Lycée Thiers
Le lycée Thiers est un établissement public local d'enseignement français, situé au 5, place du Lycée, dans le [[1er arrondissement de Marseille|Modèle:1er arrondissement]] de Marseille, en plein cœur du Quartier Thiers, non loin du Vieux-Port. Il regroupe un collège, un lycée et de nombreuses classes préparatoires aux grandes écoles.
C'est le plus ancien lycée de Marseille, créé en 1802 comme Lycée impérial, dans les locaux du couvent des Bernardines. Une partie du bâtiment, créée avant la Révolution française, est classée monument historique. Il est aujourd'hui l'établissement public qui obtient les meilleurs résultats de l'académie d'Aix-Marseille au brevet, baccalauréat et aux concours d'admission aux grandes écoles. Il est connu pour son éthique de travail fondée sur le proverbe de Pierre Puget Modèle:Citation, et pour avoir formé de nombreux journalistes, hommes politiques, hommes de lettres et scientifiques français.
Histoire
Le lycée de Marseille au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le lycée impérial de Marseille
Si le lycée de Marseille est créé en 1802 comme lycée impérial, le bâtiment, ancien couvent des Bernardines, avait été édifié en 1746. Devenu propriété nationale à la Révolution française, puis siège de l'administration départementale<ref name="bpt6k5516191h">Modèle:Lien web</ref>, il est reconverti en Musée des Arts. Ce musée allait être le prototype du lycée : le décret de la Convention nationale du Modèle:Date- relatif à l'organisation des écoles centrales faisait d'Aix-en-Provence le siège du nouveau grand établissement scolaire du sud de la France, mais l'école d'Aix n'ouvrant qu'au bout de trois ans et ne recrutant pas au-delà de la cité, les administrateurs du Musée des Arts de Marseille décidèrent d'enseigner dès 1796 dans leur musée, créant une « École du Musée », dissoute sous l'Empire.
[[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] souhaitant former une nouvelle élite pour la France, décida, par la loi du XI floréal an X (Modèle:Date), la création de quarante-cinq lycées dans toute la France. Le troisième établissement d'État créé fut le lycée de Marseille, par le décret en date du 24 vendémiaire an XI (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il fut ouvert le 1 nivôse an XI (Modèle:Date).
En Modèle:Date-, l'abbé Roman, ancien proviseur du Collège de l'Oratoire de Marseille, fut nommé proviseur. L'installation fut organisée par le préfet impérial Charles-François Delacroix et par l'inspecteur général de l'instruction publique, le père de la paléontologie Georges Cuvier<ref>Modèle:Lien web</ref>. La bibliothèque de l'école fut composée des livres de l'Académie des sciences, lettres et arts de Marseille<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lors de la toute première remise des prix, le préfet et conseiller d'État Antoine Claire Thibaudeau fait un discours qui caractérisera le Lycée impérial pour les prochaines années : Modèle:Citation.
Lors de la création des lycées impériaux, le Conseiller d’État chargé de la Direction et de la surveillance de l’Instruction publique rappelle dans son rapport de pluviôse an XI la situation particulière de Marseille : Modèle:Citation.
Ainsi, Gabriel Taouil, traducteur d'arabe de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] lors de sa campagne d'Égypte, est nommé professeur d'arabe en 1806<ref name="worldcat.org">Modèle:Ouvrage</ref>. La situation est unique en France. Il est payé 5000F, contre 300F pour un professeur de langue normal. Le lycée, dans un but d'éducation populaire, ouvre les cours d'arabe à toute la population de Marseille. Les élèves se désintéressent rapidement de la langue et le nombre de créneaux horaire est réduit de trois à deux cours par semaine<ref>Modèle:Article</ref>. Il durera jusqu'à 1935, avec une interruption de 1826 à 1829. Eusèbe de Salle le remplace alors, nommé par François Guizot.
À cette époque-là, le lycée compte sous l'Empire environ trois cents élèves, dont cent cinquante externes<ref>Modèle:Lien web</ref>, à l'époque principalement issus de l'aristocratie marseillaise. Le préfet rassemble des objets de valeur pour ouvrir, le Modèle:Date-, le musée du lycée, dans l'ancienne chapelle réaménagée. La sacristie de la chapelle a servi à agrandir la bibliothèque générale des professeurs ; dans les bas-côtés a été établie la bibliothèque classique. En 1874, la ville contraint le lycée à faire don d'une partie de ses tableaux et livres au Palais Longchamp.
Les conditions de vie des élèves étaient, en ce début de siècle, bien médiocres, ainsi que l'atteste le préfet Thibaudeau en 1803 : une extrême puanteur Modèle:Citation, une hygiène n'envisageant que Modèle:Citation, et des mœurs militaires Modèle:Citation<ref>Maurice Gontard, Histoire des lycées de Marseille, Aix-en-Provence, 1982.</ref>.
Les lois du Modèle:Date- et les décrets de 1808 et 1811 poursuivent la logique éducative de l'Empire et créent des écoles primaires adjointes au lycée. Une société de savants de l'Université, travaillant sur les vaccins et les maladies infectieuses, est hébergé dans une grande salle du lycée<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Les années 1810 sont marquées par de multiples incidents qui semblent mettre en cause l'existence de l'établissement. L'abbé Verbert et le censeur Fery remplacent les anciens dirigeants de l'établissement, attaqués à la fois sur leur gestion et sur leur vie privée. Les économies imposées par l'État font monter un vent de révolte dans le lycée, et le censeur Fery démissionne. Son poste est alors confié au nouveau professeur de philosophie, un ecclésiastique mi-indien, mi-portugais, l'Abbé Faria. Mais il soulève les élèves contre les professeurs, et pour éviter une révolte générale, il est remplacé. Ces évènements n'empêchent pas au lycée de former ses élèves, dont notamment Adolphe Thiers, futur président de la République, Joseph Méry, journaliste et romancier, et André Reynard, futur maire de Marseille.
La Restauration de la monarchie
Renommé Collège Royal sous la Restauration, l'établissement voit ses effectifs augmenter sensiblement, notamment grâce aux demandes d'étudiants aux origines les plus diverses. Ce cosmopolitisme s'explique notamment par le rayonnement commercial de la ville de Marseille. Un rapport de 1840 de l'inspection générale décrit les classes : « là sont pêle-mêle des nègres et des créoles, des Espagnols et des Juifs d'Afrique, des Italiens, des Corses et des Grecs ». Les premiers cours d'anglais sont donnés dans les années 1820, et les premiers cours de grec moderne, en 1828<ref name="worldcat.org"/>. À partir de 1815, l'uniforme militaire est remplacé par le frac. À cette époque, le futur chef du gouvernement de Napoléon III, Émile Ollivier, finit ses études au lycée.
Les idées libérales connaissent une poussée dans les années 1820, accompagnées de la naissance à Marseille d'une presse d'opposition libérale. De vives oppositions s'expriment entre les élèves, se scindant entre les « Fleurs de lys » et les « Rubans rouges ». Alerté, le Conseil royal de l'instruction publique décide la fermeture de l'établissement au Modèle:Date- et la dissolution de l'internat. En 1831 et 1832, les élèves tentent des insurrections sur fond de crise politique entre les «Ultras» et les libéraux. Le proviseur, l'abbé Bonnafous, prenait le parti des Ultras, et organisait des dîners électoraux aux frais du lycée dans les bâtiments.
Le lycée reprend son existence lentement et la situation financière favorable du lycée lui permet d'acquérir une propriété rurale de 2,5 hectares, dans le quartier de la Belle de Mai, qui sert d'espace de jeu.
Dès 1833, est créé un enseignement secondaire spécial qui, sous des noms divers, répond aux exigences du commerce et de la vie économique d'une cité en pleine expansion. Pour se développer et accroître son rayonnement à l'international, le lycée est le premier en France à organiser des cours dédiés à former au commerce. Ils évolueront pour devenir, au siècle suivant, les Classes préparatoires économiques et commerciales. L'organisation des cours est faite par le proviseur Auguste Anselme Deschamps : étalée sur deux ans, le cursus mélange des cours spéciaux de commerce et d'industrie, d'arithmétique et de dissertation, avec des cours de culture classique (histoire, par le grand érudit Toulouzan, allemand, anglais, italien et même arabe). L'année suivante, en 1834, les demandes d'admission augmentent : les archives montrent que les élèves venaient non-seulement de France, mais aussi de Smyrne, Palerme, Naples, Constantinople et Pondichéry. Le grec moderne fut donc ajouté. En 1835, le cursus fut étendu à trois ans ; en 1897, à six. En 1852, ce cursus prit le nom d'École de commerce et d'industrie, qui évolua, en 1863, en Cours préparatoire au commerce et à l'industrie. En 1864, ce fut Cours commerciaux et industriels. Grâce à Marcel Granet, professeur d'histoire, conseiller et confident du ministre Victor Duruy, les cours furent transformés : ils prirent, d'après la loi du Modèle:Date-, la dénomination d'Enseignement secondaire spécial, et le décret du Modèle:Date- établit un Conseil supérieur de perfectionnement pour ce nouvel enseignement.
En 1836, le physicien André-Marie Ampère meurt dans les appartements du lycée au cours d'une tournée d'inspection. En hommage à ce grand savant, François-René de Chateaubriand fit édifier, lors d’un passage à Marseille en 1838, une croix sur sa tombe.
Les locaux sont constamment agrandis et rénovés au cours du siècle. En 1820, le lycée se dote d'une grande place, encore aujourd'hui appelée place du Lycée. À partir de 1845, sont édifiées les classes des externes avec leur longue galerie couverte rappelant celle d'un cloître : elles accueillent de nos jours les classes préparatoires. La grande porte donnant sur le cours Julien ne fut percée qu'en 1893.
Proximité et conflits avec le pouvoir sous le Second Empire et la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République
Sous la Deuxième République, le lycée est renommé « Lycée de Marseille ». L'éphémère régime politique laisse se place au Second Empire, sous lequel le lycée est renommé Lycée Impérial et continua de s'agrandir : en 1854, une école primaire avec sa propre buanderie et bassin de natation fut créée comme pépinière du lycée. Cette école fut en situation d'irrégularité jusqu'en 1862, date à laquelle les six maîtres d'école furent enfin payés par le lycée. Des classes préparatoires à l'École militaire de Saint-Cyr et à l'École polytechnique sont également créées à cette époque. Plus tard viendront les classes littéraires, préparant notamment à École normale supérieure (Paris). En 1859, le Lycée impérial a Modèle:Nombre.
Un arrêté du Ministre de l'Instruction publique Narcisse-Achille de Salvandy du Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref> créée officiellement une chaire d'arabe au collège royal de Marseille. En 1849, le professeur d'arabe Georges Sakakini se fait connaître pour sa violente harangue publique contre Voltaire, Proudhon, Ledru-Rollin et les « serpents » socialistes. Cela lui vaut l’estime du parti de l’Ordre, ainsi que sa sympathie : après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, le gouvernement de Napoléon III rémunère ses cours communaux en plus de son métier d'enseignant au lycée.
Le lycée se sépare dans les années 1860 de la partie supérieure de la colline sur laquelle il se trouve : c'est l'actuelle place du Conservatoire. Elle est vendue plus de Modèle:Unité à la ville de Marseille, qui prend en charge la construction du bâtiment, qui sera successivement la Bibliothèque de Marseille (ensuite transférée à la bibliothèque de l'Alcazar, plus proche du centre économique qu'était le Vieux-Port), l'École des Beaux-arts de Marseille, et enfin, le Conservatoire à rayonnement régional de Marseille, toujours en activité.
La discipline militaire évolue avec le temps, pour devenir plus paternelle, quoique toujours stricte. La séquestration d'étudiants et les cachots créés sous l'ordre de Napoléon Bonaparte sont bannis. Et ils ont totalement disparu vers 1865.
Pour accompagner la naissance et l'évolution de la pédagogie, avec la proscription des châtiments corporels par Henri Marion à partir de 1890, le lycée améliore son système de récompenses. Les prix d'excellence sont décernés à Pâques, et des prix sont distribués lors d'une cérémonie solennelle à la fin de l'année scolaire par un intervenant extérieur : préfet, député ou sénateur, professeur illustre et, en 1841, le roi Louis-Philippe<ref name="bpt6k5516191h" />. Les six meilleurs élèves de chaque matière ont droit à s'asseoir sur le « banc des honneurs » en classe.
En 1863, le lycée crée dans le quartier de la Belle-de-Mai, où il dispose de terrains, une école primaire et un collège qui mène au lycée. Construit avec l'aide de l'État et de la municipalité, il accueille jusqu'à 200 élèves, et fonctionne jusqu'à 1911 pour laisser place à une maternité.
En 1866, l'Association des anciens élèves du lycée Thiers est fondée, faisant d'elle l'une des plus vieilles de France encore en activité. Les lois du Second Empire restreignant la liberté d'association fit que les fondateurs, qui avaient enregistré leur association le Modèle:Date-, durent attendre le Modèle:Date- pour que le préfet accorde l'autorisation.
Par une circulaire du Modèle:Date-, le ministre de l'instruction publique Victor Duruy organise l'enseignement secondaire des jeunes filles à Marseille. Le lycée Thiers étant, selon le décret napoléonien qui l'a fondé, uniquement masculin, les jeunes filles ont cours au nouveau lycée, le Lycée Montgrand. Le nouveau lycée manquant de professeurs, les professeurs du Lycée impérial y donnent cours.
Deux ans plus tard, le futur militant anticlérical et complotiste Léo Taxil organise avec ses camarades une révolte contre l'administration du lycée, qui projetait de réduire de quelques jours les vacances d'hiver. Modèle:Citation, écrit-il. Les élèves gagnent gain de cause, mais le meneur, Taxil, est renvoyé définitivement<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le lycée continue sa croissance sous la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République et délaisse le nom de lycée impérial. Un épisode marquant du lycée est la révolte des enseignants contre le gouvernement dit de Ordre moral, au pouvoir à partir de 1873 : le ministre de l'instruction publique Arthur de Cumont oblige les professeurs en 1875 à faire cours en robe. Mesure surannée, gênante et coûteuse, car les robes s'usent vite. Les professeurs de sciences en furent bientôt dispensés ; M. Vessiot, professeur de rhétorique, fut le premier à protester : un jour il osa aller faire sa classe sans robe, ce qui encouragea tous ses collègues à lui emboîter le pas. Les robes disparurent peu de temps après.
En 1888, de nouvelles rénovations fixent la géographique actuelle du lycée : les collégiens entrent par l'entrée de la place du lycée, agrandie depuis 1820, et passent devant la loge, qui n'a plus changé de place depuis cette date. L'année suivante, le lycée est considéré dans un rapport de l'Inspection de l'instruction publique de 1889 comme « au premier rang parmi ceux des départements ».
L'École de commerce et d'industrie, filière du lycée créée en 1833, prépare pour la première fois en 1897 au concours d'entrée de l'École Supérieure de Commerce de Marseille, créée en 1872 et à l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC), créée en 1881. Cette autorisation émane du ministre de l'instruction publique de l'époque, Alfred Nicolas Rambaud. C'est cette même année que le lycée décide d'arrêter les classes d'une heure et demie pour n'avoir plus que des classes de deux heures.
Il y a, au tournant du siècle, Modèle:Nombre au lycée Thiers, ce qui est encore rare en France, dont Modèle:Nombre de langues vivantes.
Le lycée Thiers au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le tribut des guerres
Les premières promotions du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont prolifiques pour le lycée. La classe de 1905 de Première supérieure, équivalent des classes préparatoires A/L actuelles, est composée de Marcel Pagnol, Marcel Brion et Albert Cohen<ref>Modèle:Article</ref>. L'émulation littéraire qui règne à cette époque pousse Pagnol à créer au lycée la revue Fortunio, qui sera reprise par un autre élève, Jean Ballard, pour devenir Les Cahiers du Sud, dont l'aventure se poursuivra jusqu'en 1966. Y auront été publiés Antonin Artaud, Paul Éluard, Robert Desnos, Simone Weil et Marguerite Yourcenar. Le lycée Thiers est, en termes de réussites à Polytechnique et à Saint-Cyr, le premier de province. Entre 1865 et 1902, il est aussi celui, en province, qui remporte le plus de prix au Concours général (132 nominations).
En 1914, le lycée comptant Modèle:Nombre, et sur la demande pressante de la toute puissante association de parents d'élèves de doubler les classes trop chargées, deux annexes du lycée Thiers sont ouvertes : Périer, qui deviendra le lycée Périer indépendant en 1946, et Saint-Charles, qui deviendra le lycée Saint-Charles la même année. Y sont notamment professeurs Édouard Daladier et Marcel Pagnol<ref name="worldcat.org"/>.
La Première Guerre mondiale bouleverse l'organisation du Lycée. Les étudiants de l'annexe Saint-Charles sont rapatriés dans les locaux du lycée pour que celui-ci soit restructuré en camp militaire. Beaucoup de salles du lycée Thiers sont réquisitionnées et transformées en hôpital militaire auxiliaire des Dames Françaises. Douze professeurs du lycée sont tués pendant la guerre.
À la sortie de la Grande guerre, le lycée se reconstruit, tandis que les élèves de l'annexe Saint-Charles retournent dans leurs propres locaux. C'est à cette époque que le jeune Paul Ricard fait ses classes au lycée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il souhaite devenir peintre, mais son père l'en empêche. Il décide alors de quitter le lycée à l'âge de 17 ans pour se lancer dans l’entreprenariat, fondant la société Pernod Ricard.
Le Modèle:Date-, le lycée Thiers se sépare de ses annexes. Il faut donc trouver un nom au « Grand lycée » pour le différencier des autres. Si Edmond Rostand, élève entre 1879 et 1884, est proposé par le conseil municipal, c'est celui d'Adolphe Thiers, élève de 1807 à 1814, alors connu comme le premier président et stabilisateur de la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République]], qui est choisi le Modèle:Date-. Adolphe Thiers avait visité son ancien lycée en Modèle:Date-, ainsi qu'en 1876, un an avant sa mort, et avait eu de la peine à le reconnaître tant il avait été agrandi et rénové. Le lycée sélectionne d'autant plus drastiquement à l'entrée en Modèle:6e que la demande d'éducation augmente à Marseille : en 1930, c'est une place pour cinq candidatures<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Entre Noël et le Nouvel an 1934, Marcel Pagnol réalise le film Merlusse, dont le lieu central de l'action est le lycée. L'administration ne laisse à Pagnol que quinze jours, c'est-à-dire la durée des vacances de Noël, pour tourner son film<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1938 est nommé un nouveau proviseur, Claude Pons, père du futur ministre Bernard Pons, qui fait ses classes au lycée avec Gracieux Lamperti, futur champion d'Europe de boxe<ref name=combat>Modèle:Ouvrage</ref>. L'année 1938 est marquée à Marseille par l'incendie des Nouvelles Galeries lors du congrès du Parti radical-socialiste. Le lycée est évacué moins d'une heure après le début du drame sur ordre du préfet car les flammes étaient attisées par le vent en direction du lycée<ref name=combat/>. Il en sort indemne.
La rapide débâcle de l'armée française fait que le lycée n'a pas à être réquisitionné durant la Seconde Guerre mondiale. Si les directives du ministère de l'Instruction publique de Vichy contraignent les professeurs à faire chanter, tous les lundis matin aux élèves, la chanson Maréchal, nous voilà !, les professeurs du lycée continuent d'enseigner discrètement les valeurs républicaines et font passer sous le manteau des numéros de la revue communiste Front National Enseignant. Le ministre de l'Instruction publique de Vichy, Abel Bonnard, est d'ailleurs un ancien élève du lycée. En Modèle:Date-, Henri Queffélec est nommé professeur de littérature au lycée, et commence l'écriture de son livre Journal d'un salaud, qui décrit l'atmosphère de Marseille sous l'Occupation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le lycée connaît un afflux d'élèves provenant du lycée Saint-Charles, car celui-ci est réquisitionné par l'armée allemande dès 1942. Le résistant et futur haut fonctionnaire Paul Cousseran, à l'époque surveillant au lycée, recrute certaines élèves<ref>Modèle:Lien web</ref>, comme Pierre Broué, pour fortifier le réseau des Mouvements unis de la Résistance<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les élèves résistants sont chargés de collecter des renseignements, remettre des colis aux prisonniers et transporter armes et explosifs. L'activité est d'autant plus dangereuse qu'un bâtiment du lycée Thiers est utilisé comme siège de la Milice<ref name="worldcat.org"/>.
À partir de Modèle:Date-, des raids anglo-américains permettent de libérer progressivement le sud de la France. Marseille étant bombardée, le lycée utilise les sous-sols d'un immeuble voisin comme abri anti-aérien. C'est à cette époque que le futur avocat Paul Lombard est élève au lycée<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Milice est chassée du lycée, et les camions de ravitaillement de l'armée américaine occupent la cour. Le bilan est, pour l'établissement, lourd, car plus de quatre professeurs sont morts, dont Raymond Naves (1931 - 1933), décédé à Auschwitz<ref name="worldcat.org"/>.
Reconstruction et expansion après la Seconde guerre mondiale
L'accroissement du nombre d'élèves après la Seconde guerre mondiale donne à Gustave Monod, professeur au Lycée Saint-Charles, et à Pol Simon, nommé professeur d'anglais au lycée Thiers en 1938, l'envie de créer un nouveau lycée « entre la mer et la colline », qui soit entièrement neuf par ses bâtiments, sa pédagogie, et sa mission de socialiser l'enfant. Le lycée Marseilleveyre est ainsi créé en 1947<ref name="worldcat.org"/>.
En Modèle:Date-, profitant de la vague anti-Thiers ambiante, des étudiants demandent que le lycée soit rebaptisé en lycée Pythéas ou encore en lycée de la Commune de Marseille<ref>Pierre Guiral, Adolphe Thiers ou De la nécessité en politique, Fayard, 1986, p.8.</ref>. La révolte est menée par Roger Martelli. Un grand bandeau blanc sur lequel est écrit « Lycée de la Commune de Paris » est enroulé autour du dôme de la chapelle de l'école. Le Service d'action civique tente d'attaquer le lycée avec un camion benne le Modèle:Date-, mais échoue<ref name="worldcat.org"/>. C'est à cette époque que le fils de Maurice Thorez, leader du leader du Parti communiste français, devient professeur agrégé de russe au lycée. Le russe continuera d'être une langue disponible en LV2 jusqu'à ce jour.
À une date inconnue sont installées dans le lycée des plaques commémoratives dédiées au souvenir des élèves et professeurs morts pendant les deux guerres mondiales.
La fin des années 80 voit une profonde transformation des locaux du lycée. Un « Plan Lycée Réussite » est élaboré par le Conseil Régional, dont le président de l'époque, Jean-Claude Gaudin, lance le coup d'envoi dans le lycée. Est créée en 1989 une annexe au lycée, le « Bâtiment scientifique », où sont installés des laboratoires de physique-chimie et des salles de conférence. Le lycée décide, grâce à un partenariat avec EDF, de conserver des instruments et appareils scientifiques qui existent depuis la fondation du lycée. Ils sont depuis lors continuellement exposés dans un des grands couloirs du lycée. Les anciens dortoirs sont transformés en un CDI sur deux étages, dont l'un est réservé aux étudiants des classes préparatoires. Le sombre réfectoire souterrain décrit par Marcel Pagnol est transformé en un grand restaurant scolaire lumineux.
Au début du mois de Modèle:Date-, des élèves de la section prépa BCPST sont victimes d'un bizutage violent : après avoir été obligées de défiler à moitié nues dans les rues de Marseille, elles ont été obligées de se baigner dans la mer et se promener à nouveau en public dans leurs sous-vêtements devenus transparents<ref name=fq113>Modèle:Lien web</ref>. Amenées dans un appartement, elles ont dû simuler des fellations sur un vibromasseur et reproduire des scènes tirées de films pornographiques, avant d'être à nouveau exhibées en public, bâillonnées et ligotées, sur l'esplanade du Prado. Ses scènes furent photographiées et filmées, les photographies ensuite distribuées et vendues au sein du lycée<ref>liberation.fr</ref>,<ref name="Libe1">liberation.fr</ref>.
Quatorze élèves furent alors exclus par le conseil de discipline de l'établissement pour une durée de vingt jours<ref name=fq4781>Modèle:Lien web</ref>,<ref>lemonde.fr</ref>. Une enquête de l'IGEN révéla la complicité d'adultes dans ces faits de bizutage : des faux emplois du temps avaient été distribués aux élèves pour les inciter à rejoindre les activités organisées par les élèves chargés du bizutage. Ce rapport provoqua l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre le proviseur du lycée Thiers<ref>lemonde.fr</ref>, qui se solda par un avertissement contre celui-ci<ref name="Libe1" />. Deux professeurs de BCPST, Joëlle Jeanjean et Daniel Pansieri, non nommés par le rapport de l'IGEN, attaquèrent en diffamation Ségolène Royal, car ils se sentaient visés par le rapport et les remarques de la ministre<ref>Modèle:Article. </ref>. La CJR jugea en Modèle:Date- que la ministre n'avait pas diffamé ces deux professeurs<ref>tempsreel.nouvelobs.com</ref>.
Cette affaire de bizutage fut citée à de nombreuses reprises dans les débats parlementaires concernant la loi du Modèle:Date- interdisant les bizutages<ref>senat.fr</ref>. Interpellée par Renaud Muselier, puis par Roland Blum, la ministre déléguée à l'Enseignement scolaire Ségolène Royal réfute la rumeur selon laquelle l'incident était exploité par le gouvernement afin de transférer les classes préparatoires à l'université d'Aix-Marseille<ref name=fq113/>,<ref name=fq4781/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le lycée Thiers aujourd'hui
L'établissement est aujourd'hui un complexe d'études, comprenant une section collège complète avec environ Modèle:Nombre (dont une centaine en cursus à horaires aménagés musique), et le lycée en lui-même avec près de Modèle:Nombre, dont 980 inscrits dans les classes préparatoires aux grandes écoles. Afin de décongestionner le restaurant du lycée, un restaurant universitaire ouvert aux élèves des classes préparatoires a été créé dans le quartier Thiers, non loin de la place du Lycée.
Poursuivant la tradition du journal étudiant datant de Marcel Pagnol, le lycée a aujourd'hui un journal, La Terre en Thiers<ref>La Terre en Thiers</ref>, qui a gagné la première place lors de la seconde et quatrième éditions (2015 et 2017) du Concours national de la presse jeune. Les lycéens y publient articles, réflexions et feuilletons.
Dans la continuation des symphonies jouées par les élèves du lycée sous les empires et sous les monarchies, les élèves des classes préparatoires organisent chaque année un concert à l'Opéra municipal de Marseille. Les enseignements de littérature sont bien souvent accompagnés de sorties au théâtre dans les deux théâtre voisins : le Théâtre du Gymnase et le Théâtre des Bernardines.
Des clubs sont proposés dans l'établissement. En plus de l'Association sportive, qui propose des sports tels que l'escalade et le tir à l'arc, le Club de maths et le café philo sont organisés par les professeurs et les étudiants pour initier les élèves du collège. Le collège et le lycée ont chacun leur propre journal. Un club de jeu de go se réunit toutes les semaines au CDI du collège, ainsi qu'un club d'e-sport.
Un prix littéraire est organisé chaque année. Cinq ouvrages sont choisis par les enseignants de littérature, et les auteurs sont invités à des conférences avec les lycéens. Sont ainsi venus, notamment, Velibor Čolić<ref>Modèle:Lien web</ref>, Miguel Bonnefoy<ref>Modèle:Lien web</ref>, Lucile Bordes<ref>Modèle:Lien web</ref>, Jean-Michel Guenassia, Serge Pey<ref>Modèle:Lien web</ref>, Mustapha Benfodil, Lola Lafon<ref>Modèle:Lien web</ref>, Gauz<ref>Modèle:Lien web</ref>, Célia Houdart<ref>Modèle:Lien web</ref>, Julien Bouissoux<ref>Modèle:Lien web</ref>, Philippe Claudel<ref>Modèle:Lien web</ref>, Wilfried N'Sondé<ref>Modèle:Lien web</ref>, et d'autres.
En plus de la section européenne en anglais, 2020 voit l'ouverture d'une classe européenne en italien<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2019, le major du concours d'entrée de l'École polytechnique, ainsi que le major du concours d'entrée de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, étaient tous deux étudiants en classes préparatoires à Thiers<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
Enseignement dispensé
Collège
Les matières enseignées au collège sont les mathématiques, le français, l’histoire-géographie, les SVT, la physique-chimie, la technologie, les langues vivantes (anglais, allemand, espagnol, italien), le latin, le grec ancien, le grec moderne, l’EPS, la musique et les arts plastiques. Les élèves sont répartis dans quatre classes dont une classe musicale. Il est à noter également que le collège, contrairement au lycée Modèle:Incise est fréquenté par une population extrêmement hétérogène constituée d'élèves d'un arrondissement très populaire.
Le taux de réussite du collège Thiers au Diplôme national du brevet est compris entre 82 % et 90 % selon les années. Le taux de mention a été de 78 % en 2017.
Lycée
Les matières enseignées au lycée sont les mathématiques, le français, l’histoire-géographie, les SVT, la physique-chimie, la philosophie, l’EPS et, selon les filières, les sciences économiques et sociales, la littérature et la littérature anglaise. Parmi les deux langues (LV1 et LV2) à choisir sont proposées l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien et le russe. Il est également possible de présenter les options arts plastiques, hébreu, provençal, chinois, grec ancien, latin et musique au baccalauréat<ref name="Lycée Thiers">Modèle:Lien web</ref>. La filière littéraire propose aux élèves des cours d'anglais renforcé et d'espagnol renforcé pour ceux qui désirent étudier ces langues de manière approfondie.
La particularité du lycée Thiers est de disposer d'une section musicale. Cette section est la seule de l'académie d'Aix-Marseille à assurer la préparation au baccalauréat de techniques de la musique et de la danse (TMD). La formation des élèves y est assurée avec le conservatoire à rayonnement régional de Marseille<ref name="Lycée Thiers" />.
Répartition des classes au lycée :
Seconde | Première | Terminale |
8 secondes de détermination Modèle:- 1 seconde musicale | 1 première LModèle:-2 premières ESModèle:-5 premières S section SVTModèle:- 1 première S section SIModèle:-1 première musicale | 2 terminale ESModèle:-1 terminale LModèle:-5 terminales S section SVTModèle:- 1 terminale S section SIModèle:-1 terminale musicale |
Il est également de tradition au lycée Thiers d'effectuer en fin de classe de Seconde une sélection pour les futurs élèves de filière scientifique. Les élèves qui le souhaitent peuvent demander que leur dossier soit examiné par une commission pédagogique pour leur permettre d'intégrer la Première S2, une classe dont le but principal est de préparer les élèves qui se destinent aux classes préparatoires. Le rythme y est encore plus soutenu que dans les classes normales, et les élèves ont des khôlles comme en CPGE.
Tous les élèves de Seconde, Première et Terminale ont, une fois par semaine, un devoir surveillé. Ces devoirs surveillés durent deux heures en Seconde et quatre heures en Terminale, et portent, chaque semaine, sur une discipline différente. Cette préparation intensive permet de mettre les élèves dans les meilleures conditions pour obtenir leur baccalauréat et pour s'habituer au rythme des classes préparatoires.
Classes préparatoires aux grandes écoles
Le lycée abrite des CPGE littéraires (une classe d'Hypokhâgne A/L, une classe d'Hypokhâgne B/L, une classe de Khâgne A/L, une classe de Khâgne B/L), économiques et commerciales (deux classes d'ECS), et scientifiques (une classe de MP, une classe de MP*, une classe de MPI/MPI*, une classe de PC, une classe de PC*, une classe de PSI*, trois classes de BCPST). Il abrite également une classe préparatoire aux concours des Sciences Po.
Les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles peuvent vivre dans l'internat du lycée, qui se situe à proximité de la place du Lycée. Disposé sur six étages, il est constitué de deux bâtiments reliés : l'ancienne mairie de quartier, et l'ancien hôtel Bon Séjour.
Classements
Collège
Le collège Thiers est classé par le magazine L'Étudiant comme le Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>, avec un taux de réussite au diplôme national du brevet sur trois ans de 91,8%<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2022, 50 % des élèves ont obtenu la mention Très bien, et 20 % la mention Bien<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lycée
Selon le journal Le Monde, le lycée Thiers fait partie des lycées Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref> et est le meilleur lycée public de Marseille<ref>Modèle:Article</ref>.
Le Parisien classique en 2023 le lycée Thiers comme meilleur lycée de France, dans un classement mêlant lycées publics et privés<ref>https://www.leparisien.fr/etudiant/orientation/lycees/notre-palmares-2023-des-25-meilleurs-lycees-publics-et-prives-de-france-2XZVZSFKWFCGRH4FEGOMOPFWI4.php</ref>,<ref>https://www.lyc-thiers.ac-aix-marseille.fr/spip/spip.php?article1988</ref>. La même année, le magazine l’Étudiant le place à la 21e place<ref>Modèle:Lien web</ref> des lycées des Bouches-du-Rhône. Il gagne des places dans son taux de réussite au baccalauréat (100 %) et dans son taux de mention (86 %). Il perd des places par son Modèle:Citation, du fait d'une sélection importante entre le collège et le lycée, et entre la classe de Seconde et celle de Première<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour le magazine le Figaro Étudiant, le lycée Thiers est classé à la 140e place nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Année | Taux de réussite | Taux de mention<ref>Taux calculé pour les élèves ayant obtenu une mention AB, B ou TB et ayant accepté de publier cette information.</ref> | Rang départemental | Rang national |
---|---|---|---|---|
2017 | 95,07 % | 73 %
(dont 28 % de mentions TB) |
15/131 | 429 |
2016 | 96,11 % | 72,25 % | — | — |
2015<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> | 94,1 % | 72 %
(dont 22,46 % de mentions TB) |
20 | 752 |
2014<ref name=":0" /> | 97,16 | — | 9 | 268 |
2013<ref name=":0" /> | 98,16 | 71 %<ref>Modèle:Lien web</ref> | 8 | 280 |
2012<ref name=":0" /> | 97,9 % | — | 5 | 217/2323 |
2011<ref>Modèle:Lien web</ref> | 98,2 % | 72,8 % | 12/147 | 310/5627 |
2010<ref>Modèle:Lien web</ref> | 97,2 % | 72,5 % | 13/147 | 476/5627 |
2009<ref>Modèle:Lien web</ref> | 98,9 % | 79,7 % | 8/147 | 310/5627 |
2008 | 96,03 % | — | 13/147 | 430/5627 |
2007<ref>Modèle:Lien web</ref> | 98,9 % | 72,5 % | 4/147 | 194/5627 |
2006 | 97 % | — | 8/147 | 252/5627 |
2005 | 95 % | — | 6/147 | 203/5627 |
2004<ref>Modèle:Lien web</ref> | 97,1 % | 70,4 % | 3/147 | 74/5627 |
2003<ref>Modèle:Lien web</ref> | 98,8 % | 72,5 % | 1/147 | 5/5627 |
2002<ref>Modèle:Lien web</ref> | 95,9 % | 73,3 % | — | — |
Le lycée participe également chaque année depuis 2014 à la compétition lycéenne de Questions pour un champion, gagnant lors de la première année de participation<ref>Modèle:Article</ref>, et envoyant depuis lors ses élèves jusqu'aux finales, ainsi qu'aux Olympiades internationales de géosciences, gagnant à l'édition 2018.
Classes préparatoires aux grandes écoles
Le classement national des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) se fait en fonction du taux d'admission des élèves dans les grandes écoles.
En 2019, le major du concours d'entrée de l'École polytechnique (filière MPI), ainsi que le major du concours d'entrée (filière PC) de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, étaient tous deux étudiants en classes préparatoires à Thiers<ref name=":1" />.
En 2015, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2014 :
Architecture du lycée
Situation et accès
- Ce site est desservi par le métro et le tramway de Marseille : stations Noailles et Canebière Garibaldi.
Le lycée se situe dans le quartier Thiers, dans le [[1er arrondissement de Marseille|Modèle:1er de Marseille]], entre la Canebière et le cours Julien. Il est bordé à l'est par la rue Sénac-de-Meilhan et à l'ouest par le boulevard Garibaldi, aboutissant du cours Lieutaud. L'entrée principale, pour les collégiens et lycéens, se situe no 5 place du Lycée, tandis que l'entrée des classes préparatoires se situe côté cours Julien. Le lycée est adjacent au couvent des Bernardines et à sa grande coupole, qui abrite désormais le théâtre des Bernardines, théâtre d'essai consacré à la création et à la recherche. Le théâtre a été classé monument historique en 1952. Il est également situé à deux pas du théâtre du Gymnase. Ces deux ensembles font du quartier Thiers un des poumons culturels de Marseille.
La gare Saint-Charles, située à une station de métro du lycée, permet aux étudiants et professeurs qui n'habitent pas à Marseille de prendre le train quotidiennement pour se rendre au lycée. Il est également simple de rejoindre à partir du lycée l'autoroute A7 pour quitter la ville.
Architecture générale et occupation des lieux
Le lycée est de forme rectangulaire et découpé en quatre bâtiments: le bâtiment Central au nord, le bâtiment de l'Horloge à l'ouest, le bâtiment Sénac à l'est et le bâtiment des Grandes écoles au sud. Un bâtiment scientifique abritant des salles de travaux pratiques de chimie, une salle de conférence et une salle de devoirs surveillés jouxte la cour réservée des préparationnaires et borde la place du Conservatoire à rayonnement régional de Marseille.
Le lycée dispose de deux cours de récréation : la plus grande pour le collège et le lycée, une plus petite réservée aux étudiants des classes préparatoires. Cette dernière est surélevée d'un étage par rapport à la première en raison du dénivelé du terrain.
Le lycée dispose d'un réfectoire situé sous le bâtiment Central (au niveau -1) et d'infrastructures sportives (gymnases, terrains de basket-ball, de football et de volley-ball) dans la grande cour et au niveau 0 du bâtiment Sénac. Les collégiens sont répartis dans les salles de classes au niveau 0 du bâtiment Central et du bâtiment de l'Horloge. Six grands escaliers permettant d'accéder à l'étage sont situés aux quatre coins des lieux et au milieu du bâtiment Central. Au premier étage (niveau 1) on retrouve dans le bâtiment Central les bureaux de l'administration et les deux Centre de documentation et d'information de l'établissement : celui du lycée, et, à l'étage supérieur, celui réservée aux étudiants des classes préparatoires. Partout ailleurs à l'étage se trouvent des salles de classe. Au deuxième étage (niveau 2) on retrouve dans le bâtiment Central une salle de travail et le CDI réservés aux étudiants en CPGE, des salles de travaux pratiques de physique dans le bâtiment des Grandes Écoles, de TP de SVT dans le bâtiment Sénac et enfin des salles de classe ordinaires dans le bâtiment de l'Horloge. Le dernier étage (niveau 3) n'est présent que dans le bâtiment Sénac et rassemble les salles réservées à l'enseignement des sciences de l'ingénieur.
Anciens membres
Le lycée compte beaucoup d'anciens élèves remarquables, qu'ils aient été littéraires, scientifiques, hommes politiques, journalistes, médecins... Certains ont eu un destin national, tandis que d'autres ont été actifs localement.
Le lycée Thiers a connu quelques familles et dynasties : la famille Rostand, principalement active dans la finance et les arts, la famille Pagnol, centrée sur la littérature et le cinéma, la famille Fabry, dont trois des cinq frères ont intégré l'École polytechnique tandis que l'aîné a été président du tribunal de Tunis (les frères Fabry sont par ailleurs cousins des Rostand par leur mère), la famille Fabre (avec un historien, un médecin, un ingénieur, un armateur) et la famille des riches armateurs franco-grecs Zafiropulo.
Anciens élèves notables
Modèle:Catégorie détaillée Modèle:Boîte déroulante/début
- Amédée Achard, romancier
- Paul Arène (1861-1864), poète
- Jean-Robert Armogathe, ecclésiastique
- Gabriel d'Aubarède, écrivain et journaliste
- Gabriel Audisio, écrivain et poète
- Joseph Autran, poète et auteur
- Marie Aycard, romancier et auteur dramatique
- Jean Ballard, poète, écrivain, auteur
- Polydore Bounin, dont Baudelaire se serait inspiré
- Élémir Bourges (?-1874), romancier
- Horace Bertin, poète et journaliste
- Louis Brauquier, poète
- Henri Bresc, historien médiéviste
- Jean-Paul Brighelli (1970-1972), enseignant, romancier et essayiste
- Marcel Brion, romancier, essayiste, critique littéraire et historien de l'art
- Pierre Broué (1942), historien du communisme, militant
- Ferdinand Brunetière (?-1870), historien de la littérature, critique littéraire
- Paul Brulat, écrivain, journaliste
- Eugène Canseliet, auteur et alchimiste
- Jean Chélini, historien
- Albert Cohen (1904-1913), écrivain
- Noël Coulet, historien médiéviste
- Jean Delumeau, historien
- Jean-Toussaint Desanti, philosophe
- Roger Duchêne, historien
- Alain Erlande-Brandenburg, historien
- Céline Frisch, violoncelliste
- Marc Fumaroli, critique littéraire, essayiste français, membre de l'Académie française
- Paul Gaffarel, historien
- Hubert Gallet de Santerre, archéologue
- Joseph Héliodore Garcin de Tassy, traducteur d'arabe
- Jean-Baptiste Gourinat, philosophe
- Léon Gozlan, écrivain
- Léon-Gabriel Gros, écrivain
- Eugène Guinot, écrivain et journaliste
- Pierre Guiral, historien
- Jean Guyon, historien
- Charles Hacks, médecin et écrivain anti-maçonnique, co-auteur du canular de Taxil. Personne d'Umberto Eco dans Le Cimetière de Prague.
- Émilie Harel, illustratrice et dessinatrice de bande dessinée
- Morgan Hermand-Waiche, homme d'affaires
- Edmond Jaloux, écrivain, critique littéraire
- Sébastien Japrisot, auteur, scénariste
- Raymond Jean, auteur
- Camille Jullian, historien, philologue, épigraphiste, professeur au Collège de France
- Georges Lacour-Gayet, historien
- Pierre-Benjamin Lafaye, philologue
- Jacques Le Goff, historien
- Adrien Le Bihan, écrivain
- Jacques Mille, cartographe
- Henri-Irénée Marrou, historien antiquisant, musicologue, spécialiste du christianisme primitif et de philosophie de l'histoire
- Roger Martelli, historien, homme politique
- Charles Méla, critique littéraire, médiéviste
- Joseph Méry, auteur, journaliste, librettiste
- Daniel Mesguich, auteur et metteur en scène
- Henri Michel, historien
- Claude Nicolet, historien
- Jean-Rémy Palanque, historien
- Marcel Pagnol (qui évoque ce lycée dans ses romans Le Temps des secrets et Le Temps des amours)
- Gilles Pécout, historien
- Léon-Gabriel Pélissier, historien
- Charles Pietri, historien
- René Pomeau (1928-193?), professeur de littérature et expert de Voltaire
- Pierre Alexis de Ponson du Terrail, romancier
- Jean Psichari, helléniste
- Antoine Rey-Dussueil, journaliste, romancier
- Joseph-Rosalinde Rancher, écrivain
- Charles Rostaing, linguiste
- Jean-Pierre Richard
- Jean-Baptiste Rossi (plus connu sous le pseudonyme de Sébastien Japrisot)
- Edmond Rostand, auteur, dramaturge
- André Suarès, poète, écrivain
- Léo Taxil, auteur, militant anti-clérical, complotiste
- Serge Valletti, auteur de théâtre et scénariste français
- Paul Veyne, historien
- Pierre Vidal-Naquet, historienModèle:Boîte déroulante/fin
- Edmond Astruc, peintre
- Pierre Barbizet, pianiste
- Édouard Crémieux, peintre
- Albert Detaille, photographe, éditeur
- Louis Ducreux, auteur, acteur, musicien, metteur en scène et directeur de théâtre
- Jonathan Gilad, pianiste
- Marcel Gras, réalisateur
- Jacques Isnardon (1872-1873), artiste lyrique, professeur au Conservatoire de Paris
- Jules Itier, photographe
- Henri-Édouard Lombard, sculpteur
- Charles Mauron, artiste
- Philippe Mayaux, artiste
- Adolphe Monticelli, peintre
- Alphonse Moutte, peintre, directeur de École supérieure d'art et de design Marseille-Méditerranée
- Fortuné Viguier, peintre
- Auguste Vimar, peintre
- Jean-Pierre Rampal, flûtiste
- Ernest Reyer, compositeur
- Louis Rouffe, mimeModèle:Boîte déroulante/fin
- Christian Amatore, chimiste
- Sabin Berthelot, ethnologue
- Gustave Bonnet, polytechnicien, naturaliste
- Edmond de Bovis, hydrographe
- Henri Brocard, mathématicien
- Antoine Bussy, chimiste
- Yves Chevallard, mathématicien
- Alain Connes, mathématicien, médaillé Fields
- Auguste Alphonse Derbès, zoologue
- Joseph Désiré Tholozan, pionnier de l'épidémiologie, médecin personnel du Chah Nasseredin
auteur d'une encyclopédie médicale
- Claude Fabre (1960-1970), universitaire
- Eugène Fabry, polytechnicien, mathématicien
- Charles Fabry, polytechnicien, physicien
- Louis Fabry, polytechnicien, astronome et mathématicien
- Antoine-Fortuné Marion, naturaliste
- Jean-Gabriel Ganascia (1974-1975), ingénieur, informaticien, philosophe, président du comité d'éthique du CNRS
- Paul Gourret, zoologue, conseiller municipal
- Antoine François Hippolyte Fabre, médecin
- Marion Guillou, ingénieure, présidente du conseil d'administration de Polytechnique
- Bernard Laponche, ingénieur
- Jean-Yves Le Gall, ingénieur
- Charles-Marie Livon, médecin et maire de Marseille
- Jean François Mayor de Montricher, polytechnicien, ingénieur
- Jean-Marie Pérès, zoologue
- René de Possel, mathématicien
- Salvatore Pincherle, mathématicien italien, président du congrès international des mathématiciens
- André Turcat, polytechnicien, pilote de Concorde, homme politique
- Félix Regnault, médecin, anthropologue, préhistorien
- George Rodocanachi, médecin anglo-grec naturalisé français, résistant mort en camp d'extermination
- Louis Simonin, ingénieur des mines
- Albert Tian, chimiste
- Albert Vayssière, zoologiste, entomologiste
- Paul Vieille, polytechnicien, ingénieur, chimiste, découvreur de l'onde explosive
- Ernest Vessiot, mathématicien
- Jean Ville, mathématicien économiste
- Gustavo Uzielli, géologue
- Ludovic Zoretti, mathématicien
- Arnaud Prost, polytechnicien, membre de la réserve des astronautes de l'ESAModèle:Boîte déroulante/fin
- Benjamin Abram, maire d'Aix
- Raoul Anglès, député, chef de cabinet d'un président du Conseil
- Édouard Balladur, Premier ministre
- Jean Élysée Baux, maire de Marseille
- Charles Ogé Barbaroux, député
- Catherine Baratti-Elbaz, femme politique
- Jacques Baumel, résistant, sénateur-maire
- André Bellon, député
- Roland Blum, homme politique
- Abel Bonnard, ministre de l'Instruction publique sous le régime de Vichy
- Auguste Bouge, député des Bouches-du-Rhône
- Ferdinand Castets, maire de Montpellier
- Jules Charles-Roux, député des Bouches-du-Rhône, homme d'affaires
- Yves Chevallard, mathématicien
- Joseph Chevillon, six fois maire d'Allauch
- Pierre Alexis Corneille, député bonapartiste de la Seine Maritime
- Fernand Crémieux, député
- André Damien, maire de Versailles, député, conseiller d’État
- Taxile Delord, député du Vaucluse, auteur principal du premier journal satirique du monde
- Claude Delorme, député
- Frédéric Euzière, député
- Augustin-Jules-Esprit Fabre, conseiller municipal de Marseille, juge de paix
- Roger Garaudy, député, sénateur
- Félix Gouin, Président du gouvernement provisoire de la République française, avocat de Léon Blum
- Félix Granet, député des Bouches-du-Rhône
- Alfred Jules-Julien, député, ministre
- Antoine Karam, sénateur
- Gustave de Laboulie, avocat, député
- Charles-Marie Livon, médecin et maire de Marseille
- Jean Masse, député
- Patrick Mennucci, député
- Émile Ollivier, ministre de la Justice, chef du gouvernement sous Napoléon III
- Jules Joseph Onfroy, avocat, maire de Marseille
- Gabriel Péri, député, résistant, mort pour la France
- Paul Peytral, Sénateur des Bouches-du-Rhône, Ministre des Finances, Ministre de l'Intérieur, vice-président de l'Assemblée, vice-président du Sénat
- Victor Peytral, Sénateur des Hautes Alpes, Ministre des Travaux publics
- Michel Pezet
- Charles Pomaret, député, ministre de l'Intérieur, ministre du Travail, sous la {{#ifeq:République | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:République| République }} }} et sous le régime de Vichy
- Bernard Pons, ministre
- André Philip, député, ministre de l’Économie
- Paul Révoil, avocat à la Cour d'appel de Paris, chef de cabinet et directeur du personnel aux ministères de l'Agriculture, des Colonies, des Affaires étrangères, Ministre plénipotentiaire de première classe et résident général adjoint à Tunis
- André Reynard, député-maire de Marseille, conseiller d’État
- Francis Ripert, député des Bouches-du-Rhône
- Jean-Baptiste Ripert, avocat, député des Bouches-du-Rhône
- Jules Roche, avocat, journaliste et homme politique, membre de la garde rapprochée de Georges Clemenceau
- Eugène Rostand, avocat, financier, économiste, homme d'affaires
- Alexis Rostand, mélomane et financier
- Maurice Rouvier, ministre du Commerce, ministre des Finances, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères
- Antoine Sauvaire de Barthélemy, conseiller d'Etat, député
- Adolphe Thiers, Président de la République
- Jean-Louis Vigier, député, sénateur
- Robert Vigouroux, maire de Marseille
- Émile Zuccarelli, ministre, président d'honneur du Parti radical de gauche, maire de BastiaModèle:Boîte déroulante/finModèle:Boîte déroulante/début
- Frédéric d'Allest (?-1961), polytechnicien, ingénieur, inspecteur de l'armement, homme d'affaires
- Joseph Bonnasse, fondateur d'une famille de banquiers
- Bernard Caïazzo (?-1977), homme d'affaires
- Cyprien Fabre (?-1854?), fondateur d'une dynastie d'armateurs, président de la Chambre de commerce de Marseille
- Alfred Fraissinet, patron de la Compagnie Fraissinet, fondée par son père, Marc Constantin Fraissinet
- Jean Fraissinet, armateur, patron de presse et homme politique
- Morgan Hermand-Waiche, homme d'affaires
- Françoise Gri, femme d'affaires
- Claude Imauven, polytechnicien, ingénieur au corps des mines, homme d'affaires
- Patricia Langrand, femme d'affaires
- Gilles Michel, dirigeant d'entreprise
- Denis Ranque, polytechnicien, ingénieur, homme d'affaires
- Paul Ricard, homme d'affaires
- Dominique Senequier, femme d'affaires
- Serge Tchuruk, homme d'affairesModèle:Boîte déroulante/fin
- Danièle Allouche, joueuse de bridge professionnelle
- Gérard Araud (1953), ambassadeur de France aux États-Unis
- Gérard Aschieri, syndicaliste
- Jean-Marc Aveline (1975-1977), évêque
- Antoine Bayle, prêtre, professeur de rhétorique à la faculté d'Aix, et aumônier du lycée
- Léon Bérardi, journaliste
- Henry Bolo, prêtre, polémiste
- Eugène Bonnier, polytechnicien et colonel
- Paul Bosq, journaliste politique
- Louis Blancard, archiviste et numismate
- Louis Martin-Bret, résistant
- Alain Erlande-Brandenburg, conservateur de musée
- Julia Cagé (2003-2005), économiste
- Jean-François Carenco, haut fonctionnaire, préfet de Paris
- Albert Chabanon, résistant
- Marc Chervel, économiste
- Dominique Colas, politologue
- Daniel Costantini, joueur de handball de haut-niveau
- Francis-Louis Closon (annexe Saint-Charles), résistant, haut fonctionnaire
- André Damien, avocat
- Pierre Ferri-Pisani, syndicaliste
- Bruno Étienne, politologue, sociologue et anthropologue
- Eugène Forcade, important éditeur de presse
- Henry Fouquier, journaliste, député
- Henri-Nicolas Frey, colonel, dirige les troupes français lors de la bataille de Pékin
- Périclès Grimanelli, haut fonctionnaire, préfet dans sept préfectures, dont les Bouches-du-Rhône
- Jerome Guillen, directeur de la section automobile de Tesla
- Pol Lapeyre, militaire
- Paul Lombard, avocat
- Max Louarn, pirate informatique
- Jean-Charles Marchiani, haut fonctionnaire, officier de la DGSE
- Pierre Marion, haut fonctionnaire, directeur de la DGSE
- Bernard Norlain, officier de l'Armée de l'air
- Paul Oddo, militaire, aide de camp du général de Gaulle
- Paul Paillole, chef du contre-espionnage français
- Paul Parraud, directeur général de Polytechnique
- Charles Pellegrini, commissaire, entrepreneur
- Édouard Petit (éducation), inspecteur général de l'instruction publique, pédagogue, historien et sociologue de l'Éducation nationale
- Édouard Petit, haut fonctionnaire et écrivain
- Jean Peyrelevade, polytechnicien, sciencepiste, haut fonctionnaire, dirigeant d'entreprise
- Émile Pollak, avocat
- Jean-Pierre Ricard, évêque
- Louis Roubaud, journaliste, écrivain
- Louis Sanmarco, haut fonctionnaire, gouverneur de France d'Outre-mer
- Maurice Schmitt, général
- Pierre Simonet, militaire, résistant et haut fonctionnaire
- Pierre Tapie, directeur de l'ESSEC
- Irène Théry, sociologue
- Jean-Philippe Thiellay, haut fonctionnaire, directeur de l'Opéra de Paris
- André Turcat, pilote d'essai de Concorde
- Léon Vidal, journaliste, haut fonctionnaire et adversaire d'Honoré de Balzac
- Maxime Weygand, généralModèle:Boîte déroulante/fin
Anciens professeurs
- Par ordre alphabétique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref> :
Anciens proviseurs
- Par ordre chronologique
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5516191h%7C{{ #if: bpt6k5516191h |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}} ;
- Pierre Echinard, Sylvie Orsoni, Marc Dragoni, Le lycée Thiers Modèle:Nombre d'histoire, Éditions EDISUD, 2004 ;
- Paul Rollin, 26 Siècles d'éducation à Marseille, Une Chronique du temps passé, Editions Européennes de Marseille-Provence, 1999.