Lumbres

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Modèle:Infobox Commune de France

Lumbres est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune est le siège de la communauté de communes du Pays de Lumbres qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1.

Son histoire est avant tout industrielle ; cependant Lumbres fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, et présente des richesses patrimoniales en matière d'écologie et de paysages (coteaux calcaires). Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Lumbres se situe à une dizaine de kilomètres de Saint-Omer.

Modèle:Carte interactive

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes : Modèle:Communes limitrophes

Topographie et géologie

La géomorphologie explique le paysage lumbrois, les coteaux calcaires en particulier.

Plusieurs carrières locales dont celles de la cimenterie de Lumbres ont livré de nombreux fossiles de poissons, d'ammonites

Hydrographie

Modèle:Article connexe Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Lumbres a pour partie été construite sur un ancien marais, à la croisée des vallées de l’Aa et du Bléquin.

L'Aa est un cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité qui prend sa source dans la commune de Bourthes et se jette dans le canal de Neufossé au niveau de la commune de Saint-Omer<ref>Modèle:Sandre</ref> et c'est dans la commune de Lumbres, que se jette dans l'Aa, le Bléquin, cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune de Lottinghen<ref>Modèle:Sandre</ref>.

C'est dans la commune que l'Urne-à-l'Eau, cours d'eau naturel de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune de Lottinghen, se jette dans l'Aa<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:AaRiverFrance Restauration berge.jpg
Problème de gestion des berges.

Un contrat de rivière et diverses aides de l'Agence de l'eau ont aidé à traiter certaines pollutions industrielles de l'Aa, mais le boisement (peupleraies) et le comblement ou drainage du marais en aval de la poudrerie d'Esquerdes, ainsi que l'urbanisation et une gestion des berges peu respectueuse de l'environnement ont dégradé le patrimoine des zones humides communales.

Environnement : Si le castor a déserté la vallée depuis plusieurs siècles et la loutre depuis quelques décennies, la commune abrite encore quelques richesses naturelles qui sont principalement, outre un fond alluvial et quelques reliques de zones humides ornées d'orchidées et d'autres espèces intéressantes, des coteaux calcaires et un petit massif forestier (sur la montagne – ou colline – de Lumbres). Le paysage est toutefois marqué par les vastes carrières et la cheminée de la cimenterie. L'autoroute proche A 26 (dite « autoroute des Anglais ») et l'élargissement de la nationale 42 constituent un facteur important de fragmentation écopaysagère d'un réseau écologique dont la réalité est visible sur les images satellites.

Espaces protégés et gérés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans ce cadre, la commune fait partie de trois espaces protégés et gérés :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> :

  • le réservoir biologique de l’Aa. Cette ZNIEFF doit être considéré comme étant un milieu pépinière à l’échelle de l’hydrosystème Aa rivière<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • la montagne de Lumbres, d’une superficie de Modèle:Unité et d'une altitude variant de 36 à Modèle:Nobr. Ce site situé sur le versant droit de la vallée de l’Aa, au sud-est de Lumbres, est un vaste promontoire boisé<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • la Vallée de l'Aa entre Lumbres et Wizernes, d’une superficie de Modèle:Unité et d'une altitude variant de 25 à Modèle:Nobr. Ce site se rattache à l'ensemble écologique constitué par la moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes (ZNIEFF de Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • la haute Aa et ses végétations alluviales entre Remilly-Wirquin et Wicquinghem, d’une superficie de Modèle:Unité et d'une altitude variant de 40 à Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> :

  • la vallée du Bléquin et les vallées sèches adjacentes au ruisseau d’Acquin. Cette ZNIEFF se situe sur les marges septentrionales du Haut-Pays d’Artois, en bordure des cuestas du Boulonnais et du pays de Licques<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • la moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes. La moyenne vallée de l’Aa et ses versants représentent un remarquable ensemble écologique associant des habitats très différents constituant des complexes de végétations souvent complémentaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Site Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les pelouses, bois acides à neutrocalcicoles, landes nord-atlantiques du plateau d'Helfaut et le système alluvial de la moyenne vallée de l'Aa d'une superficie de Modèle:Unité et répartis sur Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Lumbres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lumbres, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,4 %), forêts (19 %), zones urbanisées (17,7 %), prairies (15,6 %), mines, décharges et chantiers (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

La commune est située à proximité de la RN 42 et de l'A26 ; le train et le TGV sont accessibles depuis les gares de Saint Omer et Calais-Fréthun, cette dernière étant également desservie par l'Eurostar.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Laurentia (1040), Lumerez (1183), Lumera (1189), Lumbres (1220), Lumers (1227), Lumeres (1228), Lunbres (1238), Laurentia sive Lumbrae (v. 1512)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Lumbres (1793) et Lambres puis Lumbres (depuis 1801)<ref name="Cassini"/>.

Viendrait de l'anthroponyme roman Laurentius suivi du suffixe -a, substitué par la suite par celui germanique de Lumarus + -as<ref name="TGF">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

La vallée a connu une occupation préhistorique, dont sur la « montagne de Lumbres », au moins au néolithique<ref>Ref CNRS/Inist</ref>. Le Modèle:Dr Pontier et le chanoine Collet (abbaye de Wisques) ont été parmi les premiers à étudier scientifiquement les vestiges préhistoriques locaux (Arques, Lumbres, Elnes et Wavrans).

Parmi les hameaux de Lumbres, figure celui de Samettes, siège d'une seigneurie avant la Révolution française<ref name=":0">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 98, lire en ligne.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Lumbres est un comté appartenant à Maximilien de Fiennes, comte de Lumbres, chef de la maison de Fiennes<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 112, lire en ligne</ref>.

Antoine François de Gennevières, descendant d'une famille détenant les seigneuries de Vaudricourt et Courchelettes, est seigneur de Samettes en avril 1763. À cette date, il reçoit des lettres venant de Versailles, le déclarant chevalier héréditaire et l'autorisant à décorer ses armes d'une couronne de comte. Il est le Modèle:1er gentilhomme de la Cour de Cassel (domaine royal sur Cassel) et président de l'assemblée des magistrats des chefs collèges de la Flandre maritime, représentant les titres de la province. Il a trois filles aux abbayes de Messines, Avennes, Étrun. Il a rendu au roi de grands services dans les dernières guerres, surtout en procurant au roi une partie des secours dont les armées avaient besoin pendant le siège de Douai, le siège du Quesnoy, le siège de Bouchain etc<ref name=":0" />.

Fichier:DocteurGeorgesPontier.JPG
Le Modèle:Dr Georges Pontier.
Fichier:MammouthPonthierArques1924.jpg
Squelette de mammouth reconstitué dans le cabinet d'histoire naturelle du Modèle:Dr Pontier à Lumbres au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à partir d'ossements trouvés en Modèle:Date- à Arques. Il a ensuite été transféré au musée d'histoire naturelle de Boulogne-sur-Mer.

Le docteur Georges Pontier, érudit naturaliste et spécialiste local de la préhistoire et de la paléontologie, a marqué l'histoire culturelle de la commune et de la région audomaroise en ayant mis au jour et étudié de nombreuses traces de la grande faune préhistorique, des hommes préhistoriques et d'espèces animales antérieures.

Une société savante - appelée désormais le « Groupe Pontier » - a poursuivi son œuvre.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Lumbres, autrefois bourg agricole, devient une petite ville industrielle. Elle s'est principalement développée autour d'une cimenterie et d'une papeterie, située sur l'emplacement d'un ancien moulin à eau, dans une vallée qui fut l'une des plus industrieuses de la région et de France au haut Moyen Âge.

Lors de la Première Guerre mondiale, c'est une des communes qui ont été retenues par le préfet du Pas-de-Calais, le ministère de la guerre et les autorités alliées pour regrouper des réfugiés de la région nord de Saint-Omer afin de les évacuer vers le sud. En 1918, le préfet du Pas-de-Calais pour préparer l'évacuation des populations du sud d'Arras et de Béthune a demandé aux alliés anglais d'y dresser cent tentes pour accueillir les réfugiés avant de pouvoir les transférer vers Rouen<ref name = arch62_1894>Rapport de l'archiviste (départemental) (Archives départementales, communales et hospitalières). Arras, Modèle:P. et suivantes sur 1157 (consulté 2009 12 30)</ref>. Selon les archives départementales, le centre de Lumbres a vu passer Modèle:Nombre réfugiés en 1918. Les Anglais qui avaient dû quitter le centre d'Ebblinghem à la suite des pilonnages allemands y ont installé un hôpital pour blessés civils, contagieux et tuberculeux, femmes en couche, avec le concours du préfet et de l'armée française, sous la direction de Modèle:Mme Liouville, infirmière major<ref name = arch62_1894/>. Les Américains ont participé pour 2/3 dans le prix de journée des malades. Cet hôpital a aussi reçu des patients ne pouvant être traités ailleurs, la plupart des hôpitaux du département ne fonctionnant plus à cause de la guerre. Si nécessaire le préfet était prêt à faire de même à Desvres, en spécialisant ce nouveau centre pour les vieillards et infirmes. Des dizaines de milliers de réfugiés ont ainsi été regroupés, et transportés en train, ravitaillés avec boissons chaudes, conserves et pain dans les gares de Boulogne, Pont-de-Brique et par la mairie d'Hesdigneul<ref name = arch62_1894/>. Le préfet prévoyait de réutiliser ces mêmes centres pour la réception des réfugiés à leur retour<ref name = arch62_1894/>. De 1914 à 1918, par ailleurs, environ un peu plus de 200 Lumbrois ont été mobilisés, dans les armes et les régiments les plus divers, en fonction de leur âge, de leurs aptitudes et de leur état de santé.

Fichier:CONSTANT - LUMBRES - La Gare.jpg
La gare, au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Fichier:Braquart-Trétaux - LUMBRES - La rue de Saint-Pierre.JPG
Rame du Chemin de fer d'Anvin à Calais, rue Saint-Pierre.

Les usines se sont agrandies au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce à une desserte par deux voies ferrées, celle à voie normale Boulogne - Saint-Omer (sur laquelle circule aujourd'hui le chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa), et la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique d'Anvin à Calais, exploitée à partir de 1919 par la Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local. Celles-ci ont souvent remplacé d'anciens moulins à eau.

Pour cette raison, et à cause de la proximité de la Coupole d'Helfaut, Lumbres et la vallée ont été des cibles militaires lors des deux guerres mondiales. Créée en 2015, une association locale appelée N'oublions jamais - Lumbres Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> perpétue le souvenir et la mémoire des deux conflits mondiaux dans la commune.

Politique et administration

Élections municipales et communautaires

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut

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Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Enseignement

La première école date de 1861 : l'école Notre-Dame, qui comptait 8 classes maternelles et primaires en 2007, soit 184 élèves<ref>École Notre Dame de Lumbres</ref>. Les écoles primaires Roger-Salengro et Jules-Guesde, et les maternelles Suzanne-Lacore et Marie-Curie sont également sur la commune<ref>Site de la ville, rubrique vie éducative</ref>.

L'enseignement secondaire se fait aux collèges, nationalisé Albert-Camus (comprenant une SEGPA) et Notre-Dame (privé).

Le lycée professionnel Bernard-Chochoy propose une filière bâtiment. D'autres lycées sont sur Saint-Omer ; l'enseignement supérieur s'effectuent à l'université du littoral (Boulogne, Calais, Saint-Omer), à Lille ou ailleurs.

Santé

Différentes professions médicales (médecins, kinésithérapeutes, infirmiers, opticien, orthophoniste, psychologue) sont installées sur la commune, qui est équipée de deux laboratoires d'analyse médicale, d'un centre d'auto-dialyse et d'une clinique vétérinaire. Une maison Alzheimer se situe à Esquerdes à Modèle:Unité. Le centre hospitalier de la région de Saint-Omer se situe à Helfaut à Modèle:Unité.

Depuis septembre 2022 est ouverte la maison de santé du Pays de Lumbres regroupant ostéopathe, podologue-pédicure, diététicienne, sophrologue-psychologue et médecins généralistes<ref>Modèle:Article.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,98 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Sports

La commune réalise en 2010-2011 une piste de BMX aux normes olympiques<ref>Piste BMX au format olympique, V2R, constructeur de la piste</ref>. Elle est par ailleurs dotée d'un stade, d'une piscine intercommunale, de salles de sport…

Plus de quarante associations contribuent à animer la vie culturelle et sportive de la commune.

Loisirs

Après la liaison douce, créée à l'initiative de la communauté de communes du Pays de Lumbres et inaugurée en 2021, le long de l’Aa, entre Lumbres et Remilly-Wirquin, via Wavrans-sur-l'Aa et Elnes, en 2023, un nouveau tronçon est ouvert entre Acquin-Westbécourt et Lumbres, long de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Économie

Lumbres est un des pôles secondaires du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, avec ses commerces et services.

Entreprises et commerces

Industries

L'économie de Lumbres est historiquement agricole puis industrielle, avec une papeterie (SICAL) et une cimenterie (EQIOM)<ref name=HistoireLumbresHistopale>CIMENTERIE ET PAPETERIE A LUMBRES, Histopale</ref>.

Papeterie

En 1826 M. Delforge est autorisé à installer à Lumbres une papeterie au bord de l'Aa dans une zone non construite de champs et prairies, à la suite d'une demande qu'il a déposée en 1824<ref name=HistoireLumbresHistopale/>. Le projet prend du retard et le terrain n'est acheté par Hubert Gardien (papetier déjà propriétaire d'une autre usine à Lumbres) qu'en 1832<ref name=HistoireLumbresHistopale/>. La nouvelle usine est construite en 1833 puis achetée par deux propriétaires britanniques, et ensuite rachetée en 1876 par Emile Avot Loy, qui crée la société Avot fils et Cie, laquelle sera ensuite rebaptisée Papeteries de Lumbres<ref name=HistoireLumbresHistopale/>. L’usine produit des sacs et sachets destinés à emballer des denrées agroalimentaire et le ciment. En 1838, elle produit du papier en continu. Près de 40 ans plus tard (en 1875), elle assure ses besoins en énergie par deux roues à aubes complétées de deux machines à vapeur de 40 et 15 chevaux qui alimentent 8 piles, 2 « lessiveurs » rotatifs (boules d'acier riveté, tournant sur elles-mêmes dans lesquelles on fabriquait la pâte à papier), une machine en continu et 7 sécheurs à papier. Sa production atteint alors Modèle:Unité de papier par jour<ref name=HistoireLumbresHistopale/>.

Vers 1900, la production est déjà de Modèle:Unité/jour. L'activité croît et dans les années 1930 (après la crise de 29 l'usine employait près de 400 personnes<ref name=HistoireLumbresHistopale/>.

L'usine située non loin de la coupole d'Helfaut est gravement endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, et ne redémarre qu'en 1949 (année où elle est achetée par le groupe Charfa qui crée la S.A.R.L des Papeteries de Lumbres. Peu avant 1960, le papier est utilisé pour produire du carton d’emballage (en papier recyclé) ce qui justifie un changement de nom : l'entreprise devient la Société industrielle des cartonneries de Lumbres. En 1964 Modèle:Unité de carton ondulé sortent de l'usine qui complétera son activité en 1968 avec une installation produisant un polystyrène expansé<ref name=HistoireLumbresHistopale/>.

En 1974, près de 700 employés travaillent dans l'usine dont les effluents industriels sont toujours rejetés dans l'Aa. Ce n'est qu'en 1975 que deux stations d’épuration sont créées<ref name=HistoireLumbresHistopale/>.

En 1984, la production s’élevait à Modèle:Unité de carton, Modèle:Unité de papier d’emballage et Modèle:Unité de polystyrène expansé<ref name=HistoireLumbresHistopale/> ; L'année suivante (1985) l'entreprise est rachetée par le groupe Rossmann (elle fonctionne alors avec 350 salariés)<ref name=HistoireLumbresHistopale/>.

En 1990, grâce aux progrès des machines à papier, le seuil de Modèle:Unité/an de carton ondulé est atteint alors que le nombre de salariés a été fortement réduit (presque divisé par deux depuis le milieu des années 1970 (360 personnes en 1990).

De 2011 à 2017, des problèmes récurrents de pollutions sont signalés en aval des rejets de la papeterie-cartonnerie<ref>Anthony Berteloot (2017) [Pollution dans l’Aa, la papeterie Sical dans le collimateur des pêcheurs. Une pétition lancée avant l’été rassemble près de 400 signatures contre des rejets polluants dans l’Aa. La Fédération de pêche, qui relaie l’initiative, pointe du doigt la société lumbroise Sical, qui dit connaître le problème et y remédiera à partir de 2019.], Nord-Eclair, publié le 27 octobre 2017</ref>.

Début 2018, sa capacité est de Modèle:Unité/an<ref>[1]</ref>.

Cimenterie

L'« usine à ciment » ou l'« usine au ciment » de Lumbres été conçue et mise en construction à partir de 1884 pour être mise en service en 1888 par la société Goidin et Cie (MM Goidin et V. et F. Friscourt). Elle s'étendait alors sur 7 hectares et concassait et transformait en ciment le calcaire argileux local. En 1901, il en sortait environ Modèle:Unité/mois de ciment<ref name=HistoireLumbresHistopale/>.

En 1911, elle devient la Société anonyme des ciments Portland de Lumbres, ensuite rachetée par la société Fourmaintraux, Courquin et Cie qui la revend en 1913 à la société anonyme La Desvroise, qui entreprend de la moderniser pour une remise en marche en 1914. C'est alors que débute la Première Guerre mondiale après laquelle la cimenterie sera agrandie<ref name=HistoireLumbresHistopale/>.

En 1920, l'usine atteint Modèle:Unité de ciment<ref name=HistoireLumbresHistopale/>.

Après la Seconde Guerre mondiale, en 1950, l'exploitation de la carrière se modernise (chevaux, pelles et pioches sont remplacés par de gros engins de terrassement : gratteurs, pelles mécaniques, camions, bulls et scrapers)<ref name=HistoireLumbresHistopale/>.

En 1959, l'usine est vendue au groupe Ciments d'Origny - basé à Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais - qui la restructure pour en faire sa Modèle:3e cimenterie dans la région<ref name=HistoireLumbresHistopale/>.

En 1984, la cimenterie est la Modèle:4e de France (avec 140 personnes et Modèle:Unité/an de ciment)<ref name=HistoireLumbresHistopale/>.

En 2017, c'est la dernière de celles qui existaient antérieurement dans le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie.

L'usine est achetée par Holcim France (filiale du groupe Holcim France Benelux créé en Modèle:Date-, qui emploie plus de Modèle:Nombre personnes et réalise un chiffre d’affaires de 977 millions d’euros, fusionné avec Lafarge en 2014). Elle appartient depuis 2015 à la société EQIOM (filiale du groupe Irlandais CRH) qui détient (en 2017) 2 autres cimenterie et 2115 centrales à béton<ref name=Equiom2017/> dont à proximité celles d'Arques, de Boulogne et de Calais), et quatre centres de broyage (dont un à Dannes). Le groupe annonçait en 2017 pour son usine de Lumbres une capacité de production de Modèle:Unité/an via deux fours dits à « voie humide » : le four Modèle:N° (qui traite Modèle:Unité/jour de clinker et qui est équipé en 2017 d'un nouvel électrofiltre<ref name=VDN2/> (de Modèle:Unité<ref name=VDN2>Gros travaux à la cimenterie pour se mettre dans les clous ; article d'Anthony Berteloot - publié par la Voix du Nord du 24/02/2017</ref>) et le four Modèle:N°: (Modèle:Unité/jour de clinker) et 2 broyeurs à ciment ainsi qu'un broyeur à ciment ultra-fin ; 2800 à 4000 sacs de ciment peuvent ainsi être produits par heure. Le groupe détient aussi 100 hectares de carrière de craie, de marne, d'argile<ref name=Equiom2017>Equiom (2018) Cimenterie de Lumbre (page de présentation)</ref>. En 2017, l'usine faisait travailler 130 salariés<ref name=VDN2/>.

Tourisme

Fichier:CFTVA - Gare de Lumbres et X 3817.JPG
L'autorail touristique en gare de Lumbres.

Modèle:Article détaillé Depuis quelques années, la ville de Lumbres - autrefois plutôt industrielle - s'est ouverte au tourisme. L'office de tourisme propose de découvrir divers lieux et activités, dont avec un train touristique d’époque (Micheline).

La voie ferrée, n'étant presque plus utilisée pour le transport marchand ou de passager, a été requalifiée, à l'initiative d'une association locale<ref>Chemin de fer touristique de la Vallée de l’Aa</ref> pour recevoir le Chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa<ref>le train touristique de la Vallée de l'Aa</ref> qui permet de découvrir la vallée de Lumbres à Arques avec un arrêt possible pour visiter le musée de la coupole d'Helfaut et l'ascenseur à bateaux des Fontinettes.

Cette voie ferrée est par ailleurs localement aussi un élément important de la trame verte locale.

Le camping Le Marais de la commune compte 50 emplacements<ref>camping Le Marais</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:068 Lumbres ( 62380 ).JPG
L'église.

L'église Saint-Sulpice, de style néogothique fut construite de 1854 à 1863 par l'architecte diocésain Alexandre Grigny<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'évêque d'Arras Pierre Louis Parisis en posa la première pierre en 1854. L'église est inscrite à l'Inventaire Général des Monuments Historiques depuis 1980.

Patrimoine culturel

Une médiathèque sera construite en 2012. Le cinéma le plus proche est à Saint-Omer. La commune est équipée d'une salle (Léo-Lagrange).

La fête du Parc s'est déroulée à Lumbres en 2010. Elle a accueilli près de Modèle:Nombre visiteurs, ainsi que quelques personnalités politiques comme Jack Lang, Daniel Percheron

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • René Lesage, Les soldats de Lumbres dans la Grande Guerre. Parcours de combattants. 126 p.
  • René Lesage et Roger Dufay, la résistance à Lumbres et dans son canton – Études et documents – Tome 5 - CHHP - Modèle:Date-
  • Serge Dumanoir, Chroniques d'histoire locale Modèle:N°, Journaux de marche des troupes canadiennes dans le haut-pays d'Artois - 4 au Modèle:Date- et bulletin Modèle:N° du haut-pays d'Artois, pages 199 à 219.
  • Serge Dumanoir et Guy Delannoy, le tunnel de la kriegsmarine à Lumbres, bulletin du haut-pays d'Artois Modèle:N°, pages 218 à 220
  • Serge Dumanoir - Dynamitage du château de la famille De Raismes, Modèle:Date-, chroniques d'histoire locale Modèle:N°, Modèle:Date-
  • Serge Dumanoir et Sœur Rozanne Philippe, Séjour des sœurs de la congrégation de la Sainte-Famille d'Ypres en 1914-1915 à Lumbres, chroniques d'histoire locale Modèle:N°, Modèle:Date-
  • Serge Dumanoir, Les exactions allemandes du Modèle:Date- à Lumbres et environs, bulletin n° 85 du haut-pays d'Artois, pages 237 à 243
  • Serge Dumanoir, Edith OK 17, espionne au service de l'abwehr de Lille, bulletin n° 86 du haut-pays d'Artois, pages 200 à 216

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