Médéa

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune d'Algérie Médéa (prononcé Modèle:MSAPI) (en arabe : المدية, en tamazight : Modèle:Lang) est une commune algérienne, chef-lieu de la wilaya de Médéa.

Capitale du Titteri, elle est située à Modèle:Unité au sud-ouest d'Alger. Médéa est refondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Bologhine ibn Ziri, elle devient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le siège du beylik du Titteri. La commune compte Modèle:Unité en 2008.

Toponymie

Le nom de Médéa connaît des interprétations souvent contradictoires. Selon des sources historiques, la nomination fait référence à la fabrication de lemmdi par ses habitants qui veut dire le Modèle:Citation<ref name="patrimoineculturelalgerien">Modèle:Lien web</ref>.

Le nom de ville selon une autre hypothèse, viendrait soit du latin ad Medias gîte d'étape de Maurétanie césarienne à égale distance de Tirinadi (Berrouaghia) et de Sufnsar (Amourah) sur la voie reliant la capitale Caesarea (Cherchell) à la colonie d'Auzia (Sour El Ghozlane)<ref name="alger-roi"/>, soit d'origine berbère de Lamdia, du nom d'une tribu sanhadja locale<ref name="Abed"/>,<ref name="alger-roi">Modèle:Lien web</ref>.

Le toponyme a traversé les âges, conservant une constance depuis l'Antiquité. Le nom antique, Lambdia, a évolué au fil du temps pour devenir Al-Meddaya tout en maintenant une consonance similaire. Une légère transformation du "b" du nom antique en "d" s'est produite, simplifiant ainsi la prononciation<ref name="Abed">Modèle:Ouvrage</ref>. Les habitants de Médéa sont appelés Lemdani, se rapprochant ainsi davantage du terme antique que Médéen<ref name="Abed"/>.

Géographie

Situation

Médéa, à 981 m d'altitude<ref name="Côte"/>, est une ville de montagne de l'Atlas tellien. Capitale du Titteri, elle est située dans une dépression entre le massif de l'Ouarsenis au sud et l'Atlas blidéen au nord, au pied du djebel Nador qui culmine à Modèle:Unité d'altitude<ref name="Babo">Modèle:Ouvrage</ref>. La ville est bâtie en amphithéâtre sur un plateau incliné<ref name="Babo"/>.

La commune se trouve au nord-ouest de la wilaya. La ville est située à Modèle:Unité au sud-ouest d'Alger<ref name="Côte"/>, à Modèle:Unité à l'est de Khemis Miliana<ref>Distance à vol d'oiseau Medea Khemis Miliana.</ref>, à 24 km au sud de Blida<ref>Distance à vol d'oiseau Médéa Blida.</ref> et à 42 km au nord de Ksar el Boukhari<ref>Distance à vol d'oiseau Medea Ksar el Boukhari.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Modèle:Multiple image

Climat

Le climat à Médéa, est chaud et tempéré. En été les pluies sont moins importantes qu'elles ne le sont en hiver. La classification de Köppen est de type Csa. La température moyenne est de 15 °C et la moyenne des précipitations annuelles dépasse 700 mm<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Climat

Tectonique

Dans la nuit du 28 au Modèle:Date-, un séisme d'une magnitude de 5,3 frappe la ville de Médéa, faisant 29 blessés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Secteurs, lieux-dits

Fichier:M'sallah.jpg
Sous la neige.

En 1984, la commune de Médéa est constituée à partir des lieux-dits suivants<ref>Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Div col

  • Médéa-ville
  • Ain El Araïs (Est)
  • R'Mali
  • Merdjechkir
  • Kouala
  • Taniet m Hadjar
  • Takbou
  • Oued Zitoun
  • Batti
  • Talaïche
  • Takhabit
  • El Kouteb
  • Ghezarghza
  • Sidi Amar Chelaalaa
  • Koutiten
  • Sidi Abdelaziz
  • Ain D'Heb
  • Beni Atteli
  • Dakhla
  • Aboucha

Modèle:Div col end

Géographie humaine

Médéa est desservie par deux routes principales :

Végétation

La ville de Médéa est bâtie au pied de coteaux couverts de vignobles et de vergers, où, poussent les arbres fruitiers. Quelques villages se sont développés au voisinage où la culture des céréales s’associe à celle de la vigne<ref name="EI">Yver, G., “al-Madiyya”, Encyclopédie de l'Islam. Première publication en ligne: 2010.</ref>.

Histoire

Antiquité

Médéa occupe l’emplacement d’un établissement romain, Lambdia<ref name="EI"/>. Des indices matériels témoignent de l'emplacement de la ville de Médéa sur un établissement romain tel que l'aqueduc et des objets archéologiques découverts après la conquête française. Le site de Médéa a été choisi pour la fondation d'un camp militaire et la construction d'un rempart défensif. Cet établissement reliait Berrouaghia à Miliana, selon le parcours de crête secondaire<ref name="patrimoineculturelalgerien"/>.

Époque arabo-musulmane

Médéa est refondée par Bologhine ibn Ziri au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, en même temps que sont créées Alger et Miliana<ref name="Côte">Modèle:Ouvrage</ref>. Elle joue un rôle important au Moyen Âge<ref name="Côte"/>.

Selon Ibn Khaldoun, ce territoire était habité par la tribu sanhadjienne des Lamdiyya, dont le nom survit dans l’ethnique Lemdānī que portent les personnes originaires de Médéa<ref name="EI"/>. Il mentionne que la région de Médéa comme celles d'Alger, Blida et M'Sila font alors partie du territoire de la grande confédération des tribus berbères sanhadjas, devenues très puissante sous Ziri ibn Menad qui réussit à les unifier au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Mais épuisées par des luttes incessantes contre les Berbères nomades (les Zénètes et les Almoravides à l'ouest) et le harcèlement des tribus nomades arabes au sud, les tribus ne peuvent résister au coup final que leur portent les Almohades<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Puis un gouverneur zianide est installé dans la ville<ref>Collectif coordonné par Hassan Ramaoun, Dictionnaire du passé de l'Algérie: de la préhistoire à 1962, Modèle:Op. cit., p.554.</ref>, dès le règne de Yaghmoracen Ibn Ziane<ref>Collectif coordonné par Hassan Ramaoun, Dictionnaire du passé de l'Algérie: de la préhistoire à 1962, Modèle:Op. cit., p.540.</ref>. Léon l'Africain la décrit comme une ville fertile, riche grâce à son commerce<ref name="Abed"/>.

Période ottomane

Fichier:Dar el amir abdelkader medea.jpg
Ancienne demeure du bey, et la mosquée Al-Maliki construite durant la période ottomane.

Après avoir pris Alger en 1516, Arudj Barberousse occupe Médéa en 1517 et y installe une garnison d’infanterie turque avec quelques cavaliers andalous émigrés d'Espagne<ref name="ccitit">Modèle:Lien brisé Consulté le 31/12/2011.</ref>. Dans le cadre de la régence d'Alger, Médéa devient la capitale du beylik du Titteri, l'un des quatre provinces de la régence<ref name="cairn_histoire17">Peyroulou Jean-Pierre, Tengour Ouanassa Siari, Thénault Sylvie, « 1830-1880 : la conquête coloniale et la résistance des Algériens », dans : Abderrahmane Bouchène éd., Histoire de l'Algérie à la période coloniale. 1830-1962. Paris, La Découverte, « Poche / Essais », 2014, p. 17-44. URL</ref>, résidence des beys, sous Hassan Pacha en 1548<ref>Mahfoud Kaddache, L'Algérie durant la période ottomane, Modèle:Op. cit., p.133</ref>. Les beys n’exerçaient toutefois aucune autorité sur les habitants de la ville qui étaient soumis à un ḥākim<ref name="EI"/>.

Malgré son rôle de capitale régionale, la ville avait une importance moyenne. Son originalité lui vient de sa fonction économique, en tant que grand centre d'échanges<ref name="Kaddache136"/>. Elle était la dernière étape des caravanes venant du Sud et la zone de contact entre deux économies complémentaires : celle du Tell et celle des Hautes Plaines. Par ailleurs un groupe de commerçants très actifs assuraient le ravitaillement de l'ensemble de la population du Titteri en produits de provenance d'Alger<ref name="Kaddache136"/>. Comme Blida, elle doit son essor à la culture des arbres fruitiers, développée surtout par les musulmans andalous<ref name="Babo"/>. Marmol voyageur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, parle de ce commerce et de l'abondance en blé et en troupeaux. Le commerce a influé sur le niveau de vie des habitants qui possédaient de belles maisons et une mosquée splendide<ref name="Abed"/>.

Fichier:Porte et minaret de Médéa.jpg
Porte et minaret de Médéa au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La ville était peuplée par hadars, des kouloughlis et des Turcs surtout des retraités<ref>Mahfoud Kaddache, L'Algérie durant la période ottomane, Modèle:Op. cit., p.128</ref>. Le quartier élevé appelé Dakhla, était habité par les kouloughlis et abritait les bâtiments administratifs et militaires. La ville basse composée des maisons plus anciennes et de bâtiments d'utilité publique, était habitée par le reste de la population<ref name="Kaddache136"/>. Le nombre des habitants de Médéa est difficile à déterminer de manière définitive. Avant 1839, les estimations des auteurs ne dépassent pas Modèle:Nombre. Sa population urbaine aurait subi une régression au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Après 1830, les chiffres oscillent entre 4000 et 7000 habitants<ref name="Kaddache136"/>. Le dernier bey, Mostéfa Boumezrag, la dirige de 1819 à 1830, date de la conquête de l'Algérie par la France<ref>Mahfoud Kaddache, L'Algérie durant la période ottomane, Modèle:Op. cit., p.134</ref>.

Période de la colonisation française

Fichier:Médéa.Epicerie.jpg
La place du marché arabe, avec l'épicerie Ayache vers 1910.

Après la prise d'Alger en Modèle:Date- par les troupes du maréchal de Bourmont et le retrait d'Hussein Dey, Mostéfa Boumezrag reconnaît d'abord le nouveau pouvoir<ref>Abd el-Kader, Fayard, 1994, Modèle:P..</ref>, puis déclare son insoumission à la suite des exactions commises à Alger, participant dès lors à la rébellion aux alentours de cette ville.

En Modèle:Date-, le nouveau<ref>Bourmont est relevé de ses fonctions à la suite de la révolution de Juillet en France.</ref> commandant en chef français, le général Clauzel, qui envisage une conquête facile de l'ensemble du pays, lance une expédition et s'empare de Blida puis de Médéa (Modèle:Date-). Mostéfa Boumezrag réussit à quitter la ville, mais se rend peu après. Clauzel nomme un nouveau bey, Mostéfa ben Omar, lui laissant une garnison française, puis repart à Alger. Dès la fin du mois, Blida doit être évacuée et une colonne de renfort (général Boyer) doit être envoyée à Médéa, attaquée par les tribus de la région. La situation paraissant rétablie, les troupes françaises sont évacuées. Cet échec relatif du général Clauzel est une des raisons de son départ au début de 1831.

Fichier:Médéa المدية, Algeria - الجزائر.jpg
La ville coloniale en 1984.

La rébellion reprend un peu plus tard sous la direction du fils de Mostéfa Boumezrag, Oulid<ref>Abd el-Kader, Fayard, 1994, Modèle:P..</ref>. En Modèle:Date-, le général Berthezène (nouveau commandant en chef) dirige une deuxième expédition à Médéa le 29 juin<ref name="cairn_9782707178374"/> ; Oulid Boumezrag refusant l'affrontement direct, Berthezène parcourt la région en détruisant les récoltes, puis quitte Médéa le Modèle:Date-<ref name="cairn_9782707178374"/> en emmenant Ben Omar. Cette opération, considérée comme une défaite de l'Armée française, renforce les rebelles. En 1836, une nouvelle expédition, sans résultats est menée<ref name="cairn_9782707178374"/>.

Le traité de Tafna, conclu en 1837 entre le maréchal Bugeaud et l'émir Abd el-Kader, accorde à celui-ci, entre autres, le contrôle de la province du Titteri. Médéa devient donc une des capitales de l'émirat d'Abd el-Kader<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Sa population est à l'époque voisine de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il confie le beylik à son frère Mustapha.

En 1840, l'armée française reprend possession de Médéa<ref name="cairn_9782707178374">« Chronologie. 1830-1880 », dans : Abderrahmane Bouchène éd., Histoire de l'Algérie à la période coloniale. 1830-1962. Paris, La Découverte, « Poche / Essais », 2014, p. 45-51. URL.</ref>. La ville subit à chaque expédition, les mêmes ravages et sa population est contrainte de se déplacer lors de son occupation définitive<ref name="cairn_histoire17"/>. En 1850, Médéa abrite l'une des trois Modèle:Citation créées par les autorités coloniales, les deux autres sont situées à Constantine et Tlemcen ; peu après elle est transférée à Alger<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Dans les années 1950, le Larousse du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qualifie Médéa de jolie ville dont la région prospère est riche en produits agricoles comme les vins, les céréales, les asperges et les olives<ref name=GLXX/>.

En 1956, elle devient le chef-lieu du département de Médéa, qui correspond à l'ancien arrondissement du même nom du département d'Alger<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Démographie

La commune de Médéa compte Modèle:Nombre selon le recensement de 2008, c'est la commune la plus peuplée de sa wilaya<ref name="RGPH2008"/>. La population de l'agglomération est de 145 441 en 2008<ref>Modèle:Ouvrage </ref>.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Économie

La ville a une position de commandement sur l'axe reliant Alger au Sud algérien. Les vins des coteaux de Médéa sont renommés et exportés<ref name="Côte"/>.

Elle dispose également d'un tissu industriel<ref name="Côte"/>. À Médéa, se trouve l'une des plus grandes unités de production pharmaceutique d'Algérie en antibiotiques du Groupe Saidal<ref>Modèle:Lien web</ref>, ainsi que des fabriques de chaussures et de vestes en cuir à Takbou, toutefois ce secteur a connu un repli depuis les années 1990<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Fichier:Bab el gort باب القرط - panoramio.jpg
Vue sur le tissu urbain depuis Bab El gorte.

La ville de Médéa se caractérise par une sédimentation des épisodes historiques<ref name="Côte"/>. L'ancien noyau urbain est influencé par l'architecture ottomane, il renferme le plus grand nombre de vestiges datant de cette époque, parmi lesquels la casbah de Médéa, constituée de petites maisonnettes, de boutiques d'artisans<ref name="aps_70320">Modèle:Lien web</ref>. La ville précoloniale, se distinguait par son architecture des villes voisines d'Alger et de Blida, ceci surprit les auteurs de l'époque qui voyageaient depuis Alger, les maisons avaient des murs bruns et bordées de trottoirs et n'avaient pas de terrasses, mais des toits inclinés couverts de tuiles<ref name="Kaddache136">Modèle:Ouvrage</ref>.

La partie coloniale est caractérisée par sa trame régulière et ses immeubles haussmanniens<ref name="patrimoineculturelalgerien"/>. Des travaux de restructuration et de transformation de la ville ont commencé dès 1842. Une partie du tissu urbain est rasée pour la construction de la caserne. Une autre partie est percée par de larges rues et une place connue sous le nom de Modèle:Citation est créée, ainsi que d'autres places<ref name="patrimoineculturelalgerien"/>. Un nouveau quartier européen est créé au nord de la ville selon deux axes perpendiculaires qui s'accompagne par l'édification de plusieurs édifices publics destinés à cette nouvelle population. En 1915, la ville connait sa première extension extra-muros vers le Nord et l'Est. Dès la seconde guerre mondiale, une partie de l'enceinte est démolie<ref name="patrimoineculturelalgerien"/>.

La ville connait un phénomène de conurbation qui a résulté de l'étalement urbain de l'agglomération, qui ne cesse de s'étendre vers les communes limitrophes, car la commune connait une pénurie d'espaces urbanisables, associée à une croissance démographique rapide<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un plan d'aménagement urbain du Grand Médéa a été élaboré, l'expansion urbaine projetée concerne plusieurs communes proches du chef-lieu, à savoir Draa Essamar, à l'Ouest, Tamesguida au Nord, et Ouzera à l'Est<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Patrimoine

Modèle:Article détaillé

La vieille ville de Médéa, dont les premières édifications remontent à plusieurs siècles, a été classé au patrimoine culturel algérien<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'influence ottomane est toujours visible, dans l'ancien noyau urbain qui renferme de nombreux lieux de culte et de résidences réservés au bey et à son sérail<ref name="aps_70320"/>.

La ville précoloniale comptait quatre mosquées<ref name="aps_70320"/>. La mosquée Al-Maliki a été reconstruite par la Bey Mostéfa Boumezrag en 1820<ref name="+1">Modèle:Lien web</ref>. La mosquée verte de Médéa a été construite en 1583, transformée vers 1840 en église, la mosquée est restituée au culte musulman, en 1883. Elle se caractérise par son style architectural ottoman, elle est constituée de minarets en forme cylindrique, correspondant au type oriental<ref name="djazairess_elwatan">Modèle:Lien web</ref>. Le minaret de Djamaâ Lahmar (Modèle:Citation) est l'unique vestige de ce lieu de culte. D'une hauteur de 18 m, il se distingue par sa forme géométrique cylindrique, caractéristique du cachet architectural ottoman<ref name="djazairess_elwatan"/>. La mosquée Al Djedid est la première mosquée construite à l'époque coloniale, inaugurée en 1932<ref name="+1" />. Après l'indépendance, une nouvelle mosquée remarquable est construite en centre-ville, sur la place du Modèle:1er Novembre<ref name="Babo"/>.

En outre, la ville abrite la résidence des beys du Titteri, Dar El-Bey qui remonte au Modèle:16e ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle selon les hypothèses, qu'occupa pendant quelque temps l'Emir Abdelkader<ref name="aps_70320"/>. De nos jours, elle est devenue un musée : le Musée National d'Art et Tradition Populaire<ref name="+1" />. La résidence d'été à la périphérie ouest de l'ancienne ville, appelée Modèle:Citation est presque en état de ruines<ref name="aps_70320"/>.

Parmi les autres vestiges qui ont connu des travaux de restauration récents : le fortin ottoman de M'Sallah et le mausolée de Sidi Sahraoui, l'un des « saints patrons » de la ville<ref name="djazairess_elwatan"/>. Une partie de la muraille au lieu-dit «Bab lakouas» (la porte des colonnes), porte des aqueducs qui remontent à la période romaine, canalisant sur plusieurs kilomètres l'eau potable<ref name="elwatan">Modèle:Lien web</ref>. Il subsiste également des vestiges des remparts (Bab el Akouas, Bab el Berkani et Bab el Koust) ; la zaouïa Sidi Slimane ainsi que le mausolée d'El Berkani, lieutenant de l'Emir Abdelkader, qui défendit la ville<ref name="Côte"/>.

Culture

Fichier:Dar el amir abdelkader medea intereur.jpg
Exposition dans le musée.

Médéa abrite le Musée national des arts et traditions populaires depuis 2011. Ce musée a élu domicile dans la palais appelé Modèle:Citation, qui était la résidence des Beys du Titteri, puis le siège de la résistance de l'Emir Abdelkader dans la région<ref name="elwatan_culture">Modèle:Lien web</ref>. Parmi les galeries du musée, des pièces de l'artisanat algérien sont exposées : bijoux, costumes et tapis. On y trouve également une des épées de l'Emir Abdelkader conservée dans une salle totalement dédiée à lui. Le musée abrite régulièrement des événements axés sur des thématiques culturelles diverses <ref name="elwatan_culture"/>.

Le chaâbi, est le style musical traditionnel le plus populaire de la ville et de sa région<ref name="dknews">Modèle:Lien web</ref>. Les troupes Aïssawa sont également populaires<ref name="dknews"/>. En outre Médéa est un foyer de rayonnement de la musique arabo-andalouse, et se rattache à la sanâa d'Alger<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

Infrastructures collectives

Éducation

Fichier:Chrea medea - Universite de medeaP4069125.JPG
L'université de Médéa.

Depuis 2009, l'université Modèle:Dr Yahia Farès de Médéa, dispose de six facultés<ref>Modèle:Lien web</ref> :

  • Faculté des sciences et de la technologie.
  • Faculté des sciences économiques, des sciences commerciales et des sciences de gestion.
  • Faculté des sciences humaines et sociales.
  • Faculté des lettres et des langues.
  • Faculté de droit.
  • Faculté de la technologie.

Santé

La commune dispose d'un hôpital public (EPH)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités liées à Médéa

  • Aldjia Noureddine Benallègue (1919-2015), première femme médecin algérienne, pédiatre, y est née ;
  • Jean Richepin, poète et écrivain, qui fut membre de l'Académie française, y est né le Modèle:Date- ;
  • Pierre Ségelle (1899-1960), ministre français, y est né<ref>« Pierre Ségelle, de la médecine à la politique », Reflets du Loiret, septembre-octobre 2010, Modèle:P..</ref> ;
  • Mohamed Bencheneb (1869-1929), écrivain algérien et professeur à la grande faculté des lettres à Alger ;
  • Saadane Benbabaali, né en 1948, professeur à la Sorbonne, écrivain, essayiste et poète algérien ;
  • Edmond Faral, médiéviste français ;
  • Joseph Sohet, attaché parlementaire, magistrat, écrivain ;
  • Yaacov Choukroun, grand rabbin, assassiné pendant la guerre d'Algérie ;
  • Meyer Jaïs (1907-1993), grand rabbin de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Mahboub Bati (Modèle:Date- - Modèle:Date-) ;
  • Ahmed Hadj Hamdi, journaliste, y est né en 1931.
  • Foudil Skender (1901-1982), savant musulman connu par son maîtrise de Hadith.
  • Mustapha Fekhar (1892-1979), savant musulman en jurisprudence islamique (fiqh et tafsir).
  • Cherif Kortebi (1935-2010), musicien et compositeur, chef de l'orchestre de la radio. Il est l'auteur de l'hymne Min Adjlika ichna ya watani.
  • Bachir Rouis, homme politique algérien, y est né en 1940.
  • Djamel Tlemçani, ancien footballeur international de l'équipe nationale, y est né en 1955.

Littérature

Notes et références

Modèle:Références

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets

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