Le Mesnil-Opac

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Le Mesnil-Opac est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie, devenue le Modèle:Date- une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Moyon-Villages.

Elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>.

Géographie

La commune est en Pays saint-lois. Son bourg est à Modèle:Unité au nord-ouest de Tessy-sur-Vire, à Modèle:Unité au sud-ouest de Condé-sur-Vire et à Modèle:Unité au sud de Saint-Lô<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.

Le territoire est traversé du nord au sud par la route départementale no 28 qui passe par le bourg et mène à Tessy-sur-Vire au sud et à Saint-Romphaire et Saint-Lô au nord. La Modèle:Nobr permet de rejoindre Saint-Samson-de-Bonfossé au nord-ouest et la Modèle:Nobr Troisgots à l'est. L'accès à l'A84 (sortie 39) est situé à Modèle:Unité au sud, par Tessy-sur-Vire.

Le Mesnil-Opac est dans le bassin de la Vire, par ses sous-affluents le ruisseau de Dillon, qui délimite le territoire à l'ouest, et le ruisseau de Bricqueville le limitant à l'est. Ces deux ruisseaux rejoignent le Marqueran sur la commune voisine, Moyon, rivière qui conflue avec la Vire entre Fervaches et Troisgots. Les hauteurs entre les deux vallons, sur lesquelles est situé le bourg, sont parcourues par la route Modèle:Nobr.

Le point culminant (Modèle:Unité) se situe au nord-ouest, près du lieu-dit la Héroudière. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie du ruisseau du Dillon du territoire, au sud. La commune est bocagère.

Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Granville-Pointe du Roc, à Modèle:Unité, mais Caen-Carpiquet est à près de Modèle:Unité<ref>Distances orthodromiques selon le site Lion 1906.</ref>. Le Pays saint-lois s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, au Mesnil-Opac, avoisine les Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).</ref>.

Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : la Riquerie, la Carbonnerie, les Noës, le Crespin, la Hédouvière, la Fosse Fouquet, les Champins, le Pivelet (au nord), la Tringale, le Petit Bricqueville, la Morandière, la Lande, le Grand Bricqueville, le Bourg (à l'est), la Faverie, Bonne Louise, les Hayes, la Perette, le Brisault, le Champ Hue (au sud), les Vaux, la Tosnardière, le Dillon, le Champ Pommier, le Beaussemay, le Hamel Gosselin (à l'ouest), la Maison Neuve et le Bouessais<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Maisnillo Ospac en 1180 - 1189<ref name="de Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref> ou Mesnillo Ospac en 1180<ref name="negre3">Modèle:Ouvrage.</ref> et Maisnillum Ospac en 1180-1189<ref name="adcr">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="de Beaurepaire"/>.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Mesnil-, appellatif toponymique caractéristique du nord de la France, dont la forme primitive est Maisnil, d'où les attestations anciennes en Maisnil-. Il est issu ultimement du gallo-roman masionile, c'est-à-dire bas latin ma(n)sion- « séjour, lieu de séjour, habitation, demeure, auberge » (de manere « rester, demeurer », v. manoir) qui n'existe au sens de « maison » qu'en gallo-roman et dans les parlers septentrionaux (cf. maison) plus suffixe -ile<ref>Albert Dauzat, Les noms de lieux, origine et évolution, Libraire Delagrave, Paris, 1926, p. 153.</ref>.

Le second élément -Opac représente l'anthroponyme norrois Ospakr<ref name="adcr"/>,<ref name="de Beaurepaire"/> (souvent latinisé en Ospachus<ref name="negre3"/> dans les textes écrits en latin médiéval). En vieux norrois, ce nom de personne est plus précisément noté Óspakr ou ÓspakR<ref name="Nordic Names">Site de Nordic Names : nom de personne norrois Óspakr (lire en anglais) [1].</ref>. Il remonte au mot úspakr qui signifie « sauvage, indiscipliné, tête brûlée », composé des éléments U, préfixe négatif correspondant à l'anglais et à l'allemand un-) plus spak « sensé, sage »<ref name="Nordic Names"/>. L'anthroponyme Ospac est exceptionnel dans la toponymie normande.

Le gentilé est Opacien.

Microtoponymie

Bricqueville appartient à la série des Bricqueville normands, formation toponymique médiévale commune en Normandie occidentale cf. Bricqueville-la-Blouette, Briccavilla 1080, Briquevilla 1200; Bricqueville-sur-Mer, Briquevilla 1022 - 1026<ref name="François de Beaurepaire">François de Beaurepaire, op. cit., p. 88 - 89</ref>, plus rare en Normandie orientale, dont le premier élément est Brique- ou Bricque- et le second élément -ville appellatif toponymique répandu notamment en Normandie où il avait généralement le sens de « domaine rural ». L'élément précédent l'appellatif -ville est généralement un anthroponyme et Il semble que les Bricqueville / Briqueville soient typiquement normands, c'est pourquoi Jean Adigard des Gautries préfère avoir recours au nom de personne anglo-scandinave Briki<ref name="François de Beaurepaire"/>, en réalité *Briki, anthroponyme hypothétique qui serait contenu dans certains toponymes danois<ref>Dominique Fournier, « Anthroponymes scandinaves dans les noms de lieux » in Wikimanche (lire en ligne) [2].</ref>.

Les hameaux en Y-ère/-erie sont des habitats ultérieurs, résultant du développement démographique de la Normandie. Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements des {{#switch: -

 | e | er | = 
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}}. Les essarts prennent le nom des propriétaires qui s'installent sur ces terres, suivi du suffixe -erie ou -ière<ref>Voir Histoire de la Normandie.</ref>. Les autres hameaux en Hôtel / Le / Maison…Y sont des constructions encore plus tardives, ils désignent la propriété de la famille Y.

Histoire

Un Gérard et Bernard Opac, les premiers connus de la famille qui donna son nom à la commune, sont cités dans une charte de 1027Modèle:Sfn.

Sous l'Ancien Régime, la paroisse dépendait de la généralité de Caen, de l'élection de Coutances (en 1612/1636 et 1677) puis de Saint-Lô (en 1713), et de la sergenterie de Moyon.

Le Modèle:Date-, Le Mesnil-Opac intègre avec Moyon et Chevry la commune de Moyon Villages<ref>Modèle:Lien web.</ref> créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi Modèle:N° du Modèle:Date- de réforme des collectivités territoriales. Les communes du Mesnil-Opac, Chevry et Moyon deviennent des communes déléguées. Moyon est le chef-lieu de la commune nouvelle.

Le Modèle:Date-, le territoire diminue légèrement avec un transfert de territoire vers la commune du Mesnil-Herman par décret du conseil d'État du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> afin d'obtenir une continuité territoriale entre cette dernière et la commune de Moyon Villages dans le but d'intégrer cette commune nouvelle. La commune du Mesnil-Opac n'est plus alors limitrophe de Saint-Martin-de-Bonfossé.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal était composé de huit membres (pour onze sièges) dont le maire et trois adjoints<ref name="of-ifleury"/>. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Moyon-Villages le Modèle:Date- jusqu'en 2020 et Isabelle Fleury devient maire délégué.

Les élections de 2014 engendre un certain remous au sein de la commune. En effet, à la suite du scrutin national, le maire sortant Michel Desvages est élu conseiller municipal mais battu par Guy Lefranc lors du vote pour le poste de maire. Ce dernier démissionne du poste de maire deux mois plus tard et son adjointe quitte le conseil, ce qui a pour effet de provoquer une nouvelle répartition du nombre de délégués communautaire au sein de Saint-Lô Agglo. Lors des municipales partielles qui se déroulent en octobre, Isabelle Fleury est élue au conseil, avant de remporter, la semaine suivante, l'élection du maire, devant Michel Desvages ; l'ancien maire et deux autres conseillers démissionnent alors du conseil<ref name="of-ifleury"/>.

Démographie

Modèle:Introduction population d'article de commune de France 4 Le Mesnil-Opac a compté jusqu'à Modèle:Nobr en 1841.

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Graphique population d'article de commune de France

Économie

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Lieux et monuments

Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail