Ménil-la-Tour
Modèle:Infobox Commune de France
Ménil-la-Tour est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie
Le village est situé à l'est de la forêt de la Reine.Le domaine communal s’étend sur une forme complexe ; Il semble à la vue des cartes qu'une partie de cette forêt ait été amputée au profit de la commune de Ménil-la-Tour (Fig. 1.Mesnil -ban communal).
C'est justement sur une de ces parties de la commune de Ménil-la-Tour , près de l’Étang Colnait, que se situait une tuilerie exploitant au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle les ressources en argile callovien de la contrée<ref>https://www.etudes-touloises.fr/archives/70/art4.pdf</ref>
D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 888 hectares comprend en 2011, près de 60 % de terres arables et de prairies, 38 % de forêt et seulement près de 1,5% de zones urbanisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire d'altitude moyenne de 225 m est arrosé par 4 cours d'eau : le Ruisseau de Mesnil-La-Tour sur 1,828 km; le Ruisseau de Woëvre sur 0,754 km ; le Ruisseau de l’Étang Colnait sur 1,13 km et le ruisseau de Mafroneau sur 1,187 km qui se jettent dans le Terrouin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le ban communal est aujourd’hui traversé par la route départementale 904 (ex-route nationale 404) à l'est du village, mais les chroniques archéologiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> signalent un ancien chemin traversant la commune du nord au sud pour relier Toul à Pannes vers Bavay (parfois nommé chemin Brabant car ce dernier a fait partie de la Lotharingie).
Un moulin a fonctionné longtemps sur la commune<ref>Cote : NUMM-33691
Type :PERIODIQUE
Auteur :Société d'archéologie lorraine
Titre(s) :Mémoires de la Société d'archéologie lorraine
Publication :A. Lepage (Nancy)</ref>. Modèle:Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Ménil-la-Tour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,2 %), terres arables (29,4 %), prairies (28,2 %), zones urbanisées (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Mansile (1168-1193), Manis (1270), Manillum (1384) et Mesnil-lès-Toul (1594), sont les différentes graphies du toponyme rencontrées dans le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe<ref name=":0">Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.
Une étymologie populaire rattache souvent le toponyme Mesnil ou Ménil au terme moulin : c'est en réalité l'un des nombreux mots désignant un village au Haut Moyen Âge (cf. Du Cange sous mansionile<ref>[1]</ref> et l'article Mesnil). Lorsque le terme n’est pas précédé d’un anthroponyme, il s’agit d’une fondation des {{#switch: e
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}}s. En l’occurrence, Ménil apparaît sous la forme Masnil (Ma(ns)ile ?) en 1168/1193<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Périodes historiques et préhistoriques
Le territoire de Mesnil en périphérie du massif de la Reine fut sans doute occupé très tôt dans l'histoire ainsi que l’évoquent les traces archéologiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> mentionnées par J. Beaupré :
«Sur le plateau de Haye, vers Andilly, on a trouvé des haches, des poteries, des ossements et différents objets, dont une bague déposée au Musée Lorrain.Un carrier a recueilli, dans une sépulture, des ossements accompagnés d'un vase en terre, en forme de burette, des pierres sculptées et des clous. Restes d'une voie allant du Sud au Nord à l'extrémité orientale du territoire. Un embranchement s'en détachait, allant vers la Meuse, par Sanzey et Boucq (Fig. 1)»
Moyen Âge
La nécropole fouillée entre 1896 et 1979, au lieu-dit le Trou de l'Enfer, classé au nombre des sites d'inhumation de la période mérovingienne<ref>Modèle:Article.</ref>, indiquerait une fondation du village à cette période, ou du moins une réoccupation d'un site périphérique des grandes villas du haut-empire<ref>C. HUSSON et P. BENOIT. — Note au sujet des fouilles faites au canton du Haut-de-Fossé, territoire de Royaumeix (Regia mansio). p. 121 à 125.</ref> de Royaumeix.
Il semble d'ailleurs que le village ait eu une histoire commune avec la commune de Sanzey<ref>https://www.etudes-touloises.fr/archives/150/150art3.pdf</ref> qui porta un temps le nom de Sanzé-Lez-Ménil-La-Tour.
Ménil-la-Tour, qui est une ancienne seigneurie possédée par les barons de Vigneulles, descendants des seigneurs de Pouilly et de Gorcy, aux {{#switch: e
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}}Modèle:Référence souhaitée<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, était autrefois un franc-alleu, plus tard érigé en baronnie-pairie de l'évêché de Toul, ainsi que le précise Henri Lepage :
« C'était une haute-justice, avec fourches patibulaires, au lieu-dit la Justice, entre Ménil-la-Tour et Bouvron. Les armoiries des seigneurs du lieu étaient d'argent à trois chevrons de gueules, accompagnés de neuf hermines. Près de l'église, ferme qui était autrefois la maison seigneuriale, dont les murs, très-épais, sont percés de barbacanes; elle remonte à plusieurs siècles, et c'est sur l'emplacement de ce vaste bâtiment qu'était, selon toute apparence, bâti le château ou la tour qui a valu à la localité le nom de Ménil-la-Tour; du reste, la tradition conserve à cette construction le nom de Château et celui de Cour-du-Château à la plate-forme qui précède la maison »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il indique toutefois au sujet des seigneurs de Ménil :
« Cette terre appartint très-longtemps à la famille de Chérisey, dont une branche en prit le nom au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et s'éteignit dans les Aspremont, les Serocourt et les La Vallée-Rarecourt-Pimodan. »
Epoque moderne
Durant la Première Guerre mondiale, le Modèle:Date-, une brigade (2 régiments) et la totalité de l'artillerie de la [[1re division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:1re DIUS]] sont intégrées à la [[1re division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:1re]] armée française. Elle relève la Division Marocaine dans le secteur situé dans la commune et à Royaumeix. Le premier tué est enregistré le 19, les pertes vont devenir quasi quotidiennes à partir de fin janvier et augmenteront progressivement avec l'intensification de l'activité ennemie jusque fin février, se montant à 24 tués, 30 blessés, 2 intoxiqués (gaz) et 13 disparus pour la seule journée du Modèle:Date-.
Un centre de logistique ferroviaire est installé près du bourg par les forces américaines, le Signal Corps N° 17508 en 1917. Un réseau de chemin de fer construit à l'écartement de 600mm, permet au forces américaines d'assurer le transport des troupes, des vivres et des munitions<ref>https://history.amedd.army.mil/booksdocs/wwi/fieldoperations/chapter16.html</ref>. Tout le matériel fixe (voies, aiguillages) et roulant (locomotives, wagons) provient des Etats-Unis.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
H. Lepage indique dans son dictionnaire topographique: «Surf. territ.: 881 hect.; 447 en terres lab., 79 en prés, 1 en vignes, 515 en bois. Pont de trois arches sur le Terrouin. Ecarts : la Folie; moulin à grains, tuilerie..»<ref name=":0" />
ce qui confirme l'activité essentiellement agricole, très peu viticole, de la commune au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et la présence d'un moulin à blé.
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Ménil-la-Tour était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 136 hectares (en deçà de la surface cultivable communale) en forte baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 522 à 95 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 2 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 2 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges du château.
- Église Saint-Laurent Modèle:S mini- : Christ aux liens en pierre.
Personnalités liées à la commune
- Les barons de Vigneulles, anciens seigneurs de Ménil-la-Tour.
- Le comte Laurent de Migot, premier colonel du Modèle:4e Rgt de Dragons, dernier seigneur de Ménil la Tour, guillotiné sous la Terreur.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.