Marcinelle

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Modèle:Infobox Localité de Belgique Marcinelle (Modèle:En langue) est une section de la ville belge de Charleroi, située en Wallonie dans la province de Hainaut.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Le 8 août 1956, un incendie se déclara au charbonnage du Bois du Cazier, causa la mort aux 262 mineurs.

Étymologie

Partie la plus petite de Marchienne-au-Pont<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Géographie

Marcinelle est la deuxième plus grande section de Charleroi en nombre d'habitants (derrière Jumet). Sa partie nord-ouest est essentiellement industrielle et abrite des industries lourdes (sidérurgie, électricité lourde), la partie sud-est étant plus résidentielle, voire verdoyante et cossue. Cette dernière accueille le Centre de délassement de Marcinelle.

Marcinelle se situe légèrement au nord de la « Faille du midi » qui court du nord de la France à Liège presque à l'horizontale. Le sous-sol de de Marcinelle est constitué d'une variété de composants comportant des gisements de houille.

Limites

Marcinelle est bornée au Nord, par la Sambre qui la sépare des communes de Dampremy, de Charleroi et de Montignies-sur-Sambre; à l'est, par les communes de Couillet, Loverval et Nalinnes; au sud, par Nalinnes et Jamioulx, et à l'ouest, par Mont-sur-Marchienne et Marchienne-au-Pont<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Quartiers, cités et lieux-dits

Quartiers

  • La Villette. Au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} siècle, la partie nord-ouest de Marcinelle est très peu peuplée et constituée en grand partie de marécages. Elle comprenait toute la partie ouest de l'actuelle gare de Charleroi-sud jusqu'à la Sambre (actuel Boulevard Joseph Tirou)<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. La chaussée de Mont-sur-Marchienne (actuelle Avenue Pastur) ne fut tracée qu'en 1840 et la Chapelle Beausart, dédiée à Saint Roch. était la seule construction que l'on rencontrait sur le côté nord de la rue Jules Bordet, alors rue Chapelle Beausart, à une trentaine de mètres de la grand-route actuelle. C'est vers 1860 que Michel Leclercq, tenancier d'un café situé à mi-côte de l'avenue Pastur (Modèle:N°), donnait le nom de « Villette » à un débit de boissons. La paroisse fut érigé en 1899, à l'initiative d'un vicaire de la paroisse-mère Saint-Martin, Monsieur l'abbé Deventer qui devin curé-fondateur. Elle fut placé sous le signe de Notre-Dame des VII douleurs<ref name=":0" />.
  • Marcinelle-Centre.
  • Le XII ou Marcinelle-XII. Le no XII a pour origine le douze puits creusé en 1865 par les charbonnages de Marcinelle- Nord<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Aujourd'hui il y a des grandes surfaces sur le site de l'ancien puits.
  • Hauchies. Le hameau des Hauchies s'est formé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme la Tombe, au carrefour des vieux chemins de la Tombe, Destrée et Huart-Chapel. C'est dans ce quartier que Huart-Chapel érigea, en 1823, l'usine des Hauchies, comprenant plusieurs fours à puddler, des laminoirs, une fonderie, un marteau, le tout mû par la première machine à vapeur utilisée en métallurgie dans le pays de Charleroi. En septembre 1827, le premier haut-fourneau au coke du pays, adjoint à l'usine, fournit la première coulée de fonte de moulage. Les terrains et le château occupés par les usines de l'énergie, appartenaient au Prince-Évêque<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • La Bruyère. Le quartier de la Bruyère est un plateau sablonneux d'une superficie de 20 hectares, situé sur le point culminant de la commune. Il tire son nom des bruyères qui font la parure depuis les temps les plus reculés<ref name=":2" />. Quartier qui se situe au sud de Marcinelle, un sanatorium avait été construit en 1929. Aujourd'hui le bâtiment a été démoli pour cause de vétusté, un nouveau bâtiment a été construit et sert maintenant une résidence pour personnes âgés<ref>L'ancien sanatorium se trouvait à la limite de Jamioulx.</ref>.
  • Les Haies. D'origine médiévale, le hameau de Marcinelle-Haies était né de la volonté d'un seigneur de procéder en cet endroit à un défrichement forestier en vue d'y créer une « ville neuve ». Les lieux seraient restés agricoles, n'aurait été, milieu du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} siècle, l'exploitation de houille d'abord dans des cayats, ensuite dans des fosses de plus en plus profondes. À partir de 1860, la demande croissante en main-d'œuvre par le charbonnage du Bois du Cazier contribua largement au peuplement du hameau. En 1863, la construction d'une école communale est décidée. Les milieux ecclésiastiques décidèrent en 1869 d'y implanter une église : une école libre et le presbytère verront le jour à ses côtés<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Sart-Saint-Nicolas.
  • Cherbois. Le hameau du Cherbois, appelé autrefois les Trieux, est une agglomération remontant aux premier âges de Marcinelle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • La Tombe. Ce nom a été donné à l'origine à un tumulus gallo-romain. Ce tumulus est situé à la cote 160, à la bifurcation des plus anciens chemins de Marcinelle. Quelques modestes habitations et une ferme existaient, dès le XVIIIe siècle, au croisement des ces routes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Hublinbu.

Cités

  • La cité-parc.
  • Cité de l'Enfance.

Lieux-dits

  • Bierchamps.

Hydrographie

  • La Sambre quitte Marchienne pour atteindre le territoire de Marcinelle à la limite Ouest des importantes usines de Thy-le-Château<ref>Aujourd'hui l'aciérie Thy-Marcinelle.</ref>. Avant la construction du chemin de fer de Braine-le-Comte à Charleroi, en 1843, le ruisseau du Maheury faisait, en cet endroit, la limite entre les deux communes. Après avoir longé, sur une distance de près d'un kilomètre, les vastes installations précitées, Ia rivière passe en vue de l'ancienne chaîneterie, à demi enfouie par suite de l'affaissement de terrain occasionné par les travaux miniers, et atteint bientôt la nouvelle écluse. Celle-ci, construite sur le territoire de Marcinelle, en amont du pont de Louvain, mesure 110 mètres de longueur sur 12,50 mètres de largeur. avec un mouillage minimum de 3 mètres. Ces chiffres étaient respectivement, pour l'ancienne écluse: 42 mètres, 5,20 mètres et 2 mètres, Cette écluse permet le passage, en une seule manœuvre, d'un remorqueur tirant deux bateaux de 600 tonnes et deux de 300 tonnes. Ce travail d'art fut mis en service après le chômage de la navigation sur les biefs 12 et 13, situés en aval de l'écluse de Charleroi, qui permit de démolir l'ancienne écluse et d'approfondir les passes des ponts de Gare et de la Prison<ref>La prison a été démolie dans les années 1970, aujourd'hui la tour des finances est construite à son emplacement.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Ruisseau de la Fontaine qui bout.
  • Ruisseau du Prince.
  • Ruisseau du Fond des Haies.
  • Ruisseau de l'Orgère.
  • Ry Oursel.

Bois

  • Bois du Prince.

Histoire

Fichier:Marcinelle - Tumulus (ancien).jpg
Le tumulus de Marcinelle<ref>Il se trouve derrière une habitation privée rue de la Tombe, il y a un arbre qui est planté à l'époque aujourd'hui mort.</ref> atteste une présence gallo-romaine.

Antiquité

L'on note une présence romaine dans l'Antiquité dans le quartier de la Tombe. La rue de la Tombe, à cheval avec le territoire de Mont-sur-Marchienne conduit à un tumulus gallo-romain du 2e siècle apr. J.-C..

Moyen Âge

La paroisse de Marcinelle est mentionnée pour la première fois en l’an 980 (Église Saint-Martin)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par le polyptique de l'Abbaye de Lobbes. Comme Marchienne-au-Pont, elle faisait partie de la Principauté de Liège.

Le hameau des Haies fut fondé en 1255.

{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} siècle

Lors de l'attaque surprise des troupes napoléoniennes peu avant la bataille de Waterloo, le général Pajol est le premier en action : parti à 2 heures et demie du matin, dans la grisaille d'un "petit jour brumeux et lourd", le Modèle:Date, il réussit le premier mouvement qui le mène à Marcinelle, à 8 heures et demie<ref>18 juin 1815, Waterloo par Robert Margerit, NRF Gallimard, dans la série Les trente jours qui ont fait la France.</ref>. En 1878, les habitants du hameau des Haies souhaitaient séparer le hameau des Haies de la commune de Marcinelle pour en faire une nouvelle commune.

XXe siècle

Le 22 février 1919, le Premier Ministre d'Australie tenait un meeting sur la Grand'Place<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Ouverture du champ de course dans le bois de la Patte, rue de la Bruyère<ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref>. (1907).

Essais infructueux du premier dirigeable construit par Albert Loudèche, de Marcinelle, sur la piste du champ de course<ref name=":3" />. (1909).

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le 28 octobre 1942, les Allemands opèrent de nombreuses arrestations dans les rangs des résistants belges de la Légion Belge de Charleroi dont le commandant de celle-ci, Alfred Servais. Ils sont condamnés à mort par le Tribunal de Guerre de Charleroi et fusillés par les Allemands au Tir de Marcinelle-Villette, le 2 juin 1943. Le corps d'Alfred Servais a été transféré au cimetière de Marcinelle, où il repose toujours, près de la pelouse d’honneur. Des commémorations patriotiques ont lieu périodiquement en souvenir de cet épisode au cimetière de Marcinelle. En juin 1957, un mémorial a été érigé derrière le stand de tir de Marcinelle où ont été exécutés Alfred Servais, le commandant Massart et cinquante patriotes belges<ref>Modèle:Article</ref>. Les autorités communales marcinelloises ont donné son nom à une rue de Marcinelle : la rue Major Alfred Servais<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

La catastrophe du Bois du Cazier

Modèle:Article détaillé Le matin du 8 août 1956, la plus grande catastrophe minière de l'histoire de la Belgique se produisait au charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle. Elle fait 262 morts de 12 nationalités différentes, principalement d'origine italienne (136) et belge (95) et laissant derrière eux des centaines de veuves et d'orphelins. Cette catastrophe va à nouveau mettre à l'avant-plan les pénibles conditions de travail et de vie des mineurs, et déboucher sur l'arrêt de l'envoi de travailleurs italiens vers la Belgique pour travailler dans les mines ; 50.000 mineurs italiens avaient jusqu'alors déjà fait le voyage. La réglementation concernant la sécurité du travail va être également renforcée par la suite<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À la suite du drame du Bois du Cazier, des mesures ont été prises, notamment par la CECA. Aujourd’hui propriété de la Région wallonne et géré par l'ASBL « Le Bois du Cazier », l’ancien charbonnage, requalifié grâce aux fonds européens de l'Objectif 1, est un site culturel majeur du pays de Charleroi.

Aujourd'hui, les activités minières ont cessé, seuls restent les terrils pour témoigner de celles-ci, dont le terril du Bois du Cazier. Celui-ci est aujourd'hui classé comme site de grand intérêt biologique à cause des nombreuses espèces végétales et animales qu'on y retrouve<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Démographie

Évolution de la population<ref>Sauf 1977 - Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>1977 - Modèle:Ouvrage</ref>
1801 1846 1900 1947 1977<ref>Fusion de communes en Belgique</ref> 2001
699 2 103 14 234 23 091 26 295 23 094

Monuments, mémoriaux et bâtiments

L'église Saint-Martin

Le cimetière militaire

  • Au cimetière de Marcinelle, le carré militaire avec le monument aux morts.

Autres monuments

  • Monument à Jules Destrée élevé sur la grand-place derrière l'église Saint-Martin.
  • Monument de Paul Pastur, dans le parc près de l'hôtel de ville.
  • Monument à Jules et Édouard Cognioul, avenue Paul Pastur.
  • Plaque commémorative à René Dethier, directeur de la Jeune Wallonie, avenue Marius Meurée.
  • Monument aux victimes du Bois du Cazier, cimetière de Marcinelle.
  • Monument au roi Albert 1er, grand-place à proximité du monument Jules Destrée.
  • Mémorial aux résistants fusillés au cours de la Seconde Guerre mondiale, au Tir national de Marcinelle-Villette.

Autres bâtiments

Hôtel de ville, avenue Eugène Mascaux, construit en 1963 par Joseph André.

Église Notre-Dame des sept Douleurs : elle se situe dans le quartier de La Villette, de style néo-gothique construite en 1905 par l'architecte Hector Leborgne de Gilly.

Résidence Albert, bâtiment construit en 1938 par Marcel Leborgne. Classé en 2010<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Au rez-de-chaussée on trouve un local du Cercle Royal de Bridge de Charleroi (jeux de cartes).

Église Saint-Louis, elle se situe dans le quartier des Haies construite en 1875 en style néo-gothique par l'architecte Émile Riez<ref>Le même architecte qui avais construit l'église de Lodelinsart aujourd'hui démolie.</ref>. Une tour épaulée par une tourelle à pans coupés précède les collatéraux et une nef à cinq travées<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Siège de la société ACEC Transports réaménagé par les architectes Dulière et Dossogne en 1989<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Église du Sacré-Cœur (dite du XII), construite en 1927 à 1928 par l'architecte Joseph André.

Cité de l'Enfance, ensemble de pavillons, construite par l'architecte Marcel Leborgne en 1938. C'était un ancien orphelinat reconverti en quartier résidentiel.

Pouponnière Le Berceau, construite de 1950 à 1955.

Le Home Joseph Cappelen, du nom du directeur-gérant d'Amercœur (ainsi que du Bois du Cazier), était destiné à accueillir les ouvriers mineurs italiens célibataires ou isolés. Sa capacité était de 47 chambres à 2 lits et de 13 chambres à 4 lits, soit un total de 146 places. Inauguré le 6 janvier 1948 par le ministre Jean Duvieusart, le phalanstère du Bois du Cazier entra aussitôt en service et fonctionna comme tel durant de nombreuses années. C'est aujourd'hui un bâtiment scolaire dépendant de la Haute Ecole Provinciale de Hainaut-Condorcet<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Liste des Bourgmestres

  • François-Joseph Larbalestrier, de 1820 à 1831, maire puis bourgmestre (Parti Catholique).
  • Alexendre Delgrouffre, faisant fonction de 1831 à 1833.
  • Stanislas-Louis Lebacq, de 1833 à 1846, (Parti Catholique).

Culture

Fichier:Marcinelle - La Ruche Théâtre - 01.jpg
La Ruche Théâtre.

Théâtre

  • La Ruche Théâtre, avenue Marius Meurée.



Bande dessinée : l'École de Marcinelle

Fichier:Titre1938-1943.jpg
Première couverture du célèbre Journal de Spirou, paru en 1938 sous la direction du dessinateur Jijé.

En bande dessinée, l'École de Marcinelle est le surnom de l'équipe de dessinateurs affiliés au « Journal de Spirou », fondé à Marcinelle par Jean Dupuis en 1938.

L'École de Marcinelle, autour du dessinateur Jijé est adepte de l'humour et de la caricature, et d'un dessin « au trait dynamique, naïf et tout en rondeur ». Les principaux dessinateurs de ce courant sont Franquin, Morris, Will, Tillieux, Jean Roba, Jidéhem, Peyo, Gos<ref>Modèle:Pdf Les grands courants de la bande dessinée, Agnès Deyzieux, Le Français aujourd'hui, Modèle:N°, février 2008</ref>.


Folklore

Marche Saint-Louis<ref>Du nom du saint patron de la paroisse.</ref>, cette marche se déroule dans le quartier des Haies le dernier dimanche d'août.

Marche du Sacré-Cœur, marche qui se déroule chaque mois d'octobre.

Enseignement

Écoles dans le réseau communal de Charleroi

  • Belle-Vue.
  • Cité-Parc.
  • Hublinbu.
  • Bruyère.
  • Centre.
  • Petite Chenevière.
  • École d'Enseignement adapté "Les Cerisiers".

Autres écoles

  • Athénée royal Jules Destrée.
  • EHTM, école hotellière tourisme Marcinelle.
  • Institut Médico-Pédagogique René Thône de Marcinelle.
  • École du Bois Marcelle.
  • École de L'Univers du Petit Prince.
  • École libre du XII (Institut Saint-Joseph).
  • École "Les Perles".
  • École fondamentale Saint-Martin.
  • École libre de la Villette.

Économie

Tissu économique

Le nord-ouest, jouxtant Charleroi et Marchienne-au-Pont où l'on trouvait traditionnellement des industries lourdes accueille désormais également de grandes entreprises internationales de haute technologie :

La localité comporte encore de nombreux terrils, témoins d'un important passé minier, qui, verdurisés, deviennent des lieux de promenade.

Marcinelle est aussi le siège des éditions Dupuis (bande dessinée).

Charbonnages

Sous l'ancienne législation, il était de principe dans la région que les richesses minérales enfouies dans le sol étaient le domaine seigneurial. Le seigneur seul avait le droit de les extraire ou de les concéder moyennant certaines redevances réglées par conventions. Déjà en 1251, dans l'accord entre l'abbé de Lobbes et Nicolas, évêque de Cambrai, la permission d'ouvrir la terre dépend du seigneur. Toutefois, en certains endroits, des houillères appartenaient à la communauté. Il en était ainsi à Dampremy, à Jumet, à Châtelineau, à Gilly, à Auvelais. À Gilly, la communauté possédait des veines au Louvy qui étaient mises en adjudication chaque année, au début de janvier. En d'autres endroits, à Auvelais par exemple, les propriétaires pouvaient utiliser, sans autorisation spéciale, les affleurements. Mais on ne savait, en ce cas, où s'arrêtaient les droits du propriétaire superficiel, ni où commençaient ceux du seigneur. L'usage finit par consacrer que la houille proprement dite gisant d'ordinaire à une certaine profondeur, appartenait au seigneur et que la houille de la surface revenait aux particuliers<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le charbonnage du Bois du Cazier

Modèle:Article détaillé

Antérieurement à la concession du Bols de Cazier, accordée le 30 septembre 1822 à Mme. la douairière Desmanet, née vicomtesse de Propper, propriétaire des bols de Cazier et de l'Hublinbu, l'exploitation des affleurements situés principalement dans le Bon Bois, les bois de la Patte et de l'Hublinbu, a dû prendre une certaine importance d'après les excavations précitées<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date un incendie dans la mine du Bois du Cazier fait 262 victimes. Le site a été récemment refondé et restauré en centre culturel et musée. Une marche funèbre porte le nom de « Marcinelle » en hommage aux victimes de cette catastrophe.

La S. A. des Charbonnages de Marcinelle-Nord

Bien que l'exploitation de la concession (1 681 ha) qui fut accordée aux Charbonnages de Marcinelle-Nord commença après celle du Bois du Cazier, son expansion fut beaucoup la plus rapide grâce à sa fusion avec une usine métallurgique de Couillet, elle-même avantageusement située en bordure ou à proximité des voies de communication, qu'elles soient routières, fluviales ou ferroviaires. Dans ce but, la société minière avait procédé au fonçage d'un grand nombre de puits numérotés de 1 à 12 dans le sous-sol marcinellois. À la veille de la Première Guerre mondiale, des cinq sièges d'exploitation en activité que possédait encore la Société des Charbonnages de Marcinelle-Nord, trois les nos 10 (Le Cerisier), 11 et 12 étaient situés à Marcinelle (les deux autres, ceux du Péchon, nº 5, puis 25, et des Fiestaux, n° 24. se trouvaient à Couillet). En 1921, la société, avec l'ajout de diverses concessions sous les localités voisines, disposait d'une superficie de 2.300 ha. À la suite de sa fusion avec Monceau-Fontaine, furent fermés en 1932 les puits nos 11 et 12. Seul resté en activité, le puits n° 10 (Le Cerisier) arrêta l'extraction de charbon en 1966<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Loisirs

Fichier:Marcinelle - Centre de délassement - piscine - 2020 - 05.jpg
Le Centre de délassement en 2020.

Le Centre de délassement de Marcinelle est un centre de loisirs situé à cheval sur les communes de Marcinelle et Loverval, en Belgique.

Personnalités

Modèle:Catégorie détaillée

Jumelage

Modèle:Jumelages

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Bases géographie

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