Louis Brauquier

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Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Biographie2 Louis Brauquier, né le Modèle:Date de naissance à Marseille (Bouches-du-Rhône), et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un écrivain, poète et peintre français<ref>Gilles Bourdy, Ballade avec Louis Brauquier, peintre et poète Saint-Mitréen et Marseillais, éditions Gilles Bourdy, 2012.</ref>. Sa poésie est tournée tout entière vers le monde maritime.

Biographie

Louis Brauquier voit le jour rue Sainte-Marthe à Marseille, où son père est représentant des Fonderies de Pont-à-Mousson. Il a un oncle, Louis de la Poussardière, qui est commissaire de bord sur les navires des Messageries Maritimes. Il fait ses études au lycée Thiers de Marseille où il rencontre Marcel Pagnol qui a créé la revue Fortunio à laquelle il donnera quelques écrits, ainsi que Jean Ballard et celui qui restera son vieil ami, Gabriel Audisio. En 1918, il est commis en douane chez Cailler, un transitaire à la Joliette, tout en poursuivant ses études de droit<ref>Ballade en Provence, sur les pas des écrivains, Éditions Alexandrines, 2012.</ref>.

Il fait son service militaire à Trèves en Allemagne, en 1921. Il n’apprécie guère les brumes du nord, rêvant à une vie exotique : Modèle:Citation

En 1923, il passe sa licence de droit et le concours du commissariat de la Marine marchande pour entrer le Modèle:Date aux Messageries maritimes. Il embarque pour la première fois le Modèle:Date en qualité d'élève-commissaire pour Alger, où il retrouve son ami Gabriel Audisio, puis se rend à Alexandrie, Port-Saïd et Beyrouth. Il se marie la même année.

Renonçant à sa carrière de commissaire de bord pour raisons familiales, il passe le concours d'admission au cadre des agences extérieures des Messageries maritimes. Il se retrouve ainsi à Sydney, son premier poste, à Nouméa et Alexandrie par deux fois, Diégo-Suarez et Shanghai, où il passera toute la Seconde Guerre mondiale.

Officier de la marine marchande, Louis Brauquier a parcouru le monde. Employé des Messageries maritimes de 1924 à 1960, où il connaît une quinzaine d'affectations telles que Marseille, sa ville natale, Alexandrie qui l'a fortement inspiré, ou encore Saïgon, Sydney, Djibouti, Diego Suarez, Colombo…<ref>Modèle:Lien web.</ref> il écrit l'essentiel de ses œuvres pendant cette période, et dans le même temps il s'intéresse à la photographie.

Ses voyages lui ont aussi inspiré des peintures. Il apprécie le travail du Douanier Rousseau (1844-1910), ou à Paul Gauguin (1848-1903) mais sa grande admiration va à Vincent Van Gogh (1853-1890)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il commence à peindre en autodidacte en 1953, et revendique qu'il ne faut pas Modèle:Citation, ce qui donne à sa peinture un caractère naïf certain. Ses tableaux lui inspirent de nombreux poèmes sur le thème du voyage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est l'un des créateurs de la revue des Cahiers du Sud, se lie d'amitié avec Jean Ballard et l'équipe avec lesquels il restera en correspondance par delà les mers : Alexandre Toursky, Léon-Gabriel Gros, Henri Bosco, et plus tard Jean Malrieu.

En Modèle:Date-, avant de repartir pour Alexandrie, il louait un appartement au no 17 quai de Rive-Neuve à Marseille.

Le Modèle:Date, Marcel Pagnol donne une interview à Édith Mora des Nouvelles littéraires : répondant aux questions concernant le personnage de Marius de sa célèbre trilogie, avoue qu'il n'a pas inventé ce personnage mais qu'il l'a emprunté à Louis Brauquier Modèle:Citation Cette histoire rompit définitivement les quelques relations entre les deux hommes<ref>Pagnol s'étant effectivement inspiré d’Au delà de Suez de Brauquier, écrit en 1922, alors que Marius fut créé en 1929.</ref>.

Il prend sa retraite en Modèle:Date- et partage son temps entre Marseille et sa maison de campagne « la Poussardière » à Saint-Mitre-les-Remparts, où sa femme meurt en 1971.

Louis Brauquier meurt frappé par une congestion cérébrale le Modèle:Date- alors qu'il rendait visite à Gabriel Audisio à Paris.

Distinctions

Réception critique

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Œuvres

Littérature

  • Et l'au-delà de Suez, Société de la revue Le Feu, Aix-en-Provence, 1922
  • Le Bar d'escale, Société de la revue Le Feu, Aix-en-Provence, 1926
  • Eau douce pour navires, Gallimard, Paris, 1930
  • Pythéas, Les Cahiers du Sud, Marseille, 1935 (pièce théâtrale en deux actes)
  • Liberté des mers, Edmond Charlot, Alger, 1941
  • Écrits de Sanghaï, Gallimard, Paris, 1950 (publié à la suite de Liberté des mers)
  • Feux d'épaves, Gallimard, Paris, 1970 (dédié à Saint-John Perse)
  • Hivernage, Collection Sud, Marseille, 1978, édité par Audisio
  • L'auciprès couronna de nerto, ou Le Cyprès couronné de myrte, poèmes en provençal, écrits en 1920, publiés avec la traduction en français de Louis Bayle, Éditions L'Astrado, Toulon, 1982
  • Peindre, poèmes et peintures, éditions Michel Schefer, Marseille, 1982
  • Lettres de Louis Brauquier à Gabriel Audisio, choisies et annotées par Roger Duchêne, éditions Michel Schefer, Marseille, 1982
  • Poésies complètes, Éditions de La Table ronde, 1994, préface d'Olivier Frébourg ; rééd. sous le titre repris d'un vers du poète Je connais des îles lointaines<ref>En référence à un vers du poème dédié à Léo Barbès, « J'ai aimé les Baléares », issu de son recueil Liberté des mers.</ref>, La Table Ronde, coll. « Petite Vermillon », 2001
  • Aux armes de Cardiff, roman, présenté par Olivier Frébourg, Éditions de la Table ronde, coll. « Vermillon », 2000, 112 p.

Peinture

Œuvres dans les collections publiques

Œuvres référencées, non localisées

  • Un coin du vieux Sydney, 1947, huile sur toile<ref>Reproduit dans Marseille, revue culturelle de la ville de Marseille, n° 200, décembre 2002, p. 71.</ref>
  • La Plage de Wattalla, 1953, huile sur toile<ref>Modèle:Opcit, p. 72.</ref>
  • Quai de Nouméa, L'Iraouaddy vu depuis Le Polynésie, 1959, huile sur toile<ref>Modèle:Opcit, p. 73.</ref>
  • Le creux de Varage (Étang de Berre), 1962, huile sur toile<ref>Modèle:Opcit, p. 75.</ref>.

Expositions

Hommages

  • La ville de Saint-Mitre-les-Remparts a donné son nom à une rue de la commune.
  • La ville de Marseille a donné son nom en 1978 à une voie de la commune (promenade Louis-Brauquier).

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Collectif, Catalogue de l'exposition de Louis Brauquier, préface de Jules Roy, musée Cantini à Marseille
  • Maurice-Raymond de Brossard et Gabriel Audisio, article dans Cahiers du Sud, n° 27
  • Bernard Mazo, Louis Brauquier, l'arpenteur du monde, Marseille, revue culturelle de la ville de Marseille, n° 200, Modèle:Date-, pp. 70-75.
  • Michel Schefer, Escales photographies et correspondances de Louis Brauquier, Marseille, Images en Manœuvres Éditions, 2005
  • Gabriel Audisio, Louis Brauquier, coll. « Poètes d'aujourd'hui », Éditions Seghers, 1966
  • Olivier Boura, Dictionnaire des écrivains marseillais, Marseille, Gaussen, 2017
  • Bernard Delvaille, Au delà de Suez, éditions André Dimanche, 1987
  • Gilles Bourdy, Ballade avec Louis Brauquier, peintre et poète Saint-Mitréen et Marseillais, éditions Gilles Bourdy, 2012 Modèle:Isbn
  • Gilles Bourdy, Inédits de Louis Brauquier et voyages en photographies, Marseille, 2013
  • Peindre, Éditions Michel Schefer, 1982.

Iconographie

  • Portrait photographique, photographie anonyme, Marseille, revue culturelle de la ville de Marseille, n° 200, Modèle:Date-, p. 70

Liens externes

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