Lamazière-Basse
Modèle:Infobox Commune de France Lamazière-Basse (La Masiera Bassa en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Mazièrois.
Géographie
Lamazière-Basse est une commune comprenant environ 300 habitants. Elle est située dans le département de la Corrèze, dans le canton de Neuvic et l'arrondissement d'Ussel dont elle est séparée de 32 km.
Elle est entourée des agglomérations de Saint-Hilaire-Luc, (2,93 km) - Palisse, [5,67 km) - Moustier-Ventadour, (5,87 km) - Saint-Hilaire-Foissac, (5,97 km) - Saint-Pantaléon-de-Lapleau, (6,17 km).
La commune de Lamazière-Basse ne doit pas être confondue avec la commune de Lamazière-Haute, située à environ 56 km, en Corrèze, dans la canton d'Eygurande, à proximité du département de la Creuse.
La commune s'étend sur 4400 hectares, avec une quarantaine de hameaux, sur une longueur de quelque douze kilomètres, à une altitude entre 345 m et 648 m. Elle est majoritairement recouverte de forêts de feuillus et de conifères. On pratique dans la commune l'élevage de bovins, de caprins et de chevaux de selle et de trait, ainsi que l'apiculture. On y cultive des plantes rares et aromatiques ainsi que la polyculture traditionnelle Les pêcheurs apprécient la rivière la Luzège en provenance du plateau de Millevaches et son affluent le Vianon qui prend sa source à Saint-Angel. Ces rivières bordent la périphérie de Lamazière-Basse et aboutissent au barrage de l'Aigle.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Egletons », sur la commune d'Égletons, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lamazière-Basse est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,4 %), prairies (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), terres arables (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lamazière-Basse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tulle-Brive, regroupant Modèle:Nobr concernées par un risque de débordement de la Corrèze et de la Vézère (17 dans la Corrèze et trois dans la Dordogne), un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001 et 2018<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Corrèze amont », approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 28,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 36 sont en aléa moyen ou fort, soit 12 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lamazière-Basse est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Hameaux
L'agglomération de Lamazière-Basse est répartie sur 44 km2 entre de nombreux hameaux :
- Arcan - Auchebiel - le Ballul - le Bois noir - les Bordes - le Bos - Bouix - les Chabanes - Chardaire - la Châtaigneraie - Chaumeil - Cireyjol - Colombier - Combe - Combe noire - le Coudert - les Farges - la Forêt - le Four - la Gane - le Gouffrat - la Jotte - Lachaud - Lausine - Liot - la Meynie - Montsour - le Moulin du Peuch - la Noaïlle - le Peuch - Peyrefac - les Plaines - Pommiers - Rouligne - Roussel - Roussille (ancienne seigneurie de Scorailles) - la Serre, Tilivet - Traux - le Verdier - Verviolles - Viers.
Économie
L'économie de Lamazière-Basse est principalement axée sur l'exploitation forestière et sur l'élevage et l'agriculture.
Communauté de communes
Lamazière-Basse appartient à la communauté de communes des Gorges de la Haute Dordogne dont le siège est fixé à Neuvic.
Outre Lamazière-Basse, appartiennent à cette communauté pour une population d'environ Modèle:Nombre :
- Chirac-Bellevue - Latronche - Liginiac - Neuvic - Palisse - Roche-le-Peyroux - Saint-Étienne-la-Geneste - Saint-Hilaire-Luc - Saint-Pantaléon-de-Lapleau - Sainte-Marie-Lapanouze - Sérandon - Soursac.
Histoire
La famille de Scorailles possédait, dans la paroisse de Lamazière-Basse, la seigneurie et le château de Roussille du Modèle:S mini- au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, aujourd'hui disparu et remplacé par un château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Héraldique
La commune a adopté les armoiries de la seigneurie médiévale de Roussille (Famille de Scorailles)
Politique et administration
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- L'église Saint-Barthélemy de Lamazière-Basse, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est inscrit monument historique en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle se distingue par son clocher à peigne. La chaire et la table de communion du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont fait l'objet d'une dotation de la duchesse de Fontanges.
- La duchesse de Fontanges fit dessiner les jardins du château de Roussille par André Le Nôtre.
Personnalités liées à la commune
- La duchesse de Fontanges (1661-1681), descendante de la famille de Scorailles (seigneurie de Roussille).
- Raoul Calary de Lamazière, (1879-1932, (fils aîné d'Émile Calary de Lamazière, châtelain de Roussille), député de la Gauche Républicaine sous la République.
- Simonne Calary de Lamazière, (1906-2003), descendante de la famille Calary, originaire de Lamazière-Basse, épouse du maréchal de Lattre de Tassigny (1889-1952).
- Justin Luquot, homme politique, député de Gironde de 1932 à 1941 et né à Lamazière-Basse.
- François Chassagnite, musicien de jazz, né à Lamazière-Basse en 1955.
- Frederick Forsyth, écrivain anglais, y a passé des vacances d'été dans sa jeunesse.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté
- Liste des monuments historiques de la Corrèze
- Liste d'églises françaises à clocher-mur
- Lamazière-Haute
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes