="DeschampsMatch1"/>.
Le récent champion de France enchaîne les knock-out face à Louis Achille à Liévin, à Hubert Baelen à Lille, à Fernand Cuny sur la plage de Cabourg<ref name="DeschampsMatch2">Modèle:Article.</ref>. Métamorphosé physiquement, étoffé, l'athlète français enchaîne les succès au Wonderland, battant successivement les Britanniques Percy Wilson, Jim Campbell, George Randall et Jack Daniels<ref name="DeschampsMatch2"/>. Sa progression n'est arrêtée que par Henri Piet au Cirque de Paris en Modèle:Date- par une décision arbitrale<ref name="DeschampsMatch2"/>. Elle se poursuit face à Young Nipper, au Belge Harry Staessens, Henri Marchand, Jack Meekins ou encore Henri Marchand<ref name="DeschampsMatch2"/>. En Modèle:Date-, le pugiliste dispute son quarante-quatrième combat, domine l'Américain Frank Loughrey et reçoit une bourse de mille francs<ref name="DeschampsMatch2"/>. Il se place alors en tant qu'un prétendant au titre de champion de France<ref name="DeschampsMatch2"/>.
Champion de France et d'Europe (1911-1913)
Le Modèle:Date-, Georges Carpentier devient champion de France des poids mi-moyens à seulement dix-sept ans en battant le champion en titre Robert Eustache au Cirque de Paris<ref name="DeschampsMatch2"/>,<ref name="FigaroEustache">Modèle:Article.</ref>. En seizième round, les seconds de son adversaire jettent l'éponge<ref name="DeschampsMatch2"/>. Le récent champion de France doit faire ses preuves face à des Britanniques pour pouvoir disputer le titre de champion d'Europe face à Young Josephs<ref name="CombatsEmouvants">Modèle:Article.</ref>. Le Liévinois confirme son statut deux semaines plus tard en impressionnant lors du gala du National Sporting-Club face au Britannique Jack Goldswain qu'il met hors-combat en quatre reprises<ref name="DeschampsMatch2"/>,<ref name="CombatsEmouvants"/>,<ref name="FigaroGoldswain">Modèle:Article.</ref>. En Modèle:Date-, le jeune boxeur, affaibli par la maladie, bat de justesse le Britannique Arthur Evernden aux points à Cabourg avant d'être battu sur abandon par Dixie Kid à Trouville-sur-Mer une semaine plus tard<ref name="AutoEvernden">Modèle:Article.</ref>,<ref name="AuroreDixie">Modèle:Article.</ref>.
Sa fin d'année 1911 est marquée par un voyage hors du continent, en Grande-Bretagne. Le Nordiste a déjà une réputation du fait des combattants britanniques battus dans la capitale française mais les Britanniques souhaitent le voir de leurs yeux<ref name="DeschampsMatch2"/>. D'abord opposé à Sid Burns, Carpentier le met plusieurs fois au tapis et s'impose aux points<ref name="DeschampsMatch2"/>. Le Modèle:Date-, il rencontre le champion d'Angleterre Young Josephs à Londres pour le titre de champion d'Europe des poids welters<ref name="DeschampsMatch2"/>. Pour ce combat, Carpentier doit se faire maigrir considérablement, pesée qu'il juge être son ennemi le plus sérieux à cette époque<ref name="CombatsEmouvants"/>. Apprécié par le public britannique qui aime sa figure douce, son attitude modeste et ses gestes spontanés, Carpentier domine son adversaire avec de rapides crochets et uppercuts du droit<ref name="DeschampsMatch2"/>. Après que le Lensois a envoyé son adversaire au tapis à trois reprises dans la dixième reprise, le coin adverse s'avoue vaincu et met fin au combat<ref name="DeschampsMatch2"/>.
Le Modèle:Date-, Carpentier affronte Harry Lewis, boxeur américain expérimenté de grand talent, ancien champion du monde, au Cirque de Paris<ref name="DeschampsMatch2"/>. Dans une bataille de vingt rounds, le Français s'impose à la décision en maîtrisant la fin de combat face à un adversaire fatigué par les multiples échanges des rounds précédents<ref name="DeschampsMatch2"/>,<ref name="AutoLewis">Modèle:Article.</ref>. Après le combat, le magazine L'Auto juge que Modèle:Citation<ref name="AutoLewis"/>. Ce combat offre également au boxeur nordiste une petite fortune : Modèle:Unité<ref name="DeschampsMatch2"/>.
Le titre européen des poids moyens tombe dans son escarcelle le Modèle:Date- à Monte-Carlo<ref name="DeschampsMatch3">Modèle:Article.</ref>,<ref name="AutoSullivan">Modèle:Article.</ref>. Dans les premiers échanges, les paris tendent vers une victoire du Français<ref name="DeschampsMatch3"/>. Celle-ci intervient dès le deuxième round, Jim Sullivan est mis KO par une rapide droite au menton et un uppercut du gauche avant qu'il ne s'effondre en croix<ref name="DeschampsMatch3"/>. Le Français continue de montrer son talent au Cirque de Paris un mois plus tard devant les conseillers municipaux parisiens<ref name="FigaroGunther">Modèle:Article.</ref>. Le Nordiste obtient un succès mérité aux dépens du valeureux boxeur américain George Gunther, les deux hommes se livrant un sublime combat<ref name="DeschampsMatch3"/>,<ref name="FigaroGunther"/>.
Le Modèle:Date-, Carpentier affronte l'Américain Willie Lewis au Cirque de Paris<ref name="DeschampsMatch3"/>. Dans la huitième reprise, le Français est mis au tapis mais se relève<ref name="DeschampsMatch3"/>,<ref name="HommeDuJour"/>. S'il termine les quatre dernières reprises groggy, il remporte tout de même la victoire aux points<ref name="DeschampsMatch3"/>. Le boxeur jouit d'une notoriété nationale et de bourses importantes pour l'époque qui lui permettent d'acheter une maison pour ses parents, une automobile pour son confort tout en conservant un peu plus de cent mille francs<ref name="HommeDuJour">Modèle:Article.</ref>.
En Modèle:Date-, le champion français est opposé aux meilleurs boxeurs de la catégorie des poids moyens<ref name="CombatsEmouvants"/>. Il s'incline face à Frank Klaus par disqualification à la suite de l'entrée sur le ring de son entraîneur Deschamps pour se plaindre d'un coup bas dans l'avant-dernière reprise d'un combat prévu en vingt rounds<ref name="JournalKlaus">Modèle:Article.</ref>. Le champion, saignant abondamment du visage, est alors en difficulté et son entraîneur sauve son honneur en s'introduisant sur le ring<ref name="DeschampsMatch3"/>. Les spectateurs, croyant que Deschamps est devenu fou, se sont précipités sur le ring pour expulser l'entraîneur, mais alors qu'il est passé par-dessus les cordes, l'homme de coin jette l'éponge<ref name="DeschampsMatch3"/>. Son combat suivant, le dernier de l'année 1912, est une nouvelle défaite<ref name="DeschampsMatch3"/>. Opposé à l'Américain Billy Papke, Carpentier s'incline au début de la dix-huitième reprise après avoir été sévèrement coupé au-dessus de l’œil droit dans le round précédent<ref name="DeschampsMatch3"/>,<ref name="FigaroPapke">Modèle:Article.</ref>,<ref name="AutoPapke">Modèle:Article.</ref>. Manquant de puissance, guère à l'aise dans la catégorie des moyens, le jeune homme prend quelques semaines de repos après ces deux grands échecs<ref name="CombatsEmouvants"/>,<ref name="DeschampsMatch3"/>. Le Lensois remonte sur les rings le Modèle:Date- face au populaire boxeur tricolore Marcel Moreau qu'il domine nettement pour conclure le combat en huit rounds<ref name="DeschampsMatch3"/>.
Carpentier ajoute celui toutes catégories à son palmarès le Modèle:Date- à GandModèle:Note. En Modèle:Date-, Carpentier obtient le titre de champion d'Europe des poids lourds en mettant KO le Modèle:Lien en soixante-dix secondes<ref name="AutoWells2">Modèle:Article.</ref>,<ref name="GrandAirWells">Modèle:Article.</ref>. Les journaux parlent du « Waterloo de la boxe » tellement la supériorité du Français frappe le milieu pugilistique britannique<ref name="CombatsEmouvants"/>. Il a 20 ans, mesure 1,78 mètre et pèse Modèle:Unité<ref name=":4" />.
En Modèle:Date-, Carpentier est opposé à Joe Jeannette, un boxeur très respecté et un défi pour le Lensois face à un adversaire plus lourd de cinq à six kilos<ref name="GrandAirJeannette">Modèle:Article.</ref>. En Modèle:Date-, il est désigné pour être le directeur de combat du championnat du monde entre Jack Johnson et Frank Moran<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date- à Londres, sa victoire contre Gunboat Smith lui permet de remporter le titre de Modèle:Lien, titre institué pour faire barrage à Jack Johnson, boxeur noir étant autorisé à combattre uniquement dans le Modèle:Lien<ref name="Jobert">Modèle:Ouvrage</ref>. À Modèle:Nombre, compte Modèle:Nombre, dont 67 gagnés, très populaire<ref name=":0" />, un film et un ouvrage, tous deux intitulés Le Roman de Carpentier, lui sont consacrés en 1913<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est également le pugiliste français percevant les plus hautes bourses avant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Interruption pendant la Grande guerre (1914-1918)
Pendant la Première Guerre mondiale, Georges Carpentier, mobilisé le Modèle:Date-<ref name=":4" />, sert dans l'aviation. Dans les premiers jours de la Guerre, il est attaché comme automobiliste au centre aéronautique de Saint-Cyr<ref name="AutoMédaille"/>. Au début de l'année 1915, les Allemands diffusent les fausses informations de sa mort puis de son internement en Allemagne comme prisonnier<ref name="AutoMédaille">Modèle:Article.</ref>. Élève-pilote, il poursuit alors son instruction sur la base aérienne d'Avord<ref name="AutoMédaille"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au mois d'Modèle:Date-, il est sur le front dans les rangs de l'Modèle:Nobr<ref name="AutoMédaille"/>. En Modèle:Date-, il se distingue par un vol dans la brume et la pluie au-dessus des lignes ennemies, ce qui lui vaut de recevoir la croix de guerre des mains du président de la République Raymond Poincaré<ref name=":0" />,<ref name="AutoMédaille"/>. Le mois suivant, il se distingue à la reprise du fort de Douaumont et est récompensé de la médaille militaire<ref name="AutoMédaille"/>. Sergent pilote à l'escadrille F-8, sa grande habileté et son courage sont mis en valeur par cette récompense qui est justifiée par le survol des lignes à très basse altitude pendant près de quatre heures<ref>Modèle:Article.</ref>.
Il se blesse au bout de Modèle:Nobr. En reconnaissance, il est obligé par une panne moteur de s'écraser sur une forêt<ref name="SiecleEchosCrash">Modèle:Article.</ref>. Accroché dans un arbre, il est aperçu par un autre aviateur qui permet son sauvetage<ref name="SiecleEchosCrash"/>. Après sa convalescence, il est affecté comme moniteur à l'École de Joinville jusqu'à l'armistice de 1918<ref>Modèle:Article.</ref>. S'exerçant à d'autres activités sportives, Carpentier fait preuve de ses capacités athlétiques en course à pied ou en sautant Modèle:Unité en hauteur<ref>Modèle:Article.</ref>. Il joue au rugby à XV au poste d'ailier et participe même à la saison 1918-1919 du championnat de France au sein de l'équipe parisienne du Sporting Club Universitaire de France (SCUF)<ref name="fiche scuf"/>. En fin de saison, il retourne à la boxe et met un terme à sa carrière de rugbyman<ref name="fiche scuf">Modèle:Lien web.</ref>, non sans avoir marqué de son passage le club puisque l'école de rugby porte désormais son nom.
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Rieur en 1914.
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En tenue d'aviateur en 1915.
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Dans son avion le Modèle:Date-.
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Le Modèle:Date, Georges Carpentier (à gauche), venu en démonstration et opposé au sergent R. Williams (à droite), lors d'un tournoi de boxe organisé à Saint-Aignan (Loir-et-Cher) (où est alors stationnée une partie du corps expéditionnaire américain en Europe)<ref>http://academie-de-touraine.com/Tome_21_files/120_75_303-313_couty.pdf</ref>.
Triple champion d'Europe d'après-guerre (1919-1920)
En Modèle:Date-, Georges Carpentier fait sa rentrée dans le ring face au Britannique Dick Smith, le champion d'Angleterre des poids mi-lourds qu'il devait affronter avant que la Guerre n'éclate<ref name="OuestEclairSmith">Modèle:Article.</ref>. Le combat prévu en vingt rounds de trois minutes est organisé au Cirque de Paris et est attendu comme le retour du champion français après cinq années d'inactivité<ref name="MatinSmith">Modèle:Article.</ref>. Carpentier s'impose par knock-out au huitième round<ref name="PetitJournalSmith">Modèle:Article.</ref>,<ref name="AutoSmith">Modèle:Article.</ref>.
À la fin du mois de septembre, le boxeur français domine en deux rounds son compatriote Jean Croisilles, champion de France militaire, à Saint-Sébastien Modèle:Incise devant le roi d'Espagne Modèle:Noble accompagné de l'infant don Fernando<ref name="DeschampsMatch4">Modèle:Article.</ref>,<ref name="AutoCroisilles">Modèle:Article.</ref>.
La royauté est de nouveau représentée, par le prince de Galles Modèle:Noble, au premier rang de son combat suivant<ref name="DeschampsMatch4"/>, le « Tout Londres », politique, diplomatique, littéraire, artistique et sportif assiste au combat préparé avec des moyens publicitaires hors norme<ref name=":4" />. À Londres, le Modèle:Date-, Georges Carpentier abat le Britannique Modèle:Lien dès le premier round d'un crochet du gauche à la pointe du menton et lui enlève son titre de champion d'Europe des poids lourds<ref name="DeschampsMatch4"/>,<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le journaliste anglais Bennison écrit après l'affrontement : « Si Jack Dempsey trouve « ce droit » sur sa route, il succombera comme tout homme au monde eût succombé hier devant le plus scientifique boxeur de sa génération »<ref name="DeschampsMatch4"/>. Ovationné par le public, le vainqueur soupe avec ses amis qui ont traversé la Manche au Régent Palace Hôtel<ref name=":4" />. À son retour, une foule se masse pour l'accueillir en triomphe à la descente du paquebot à Boulogne puis à l'arrivée de son train gare du Nord<ref>Modèle:Article.</ref>.
Au début de l'année 1920, Georges Carpentier bat Blink Mac Kloskey à Bordeaux puis Georges Grundhoven à Monaco en deux rounds<ref name="DeschampsMatch4"/>. Le boxeur français prend du repos et entame une campagne de promotion aux États-Unis.
Premier champion du monde français de boxe et « combat du siècle » (1920-1921)
Modèle:Article détaillé Georges Carpentier a en effet reçu d'Amérique des propositions fort avantageuses : Descamps, qui est resté son manager, signe deux contrats très rémunérateurs, l'un pour tourner un film, l'autre pour dix semaines d'exhibition dans les villes des États-Unis désignées dans le contrat<ref name=":4" />. Récemment mariés, le champion et son épouse embarquent en Modèle:Date-, avec Descamps, pour l'Amérique. Le voyage est triomphal, une foule énorme et quasi délirante les accueille à New York, les journaux lui consacrent des articles dithyrambiques, les interviews se multiplient de même que les banquets. Le voyage vers les villes prévues pour les combats s'effectue en train couchettes, à bord du train « Idéal », utilisé pour les visites des chefs d'État aux États-Unis. Un film The Wonder Man (l'Homme merveilleux) est tourné. Le couple rentre en France, Georges va se reposer dans sa villa de Dieppe<ref name=":4" />.
Dans l'optique de préparer un éventuel combat face à Jack Dempsey, Georges Carpentier retourne aux États-Unis et s'entraîne sévèrement, sous la houlette de trois entraineurs en plus de Descamps, en disposant également d'un masseur pendant plusieurs mois<ref name="DeschampsMatch4" />,<ref name=":4" />. Les Nord-Américains sont rapidement séduits par son élégance européenne, il y gagne le surnom de « Modèle:Langue », du fait de la fleur qui orne en permanence sa boutonnière<ref name=":2" />.
Le Modèle:Date-, il affronte Battling Levinsky à Jersey City aux États-Unis pour le titre de champion du monde des poids mi-lourds<ref name="SiècleLevinsky">Modèle:Article.</ref>,<ref name="MiroirLevinsky">Modèle:Article.</ref>. Devant Modèle:Unité, et notamment Jack Dempsey qui s'est réservé une place au premier rang, le champion d'Europe affronte le champion d'Amérique pour le tout nouveau titre de champion du monde<ref name="SiècleLevinsky" />. Dès le début du combat, Carpentier ne laisse aucun répit à son adversaire, sa gauche martelant la face de Levinsky<ref name="SiècleLevinsky" />. Dès le début de la quatrième reprise, le Français bondit sur son adversaire et le touche d'une droite décisive<ref name="SiècleLevinsky" />. Ce succès lui permet de devenir le premier Français champion du monde de boxe anglaise<ref name="MiroirLevinsky" />. Il lui vaut de faire la une du supplément dominical du quotidien Le Petit Journal<ref name="PetitJournalLevinsky">Modèle:Article.</ref>. Les journaux américains reviennent sur l'idée d'un combat contre Dempsey avec insistance<ref name=":4" />.
Le promoteur Tex Rickard décide d'organiser l'affrontement pour le titre mondial des poids lourds toutes catégories, entre Carpentier et l'Américain Jack Dempsey<ref name="NYTMort">Modèle:Article.</ref>. Le contrat est signé en Modèle:Date- dans le grand salon d'honneur du Claridge Hôtel à New York pour un combat prévu le Modèle:Date-, les deux bourses accordées aux boxeurs valent plusieurs millions d'anciens francs<ref name=":4" />. L'affrontement est désigné par les médias comme le « combat du siècle »<ref>Modèle:Article</ref>. Le gouverneur Modèle:Lien interdit l'organisation du combat à New York, craignant qu'il soit une menace aux bonnes mœurs<ref name="NYTMort"/>. Rickard décide alors d'acheter un terrain non loin, à Jersey City, où il fait construire une enceinte sportive en bois<ref name="NYTMort"/>. Cette dernière accueille une affluence comprise entre quatre-vingt mille et cent mille spectateurs. La recette du gala est alors un record, le premier à passer la barre du million atteint plus de 1,7 million de dollars<ref name="NYTMort"/>. L'événement est également le premier combat de boxe retransmis en direct sur les ondes américaines<ref name=":2" />. La presse du monde entier suit les préparatifs dans les moindres détails<ref name=":4" />.
L'opinion publique américaine est plutôt favorable au Français, héros de guerre, plutôt qu'à son adversaire, qui a évité son service militaire<ref name="NYTMort"/>,<ref name="DeschampsMatch5">Modèle:Article.</ref>. Le Français reçoit de multiples télégrammes d'encouragement d'expéditeurs internationaux<ref name="DeschampsMatch5"/>. À la pesée, le Nordiste rend Modèle:Unité et Modèle:Unité au champion en titre. Carpentier perd sa main droite dès le deuxième round, elle est rendue inutilisable à la suite d'une fracture. Bien qu'il s'incline par KO dans la quatrième reprise, cet événement vaut au Français une renommée mondiale<ref name="JournalDempsey">Modèle:Article.</ref>,<ref name="EchoParisDempsey">Modèle:Article.</ref>,<ref name="PetiteGirondeDempsey">Modèle:Article.</ref>. La marée humaine qui a envahi les rues de Paris pour découvrir le résultat du combat apprend avec déception sa défaite<ref name="EchoParisDempsey2">Modèle:Article.</ref>. Paradoxalement, à la suite de cette défaite, Carpentier atteint l'apogée de sa notoriété. Il fait alors partie des célébrités les plus en vue de l'univers sportif et compte parmi les sportifs les plus fortunés<ref>Modèle:Article</ref>.
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Georges Carpentier (à gauche du pilote) s'apprêtant à faire un tour d'honneur avec Jules Goux, à Indianapolis en 1920.
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Face à face avec Jack Dempsey le Modèle:Date-.
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Avec Charlie Chaplin devant le Claridge's à Londres en 1921.
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En garde en 1922.
Fin de carrière (1922-1926)
Dix mois plus tard, il remporte cependant le titre de champion d'Europe en battant « Kid » Lewis au premier round, par une simple droite au menton après un accrochage. Il perd ses titres de champion mi-lourds de France, d'Europe et du monde le Modèle:Date- au stade Buffalo contre Battling Siki par KO au sixième round<ref name="ExcelsiorSiki">Modèle:Article.</ref>. La fin de la rencontre est controversée<ref name="ExcelsiorSiki"/>. Dans un premier temps, les juges disqualifient Siki, ce qui provoque une manifestation. Ils changent finalement leur décision pour déclarer le Sénégalais vainqueur<ref name="ExcelsiorSiki"/>. Il refuse d'admettre sa défaite et prétexte que le match était truqué<ref name="Jobert"/>,<ref name="FigaroHerosNational">Modèle:Article.</ref>. Ce match est le premier élu surprise de l'année Ring Magazine.
En Modèle:Date-, lors d'un match commenté par le journaliste Edmond Dehorter, Carpentier domine le jusqu'alors invaincu Marcel Nilles d'un knock-out superbe de netteté<ref name="MiroirNilles">Modèle:Article.</ref>,<ref name="PetitParisienNilles">Modèle:Article.</ref>,<ref name="PetiteGirondeNilles">Modèle:Article.</ref>. Hésitant, tâtonnant en début de combat, il prend confiance au fur et à mesure du combat pour toucher à l'estomac son adversaire dans la sixième reprise avant de s'imposer deux rounds plus tard<ref name="MiroirNilles"/>,<ref name="PetitParisienNilles"/>.
En Modèle:Date-, Georges Carpentier se déplace en Autriche en vedette mondiale<ref name="MiroirTownley">Modèle:Article.</ref>. Accueilli à Vienne comme un souverain, les organisateurs ont aménagé le stade Hohe-Warte pour accueillir son combat face au Britannique Arthur Townley<ref name="MiroirTownley"/>. À la pesée, le Français rend onze kilos à son adversaire<ref name="MiroirTownley"/>. Pourtant, le combat ne dure que quatre minutes et dix-huit secondes<ref name="MiroirTownley"/>. Après qu'il a mis deux fois au sol son adversaire, Carpentier finit le combat d'un crochet du droit dès que son adversaire se relève, un coup jugé par certains spectateurs comme donné trop tôt et soulevant une polémique d'après-combat<ref name="MiroirTownley"/>.
À la fin du mois, le boxeur français rencontre Tom Gibbons à Michigan City<ref name="MiroirGibbons">Modèle:Article.</ref>. Jouissant d'une grande popularité en Amérique, Carpentier se montre sur le déclin, en marque de force et de vitesse<ref name="MiroirGibbons"/>. Dominé, touché, saignant, vacillant, il va jusqu'à implorer son adversaire de l'épargner en cours de combat avant de s'incliner aux points<ref name="MiroirGibbons"/>. S'il est battu sur le ring, ce combat lui offre une bourse d'au moins Modèle:Unité<ref name="MiroirGibbons"/>.
En Modèle:Date-, Carpentier est de nouveau défait par Gene Tunney d'un KO dans le quinzième et dernier round<ref name="MiroirTunney">Modèle:Article.</ref>. Dominé dès les premiers coups, handicapé par un genou douloureux, le Français est mis au sol dans la dixième reprise avant de s'incliner dans la dernière<ref name="MiroirTunney"/>. Ce combat est élu combat de l'année Ring Magazine<ref name="MiroirTunney"/>.
En Modèle:Date-, le célèbre boxeur français fait son retour sur les rings au Madison Square Garden de New York face à Eddie Huffman et le combat se conclut par un match nul<ref name="OeuvreHuffman">Modèle:Article.</ref>. Il enchaîne le mois suivant face à Tommy Loughran dans le nouveau Sesquicentennial Stadium de Philadelphie<ref name="SiècleLoughran">Modèle:Article.</ref>. Blessé aux mains pendant le combat, il s'incline aux points et doit annuler la revanche prévue à Mexico face à Huffman<ref>Modèle:Article.</ref>.
Il se retire de la compétition le Modèle:Date après une dernière victoire obtenue au Modèle:3e contre Rocco Stramaglia. Il a Modèle:Nombre, a effectué 109 combats, 88 victoires, 5 nuls, 15 défaites et une non-décision<ref name=":0" />.
Après-carrière
La légende de Georges Carpentier survit à la fin de sa carrière<ref name="FigaroHerosNational"/>. Il mène une vie mondaine, fréquentant l'Modèle:Noble, Louis Renault, Santos-Dumont, Maurice Maeterlinck, Boldini, Vaslav Nijinski, le général Pershing, Raimu, Charlie Chaplin, Fréhel, Mistinguett, Sosthènes et Armand de La Rochefoucauld ou encore La Belle Otero. Sur la photo qu'il distribue à ses admirateurs, ne figure aucun de ses titres sportifs, il y a fait imprimer : « Georges Carpentier, homme du monde »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le boxeur entretient sa forme physique en courant le cent mètres et en jouant au rugby<ref name="FigaroHerosNational"/>. Après la fin de sa carrière de boxeur, il fait deux exhibitions, la première au Palais des Sports de Paris en Modèle:Date- et la deuxième en Modèle:Date- pour le gala Cuny<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le krach boursier de 1929 le ruine quasi intégralement. Il investit ses dernières économies dans un bar à cocktails « Chez Georges Carpentier » inauguré le Modèle:Date-, où il reste en contact avec le milieu sportif, les artistes, gens du monde. Il reste une légende qu'on aime côtoyer, sa présence aux manifestations sportives ou mondaines reste un événement qu'on souligne<ref name=":0" />.
Georges Carpentier participe également à la seconde guerre mondiale. Il est de nouveau mobilisé dans l'armée de l'air le Modèle:Date-. En poste au Modèle:107e de l’air le Modèle:Date-, il est transféré au Modèle:104e de l’air le 13, puis est muté dès le Modèle:Date- au Modèle:117e, en tant que moniteur-chef d’éducation physique. Il est démobilisé le Modèle:Date-<ref name=":0" />. En Modèle:Date-, le boxeur doit fêter son cinquantième anniversaire en remontant sur le ring lors d'une soirée organisée au Grand Palais<ref>Modèle:Article.</ref>. Un claquage musculaire le contraint à renoncer à l'exhibition alors que son jubilé bat le record de la recette pour une réunion de boxe avec près d'Modèle:Nobr<ref name="Jubilé">Modèle:Article.</ref>. Aidé par Jacques Deschamps, le fils de son ancien entraîneur, il est ovationné par la foule lorsqu'il réussit à se hisser sur le ring avec peine<ref name="Jubilé"/>. Il reçoit lors de cette soirée de nombreux hommages et cadeaux dont un Manneken-Pis en or offert par Al Baker au nom de ses compatriotes belges<ref name="Jubilé"/>. L'exhibition avec l'ancien champion olympique Roger Michelot est reportée et se déroule finalement le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Vie privée
Le Modèle:Date-, Georges Carpentier épouse Georgette Laurentia Elsasser à la mairie du Modèle:8e de Paris<ref name="JournalMariage">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La cérémonie se tient dans la stricte intimité, devant deux à trois cents amis des mariés, dont de nombreuses célébrités sportives et le manager du boxeur<ref name="JournalMariage"/>,<ref name="CroixMariage">Modèle:Article.</ref>. Il divorce de sa première épouse le Modèle:Date- et se remarie l'année suivante à Paris Modèle:16e le Modèle:Date- avec Huguette Massis<ref name=":1" />,<ref name="NYTMort"/> (1926-2013).
Mort
Georges Carpentier meurt d'une crise cardiaque le lundi Modèle:Date- à Modèle:Heure, à l'âge de 81 ans, au domicile parisien de sa fille Jacqueline, née de son premier mariageModèle:Note,<ref name="NYTMort"/>,<ref name="FigaroHerosNational"/>,<ref name="décès">Modèle:Lien web.</ref>. Sa mort intervient quelques jours après l'hospitalisation de son plus célèbre adversaire Jack Dempsey à New York<ref name="NYTMort"/>. Ses obsèques se déroulent le jeudi suivant en l'église de la Madeleine<ref>Journal L'Équipe du mercredi Modèle:Date-, dont les trois premières pages furent consacrées à "La mort du champion", avec divers reportages et quatorze photographies du compétiteur.</ref>. Il est enterré au cimetière ancien de Vaires-sur-Marne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Palmarès et distinctions
Distinctions
- Modèle:Déco Chevalier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-<ref name="Leonore">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Modèle:Déco Officier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-<ref name=":0" />,<ref name="Leonore"/>.
- Fichier:Ordre national du Merite Officier ribbon.svg Officier de l'Ordre national du mérite par décret du Modèle:Date-<ref name="Leonore"/>,<ref name=":0" />.
- Modèle:Déco Médaille militaire en Modèle:Date-<ref name="Leonore"/>
- Modèle:Déco Croix de guerre 1914-1918<ref name="Leonore"/>
- Fichier:Ordre du Merite sportif Commandeur ribbon.svg Commandeur de l'Ordre du Mérite sportif<ref name="Leonore"/>,<ref name=":0" />.
Prix
- Prix Henry Deutsch de la Meurthe de l'Académie des sports (fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moral pour l’humanité), 1919
- Le Modèle:Date-, il devient « ambassadeur du sport français à l'étranger »<ref name=":0" />.
- Introduit au Ring Boxing Hall of Fame en 1964.
- Le Modèle:Date-, Georges Carpentier est nommé président d'honneur du Comité national de boxe française (CNBF) nouvellement créé.
- Il est membre de l'International Boxing Hall of Fame depuis 1991<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Notice biographique sur le site de l'International Boxing Hall Of Fame (ibhof.com)</ref>.
Liste des combats professionnels
Modèle:... Modèle:Récapitulatif Boxe anglaise Modèle:Palmarès Boxe anglaise début Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Palmarès Boxe anglaise entrée Modèle:Fin
Personnalité et style
Georges Carpentier combat dans toutes les catégories avant la Première Guerre mondiale. Après avoir commencé sa carrière à l'âge d'un gamin, il évolue en montant de catégories de poids jusqu'à combattre en poids lourds. Pour Léon Baranger dans Les Hommes du jour en 1912, Modèle:Citation<ref name="HommeDuJour"/>. Son visage angélique et son sourire lui vaut une large sympathie<ref name="HommeDuJour"/>.
Les Américains ayant du mal à prononcer son nom, il y est connu comme « Modèle:Langue » et comme « Modèle:Langue »<ref name="NYTMort"/>.
Postérité et héritage
Plusieurs rues et stades de France portent son nom, dont la halle Georges-Carpentier, salle de sport du [[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e de Paris]].
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
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- Modèle:Ouvrage.
- Sylvain Ville, « Georges Carpentier, naissance d'une célébrité sportive (1894-1926) », Genèses, 2016/2 (Modèle:N°), Modèle:P., lire en ligne.
- « Georges Carpentier », dans 100 figures su Pas-de-Calais 1790-2000, Les Échos du Pas-de-Calais, Lillers, 2001.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Sylvain Ville, Le théâtre de la boxe. Naissance d'un spectacle sportif (Paris-Londres, 1880-1930), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2022, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN
Filmographie
- Le Roman de Carpentier, film muet sorti en 1913, présentant une version romancée de sa carrière.
- Toboggan, film de Henri Decoin, sorti en 1934
- L'As des as, film de 1982, où le héros, incarné par Jean-Paul Belmondo, est inspiré de Georges Carpentier.
Iconographie
- Statuette en pied, boxant, bronze patine vert de Francis La Monaca, 1920, Modèle:Dunité
Liens externes
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