Langon (Ille-et-Vilaine)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Langon est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

La commune est détentrice du Label "Communes du Patrimoine Rural de Bretagne" pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Géographie

Langon s'est développé à Modèle:Unité à l'est de la Vilaine sur une rupture du plateau à environ Modèle:Unité d'altitude. Au sud du bourg, la vallée de la Vilaine s'élargit et l'altitude ne dépasse pas Modèle:Unité à Modèle:Unité et annonce les marais de Redon <ref name="cerapar">Modèle:Harvsp, Modèle:Opcit.</ref>.

Localisation

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 35145.png
Carte de la commune de Langon.

Transports

La commune est desservie par la gare de Fougeray - Langon située sur la ligne de Rennes à Redon.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La-Noe-Blanche », sur la commune de La Noë-Blanche, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Langon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Redon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,7 %), terres arables (27,8 %), forêts (15,9 %), prairies (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), zones urbanisées (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Formes écrites anciennes de Langon : Landegon en 797, 801 et 850<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Lant Degon en 834, Landegun en 862, Lancon en 882, Langon en 1387 et 1516<ref name=Ofis />.

Albert Dauzat qui ne connaissait pas de forme ancienne évoque un possible anthroponyme gaulois Lingo<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, cette explication est incompatible avec la nature des formes anciennes du type Landegon, Landegun mentionnées régulièrement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Peut-être un type toponymique roman en Lande- avec un nom de personne, comme de très nombreux lieux de ce type dans l'ouest de la France (cf. Landigou, Orne; Landavran, Ille-et-Vilaine; etc.) ou breton en Lan- (cf. Landéhen, Côte-d'Armor; Landéan, Ille-et-Vilaine).

La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Modèle:Langue<ref name=Ofis>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Quoi

Histoire

Préhistoire

Les plus anciennes traces d'occupation humaines retrouvées sur le territoire de la commune datent du Mésolithique<ref name="cerapar" />. Selon le recensement de P. Bézier, la commune comptait en 1883, 34 monuments mégalithiques dont 2 dolmens, 7 menhirs, 11 tumuli et 9 cromlechs. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, beaucoup de ces édifices furent détruits, les éléments étant récupérées pour l'empierrement des chemins vicinaux<ref name="cerapar" />. Le remembrement de 1964-1965 et l'urbanisation anarchique de la Lande du Moulin ont aussi contribué à la destruction partielle de plusieurs sites<ref name="cerapar" />, dont celui des Demoiselles de Langon, qui ne sera classé au titre des monuments historiques qu'en 1976<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Le musée de Bretagne conserve dans ses collections 3 haches polies et 1 hache-marteau découvertes dans le secteur de Langon sans mention plus précise du lieu des découvertes<ref name="cerapar" />.

Antiquité

Une importante agglomération rurale était dispersée sur la commune de Lagon, en témoigne la voie romaine, et les nombreuses découvertes archéologiques faites sur la commune dont la plus connue; celle des thermes d'une ancienne villa gallo-romaine du bourg transformée en chapelle au haut Moyen Âge.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'arrivée des premières communautés chrétiennes entraîne la transformation des thermes romains et l'édification de la chapelle Sainte-Agathe<ref name="cerapar" />.

Moyen Âge

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon, le nom de Langon apparaît pour la première fois sous diverses orthographes en bas latin (Landego, Landecon, Lanco, Lancon). Par la donation de Louis le Pieux, la paroisse de Langon est alors rattachée à cette abbaye, tutelle qu'elle conservera jusqu’à la Révolution française<ref name="cerapar" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La gare de Fougeray - Langon est mise en service en Modèle:Date-<ref>Jean-Pierre Nennig, « 421+568 - Gare de Fougeray-Langon », dans Le Chemin de fer de Bretagne Sud, JPN éditions, 2008 Modèle:ISBN, Modèle:P.66</ref>, par la compagnie des chemins de fer de l'Ouest, soit deux ans après l'inauguration de la ligne. La station est établie<ref>Adolphe Laurent Joanne, « De Rennes à Nantes », dans Itinéraire général de la France : Bretagne, L. Hachette, 1867, Modèle:Pp.362-363 intégral en ligne (consulté le 30 novembre 2010).</ref> sur la rive droite de la Vilaine à proximité du Pont-de-la-Fosse. Elle porte le nom du chef-lieu de canton, Fougeray dit aussi Grand-Fougeray (Modèle:Nombre) situé à environ Modèle:Unité, et de la commune de Langon (Modèle:Nombre) dont le bourg est à environ Modèle:Unité.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Seconde Guerre mondiale

Marie-Luce Moquet<ref>Marie-Luce Moquet, née le Modèle:Date- à Langon, demeurant à la Chaussée en Langon.</ref>, organisa dès octobre 1940 l'évasion de 13 soldats prisonniers des Allemands qui étaient parvenus à leur échapper ; les années suivantes elle hébergait des évadés, des réfractaires au Service du travail obligatoire, des résistants, etc.. Elle contribua à l'organisation de deux groupes de résistants FTPF, l'un dirigé par Marcel Philippe, l'autre sous les ordres de Joseph Guérin ; un troisième groupe de résistants était commandé par André Métayer. Ces groupes participèrent à des parachutage d'armes, organisèrent des sabotages de voies ferrées, notamment au tunnel de la Corbinière et le groupe de Marcel Philippe pris part aux combats de Saint-Marcel. Lors de l'arrivée des troupes américaines ils empêchèrent les Allemands de faire sauter le pont de Port-de-Roche sur la Vilaine, faisant une vingtaine de prisonniers dans leurs rangs, qui furent remis aux troupes américaines. Le résistant Francis Boursier fut tué le Modèle:Date- à Pipriac et un autre, Armand Jolivel, fut fusillé par les Allemands le Modèle:Date- au Grand-Fougeray <ref>http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/moquet.htm et Alain Lefort et Bernard Lucas, Les Hauts Lieux de la Résistance en Bretagne, éditions Ouest-France, 1991</ref>.

Dans la nuit du 6 au Modèle:Date- 6 maquisards furent surpris par des soldats allemands au pont de Port-de-Roche et fusillés<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/fusilles/tues-combat.htm</ref>

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

La commune possède un patrimoine important, dont trois bâtiments monuments historiques. De plus, 405 monuments sont inventoriés (dont une voie romaine<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et deux aqueducs<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) ainsi que 160 objets :

Patrimoine naturel

Du point de vue de la richesse de la flore, Langon est à la treizième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 600 pour une moyenne communale de Modèle:Nombre et un total départemental de Modèle:Nombre (Modèle:Nombre). On compte notamment Modèle:Nombre à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; Modèle:Nombre protégés et 33 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237) <ref>Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte Modèle:P..</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Communauté de communes du pays de Redon Modèle:Portail