Méricourt (Pas-de-Calais)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Méricourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais dans la région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1.

La Compagnie des mines de Courrières y a ouvert la [[Fosse n° 3 - 15 des mines de Courrières|fosse Modèle:N°3 - 15]], et la Compagnie des mines de Drocourt la [[Fosse n° 4 - 5 des mines de Drocourt|fosse Modèle:N°4 - 5]]. Celles-ci sont devenues de grands sièges de concentration, et ont fermé dans les années 1980. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La gare de Coron-de-Méricourt est desservie par des trains Modèle:TER/correspondances qui effectuent des missions, entre les gares de Lens et de Lille-Flandres, ou de Valenciennes, ou de Dourges.

Modèle:Carte communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Méricourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (56,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (51,1 %), terres arables (43,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Quartiers, hameaux et écarts

La cité du Maroc est le plus grand quartier de la ville. On y trouve deux écoles, une place qui accueillait auparavant la fête foraine, un Modèle:Citation et le parc de la Croisette qui fait le bonheur des amateurs de football.

Toponymie

Modèle:... Le nom de la localité est attesté sous les formes Menricurt (1115) ; Merlicurt (1119) ; Menricort (1154) ; Merricourt (1302) ; Mainricourt (1328) ; Menricourt (1387) ; Meuricourt (1449) ; Méricourt-en-Gohelle (XVIIIe siècle)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le nom de « Méricourt » viendrait d'un nom d'origine germanique, Médéric, et du suffixe -court, dérivé du latin curtis, domaine.

Histoire

Avant la Révolution française, Méricourt est le siège d'au moins deux seigneuries : en 1585, un Antoine de Loueuse est dit seigneur de Cronevelt et de Méricourt en partie<ref name=":0">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 8-9, lire en ligne.</ref>. Antoine de Loueuse, écuyer, seigneur de Cronevelt et de Méricourt en partie, est autorisé le 19 février 1585, à faire enregistrer les lettres de chevalerie données à Vienne le 12 avril 1577, par l'empereur Maximilien II à son frère Jacques de Loueuse, seigneur dudit lieu<ref name=":0" />. Le 8 mars 1585, Antoine de Loueuse est autorisé à faire enregistrer les lettres de chevalerie données le 24 février 1536, par l'empereur Charles V (Charles Quint), à Jean de Baiart, seigneur de Gautaul, père de Claire de Baiart, sa femme<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 9, lire en ligne.</ref>.

La ville est desservie depuis 1860 par la ligne de Lens à Ostricourt, qui a favorisé son développement minier.

La ville est considérée comme détruite à la fin de la Première Guerre mondiale<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref> et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 24 septembre 1920, Modèle:P..</ref>.

Modèle:Article connexe

En 1945, Méricourt accueille un camp de prisonniers allemands, qui seront progressivement réquisitionnés pour travailler dans les mines, et/ou dans les fermes : le Modèle:Date-, c'est le cas pour neuf cents prisonniers du camp<ref>Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 47</ref>. Modèle:Article connexe

Exploitation minière

Modèle:Article détaillé

Fichier:Fosse 3 de Mericourt en 1982.jpg
Fosse Modèle:N° en 1982

La Fosse 3 des Mines de Courrières est ouverte à partir d'Modèle:Date-, sur le faisceau des veines du puits no 2 et à l'ouest. La fosse est mise en exploitation en 1860. Le terrain houiller est atteint à Modèle:Unité. Le diamètre est de quatre mètres, le cuvelage possède vingt côtés (ou pans). Le maximum d'eau fourni par le niveau a été de cent hectolitres par minute. La houille contient 34 à 40 % de matières volatiles.

Fichier:Catastrophe1906-Necropole14.jpg
La nécropole (le Silo) de Méricourt.

Le puits no 15 est commencé en 1905. Alors que se déroule la catastrophe minière dite catastrophe de Courrières qui fit 1 099 morts le Modèle:Date sur les territoires de Billy-Montigny, Méricourt, Noyelles-sous-Lens et Sallaumines, le puits n'est pas encore assez profond pour desservir les chantiers. Dès sa mise en service, le puits no 15 est entrée d'air, le puits no 3 assure le retour d'air.

Années 1920

Modèle:Article détaillé Après la catastrophe de Courrières de 1907, les communes voisines commencent à recruter des mineurs à l'étranger. Au début de l'année 1913, des familles polonaises s'installent à Méricourt, dans les vieilles cités appelées "Méricourt-Coron", selon le témoignage d'un mineur polonais de l'époque<ref name="p.128">Modèle:Harvsp.</ref>.

Tout comme le reste du bassin minier, Méricourt a accueilli une part importante de l'immigration polonaise en France dans les années 1920.

Seconde Guerre mondiale

La ville est occupée par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, quand elle est placée sous administration militaire allemande.

Modèle:Article détaillé C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines<ref name="EtienneDejonghe">"Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987 [1]</ref>. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de Modèle:Unité<ref name="cheminsdememoire">Modèle:Lien web</ref>, 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

Années 1950

La fosse est modernisée en 1953. L'année suivante, la fosse no 4/11 est concentrée dessus. En 1963, des ingénieurs évoquent la possibilité de creuser un troisième puits sur le site, équipé d'une tour d'extraction semblable à Barrois no 1 et 2, au 10 d'Oignies ou au 19 de Lens, mais l'idée est abandonnée. En 1965, la fosse no 6/14 est concentrée, quatre ans plus tard, c'est au tour de la fosse no 5/12. En 1971, le chevalement et la recette du puits no 15 sont détruits, et remplacés par une nouvelle recette, et le chevalement du puits no 6 bis de Liévin.

Années 1980

La concentration fonctionne jusqu'en 1983, date à laquelle l'extraction est reprise par la fosse Modèle:N°4 - 5 de Drocourt. Le puits no 15 est remblayé en 1983, il est profond de Modèle:Unité. Le puits no 3 assure le service pendant deux ans, puis il est remblayé en 1985. Il est lui profond de Modèle:Unité.

Les deux chevalements sont détruits en 1988. Subsistent sur le site cinq bâtiments en 2011, les bains douches, les bureaux, le magasin, le poste électrique et les garages.

Politique et administration

Découpage territorial

Modèle:Article connexe La commune se trouvait dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Le Modèle:Date-, elle est rattachée à son arrondissement de Lens<ref name="COG">Modèle:Lien web.</ref>.

Commune et intercommunalités

Modèle:Article connexe Méricourt est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité a adopté en 2004 la dénomination de communication de Communaupole, mais son nom officiel demeure communauté d'agglomération de Lens-Liévin.

Circonscriptions administratives

Modèle:Article connexe La commune faisait partie de 1793 à 1973 du canton de Vimy, année où elle intègre le canton d'Avion. En 1984, une partie de la commune est rattachée au canton de Rouvroy, le surplus restant dans celui d'Avion<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton d'Avion.

Circonscriptions électorales

Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie à la fois de la troisième et de la onzieme circonscription du Pas-de-Calais, correspondant à la division des anciens cantons d'Avion et de Rouvroy.

Élections municipales et communautaires

Modèle:Article connexe La commune a la particularité d'être sans discontinuer une municipalité communiste.

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste FG-PS menée par le maire sortant Bernard Baude obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (51,25 %, 26 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires); devançant largement les listes menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Méricourt</ref> :
- Jean-François Delcroix (FN, Modèle:Unité, 33,67 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Daniel Sauty (UDI, 781 voix, 15,07 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 40,76 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article connexe

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PCF menée par le maire sortant Bernard Baude remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (68,51 %, 29 conseillers municipaux, dont 4 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Laurent Dassonville (RN, 897 voix, 25,86 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
- Daniel Sauty (LR), 195 voix, 5,65 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 59,19 % des électeurs se sont abstenus Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Article connexe

La commune est jumelée avec : Modèle:Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,19 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Méricourt05.JPG
Vue de l'église Saint-Martin.
Fichier:Monument Méricourt.JPG
Le monument aux morts.
  • C'est à Méricourt que se trouve le mémorial de la catastrophe minière dite de Courrières (1 099 morts en Modèle:Date-). Depuis 2006, ce mémorial comporte aussi un chemin de marche reconstituant le parcours souterrain Modèle:Citation, c'est-à-dire des survivants qui ressortirent des galeries effondrées environ trois semaines après le coup de grisou et de poussière.
  • Église Saint-Martin, vaste église néo-romane.
  • Église Sainte-Barbe, petite église moderne qui remplace l'ancienne (1927-1997).
  • Chapelle Saint-André-Bobola, chapelle moderne desservant la communauté polonaise et ses descendants.
  • Monument de Jean Jaurès par le sculpteur Augustin Lesieux, inauguré le Modèle:Date-.

Personnalités liées à la commune

  • Louis Delaby (1897-1972), dirigeant syndicaliste français.
  • Charles Humez (1927-1979), boxeur, né à Méricourt.
  • Modèle:Lien (poète-mineur). Arthur Chardon était mineur à la Fosse 3 des mines de Courrières à Méricourt. C'est un poète patoisant qui a écrit Les Chants d'un mineur (1912).

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail