Lignières-Châtelain

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Lignières-Châtelain est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Le village est traversé par l'ex-route nationale 29 (actuelle RD 1029), la « route de Normandie », qui en constitue l'axe principal.

Fichier:Map commune FR insee code 80479.png
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Transports en commun

La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Lignières-Châtelain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,1 %), prairies (14,6 %), zones urbanisées (5,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Enguerrand de Boves, évêque d'Amiens en 1120, nous fournit la forme latinisée Linerii<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

On relève Linière, Linières en 1195-1386, Lineres en 1214; Lyneriis, Lineriis (de) en 1234-1317, Ligniers-le-Chastel en 1318-1449 et Lignières-en-Chaussée en 1793<ref name="Beaurain">Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, op. cit. en bibliographie.</ref>.

Le nom de Lignières peut provenir de linarium, linaria, « lieu où l'on cultive le lin »<ref>Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France : essai de toponymie, Modèle:P..</ref> ou de celui de la famille de Lignières<ref name="commune">Site municipal.</ref>.

La qualification de « châtelain » vient du fait que les possesseurs de Lignières étaient à titre héréditaire premiers pairs et châtelains de Picquigny. Les seigneurs de Lignières-Châtelain avaient, avant la Révolution, le privilège de tenir l'important château de Picquigny, place-forte sur la Somme, en l'absence des seigneurs de Picquigny<ref name="Beaurain"/>.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Lignières-en-Chaussée<ref name=Cassini/>.

Histoire

Des objets datant de l'époque romaine ont été trouvés lors de fouilles réalisées, vers 1850, dans un champ près du cimetière, du côté de la chapelle dédiée à saint Clément<ref name="commune"/>.

Sur le territoire de Lignières se plaça le plus important épisode de la Jacquerie de Picardie. En 1358, Modèle:Unité Jacques, allant de Poix à Aumale, rencontrèrent, à quelque distance du village, 120 hommes d'armes, normands et picards, commandés par Guillaume de Picquigny. Celui-ci, s'étant présenté avant le combat pour parlementer, fut tué traîtreusement par Jean Petit-Cardaine, l'un des Jacques. Les gens d'armes de Guillaume se jetèrent alors sur les Jacques, dont plus de Modèle:Unité restèrent sur le champ de bataille<ref name="Beaurain"/>.

Lors des guerres de religion, en 1592, Mayenne et toute l'armée ligueuse suivirent le même chemin le jour de ce que Henri IV nomma lui-même « l'Erreur d'Aumale »<ref name="Beaurain"/>.

À la Révolution française, Lignières fut le chef-lieu d'un des Modèle:Nobr de l'arrondissement d'Amiens<ref name="Cassini"/>.

L'ancien cadastre indique l'emplacement du château de la famille des Essarts de Lignières, sur un tertre, près de l'église. Cet édifice se composait d'un corps de logis simple en profondeur, élevé en brique et pierre sur deux niveaux, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce corps de logis avait été prolongé sur la gauche, à l'ouest, par une aile en retour double en profondeur, élevée d'un seul rez-de-chaussée assez élevé et surmonté d'un comble mansardé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Passé par successions aux Calonne-Coquerel, puis aux Langlois de Septenville, ce château a été détruit vers 1894<ref name="commune"/>.

Circonscriptions d'Ancien Régime

Le village relevait de la prévôté royale de Beauvaisis à Grandvilliers, du bailliage d'Amiens, de l'élection d'Amiens, intendance de Picardie, grenier à sel de Grandvilliers, puis d'Aumale<ref name="Beaurain"/>,

La paroisse Saint Barthélemy dépendait du doyenné de Poix, archidiaconé et diocèse d'Amiens. Elle commprenait Modèle:C'est-à-dire, un à Marlers et un à Meigneux<ref name="Beaurain"/>.

Le curé était nommé par l'abbé de Saint-Germer-de-Fly, représenté par le prieur de Saint-Pierre-à-Gouy. La dîme était perçue pour un tiers ensemble par le chapitre de la cathédrale d'Amiens et à l'abbaye du Gard, un second tiers par l'abbaye Saint-Germer, et enfin un tiers par le curé de Lignières<ref name="Beaurain"/>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.

Intercommunalité

La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 120 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion<ref>Modèle:Article.</ref>.

La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Sous l'Ancien Régime, la paroisse était peuplée de Modèle:Unité en 1698; 177 feux et 526 habitants en 1724; 174 feux et 539 habitants en 1772<ref name="Beaurain"/>.

Enseignement

Une école publique est implantée dans le village. Elle compte Modèle:Unité pour l'année scolaire 2018-2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, la compétence scolaire relève de la communauté de communes.

Les classes de Gauville, du hameau de Digeon et de Lignières-Châtelain sont organisées au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal<ref>Modèle:Article.</ref>.

Autres services publics

Le bureau de poste qui n'était accessible que le matin a fermé en Modèle:Date-. La mairie a lancé une agence postale ouverte depuis cette date du lundi au samedi<ref>Modèle:Article.</ref>.

Cultes

En 2007, l'église Saint-Barthélémy est ouverte un dimanche matin par mois (environ) pour la célébration d'une messe. Le catéchisme est enseigné une fois par semaine dans le local proche du presbytère.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Barthélemy. En partie reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en prenant pour base des éléments architecturaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Beaurain"/>. Son côté nord correspond, à cet endroit, à la limite de la zone bâtie du village. Elle donne sur une grande pâture (propriété privée). Le clocher se dresse sur le côté sud du chœur. Une statue de saint surplombe l'entrée principale<ref name="commune" />. On remarque, à l'intérieur, les vitraux du chœur, aux armes des Langlois de Septenville, au-dessus de l'emplacement de l'ancien maitre-autel.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Modèle:Palette Modèle:Portail