Le Soler

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Le Soler Modèle:API-fr est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, la Basse, le ruisseau du Soler, Agouille d'en Biagnes, le ruisseau de Sainte-Eugénie et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Soler est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Perpignan et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Solériens ou Solériennes.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Maplink La commune du Soler se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Perpignan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département <ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de la Vallée de la Têt dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/> La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Villeneuve-la-Rivière (Modèle:Unité), Pézilla-la-Rivière (Modèle:Unité), Baho (Modèle:Unité), Toulouges (Modèle:Unité), Saint-Féliu-d'Avall (Modèle:Unité), Canohès (Modèle:Unité), Saint-Estève (Modèle:Unité), Corneilla-la-Rivière (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Le Soler fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 66193.png
Situation de la commune.

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie entre Modèle:Unité.

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Le village, situé sur un promontoire argileux, surplombe, rive droite, à Modèle:Unité d'altitude, le fleuve côtier Têt. La Têt traverse la commune dans une direction générale ouest-est. L’une de ses crues, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, a ruiné le castrum du Soler de Mont et emporté le Soler de Vall, et l'une des dernières, celle d'octobre 1940, est resté incrustée dans toutes les mémoires.

Le village possède tout un réseau de canaux d’irrigation et de rus, alimentés par de nombreuses sources : la font del Bearnés ou de Sancta Eugenia, la font d'en Simon, la font del Moli, la font del Casot, la font del Sabater, la font de l'Hospital, la font de Sant Jaume, la font del Castanyer, la font d'en Not, la font del Caporal, la font d'en Noguer, la font d'en Costa, la fontem Cybélis ou font de l'Eula.. et, intra muros, la Font d'en Ghilasbert ou Fontaine de Lassus.

Deux plans d'eau artificiels occupent une partie du territoire du Soler. L’un est creusé à la fin du Modèle:S mini et au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les Hainaut en restructuration des canaux anciens, et l’autre est plus récent et alimenté par les sources et fontaines résurgeant à flanc de coteau. Il date du dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le fruit d’une réhabilitation d'une sablière désaffectée.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:66195-Le Soler-ZNIEFF2.png
Carte de la ZNIEFF de Modèle:Nobr localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « vallée de la Têt de Vinça à Perpignan » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Soler est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Perpignan, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,4 %), zones urbanisées (21,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), cultures permanentes (3,9 %), terres arables (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux

Outre l'actuel village du Soler, la commune comprend le hameau de Sainte-Eugénie, le mas ou prieuré de Santa Maria de l'Eula et pléthore de masets et villas essaimées sur tout le terroir.

Voies de communication et transports

Cinq routes convergent vers le village, dont une à deux fois deux voies qui vient de Perpignan en suivant la Têt. La deuxième, construite sur décision du roi Louis XIV en visite dans la province de Roussillon, tracée et aménagée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, successivement dénommée, est l’ancienne RN 116, aujourd'hui déclassée en RD 916. Elle parcourt un terrain plat et limoneux, propre à l'agriculture. Jusqu'en 1960, elle était bordée de platanes séculaires dont il ne subsiste plus que quelques spécimens dans la traversée du hameau de Sainte-Eugénie et au lieu-dit Campellanes. La troisième relie les communes d’Estagel, Pézilla et Villeneuve-la-Rivière à celle de Toulouges (ancien chemin communal Modèle:N°), et, au-delà, Canohès et Pollestres. Enfin, les deux dernières, par champs et vignes, filent, l'une, longeant le Mas et le prieuré de Santa Maria de l'Eula, sur Ponteilla, Trouillas et Villemolaque, l'autre frôlant Copons et son moulin, sur Thuir.

La commune est desservie par la ligne 1 du réseau urbain Sankéo, la reliant au Mas Saint-Pierre à Perpignan via le centre de la ville.

Le Soler est également desservie par plusieurs lignes du réseau régional liO. La ligne 510 la relie à la gare de Perpignan depuis Millas, la ligne 512 la relie également à la gare de Perpignan depuis Corbère, et la ligne 520 la relie à la gare de Perpignan depuis Prades.

Risques majeurs

Le territoire de la commune duSoler est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre 1 - Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant Modèle:Nobr du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés le Modèle:Date- sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de surfaces submersibles valant plan de prévention des risques<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la Têt<ref name=DDRM-Barrage>Modèle:Lien web, partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune duSoler est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

En catalan, le nom de la commune est Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Antiquité

Plusieurs villas et lieux antiques ont été découverts sur le territoire du Soler : le Soler ferréol, Pallagianum, Taurinianum, Campillano, palatio Monniano, mansio Eugeniae, la Chasa Sancti Petri et de la parrochia Sancti Mauricii de Solerio inferiori, Campellanes et Monyas. Ces lieux disparaissant dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le territoire communal de Le Soler garde la trace de la cadastration romaine : plusieurs chemins, certains encore praticables, goudronnés ou entretenus, repris au titre de rues, en suivent le tracé. On peut citer les rues de la Têt, Edouard Herriot et Roger Salengro, de chemins d'intérêt communal, les traverses de Pesillà i de Vilanova de Reuter, le cami (chemin) clos, les chemins (camins) del Pilo, de l'Oratori, de Monyàs, de Terres Negres, de la Sanya i de Capons. C’est aussi le cas des D 37, de Le Soler à Pontellà, D 39 de la croisade dels très chemins à Toulouges, et D 85, de Le Soler à Thuir. D’autres ont disparu : les chemins de Malloles vel Santa Eugènia de la Riba i Sant Pere, d'Illa, de Força Real vel Sant Andreu i Sant Marti de la Ribera…, et de Cotlliure.

Anciennement, venant de Perpignan, depuis les quartiers "Malloles" et "Sant Ciscle", le voyageur empruntait le "Cami Vell del Conflent" qui courait les terroirs de "La Carrerassa", des "Mas del Cup" et du "Puigsec" avant de pénétrer sur le territoire communal au terroir de "Santa Eugènia", et, par "Monyàs", le "Cami Clos", les "Set Aiminates" et l'"Empedrat", filait sur "la Romaneta", Saint Féliu d'Avall, Bouleternère, et grimpait, s'échinant à flanc de vallée, via Rodés, Rigarda, Joch, Estoher, le Conflent et ses graus, sur le Vilar d'0vança et la Perxà. Ce chemin, à l'époque romaine, reliait les civitas de Ruscino, "Château Roussillon" et de Julia Livica, "Llivia". Il formait la seconde des trois voies composant la "Via Confluentana", la première prenant origine à Combusta près Salsulae, la troisième à Illibéris. Au Moyen Âge, cette voie fut réaménagée et ré-empierrée, et connue, depuis, sous le toponyme de Strata Francisca.

Moyen Âge

Les plus anciens des canaux d’irrigation de la commune sont creusés dès la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:|  }} }} et début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, afin d'assécher les marais de la Salanque intérieure, derniers vestiges du comblement du golfe marin de Bouleternère, dit aussi de Roussillon, et ainsi mettre les terres en culture, après déboisement. Ils sont ouvrage des moines d'Eixalada et de Sant Miquel de Cuixà, le grand œuvre ne s'achevant, véritablement, qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Référence nécessaire.

Ces canaux comportent divers éléments techniques intéressants : les siphons, les aqueducs, drains, vannes, serrures en fer forgé, ponts, palanques, moulins, lavoirs.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La ligne de chemin de fer, dressée d'après un rapport daté du 27 avril 1862, est promulguée d’utilité publique le 18 juin 1863. Il relie Perpignan à Prades, et dessert les mines de Saint-Michel, ainsi que, par une station de Modèle:4e, le village du Soler. Cette ligne est mise en service le Modèle:1er janvier 1884 puis électrifiée en 1911. Jusqu'en 1910, la gare du Soler est utilisée par les établissements Violet de Thuir pour expédier, à travers la France et l'Europe, voire les Amériques, le fameux Byrrh.

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

Modèle:...

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date-, un important incendie détruit totalement les ateliers techniques municipaux ainsi que les archives municipales de la ville<ref>L'Indépendant, Les ateliers techniques de la ville du Soler totalement détruits par un violent incendie, 26 novembre 2013</ref>.

Chronologie

  • Modèle:-sp- : oppidum Sorde, site archéologique découvert en 1990<ref>Raymond Matabosch et Bernard-Raoul Levavasseur</ref>
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}} : Solario Ferreoli, propriété de Ferréol, préfet de la Narbonnaise.
  • 677 : cession d'un alodium (alleu) au Soler Ferreol, confrontant a caecias avec le Villaris Pallagianum, en faveur de Guitiza vicecomitatu de Solario Ferreoli.
  • Entre 800 et 814 : privilège de Charlemagne, à l'abbaye de la Grasse, cession d'un alleu au Soler Ferreol cum molendinis
  • 8 avril 825 : passage de Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} le Débonnaire au château de Soler Ferreol
  • Entre 838 et 877 : confirmation de la cession d'un alleu au Soler Ferreol cum molendinis, par Charles II le Chauve, en faveur de l'abbaye de la Grasse.
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le seigneur Oruc, vicomte de Roussillon, fait construire la Forcia, en pierres de rivière liées au mortier de chaux, en remplacement du castel en bois.
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : les moines d'Eixalada entreprennent de grands travaux d'aménagement. Ils assèchent les étangs de Maraveilla et de Las Sanyes, et percent le canal de Sainte-Eugénie.
  • 976 : un acte, dressé par le comte de Roussillon, concède des privilèges aux hommes de Solarium de Orzone.
  • Modèle:Référence nécessaire
  • 1143 : début de la construction, par Bernard de Soler et Béatrix, du château du Soler en remplacement de la Forcia tombant en ruine après une inondation qui a emporté, sur 120 cannes de Montpellier, un gros pan de falaise.
  • 1211 : la tradition populaire rapporte que saint Dominique, serait venu au Soler lors de son passage à Perpignan. En son honneur, une chapelle dédiée à ce saint, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut construite dans l'église de Sainte-Eugénie
  • 1213 : Guillaume Jorda de Soler devient archidiacre d'Elne. Sa pierre tombale se trouve, aujourd'hui, dans le cloître de la cathédrale d'Elne.
  • 1217 : Bernard, évêque d’Elne fait construire, dans l'enceinte du château vicomtal du Soler, l'église Saint-Julien-et-Sainte-Baselice.
  • 1243 : inféodation à Guillaume de Soler, chevalier, vassal du roi [[Jacques Ier d'Aragon|Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Aragon]], des hommes, femmes, censives, usages et autres droits que ce dernier tenait, précédemment libre et en franc alleu, au Soler d'Amont.
  • 1259 : Bernard de Berga, évêque d'Elne, dote d'une sacristie l'église qu'il a fait construire dans le château du Soler.
  • 1384 : Il y avait 13 feux, Modèle:Référence nécessaire, au Soler d'Amont, 5 feux au Soler d'Avall et 7 feux à Sainte-Eugénie.
  • 2 mai 1437 : criée défendant aux habitants du Soler d'Amont et d'Avall d'emporter les bois de construction ou autres enlevés par la dernière inondation de la Têt
  • 1440 : nomination d'un obrer du Soler d'Amont pour la direction du cours de la Têt près du barrage comtal de San pere et de Sainte-Eugénie
  • 26 juin 1493 : défense est faite, aux habitants du Soler d'Amont, de prendre l'eau du ruisseau de Sainte Eugénie sans autorisation du seigneur du dit lieu, répétée en 1495 pour celles du ruisseau de Sainte-Eugénie
  • 25 mai 1505 : convocation, dans la chapelle Notre-Dame-de-Grâce, à Perpignan, des tenanciers arrosant le Soler d'Amont, pour nommer un "obrer" chargé de reconstruire, à pierre et à chaux, un aqueduc, anciennement en bois, qui traverse le ruisseau du Vernet, au-dessus du Moulin de Raphael Alenya, au terroir du Soler
  • 5 juillet 1554 : pose de la première pierre de l'église Saint-Dominique.
  • 1591-1592 : épidémie de peste
  • 22 août 1597 : assaut lancé par les troupes françaises contre la garnison espagnole du Soler. Le village est en ruines.
  • 27 septembre 1640 : sanglante bataille, pour la possession de la place, dans les murs du Soler, opposant les troupes du roi d’Espagne à celles du roi de France. Le village est en feu et à sang.

Hameaux

Le hameau de Santa Eugènia (Sainte-Eugénie)

À l'est de Le Soler, se situe le hameau de Sainte-Eugénie, originellement communauté villageoise et domaine seigneurial flanqué d'un château dont une première mention, en 1244, en donne état. Ce castel, probablement une maison forte, subit les outrages de l’Inquisition, le 21 octobre 1585, et existe toujours en 1643. À cette date, des travaux de restauration y sont réalisés. Plusieurs bourgeois honorés de Perpignan, Béranger Germa, Jean Vola, Pierre Bou, Guiot Aquet, Jean Maura…, et des familles nobiliaires de Sainte-Eugénie, de Pau, de Béarn et de Foix, tinrent ce domaine en fief.

Son terroir est riche en sites archéologiques datant du Paléolithique, ou Modèle:Référence nécessaire, avec présence d’hommes de Néandertal, et des premières sépultures, et du Néolithique, avec l'existence d’hommes de Cro-Magnon.

Son église, aujourd'hui disparue, déjà existante en 743, était citée au rang de Parrochia, en 988, était dédiée à sainte Eugénie, martyre. Les lieux de culte implantés dans un simple villaris (une maison de ferme) sont rares. Elle est dotée, en 1258, d'une chapelle célébrant saint Dominique. La même année, elle est qualifiée de herema, déserte, par Bernard de Berga, évêque d'Elne, qui, n'ayant pas accepté que les habitants du lieu, sans accord épiscopal, aient érigé un sanctuaire au moine prêcheur, la donna au prêtre qu'il venait d'installer à Saint-Julien-et-Sainte-Baselice, église castrale de San Julianus de Solerio. Tout comme pour Le Soler, il ne reste de l’ancien village de Sainte-Eugénie que quelques vestiges. Édifiée en façade d'une falaise alluviale, elle s'étendait beaucoup plus au Nord. Sous l'action des agents d'érosion anéantissant les assises, la paroi argileuse qui en constitue la limite septentrionale, s'est avancée, au cours des siècles, vers le Sud, endommageant, ruinant et détruisant les habitats, les bâtisses et les édifices seigneuriaux et religieux.

Tout comme pouvait l'être Le Soler au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le hameau de Sainte-Eugénie, à la même période, sous domination romaine, était un domaine viticole. En effet, sous référence documentaire attenante à la production épistolière de Sidoine Apollinaire, l'une des lettres de cet évêque de Clermont adressée à son ami Ferreol, préfet de la Narbonnaise, fait éloge du Mansio Eugeniæ Vitiarium propere Solerium ad Ferreolus, tous deux propriétés du préfet. L’étude étymologique du toponyme Eugeniæ, Eugenius ou Eugenus indique que le vin d’Eugénia est un bon vin pour Pline, Cicéron, Virgile ou Columelle. Et tout comme le ferreol, l’eugenia est une espèce de vigne antique. Sidoine Apollinaire remercie son hôte de l'avoir convié à participer aux vendanges et aux fêtes des vendanges qui suivirent.

Le nom du hameau de Sainte Eugénie s'est, tour à tour écrit, Mansio Eugeniæ Vitiarium, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Villarium Eugeniæ, en 674, Villarium de Sanctæ Eugeniæ, en 743, 809 et 877, Sancta Eugenia, en 988, Villare de Sancta Eugenia vel Chasa Sancti Petri, en 1026, 1035 et 1040, Villa Sancte Eugenie et Ecclesiæ Sanctæ Eugeniæ, en 1048 et 1051, Ecclesiæ Sancta Eugeniæ, en 1128, 1132, 1149 et 1258, Loci de Sancta Eugenia, en 1328, 1359 et 1385, Locus de Sancta Eugenia prope (propere) Solarium, en 1428 et 1435, Santa Eugenia (Augenia), en 1629 et 1633, et, depuis 1680, manifestement et notoirement, Sainte-Eugénie.

Les Cases de Sant Père

À l'est du village, aux portes de Sainte-Eugénie, sur l'ancien chemin dit de "Soler d'Amunt a Malloles", en surplomb du fleuve côtier, au lieu-dit "Les Capelles", existait une communauté villageoise dépendante des seigneurs de Sainte-Eugénie. Elle est nommée successivement Villarium de Sanctus Petri, en 876, Chasa de Sancti Petri, en 1026, Casa Sancti Petri, en 1032 et 1035, et Casas Sancti Petri vel Sancta Eugenia, en 1033, 1037 et 1040, soit la [ou les] maisons de Saint-Pierre, ou chapelle Saint-Pierre. Ce village connut la ruine probablement à l'époque de la Modèle:Référence nécessaire, ou lors du tremblement de terre meurtrier et dévastateur de 1428. Il était doté d'une église dédiée à saint Pierre et d'un cimetière. Certains historiens, suivant Jean-Bernard Alart, assimilent cette agglomération perchée sur la falaise à celle du Soler de Vall, ce qui est équivoque, géographiquement parlant, cette dernière localité se nichant, elle, face au midi, dans le lit majeur du fleuve côtier.

À l’ouest, le long de la falaise argileuse, espace longtemps laissé en l'état de landes et de friches, du mobilier archéologique a été découvert au lieu-dit "Las Coronnes" ou "Las Escoronnes". D’abord en 1985, par Jérôme Kotarba, à la "Dona Morta", et en 1993, par Raymond Matabosch et Bernard-Raoul Levavasseur, aux "Camps de la Torra." Ce mobilier date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle aux {{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq:  - |-| – |  -  }}Modèle:S mini- siècle

}} de notre ère chrétienne, et proposait de belles séries campaniennes de type A, et une diversité de sigillée de La Graufesenque, de pâtes italiques et paléochrétiennes. Des indices de la présence d’une tour de guet médiévale ont également été découverts. Le lieu-dit est actuellement occupé par un lotissement.

Modèle:Référence nécessaire

Le Mas de l’Eula

Au sud de la commune de Le Soler, se trouve le Mas de l'Eula. Son terroir empiète sur le territoire communal thurinois et englobe les lieux-dits cadastraux "las Sanyes" et son annexe Copons ou Capons, le Serrat d'en Pontic, els Tamarius et els terrenys de l'Eula, des lieux-dits anciennement regroupés sous le toponyme Taurinyà. La Villa Taurinianum est citée en l'an 879, contemporain de la Villa Campillano, sur le patrimoine domanial de Campellanes, et de la Villa Moniano ou Palatio Monnoso, sur celui de Monyas.

Implanté au cœur de cette région marécageuse, sous domination romaine, ce domaine agricole était voué à l'élevage de taureaux et de bœufs, taurus, ou d'animaux de combat, dans les cirques, pour les jeux et sacrifices.

Monyàs

Au sud-est de la commune, entre les Bassettes, Toulouges et Sainte Eugénie, s'étend le lieu-dit "Monyàs." Une étude approfondie des centuriations romaines, telles qu'elles ont pu être dressées par, et des cartes d'état-major reproduisant le découpage parcellaire, montre une concentration de terrains délimités dans un carré d'environ Modèle:Unité de côté, bordé au nord, par les vestiges de la Via Confluentana "Ruscino à Julia Livicæ"<ref>Jacqueline Soyer, dans sa note sur les "Centuriations dans la plaine de Roussillon"</ref>. En outre, des prospections archéologiques, menées en ces lieux, en 1994 et 1995, par Raymond Matabosch et Bernard-Raoul Levavasseur, ont permis d'y déterminer plusieurs sites d'habitats d'époque romaine, République et Haut-Empire. En l'an 854, la "Villa Moniano" avait été concédée aux aprisionnaires goths, Simniud et Riculfe. Elle est à nouveau citée en 967.

Modèle:Référence nécessaire

Campellanes

Contemporaine de la "villa Taurinianum" et du "Palatio Moniano", la "Villa Campillano", citée en 877, et implantée à l'Ouest de la commune de Le Soler, au lieu-dit Campellanes, confirme la présence wisigothique et la réminiscence de l'époque romaine sur le terroir. De plus, ses racines sont attestées, au plan archéologique, par Jean Abélanet qui a découvert, en ce lieu, une station chalcolithique ayant livré de la céramique campaniforme pyrénéenne, une intéressante série lithique et du mobilier divers, autorisant à croire en une occupation ininterrompue, sur près de Modèle:Nombre, du Vérazien, vers [[XXVe siècle av. J.-C.|Modèle:Nombre Modèle:Av JC]], au Moyen Âge, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le lieu-dit Campellanes était mentionné sous le toponyme de villa Campillani, Campillano, Campillanus, en 682, 711 et 877.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie ancienne

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Modèle:Tableau population

Notes :

  • 1365 : dont 8 f pour Sainte-Eugénie ;
  • 1378 : dont 7 f pour Sainte-Eugénie et 13 f pour Le Soler d'Amont ;
  • 1553 : dont 3 f pour Sainte-Eugénie.

Démographie contemporaine

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Manifestations culturelles et festivités

Sports

Rugby à XIII

La commune pratique le rugby à XIII et possède un club qui réussit un véritable exploit sportif en 1983. Bien que d'un niveau modeste (nationale III), il réalise un parcours impressionnant en Coupe de France; le club bat d'abord Palau sur le score de 28 à 0. Puis au tour suivant, les Solériens rencontrent Limoux en seizième de finale : ils battent le club audois 16 à 7. En huitième de finale c'est l'équipe du Penneautier qu'ils battent sur le score serré de 5 à 2. Le Soler bat également Pia sur le score de 18 à 17.

Seul le XIII Catalan finit par barrer la route du petit poucet catalan en battant les Solériens sur le score de 15 à 5<ref>Modèle:Article.</ref>.

Autres sports

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 44 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (42,1 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (63 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 738 en 2013 et 1 710 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 978, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 2 978 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 601 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro<ref group=I> Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

L'entreprise Derancourt est installée sur la commune. Elle est principalement connue pour ses outils isolés à destination des agents de l'EDF-GDF, aux électriciens, etc.
La commune héberge sur son sol une centrale solaire photovoltaïque orientable de Modèle:Unité sur Modèle:Unité, construite par Arkolia Énergies en 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Le Soler, ombre et lumière, porte de la Vallée de la Têt.
  • Pierre Ponsich, Répertoire des lieux habités du Roussillon.
  • Abbé Roudière, L'écho du Soler, mai 1907.
  • Abbé Jean Gibrat, Une paroisse dominicaine en Roussillon, 1916.
  • Édouard Taillant, Mon village Le Soler, 1968.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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