Marc Fumaroli
Marc Fumaroli, né le Modèle:Date de naissance à Marseille et mort le Modèle:Date de décès à Paris<ref>« Marc Fumaroli est mort », Le Figaro, 24 juin 2020.</ref>, est un critique littéraire, historien de l'art et de la littérature, et essayiste français<ref>Philippe-Jean Catinchi, « L’historien de la littérature Marc Fumaroli est mort », Le Monde, 24 juin 2020.</ref>.
Spécialiste du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il est professeur des universités à Paris-Sorbonne, titulaire d'une chaire « Rhétorique et société en Europe ({{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
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}}s) » au Collège de France et membre de l'Académie française.
Il est également connu pour ses prises de position concernant la politique culturelle de la France et l'art contemporain.
Biographie
Jeunesse et formation
Marc Fumaroli passe son enfance et son adolescence à Fès. Il effectue des études secondaires au lycée mixte de cette ville (où il obtient un baccalauréat ès lettres) et des études supérieures au lycée Thiers à Marseille, à l'université d'Aix-Marseille et à la Sorbonne<ref>Voir sur annibal.free.fr.</ref>.
En 1959, il est reçu à l'agrégation de lettres<ref>Voir sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr.</ref>. De Modèle:Date- à Modèle:Date-, il effectue son service militaire à l’école militaire interarmes de Coëtquidan et dans le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:| }} }} régiment d’artillerie à Colbert (aujourd'hui Aïn Oulmene), dans le Constantinois<ref>Voir sur archive.is.</ref>. De Modèle:Date- à Modèle:Date-, il est pensionnaire de la Fondation Thiers.
Enseignement et institutions
Assistant à la faculté des lettres de Lille de 1966 à 1969<ref>Voir sur aibl.fr.</ref>, puis chargé d'enseignement à l'université Lille III de 1969 à 1976<ref>Voir sur college-de-france.fr.</ref>, il devient docteur ès lettres<ref>Modèle:SUDOC.</ref> et maître de conférences à université Paris-Sorbonne en Modèle:Date-<ref>Voir sur evene.fr.</ref>. De 1978 à 1985, il est professeur à l'université Paris-Sorbonne<ref>Voir sur balzan.org.</ref>.
En 1986, présenté par le poète Yves Bonnefoy et l'historien Jean Delumeau, il est élu professeur au Collège de France, chaire « Rhétorique et société en Europe ({{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
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}}s) ». De 1992 à 1997, il est désigné par l'assemblée des professeurs du Collège de France pour être membre du conseil d'administration de la fondation Hugot du Collège de France.
Il est élu à l'Académie française le Modèle:Date- au fauteuil 6, succédant à Eugène Ionesco (il y est reçu le Modèle:Date- par Jean-Denis Bredin<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et le Modèle:Date-, à l'Académie des inscriptions et belles-lettres au fauteuil laissé par Georges Duby<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
En 1996, il est élu président de la Société des amis du Louvre. Il aura en charge l'organisation du centenaire de la Société (dons d'une grande peinture de David et d'un exceptionnel dessin de Watteau). Après être resté vingt ans à sa tête, il en quitte la présidence en Modèle:Date-. Son vice-président, Louis-Antoine Prat, le remplace.
En 1997, il est Professor at large de l’université de Chicago au titre du Department of Romance Languages et du Committee on Social Thought.
À partir de l'an 2000, il travaille avec ses collaborateurs Marianne Lion-Violet (CNRS) et Francesco Solinas (Collège de France) à la constitution d'un Institut consacré à l'étude de la République des Lettres, rattaché au CNRS sous la direction du professeur Antoine Compagnon. Cette même année, il est professeur invité au Conservatoire national des arts et métiers<ref>Marc Fumaroli, « Les humanités ou la critique des spécialités », dans Yves Michaud (éd.), Qu'est-ce que la culture ?, Éditions Odile Jacob, Paris, 2001, p. 287-298.</ref> et, depuis 2003, il est professeur émérite au Collège de France et fait partie de plusieurs commissions.
Par arrêté du Modèle:Date-, Marc Fumaroli est nommé président de la Commission générale de terminologie et de néologie, en remplacement de Gabriel de Broglie, de l'Académie française, pour la durée du mandat restant à courir<ref>JO du 3 octobre 2006, Modèle:P., texte no 21.</ref>.
En mars 2008, il fait partie de la Commission de nomination au poste de directeur de la Villa Médicis, à Rome.
En 2009, il est membre du Comité de parrainage de l'Institut régional du cinéma et de l'audiovisuel présidé par le réalisateur Magà Ettori.
En Modèle:Date-, par le biais de l'Association française pour les arts qu'il a fondée et qu'il préside, il organise à la mairie du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} arrondissement une exposition « Présence de la peinture en France, 1974-2016 », qui rend hommage à une série de peintres figuratifs contemporains, dont Sam Szafran<ref>lire en ligne</ref>, ainsi que de graveurs et de sculpteurs actuels, inscrits dans la tradition académique. Elle est présentée comme un plaidoyer pour réconcilier l'art et la beauté<ref>« La croisade de Marc Fumaroli pour réconcilier l'art et la beauté », lire en ligne sur lefigaro.fr.</ref>.
Il fut membre d'honneur de l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR), une association multiconfessionnelle qui œuvre à la préservation et au rayonnement du patrimoine cultuel français.
Jurys
- Président du jury du prix Chateaubriand<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Membre du jury du prix Jean d'Ormesson<ref>Modèle:Lien web.</ref> (depuis 2018)
- Membre du jury du prix de la BnF (depuis 2009)
Prises de position
Politique culturelle de la France
En 1991, dans L'État culturel, dont le titre a été repris dans celui de l'ouvrage de Jacques Donzelot, L'État animateur, Marc Fumaroli développe une critique très ferme de la politique culturelle française qui s'enracinerait dans le régime de Vichy, à travers André Malraux, pour atteindre son apogée en Jack Lang. Pour Marc Fumaroli, Modèle:Citation bloc La politique culturelle doit viser à développer l'excellence et non s'égarer dans une Modèle:Citation<ref>Marc Fumaroli : « Les socialistes ont toujours confondu culture et quantité », Atlantico, 19 juillet 2011.</ref>.
Dans ce même ouvrage, il insiste sur l'attachement des Français à la subvention des biens culturels. Cet attachement serait lié à une prise de position politique et économique : ne pas subventionner la culture serait admettre la victoire de l’« ultra-libéralisme », et serait le symbole de l’avènement de la fin du rayonnement et de la production culturelle française telle que nous la connaîtrions.
Féminisation des noms de métiers en français
En 1998, alors que le gouvernement Jospin fait paraître une circulaire relative à la féminisation des noms de métiers en français, Marc Fumaroli rédige une tribune s'y opposant, Modèle:Citation <ref>Marc Fumaroli : « La querelle du neutre », Le Monde, 31 juillet 1998.</ref>.
Art contemporain
En 2009, Marc Fumaroli publie une volumineuse étude, Paris-New York et retour, qui critique ce qu'il estime être les impostures de l'art contemporain. Il y dénonce le goût de la provocation et la surenchère dans la laideur, l'obscénité et le blasphème. Avec pour guide et point d'appui Baudelaire, il part à la recherche de ces mouvements qui ont à maintes reprises traversé l'Atlantique. Il rappelle que le précurseur a été un Français, Marcel Duchamp, installé aux États-Unis et promoteur des ready-made<ref>Paris-New York et retour, Flammarion, 2011, p. 294 et suiv.</ref>, au moment où, à Paris, fleurissaient les mouvements dadaïste et surréaliste qui auront des conséquences si importantes sur les arts plastiques. Après la Seconde Guerre mondiale, l'art abstrait (Rothko, Pollock, de Kooning) a vite été supplanté par le pop art, dont l'artiste phare, Andy Warhol, est venu chercher une certaine forme de consécration à Paris<ref>Modèle:Opcit, p. 315 et suiv.</ref>. Par la suite, l'art contemporain a connu ce qu'il appelle une barnumisation<ref>Modèle:Opcit, p. 130 et suiv. et p. 167 et suiv. Dans sa critique du Monde, Jean-Louis Jeannelle relève la phrase de Marc Fumaroli : « Il [Barnum] a vu le premier que la catégorie esthétique appelée à supplanter toutes les autres serait la moins discriminante : l'intéressant » (op. cit., p. 133)</ref>, avec comme animateur principal Jeff Koons, très habile dans le marketing et adepte de grands défilés à travers New York. Marc Fumaroli rédige quelques pages féroces sur ces artistes et sur leur collègue britannique Damien Hirst, qui n'avait pas prévu que son requin dans le formol se décomposerait<ref>Modèle:Opcit, p. 192 et suiv.</ref> ! Quant au mouvement de spéculation qui s'est emparé de ces productions, habilement entretenu par de grands galeristes, il semble éprouver un malin plaisir à contempler ces collectionneurs qui engloutissent des fortunes dans l'achat d'œuvres improbables, dont on n'a aucune certitude qu'elles pourront affronter sans dommage l'épreuve du temps.
L'évolution de la relation entre art et religion est hautement significative pour Marc Fumaroli. Le renouveau impulsé par les fondateurs de la revue L'Art sacré, Marie-Alain Couturier et Pie Raymond Régamey, a permis de faire appel à des peintres abstraits capables d'atteindre à une grande spiritualité, comme Jean Bazaine et Alfred Manessier<ref>Modèle:Opcit, p. 567 et suiv.</ref>. Mais les avatars de l'art contemporain se sont emparés de cette relation dans un sens diamétralement opposé car ils ont compris que le scandale faisait parler de soi et donc vendre. À l'origine de cette prise de conscience, Marc Fumaroli voit le rôle joué en Grande-Bretagne par les tabloïds qui ont fait bondir la cote des Young British Artists, promus par le publicitaire Charles Saatchi<ref>Modèle:Opcit, p. 641.</ref>. En effet, chacun des scandales initiés par ces artistes, tels que les cadavres éventrés dans du formol de Damien Hirst, était du pain bénit pour ces journaux en mal de sensationnel, et en retour assurait la notoriété des artistes en cause. Dans le milieu des collectionneurs, il est vite devenu de bon ton d'accepter cette forme d'art : Modèle:Citation bloc Vue par ces artistes, la religion devient prétexte à des performances d'automutilation voulant rappeler les stigmates, tel Michel Journiac<ref>Modèle:Opcit, p. 649.</ref>, et à des représentations blasphématoires comme le Piss Christ d'Andres Serrano. Tous ces développements sont repris dans l'exposition « Traces du sacré » à Beaubourg en 2008, vaste panorama dont sont pourtant exclus les artistes que promouvait la revue L'Art sacré<ref>Modèle:Opcit, p. 679 et suiv.</ref>.
Il regrette également que la France ait cru devoir encourager, voire chercher à imposer cette forme d'art, en se lançant dans une sorte de concurrence avec les États-Unis au risque de perdre ses valeurs<ref>Le témoignage qu'il cite de l'Américain William Newton, éminent spécialiste de Versailles, est à cet égard éloquent (Modèle:Opcit, p. 438-439).</ref> et en contradiction même avec le principe d'exception française défendu par le ministère<ref>Modèle:Opcit, p. 468.</ref>. À ce titre, il remarque qu'à Paris comme à New York, de grands musées classiques ont cru opportun de faire une place à des spécialistes de la provocation tels que Damien Hirst au Met et Jan Fabre au Louvre<ref>Il cite ici la réaction indignée de Régis Debray après avoir assisté à la représentation d'Avignon mise en scène par Jan Fabre en 2005 (Modèle:Opcit, p. 670-671).</ref>, et s'interroge sur les raisons de ces choix : désir de faire du Modèle:Citation et d'attirer ainsi de nouveaux visiteurs, pressions des galeristes qui veulent faire monter la cote de leurs poulains ou, en France, intervention du ministère ?
Parmi les nombreuses analyses du livre parues en France et à l'étranger, on peut citer celle de Jean d'Ormesson dans Le Figaro<ref>« Pour un esprit de beauté et de joie », Le Figaro, 2 avril 2009.</ref>, celle de Jean-Louis Jeannelle dans Le Monde<ref>« “Paris-New York et retour. Voyage dans les arts et les images”, de Marc Fumaroli : feu le génie artistique », Le Monde, 30 avril 2009.</ref>, qui, en tant que spécialiste de André Malraux, reproche à Marc Fumaroli son hostilité de principe à l'égard du ministre, ou celle, plus critique, du Magazine littéraire<ref>Cécile Guilbert, « Quand Fumaroli fulmine », Le Magazine littéraire, no 486, mai 2009, Modèle:P..</ref>. Ce dernier regrette en particulier que les développements manquent au distinguo effectué par l'auteur entre cet art contemporain et les artistes véritables, alors que c'est un élément clé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Enseignement du latin et du grec
En 2015, Marc Fumaroli prend position contre la nouvelle réforme du collège présentée par la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, notamment pour ses effets concernant l'enseignement du latin et du grec, victimes, selon lui, du Modèle:Citation<ref>« Marc Fumaroli : “Le latin est victime des fanatismes égalitaires et utilitaires” », lefigaro.fr, 31 mars 2015.</ref>.
Publications
- Héros et Orateurs, rhétorique et dramaturgie cornélienne, Droz, 1990
- Le Poète et le Roi, Jean de La Fontaine et son siècle, Éditions de Fallois, 1997
- L'État culturel : une religion moderne, Éditions de Fallois, 1991 ; rééd. Livre de Poche, 1999 Modèle:ISBN
- L'Âge de l'éloquence : rhétorique et « res literaria » de la Renaissance au seuil de l'époque classique, Droz, 1980 ; rééd. Albin Michel, 1994 Modèle:ISBN
- La Diplomatie de l'esprit : de Montaigne à La Fontaine, Hermann, 1995 ; rééd. 1998 Modèle:ISBN
- Histoire de la rhétorique dans l'Europe moderne : 1450-1950, Presses universitaires de France, 1999 Modèle:ISBN
- L'École du silence. Le sentiment des images au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, Flammarion, 1999 Modèle:ISBN
- Quand l'Europe parlait français, Éditions de Fallois, 2001 Modèle:ISBN Modèle:Retrait
- Orgies et fééries, Chroniques du théâtre à Paris autour de 1968, Editions de Fallois, 2002
- Chateaubriand : poésie et Terreur, Éditions de Fallois, 2003 Modèle:ISBN Modèle:Retrait
- Maurice Quentin de La Tour et le siècle de Louis XV, Éditions du Quesne, 2005 Modèle:ISBN
- Exercices de lecture : de Rabelais à Paul Valéry, Gallimard, « Bibliothèque des idées », 2006, 778 p. Modèle:ISBN
- Peinture et pouvoirs aux {{#switch: XVIII
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}} : de Rome à Paris, Faton, 2007, 397 p. Modèle:ISBN
- Paris-New York et retour : voyage dans les arts et les images : journal, 2007-2008, Fayard, 2009, 634 p. Modèle:ISBN
- Chateaubriand et Rousseau, conférence au Collège de France 1995, CD audio, éd. Le Livre Qui Parle, 2009
- Discours de réception de Jean Clair à l'Académie française et réponse de Marc Fumaroli, Gallimard, 2009, 130 p. Modèle:ISBN
- Le Big bang et après ?, avec Alexandre Adler, Blandine Kriegel et Trinh Xuan Thuan, Albin Michel, 2010, 168 p. Modèle:ISBN
- L’Homme de cour, préface-essai sur l'œuvre de Baltasar Gracián, Gallimard, « Folio Classique », 2011, 654 p. Modèle:ISBN
- Le livre des métaphores : essai sur la mémoire de la langue française, Robert Laffont, 2012
- Des Modernes aux Anciens, Gallimard, « Tel », 2012 Modèle:ISBN
- La République des Lettres, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des histoires », 2015 Modèle:ISBN
- Mundus muliebris: Elisabeth Louise Vigée Le Brun, peintre de l'Ancien régime féminin, coll. Fall.Litt., Éditions de Fallois, 2015 Modèle:ISBN
- Œuvres I-II, préface sur l'œuvre de Jean d'Ormesson, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2015
- Le comte de Caylus et Edme Bouchardon : deux réformateurs du goût sous Louis XV, coll. Essai Somogy, Coédition Somogy, 2016 Modèle:ISBN
- Madame du Deffand et son monde, préface de l'ouvrage de Benedetta Craveri, Coll. Au fil de l'histoire, Flammarion, 2017
- Partis pris, coll. Bouquins, Robert Laffont, 2019
- Le poète et l'empereur : et autres textes sur Chateaubriand, Les Belles lettres, 2019
- Dans ma bibliothèque. La guerre et la paix, Les Belles lettres - éditions de Fallois, 2021, 460 p., posthume.
Distinctions
Prix
Société savantes
Marc Fumaroli fut membre de sociétés et d'académies : Modèle:Colonnes
Honneurs
Plusieurs universités l'ont fait docteur honoris causa : Modèle:Colonnes
Décorations
Françaises
Étrangères
- Modèle:Drapeau Modèle:Déco Grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne
- Modèle:Drapeau Fichier:POL Złoty Medal Zasłużony Kulturze Gloria Artis BAR.png Médaille d'or du Mérite culturel polonais Gloria Artis<ref>Marc Fumaroli sur sofeth.over-blog.com.</ref>
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- République des Lettres, République des Arts : mélanges en l'honneur de Marc Fumaroli, essais réunis et édités par Ch. Mouchel et C. Nativel, Genève, Droz, 2008
- Maxence Caron, La Pensée de Marc Fumaroli, essai-préface du volume Partis pris de Marc Fumaroli, Modèle:Coll., Paris, Robert Laffont, 1088 p., 2019 Modèle:ISBN