Lip

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Lip est une manufacture horlogère française fondée en 1867 qui est originaire de Besançon. Elle a possédé ses derniers ateliers dans la zone industrielle de Palente avant sa liquidation judiciaire en 1977. La marque est relancée en 2002.

La marque « Lip » est aujourd’hui détenue par la Société des montres bisontines (SMB), établie à Châtillon-le-Duc, près de Besançon.

Histoire de l’entreprise

Modèle:Article connexe

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Après la loi Le Chapellier en 1791 et l’abolition des corporations de métiers d’ancien régime, les transformations dues aux nouvelles lois de la jeune République française et la liberté de cultes ont ouvert l’accès pour tous aux métiers liés à la mécanique, dont l’horlogerie. Aussi, les anciennes provinces françaises qui entouraient la Suisse sont transformées en départements en 1790. Elles en profitent pour détaxer certains métiers comme l’horlogerie, le tissage ou la papeterie et créer des écoles, de façon à attirer les ouvriers qualifiés, y compris israélites et protestants, en vue de relancer l’économie. Ainsi, de nombreux horlogers ont pu s’installer dans le Jura, la Savoie (territoire qui ne devient français qu’en 1860) ou l’Isère, pour produire à moindre coût et vendre aussi bien en France qu’en Suisse, où la haute horlogerie est présente depuis la Renaissance, ainsi que dans d’autres pays<ref>Pierre Léon, La Naissance de la grande industrie en Dauphiné (fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} siècle-1869), 2 volumes, Faculté des lettres de Grenoble, PUF, 1954</ref>.

En 1807, l’histoire horlogère du département du Doubs et de la ville de Besançon est marquée par le don fait par la communauté juive de Besançon d’une montre de gousset à Napoléon Bonaparte. La légende voudrait que ce soit un ascendant d'Emmanuel Lipmann qui l'ait offert à l'empereur, mais rien ne permet de l’affirmer.

Premiers pas

En 1867, Emmanuel Lipmann (1844-1913)<ref>Né à Neuf-Brisach, fils de Samuel Emmanuel Lipmann (1814-?) et de Catherine Zirlé Weil (1808-?); petit fils de Isaac Lipmann Samuel (1774-1815), marchand mercier à Biescheim.</ref> fonde à 23 ans un atelier d’établissage dans la Grande Rue de Besançon sous l’enseigne « Comptoir Lipmann ». Ses deux fils, Ernest et Camille, reprendront par la suite l’atelier qui devient, en 1893, la « Société anonyme d’horlogerie Lipmann Frères ».

En 1896, le premier Chronomètre Lip est lancé. En un an, ce sont quelque Modèle:Nombre qui seront produites<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Sa désignation devient une marque, le nom Lip apparaît sur tous les cadrans de montres issues des ateliers.

Essor

En 1902, les affaires sont prospères et « une manufacture d’horlogerie par procédés mécaniques » est bâtie dans le quartier de la Mouillère, elle emploie Modèle:Nobr.

En 1908, près de Modèle:Nobr horlogers usinés par la fabrique Lipmann sont livrés quotidiennement<ref name=":0" />.

Fichier:LIP-Watches-1924.jpg
Une réclame de 1924.

L’usine s’agrandit, sa production est soignée et innovante : les premières montres amagnétiques sont proposées à la clientèle, elles possèdent un spiral auto-compensateur et disposent d’un montage de rubis chassés. L’utilisation de nouvelles peintures comprenant des sels de radium permet de rendre visible aiguilles et cadrans dans l’obscurité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Durant le conflit de 1914 - 1918, la manufacture participe à l’effort de guerre et fournit notamment à la Défense nationale des montres télémétriques destinées à l’artillerie.

En 1931, la société devient « Lip S.A. d’Horlogerie ». Des actions de l’entreprise sont alors cédées aux distributeurs pour promouvoir les ventes. La direction reste familiale : Le fils de Camille, James Lipmann, est directeur commercial ; Les deux enfants d’Ernest, Fred et Lionel Lipmann, sont respectivement directeur technique et responsable de la communication.

Conçu par André Donat, le calibre T18 est introduit en 1933<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des licences de fabrication sont accordées à des pays de l’Europe l’Est, elles perdureront jusque dans les années 1960.

De premières recherches sur l’électricité mènent à la commercialisation de pendules électriques imaginées avec le suédois Ericsson<ref name=":2" />.

La fabrication s’étend progressivement à de petits objets de précision et à des instruments électromécaniques<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au milieu des années 1930 sont employés Modèle:Nobr qui produisent environ Modèle:Nombre par mois<ref name=":0" />. Afin de ne pas altérer la qualité de la production, un sol anti-poussière est mis en place dans l’usine et les ouvriers sont priés de porter pantoufles et blouses blanches<ref name=":2" />.

En 1936, est présenté la Nautic, un modèle « étanche, hermétique et inoxydable » et l’établissement se voit remettre la « Coupe chronométrique » par l’Observatoire de Besançon<ref>Modèle:Article</ref>. Entre 1935 et 1939 des montres-bracelets destinées à l’aviation civile et militaire sont créées<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lip est considérée durant la seconde guerre mondiale comme une entreprise indispensable pour le Reich allemand. La société est alors réquisitionnée pour suivre un processus d’aryanisation, car ses dirigeants demeurent d’origine israélite<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La production de matériel d’horlogerie et de micromécanique perdure alors que Fred Lipmann décide de transférer une partie de l’activité à Issoudun en zone libre au sein de la société filiale « Saprolip »<ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date-, le transformateur électrique des usines est saboté par le résistant Pierre Georges, dit Colonel Fabien<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Ernest Lipmann et sa femme sont arrêtés et conduits à Drancy le Modèle:Date-, puis déportés le Modèle:Date- par le [[Convoi n° 62 du 20 novembre 1943|convoi Modèle:N°62]]. Ils ne reviendront pas d’Auschwitz. Lionel se retire alors de l’entreprise tandis que James Lipmann rejoint les États-Unis où il apportera son soutien à Jean Monnet.

À la libération, en l’absence de son frère Lionel et de celle de James, Fred Lipmann devient président de Lip. De nouvelles chaînes de montage voient le jour et le parc de machines est renouvelé.

Reconstruction

Lip, qui est une des rares manufactures à maîtriser le processus de fabrication des ressorts spiraux de ses montres, cofonde la Modèle:Abréviation pour s’approvisionner en assortiments<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sont lancés des calibres d’une grande modernité, notamment le R25 imaginé par Jean-Georges Laviolette<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Prim clockwork.jpg
Un mouvement Lip R25 utilisé dans une montre bracelet « Prim » d’origine tchèque.

En 1950, les membres de l’expédition française vers le sommet de l’Annapurna sont équipés de montres Lip. Le modèle Himalaya dont le large boîtier au fond vissé présente une couronne de remontoir partiellement enchâssée offre plus de robustesse et crée ainsi les prémisses de la montre de sport. Le mouvement est équipé d’un ressort incassable Modèle:Lien conçu pour résister aux grands froids. L’alliage de ce ressort, développé par le Battelle Memorial Institute<ref>Modèle:Lien web</ref> puis diffusé dans le monde de l’horlogerie, fait paraître Lip comme précurseur. Ces montres-bracelet signés Lip Himalaya sont rééditées depuis les années 2000<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1952, Lip présente à l’Académie des Sciences l’Electronic, un prototype avant-gardiste de montre électrique qui possède une diode électronique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Conçue en partenariat avec « Elgin », cette montre fut produite en série à partir de 1958<ref name=":3" />. Elle est offerte au général de Gaulle après son retour au pouvoir<ref>Modèle:Lien web</ref> ainsi qu’au président des États-Unis Dwight D. Eisenhower lors de sa venue en France.

À la suite d’accords commerciaux, Lip distribue en France les chronographes Breitling<ref>Modèle:Lien web</ref>, fait de même pour les montres Universal Genève<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et les premiers modèles Blancpain spécialement destinés à la plongée sous-marine<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1959, les Modèle:Unité qui travaillent à Besançon fournissent Modèle:Unité d’horlogerie ainsi que Modèle:Unité et autres objets électromécaniques. Pour assurer le contrôle qualité, la production s’appuie sur Modèle:Nobr de laboratoire, Modèle:Nobr de contrôle, Modèle:Nobr électroniques et Modèle:Nobr optiques. Une succursale est spécialement inaugurée à Genève afin d’assembler des montres avec des composants d’origine suisses<ref name=":3" /> et le groupe détient trois filiales : « Pignons Français SA » spécialiste du décolletage de précision, « SOC » qui fabrique des machines-outils à Ornans et « Technic Ebauche » qui produit des ébauches à Maîche<ref name=":0" />.

Modèle:Référence nécessaire. En 1963 est présenté le R136<ref>Modèle:Lien web</ref>, un calibre manuel extra-plat de Modèle:Unité de haut. La communication de Lip est confiée au groupe « Publicis » et un nouveau logotype sous forme de barres verticales est dévoilé<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>. Les modèles à remontage automatiques sont équipés de mécanismes allemands « Porta-PUW » de qualité.

À cette époque, une nouvelle usine ultra-moderne est construite sur Modèle:Unité dans le quartier de Palente<ref name=":1">Modèle:Article</ref>,<ref name=":3" />. Elle procède à un contrôle systématique de la production, soit plus de Modèle:Nombre, jauges de mesure et autres instruments de précision, ainsi qu’a la vérification physico-chimique de l’ensemble des matières premières utilisées. Elle dispose d’un service de traitement thermique pour la trempe-revenu de toute de la visserie horlogère, d’un service de galvanoplastie pour les revêtements des boites de montre ainsi que d’un atelier fournissant des rondelles de barreaux monocristallins de silicium destinées à l’industrie naissante de la microélectronique.

Un autre département, Modèle:Référence nécessaire, se spécialise dans le matériel militaire et l’aérospatiale. Il est capable, entre autres, d’usiner des formes spéciales en titane.

L’entreprise propose aux industriels des outils spécialisés. Aussi, rectifieuses planes et cylindriques, presses à vérins pneumatiques, systèmes d’alimentation automatiques Lip sont appréciés à l’exportation, y compris chez les constructeurs suisses et dans de nombreux lycées techniques français. Ces machines et leurs évolutions sont aujourd’hui toujours fabriquées et distribuées par l'entreprise « Lipemec Machines Outils » d'Ornans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Premières difficultés

Depuis les années 1960, les débouchés commerciaux de Lip, dans son secteur "horlogerie", se limitent au marché national et la concurrence des montres à bas coût est rude. La situation financière de l’entreprise se dégrade<ref name=":1" />.

En 1967, Fred Lipmann, devenu Fred Lip, décide d’ouvrir le capital et cède 33 % de ses parts au consortium horloger suisse « Ébauches SA ».

En 1970, Lip emploie près de Modèle:Nombre et son chiffre d’affaires est de Modèle:Nobr de Francs<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ébauches SA en devient l’actionnaire principal avec 43 % du capital<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1971, alors que l’horlogerie entre dans la Crise du quartz, Fred Lip est exclu de son entreprise : il est « remercié » par le conseil d’administration afin d’être remplacé par Jacques Saint-Esprit<ref>Modèle:Lien web</ref> jusqu’ici directeur des « Spiraux Français ».

En 1973, les premières montres à quartz françaises sont fabriqués par Lip, mais les difficultés s’accentuent : les concurrences américaine et japonaise mettent l’entreprise en péril. Le Modèle:Date-, Jacques Saint-Esprit démissionne et Lip dépose son bilan.

Expérience d’autogestion

Modèle:Article détaillé

Fichier:Villeneuve-la-Guyard-FR-89-Mai 68 et la suite-10.jpg
Affiche arborant un slogan de Mai 68 : Meeting de la Ligue communiste.

En Modèle:Date-, des ouvriers apprennent l’existence d’un plan de licenciement et d’un projet de gel des salaires. L’usine de Palente devient alors le théâtre d’une grève qui va connaître une audience nationale. Point de départ d’un conflit emblématique de l’après Mai 68, l’entreprise est occupée par une grande partie du personnel et des manifestations sont organisées, à Besançon mais aussi dans d’autres grandes villes en France<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. A l'époque, le Premier ministre, Pierre Messmer, déclare que Modèle:Citation

Les salariés se réunissent sous le slogan « C’est possible : on fabrique, on vend, on se paie ». Ils décident collectivement de s’emparer du stock de montres et de certains outils, de reprendre l’activité de fabrication et d’assemblage, de vendre leurs montres en dehors du réseau d’horlogers habituel et de se verser des salaires<ref name=":4">Modèle:Article</ref>.

En Modèle:Date-, Lip est repris par Claude Neuschwander<ref name=":4" /> qui, dans son plan de relance, prévoit une réintégration de l’ensemble du personnel et la création de nouvelles collections horlogères en collaboration avec des designers. Mais, en 1975, les pertes se comptent en plusieurs millions de francs. Claude Neuschwander démissionne le Modèle:Date-. L’entreprise dépose son bilan en avril. L’usine est à nouveau occupée le mois suivant.

Face à l’absence de repreneurs, la société d'exploitation des montres Lip est définitivement liquidée le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, après de longs débats, les employés de Lip, attachés viscéralement à leur entreprise, fondent six coopératives parmi lesquelles figure la société coopérative de production « Les Industries de Palente » dont les initiales sonnent toujours LIP.

Sauvetage de la marque

En 1984, Les Industries de Palente, détentrices de la marque Lip, sont rachetées par la société d’horlogerie « SMH-Kiplé » de Morteau<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le secteur de l'horlogerie française se portant décidément mal, la société mortuacienne est mise en liquidation six ans plus tard.

En septembre 1990, SMH-Kiplé est mise en vente par le tribunal de commerce de Besançon. Créant la surprise, Jean-Claude Sensemat, à la tête d’une entreprise de distribution d’outillage dans le Gers, remporte l’enchère devant la maison Cartier, elle aussi intéressée<ref>Modèle:Article</ref>. Conscient du potentiel de la marque Lip, il tente de la développer avec une approche commerciale plus moderne et plus directe.

Les ventes progressent sensiblement. Des montres premier prix sont attachées à des offres d’abonnements à la presse nationale. Les montres sont également présentes dans les rayons de la grande distribution et proposées par des canaux de vente par correspondance. Faisant revivre une tradition, Jean-Claude Sensemat offre au président Bill Clinton une réédition de la montre du général de Gaulle et amorça ainsi un renouveau pour la marque.

Manufacture Générale Horlogère

Fichier:Lip.jpg
Une réclame de 1934.

En 2002, Jean-Claude Sensemat octroie un contrat d’exploitation pour Lip à Jean-Luc Bernerd qui fonde la « Manufacture Générale Horlogère », dans une commune du Gers, à Lectoure. En 2007, Modèle:Nobr de montres frappées du logo Lip sont écoulées<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le studio de conception et le service après-vente sont localisés en France<ref>Modèle:Lien web</ref>, la production est confiée au partenaire « FIZZ Watches » implanté à Hong Kong. La marque emploie près de Modèle:Nombre. Jean-Luc Bernerd cherche à renforcer Lip avec l’aide d’un nouvel investisseur.

Retour de Lip à Besançon

Début 2014, Philippe Bérard, président de la « Société des montres bisontines » qui emploie une centaine de personnes, signe un accord pour assembler à Besançon et commercialiser les montres Lip<ref>Modèle:Article</ref>.

En Modèle:Date-, les premières montres Lip Besançon sont présentées lors du salon Baselworld<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux collections sont révélées : les modèles historiques offerts à des grands hommes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Winston Churchill, Charles de Gaulle, Maurice Herzog, et les montres dessinées par des designers renommés dans les années 1970 : Roger Tallon<ref>Modèle:Lien web</ref>, De Bashmakoff.

En 2016, Jean-Claude Sensemat, qui a émigré à Montréal et qui a pris la nationalité canadienne, cède la marque Lip à Jean-Luc Bernerd<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux ans plus tard, la Société des montres bisontines choisit de racheter la marque<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2018, le catalogue de Lip est constitué de plus de Modèle:Nobr de montres à quartz et à remontage automatique. La société a pour projet de ne cesser d’améliorer la qualité de ces montres et de rééditer en nombre limité un modèle à remontage manuel basé sur le calibre Lip R23<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Début 2020, un nouvel atelier d'assemblage est créé, dans la banlieue de Besançon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lip diffuse ses montres en vente directe sur son site internet, que ce soit pour la France ou pour l'étranger et dispose en France d'un réseau de Modèle:Nobr détaillants.

À l’étranger, Lip est représenté par environ Modèle:Nobr.

Modèles réputés

Fichier:Lip Electronic.JPG
Lip Electronic vers 1960.

Historiques

  • Type 10, utilisée par Jean Mermoz à bord de la Croix-du-Sud
  • Type 18, un exemplaire fut offert à Winston Churchill en 1948
  • Electronic, 1952 dont un exemplaire fut offert au général de Gaulle en décembre 1958
  • Nautic et Nautic ski, 1967
  • Dauphine, 1957
  • Himalaya
  • Panoramic
  • Souveraine
  • Képi

Design

  • Montre à lecture digitale, François de Baschmakoff, 1968
  • Candides 4 Saisons, Michel Boyer, 1974
  • Skipper, Marc Held, 1974
  • Montre pour homme, Michel Kinn, 1974
  • Galaxie, Rudolf Meyer, 1974, primée au Forum Industrie Design de Hanovre en 1976
  • Mach 2000, Roger Tallon, 1974<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • Capsule, Jean Dinh Van, 1976
  • Montre pour femme, Isabelle Hebey, 1976

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

Modèle:Références

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