Louvie-Juzon
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Louvie-Juzon (en béarnais Lobier-de-Baish ou Loubié-de-Bach) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Localisation
La commune de Louvie-Juzon se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Oloron-Sainte-Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Izeste (Modèle:Unité), Castet (Modèle:Unité), Sainte-Colome (Modèle:Unité), Arudy (Modèle:Unité), Sévignacq-Meyracq (Modèle:Unité), Bielle (Modèle:Unité), Bilhères (Modèle:Unité), Bescat (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Louvie-Juzon fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Hydrographie
La commune est traversée par des affluents du gave d'Ossau, entre parenthèses la forme francisée) :
- le Béez et ses affluents :
- le ruisseau le Casteran (Castéra),
- le ruisseau de Cousi,
- le cau de Heus et son affluent :
- le caude l'Aiga (Aygue),
- le ruisseau de Hont Lana (Hont Lane),
- le ruisseau l'Isou,
- le ruisseau du Lacot et son affluent :
- le ruisseau de la Sègue,
- le ruisseau Lestarrès (Modèle:Unité en France) et ses affluents :
- le ruisseau le Bordialar (Bourdiala) et son affluent :
- le ruisseau l'Artigau,
- le ruisseau de Ramasaugue,
- le ruisseau d'Ombratiu (Ombratiou) et son affluent :
- le ruisseau de la fontaine de Mespler (Mesplé),
- le ruisseau le Bordialar (Bourdiala) et son affluent :
- le ruisseau de Moncaut (Modèle:Unité) et ses affluents :
- le ruisseau l'Abeurada (Abeurade),
- le ruisseau de Moncaut (Modèle:Unité).
- le gave d'Ossau.
- l'Ouzom.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Laruns-Artouste », sur la commune de Laruns, mise en service en 1943<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un espace protégé est présent sur la commune : la « tourbière de Pédestarrès », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- « le gave d'Ossau », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif du Moulle de Jaout », d'une superficie de Modèle:Unité, abritant en particulier six espèces rares, menacées à l’échelle mondiale. Certaines de ces espèces comme le Géranium de Bilhère ne se rencontrent qu’en Haut Béarn. D’autres, comme la Bartsie en épi (Northobartsia spicata), qui ne se rencontre en Béarn que sur le massif de Jaout, lui confèrent toute son originalité), qui ne se rencontre en Béarn que sur le massif de Jaout, lui confèrent toute son originalité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « gave de Pau », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues<ref group=Note>La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.</ref> encore vivace<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « tourbière de Louvie-Juzon », d'une superficie de Modèle:Unité, une tourbière haute d'intérêt majeur en particulier valeur palynologique<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux au titre de la « directive Oiseaux »<ref name= Natura/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « pènes du Moulle de Jaout », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste ensemble montagneux comprenant des falaises exposées à l'Ouest, caractérisée par des habitats ouverts, forestiers et rupestres pyrénéens typiques favorisant la présence d'espèces ornithologiques majeures<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « pics de l'Estibet et de Mondragon », d'une superficie de Modèle:Unité, sont une zone de montagne de moyenne à haute altitude avec occupation du sol alternant habitats ouverts, forestiers et rupestre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « montagne du Rey, Pene Peyrau et crête des Garroques » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « pelouses, landes et boisements du pic Merdanson et du pic Mondragon » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « pic de Males Ores » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « réseau hydrographique du gave d'ossau à l'amont d'arudy et ses rives » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « tourbière de Louvie-Juzon » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « bassins versants amont de l'Ouzom (rive gauche) et du Béez » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- la « vallée d'Ossau » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Louvie-Juzon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arudy, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,7 %), prairies (10,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones urbanisées (2,1 %), terres arables (2 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et hameaux
- Pè de Horat (Pè-de-Hourat) ;
- Pè d'Estarra/e(s?) (Pè-d-Estarres).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Louvie-Juzon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron, l'Ouzoum, l'Estarrèsou et le Béez. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1997, 2007, 2009, 2013, 2018, 2019 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Louvie-Juzon est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 58,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risque technologique
La commune est en outre située en aval de barrages de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Le toponyme Louvie-Juzon apparaît<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref> sous les formes Luperium (1100, titres de Mifaget),
Lobier (1154, titres de Barcelone<ref>Cités par Pierre de Marca dans son Histoire de Béarn</ref>), Lobierr-Juso (1270, titres d'Ossau<ref>Titres de la vallée d'Ossau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Lobiher-Jusoo (1376, montre militaire de Béarn<ref>Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Lobier-Jusoo (1385, censier de Béarn<ref>Manuscrit de 1385 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Lobier-Jusson, Lobie-Juso et Loubié (respectivement en 1538, 1614 et 1675, réformation de Béarn<ref>Collection manuscrite du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).
Le toponyme Le Hourat (en occitan « trou », « percée ») est mentionné<ref name="Raymond"/> sous la forme Forat de Lobier-Juson en 1443 dans le registre de la Cour Majour de Béarn<ref>Registres manuscrits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>.
Son nom béarnais est Lobier-de-Baish<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Loubié-de-Bach<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Louvie, lobièr en béarnais, a une origine latine et signifierait domaine de Lupinus. Juzon (Jusan) veut dire en aval<ref>Modèle:Dictionnaire toponymique des communes du Béarn.</ref>.
Histoire
En 1385, Louvie-Juzon comptait 80 feux et dépendait du bailliage d'Ossau<ref name="Raymond"/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
La commune fait partie de cinq structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté de communes de la Vallée d'Ossau ;
- le SIVU assainissement de la vallée d’Ossau ;
- le syndicat d'eau de la vallée d'Ossau ;
- le syndicat d'électrification du Bas-Ossau ;
- le syndicat de la perception d’Arudy.
La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-Béarn.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage. Louvie-Juzon fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
La pureté des eaux du gave d'Ossau a permis le développement de la pisciculture.
A Pé de Hourat, une petite pisciculture appelée "La truite d'Ossau" bénéficie d’un cadre préservé et des eaux du Béez d'une excellente qualité (issue des sources et résurgences alimentées par les Pyrénées). L’élevage est axé sur une production artisanale de truites et ombles de fontaine, dans une démarche responsable et éthique (voir plus d'informations sur le site https://truite-ossau.fr/).
Culture locale et patrimoine
-
Le lavoir de Pé-de Hourat.
-
Entrée dans Louvie-Juzon.
-
Un axe principal de Louvie-Juzon.
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Nouvelle rocade de Louvie-Juzon.
-
Le lavoir de Pé-de Hourat.
Patrimoine civil
- Maisons des {{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}.
Patrimoine religieux
==== Église Saint-Martin des {{#switch: XVII
| e | er | = {{#switch: XVII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, finalement achevée en 1890. ==== La construction de l'église a débuté au 1er quart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la nef principale et le collatéral sud datent de cette époque, ils sont tous deux couverts d'une voute en arcs brisés. Le collatéral nord a été ajouté au 3ème quart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ainsi que l'atteste la date gravée (1671) sur la porte de style classique débouchant sur ce collatéral nord. La façade occidentale et le clocher ont été reconstruits à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (1890)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'intérieur recèle un grand nombre d'objets classés au titre de monuments historiques :
- Christ en croix du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>
- autel et retable du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au nord du chœur avec une toile représentant Saint-Antoine en prière<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> (comme habituellement dans son iconographie, Saint-Antoine est accompagné d'un cochon), ce retable est surmonté d'une toile représentant Saint-Martin donnant la moitié de son manteau à un pauvre
- autel et retable du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Sacré-cœur ?)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>
- autel et retable du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au sud du chœur avec une toile représentant Saint-Martin évêque<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>
-
Christ en croix du XVIIe (?)
-
Retable de Saint-Martin évêque
-
Saint-Martin évêque
-
Retable de Saint-Antoine
-
Devant d'autel sous le retable de Saint-Antoine
-
Saint-Antoine en prière
-
Retable du sacré-cœur
-
Saint-martin partageant son manteau avec un pauvre
Modèle:Message galerie-Commons
- l'orgue de tribune de la 2ème moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> fabriqué par François Mauroumec, il est constitué d'un buffet à trois tourelles<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, il a été restauré en 1984
- autel, tabernacle, croix, 6 chandeliers d'autel, retable, tableau d'autel représentant saint-Ambroise évêque (ou Saint-Géminien), et 3 tableaux (la Vierge de l'Apocalypse, saint-Laurent et sainte Catherine d'Alexandrie)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>
-
Retable du XVIIIe
-
Maître autel
-
Agneau aux sept sceaux
-
Tabernacle
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Tableau d'autel
-
2ème et troisième niveaux du retable
-
Troisième niveau du retable
Modèle:Message galerie-Commons
- le maître-autel du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est de type autel-tombeau, il comporte une représentation de l'agneau aux sept sceaux (représentation tirée de l'Apocalypse de Jean)
- le tabernacle du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle reprend cette même représentation de l'agneau aux sept sceaux, elle est encadrée de deux colonnettes torses ornées de pampres de vigne
- des chandeliers en tilleul
- l'ensemble du retable est du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il est constitué de bois de tilleul peint et doré, il a été restauré en 2001 par les entreprises Férignac (menuiserie), Dufon (polychromie, dorure, dorure à l'eau sur les chandeliers) et l'atelier Albers-d'Assay (toiles, mises sur châssis)
- au premier niveau, un tableau d'autel du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle représente Saint-Ambroise selon le Ministère de la Culture, or ce tableau peint par H. Poublan (ou Goublan) est une copie partielle d'un tableau du Guerchin intitulé "(La Vierge à l'Enfant avec quatre saints). Dans le tableau du Guerchin, le même personnage représente Saint-Géminien et non Saint-Ambroise, il présente une ville (Modène) et non un livre comme sur ce tableau<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. 4 colonnes torses entourent le tableau, elles sont ornées de pampres de vignes à leur base, elles supportent une corniche surmontée de volutes
- au deuxième niveau, trois tableaux sont encadrés de chaque côté par 2 colonnes torses et un ange portant une corne d'abondance. À gauche, une toile représente Saint-Laurent portant son attribut de martyr, le gril. La toile du centre représente une vierge à l'enfant en femme de l'apocalypse, elle est couronnée de douze étoiles, debout sur un croissant de lune, Jésus transperce la tête du serpent symbolisant Satan, évocation de Marie, deuxième Eve, écrasant le serpent à l'origine du péché originel commis par la première Eve. A droite, la toile représente Sainte-Catherine accompagné de l'instrument de son martyre, la roue.
- au troisième niveau, la colombe du Saint-Esprit sur un fronton sculpté est entourée de la Vierge à gauche (elle est posée sur un croissant de lune) et de saint-Antoine (?) à droite. Dans ce dernier niveau, deux colonnes torses supportent une corniche ornée de volutes.
- un bas-relief en bois peint et doré du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> représentant le baptême du Christ (reprise d'une toile de Murillo conservée au Staatiche Museen de Berlin). Le cadre du bas-relief est orné de godrons et surmonté de deux têtes d'anges
- une chaire à prêcher du premier quart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, un atlante soutient la chaire constituée de panneaux décorés de 4 évangélistes accompagnés de leur symbole respectif (la chaire a été restaurée en 2001 par l'entreprise Dufon)
-
Chaire du XVIIe
-
Les 4 évangélistes de la chaire
-
Le baptême du Christ par Saint-Jean-Baptiste
La nef du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est couverte d'une voute arcades brisées supportées par des colonnes à chapiteau, chaque chapiteau (probablement du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) est sculpté de différents personnages.
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Chœur nord-est
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Chœur sud-est
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Chœur nord
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Chœur sud
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Chœur nord-ouest
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Chœur sud-ouest
-
Nef sud
-
Nef nord
Au centre du chœur et au centre de la nef, deux clefs de voute, l'une représentant Saint-Martin évêque, l'autre Saint-Roch, patron des pèlerins, avec son bâton (bourdon), sa cape et son chapelet :
-
Saint-Martin
-
Saint-Roch
Les vitraux ont été réalisés, pour la majeure partie d'entre eux par l'atelier Mauméjean de Pau. L'église possède deux vitraux figurés : l'un, le vitrail de Saint-Joseph est signé "Mauméjean Pau 1866", l'autre représente la vierge Marie avec les attributs de la femme de l'Apocalypse (étoiles, croissant de lune). Les autres vitraux sont décoratifs à motifs géométriques.
Équipements
- éducation
- La commune possède une école primaire<ref>Site de l'école primaire</ref>.
- culture
- La médiathèque intercommunale Pau-Pyrénées (ancien château Louvie<ref>Photo de la médiathèque / ex-château Louvie (photo ~1909)</ref>, propriété des barons Bernadotte)
Personnalités liées à la commune
- née au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Raymond Orteig, né en 1870 à Louvie-Juzon est un homme d'affaires américain, d'origine française, qui fut à l'origine en 1919 du Prix Orteig qui lança la course pour relier New York et Paris par voie aérienne et sans escale. C'est Charles Lindbergh qui remporta le prix en 1927.
- nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- François Moncla, né le Modèle:Date- à Louvie-Juzon, est un joueur français de rugby à XV.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques
- Vallée de l'Ouzom
- Forges de la vallée de l’Ouzom
- Mine de Baburet
- Route nationale 134bis