Langouet

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Modèle:Infobox Commune de France

Langouet<ref>Langouet, dans le code officiel géographique</ref> Modèle:API-fr, localement orthographiée Langouët<ref>Site officiel de la commune</ref>, est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.

Géographie

Localisation

La commune de Langouet est située à Modèle:Nobr au nord de Rennes.

Fichier:Map commune FR insee code 35146.png
Carte de la commune.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie entre Modèle:Unité. La superficie est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>.

Langouet se situe en zone de Modèle:Nobr (sismicité faible)<ref>Plan séisme</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Langouet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,5 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), prairies (13,2 %), forêts (5,7 %), zones urbanisées (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat

« La prairie Madame »

La première réalisation communale a été la réalisation de maisons basse consommation en bois. Le projet a démarré en 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune était propriétaire du terrain, à côté du bourg. Elle a réalisé le lotissement en régie, pour optimiser les coûts et garantir la qualité architecturale et paysagère du projet. Le lotissement communal La Prairie Madame a été réservé aux primo-accédants avec des revenus bas et moyens.

Pour ce projet, parpaings et PVC étaient interdits. L’architecte chargé du suivi du projet a proposé deux types de maisons, bois ou bois et monomur, avec poêle à granulés et énergie solaire. Les toitures devaient être en ardoise, et en acier gris pour les garages. Les eaux de toitures sont récupérées et réutilisées.

Les terrains font en moyenne Modèle:Unité. Il y a un ensemble de 6 maisons et 6 garages groupés, et un de 3 maisons et 3 garages groupés. Certaines maisons sont accolées, d’autre sont isolées. Toutes bénéficient de principes bioclimatiques.

Un aménagement paysager des jardins a été fait. Les clôtures sont en piquets de châtaignier et fil à mouton, ou en tressage de saule, les portillons métalliques. Une liaison douce traverse le projet. Les plantations sont d’essences locales, un verger a été planté, des noues accompagnent la voirie, étroite. On retrouve la couleur du bois au niveau des candélabres. Une passerelle permet d’accéder à une zone humide, voisine du projet<ref name=Parc>Compte-rendu de visite par le PNR des Caps et Marais d'Opale, 2012.</ref>.

« La pelousière »

L'opération « La pelousière » est la deuxième opération portée par la commune. Le projet est constitué de 12 maisons (T5) et 6 appartements (4 T3 et 2 T2) au sein d'un petit collectif. Il a bénéficié d’une démarche « ADOU » (équivalent d’une approche environnementale de l'urbanisme dans le Pays de Rennes), et de l’aide du conseil local de l’énergie. Les objectifs étaient la densité, une place de la voiture limitée, des stationnements séparés des maisons (pas de garage mais des carports végétalisés). La commune s’était associée à un architecte avec comme objectif une approche globale, à la fois sur l’eau, l’énergie, la luminosité, le confort et la santé des habitants…

Chaque logement est équipé de solaire thermique. Les toitures sont en zinc. Le collectif consomme entre 30 et 35 kWh/m²/anModèle:Référence nécessaire ; le chauffage est fait par une pompe à chaleur. Les maisons et le collectifs sont au niveau BBC<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des séchoirs en poteaux bois ont été installés dans tous les jardins, pour inciter les ménages à ne pas utiliser de sèche-linge et diminuer la consommation énergétique.

Des noues ont été intégrées au sein de l'opération pour la gestion des eaux pluviales. Elles débouchent sur une zone de jeu et de tampon naturel.

Dans le cahier de cession de terrain, il était demandé 3 jours de travaux à chaque adulte futur habitant pour les murets et les appentis, soit un total de 30 jours de participation. Une clause de solidarité était incluse pour ceux qui ne pouvaient participer aux travaux. L’accompagnement de ce projet a été mené par des compagnons bâtisseurs<ref name=Parc/>.

« Les Marivoles »

Sur un terrain de Modèle:Unité, en face du hameau de La Pelousière, la municipalité souhaite réaliser 7 maisons individuelles construites dans une démarche biosourcée et circulaire, avec production photovoltaïque et récupération d’eau de pluie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Les formes anciennes sont : Langoait (1407), Langoet (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Langouet (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="KerOfis">Résultats concernant « Langouet » dans la base KerOfis de l’office public de la langue bretonne.</ref>.

L'expression "lan" en breton ancien signifie "lieu consacré"<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les noms en Lan- se rattachent à des fondations monastiques ou à des saints qui y vécurent en ermites, et ici, comme tant d'autres exemples Bretons, la similitude avec le pays de Galles est évidente (comme à Langolen [29] et son homonyme gallois Llangollen, avec un Saint Gollen dont on ne sait quasiment rien)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'expression "coat" relève du moyen breton, sa source est "coet" (vieux breton, plus connu à l'époque moderne sous la forme koad), signifiant "le bois".

De sa traduction littérale, fusion des deux expressions bretonnes "lan" et "coet", il en résulte "le lieu honoré au bois" <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est plausible que la traduction de cette notion révèle une résurgence forte de la notion de "bois sacré" ou encore une réminiscence ancestrale signifiant « L'ermitage, le monastère du bois »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou à tout le moins : « Le bois du monastère / de l'ermitage ».

En outre, un lieu-dit très ancien, vient appuyer l'hypothèse de l'emploi du breton sur ce territoire et l'installation d'un ermitage : Penabat, de Penn et Abad, soit littéralement le "Chef / Sommet ou Pointe des Abbés »Modèle:Référence nécessaire.

Modèle:Langue est la forme bretonne proposée par l'OPLB<ref name="KerOfis" />. Le nom de la commune en gallo est Lan.wèt<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Pendant la Seconde Guerre mondiale, cette petite commune était très active : elle possédait un vendeur de tissus, un maréchal-ferrant, un boulanger et autres petits commerces aujourd'hui disparus.

Le Modèle:Date-, un référendum est organisé pour un rattachement de Langouet à Vignoc ou à Gévezé. Les Langouëtiens votent contre le rattachement de Langouet à l'une ou l'autre des deux communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Aux élections municipales du 15 mars 2020 avec une participation de plus de 80%, la liste soutenue par Daniel Cueff, le maire anti pesticides (qui ne se représentait pas) est battue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

La commune a décidé en 2003 de se passer des énergies fossiles. En 2014, les panneaux photovoltaïques produisaient plus d'électricité que celle consommée par la ville. La cantine scolaire est bio depuis 2003<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2017, Langouet a lancé un programme d’habitat social 100 % circulaire pour un coût de Modèle:Unité financé par un prêt souscrit par Modèle:Unité. Ce projet a débouché sur :

En 2014, la commune reçoit le Modèle:1er prix des communes bio et sans pesticides dans sa catégorie, prix national organisé par un collectif d'associations citoyennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, un arrêté municipal interdit l’usage de produits phytosanitaires à une distance inférieure à Modèle:Unité de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d’habitation ou professionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’élu de Langouet est convoqué au tribunal administratif de Rennes à la demande de la préfecture, qui souhaite l’annulation de son arrêté. Un rassemblement de soutien a été organisé, et des jeunes bretons ont organisé un voyage à vélo pour rejoindre Langouet. plusieurs personnalités politiques ont réagi (Corinne Lepage, Yannick Jadot...) et l'affaire est relayée dans les médias locaux et nationaux<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, le tribunal administratif de Rouen a annulé l'arrêté limitant l'usage des pesticides au motif que seul le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation a autorité pour encadrer l'utilisation des pesticides<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

L'école du village a été rénovée et agrandie au début des années 2000, et équipée d'énergies renouvelables.

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:…

Économie

Modèle:…

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Il n’y a pas de monuments historiques à Langouet. On trouve cependant plusieurs édifices présentant un intérêt patrimonial<ref>Modèle:Glad.</ref>, notamment l'église Saint-Armel dont certaines parties remonteraient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Langouët possède plusieurs chênes pluri-centenaires situés dans les champs, ils sont classés au patrimoine des arbres remarquables d'Ille-et-Vilaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements culturels

Langouet est pourvu d'une bibliothèque et d'un bar associatif La Cambuse<ref>La Cambuse</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Adolphe Julien Fouéré, aussi appelé « l'Ermite de Rothéneuf » séjourna à Langouet, en qualité de curé, de 1889 à 1893 avant de démissionner des ordres et de rejoindre la ville de Rothéneuf où il sculpta des rochers durant 16 ans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Commandant Dieudonné de Laubier, aviateur mort à Sedan le 14 mai 1940 en héros lors de la Seconde Guerre mondiale à l'âge de 42 ans. Né le 17 juin 1897 à Saint Méloir des Ondes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il a vécu ses jeunes années sur la commune, domicilié alors au lieu-dit Le Coudray acheté par son père en 1886<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des anciens combattants de l'aviation souhaitent rappeler le souvenir de cet enfant de Langouet, commandant en 1940 du Groupe de bombardement de nuit GB 34/II qui a pris la place d'un de ses subordonnés pour accompagner son groupe lors de la mission de sacrifice du Modèle:Date- ayant pour objectif de détruire le pont de bateaux sur lequel passait la Modèle:1re Panzer du général Guderian (commandant le [[19e corps d'armée (Allemagne)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} corps d'armée]])<ref>Un site internet lui est dédié : http://commandantdelaubier.info/.</ref>.

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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