Marie-Arlette Carlotti
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Marie-Arlette Carlotti, née le Modèle:Date à Béziers (Hérault), est une femme politique française, membre du Parti socialiste. Elle est ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion au sein du gouvernement Jean-Marc Ayrault du Modèle:Date au Modèle:Date et députée de la [[Cinquième circonscription des Bouches-du-Rhône|Modèle:5e des Bouches-du-Rhône]].
Marie-Arlette Carlotti, est présidente du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées depuis le Modèle:Date et sénatrice depuis 2020.
Biographie
Études et carrière professionnelle
Marie-Arlette Carlotti est titulaire d'un DESS de droit obtenu à l'université Aix-Marseille III, et d'un DESS en gestion des ressources humaines de l'IAE d'Aix-en-Provence. Elle est ensuite devenue cadre dans l'industrie aéronautique<ref name="La grande Tchatche">voir son interview dans la Grande Tchatche (émission politique RadioGrenouille / leRavi) en juin 2011</ref>.
Carrière politique
Membre du Parti socialiste depuis les années 1970, elle fait partie du conseil national de 1983 à 2003 et de son bureau national de 1986 à 1994. Elle est secrétaire nationale chargée de l'audiovisuel de 1986 à 1988, puis secrétaire nationale aux Droits de l'Homme de 1993 à 1994 et enfin déléguée nationale aux relations avec les ONG de 1998 à 2000.
En 1996, elle devient députée européenne à la faveur d'une démission. Elle est réélue lors des élections européennes de 1999, et à nouveau lors des élections de 2004. Lors des élections européennes de 2009, elle n'est pas en position éligible sur la liste du Parti socialiste.
En 1998, elle devient conseillère générale des Bouches-du-Rhône (canton de Marseille-Les Cinq-Avenues), puis en 2001 vice-présidente du conseil général, déléguée à la protection de l'enfance et aux relations internationales. Elle est réélue en 2004, puis à nouveau en 2011.
En 1997, et en 2002 elle est battue aux élections législatives dans la [[Première circonscription des Bouches-du-Rhône|Modèle:1re des Bouches-du-Rhône]] par l'UMP Roland Blum. En 2007, elle échoue à nouveau aux élections législatives, toujours face à Roland Blum qui obtient 56,96 % des voix, contre 43,04 % pour la candidate socialiste.
En 2003, elle participe aux travaux du club Réformer, groupe de réflexion politique animé par Martine Aubry.
Marie-Arlette Carlotti devient en 2007 la porte-parole du candidat socialiste à la mairie de Marseille Jean-Noël Guérini.
En 2008 lors du congrès de Reims, elle apporte son soutien à Bertrand Delanoë.
En 2010, elle est élue conseillère régionale de PACA sur la liste de Michel Vauzelle.
En Modèle:Date-, elle est réélue conseillère générale des Bouches-du-Rhône. Membre du groupe PS-PRG-DVG au Conseil général des Bouches-du-Rhône<ref name=":0">http://www.cg13.fr/cg-13/institution/un-canton-un-elu/#ancre</ref>, elle contribue à la réélection de Jean-Noël Guérini à la tête de l'exécutif départemental. Dès la mise en examen de Jean-Noël Guérini, elle demande sa démission de la présidence du Conseil général et prône son exclusion du Parti socialiste<ref name=":0" />.
En 2010, elle apporte son soutien à François Hollande en vue de sa candidature à l'élection présidentielle, puis lors de la primaire socialiste. Le Modèle:Date, elle intègre l'équipe de campagne<ref name="note1">[1], La Provence, 16 novembre 2011</ref> de François Hollande, chargée de l'égalité hommes et femmes<ref name="La grande Tchatche" />.
En 2012, elle est nommée ministre déléguée auprès du ministère de la Santé, chargée des personnes handicapées, au sein du gouvernement Ayrault. Elle est élue le Modèle:Date- face à Renaud Muselier aux législatives dans la [[Cinquième circonscription des Bouches-du-Rhône|Modèle:5e des Bouches-du-Rhône]]<ref>Ces ministres qui peuvent craindre les législatives, Libération, 18 mai 2012.</ref>,<ref>À Marseille, la ministre Carlotti sort le député Muselier, Le Point, 17 juin 2012.</ref>, et son suppléant Avi Assouly siège à sa place car elle conserve son poste de ministre délégué. Son travail au ministère délégué chargé des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion lui aura permis de lancer le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale, le troisième plan autisme ou encore la réunion du Comité interministériel du handicap.
Le Modèle:Date, elle se déclare candidate à la mairie de Marseille en vue des élections municipales de 2014<ref>2014 : Carlotti candidate à Marseille, Le Figaro, 20 mars 2013.</ref>,<ref>Marie-Arlette Carlotti officialise sa candidature à la mairie de Marseille, Le Monde, 20 mars 2013.</ref>,<ref>Municipales à Marseille : Carlotti défie Gaudin, Le Figaro, 21 mars 2013.</ref>. Elle participe à la primaire PS, affrontant notamment Samia Ghali, Eugène Caselli, Christophe Masse, Henri Jibrayel et Patrick Mennucci. À l'issue d'un premier tour disputé, elle récolte 19,5 % des voix et est éliminée au profit de Samia Ghali (25,3 %) et Patrick Mennucci (20,7 %)<ref>Les résultats de la primaire à Marseille, Le Huffington Post, 13 octobre 2013.</ref>. Au second tour, elle soutient ce dernier, qui l'emporte avec 57 % des voix. Tête de liste dans le Modèle:3e de Marseille, elle est battue au second tour, le Modèle:Date-. Elle est toutefois élue conseillère municipale.
En Modèle:Date-, atteinte par le cumul des mandats, Marie-Arlette Carlotti démissionne de celui de conseillère générale des Bouches-du-Rhône. Elle est remplacée par son suppléant, Jean-Jacques Bonfil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Marie-Arlette Carlotti, est nommée présidente du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées le Modèle:Date<ref>Décret du 21/08/2015</ref>.
Le Modèle:Date-, elle annonce qu'elle votera pour Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle de 2017.
Le Modèle:Date-, de nouveau investie pour les législatives pour le Parti socialiste dans la cinquième circonscription des Bouches-du-Rhône, elle annonce qu'elle renonce à se représenter<ref>Aux citoyens de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} circonscription des Bouches-du-Rhône, lettre ouverte aux électeurs sur son site personnel, 15 mai 2017.</ref>.
En 2018, elle soutient la candidature de Stéphane Le Foll pour le congrès d'Aubervilliers du PS<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lors duquel Olivier Faure est finalement élu.
Elle n'est pas candidate à un nouveau mandat de conseillère municipale lors des Élections municipales de 2020 à Marseille. Elle est élue sénatrice en septembre 2020 sur une liste d'union de la gauche menée par Jérémy Bacchi (PCF), avec Guy Benarroche (EELV) en troisième position.
Après son élection, Marie-Arlette Carlotti adhère au groupe socialiste, écologiste et républicain. Elle est membre de la commission des affaires étrangères, de la Défense et des forces armées.
Prise de position
En tant que conseillère générale, elle a demandé la démission de Jean-Noël Guérini du Conseil général des Bouches-du-Rhône<ref>Une élue socialiste veut la démission de Jean-Noël Guérini, Métro, 26 octobre 2011</ref> et son exclusion du Parti socialiste<ref>Le PS doit exclure Guérini s'il refuse de démissionner (Carlotti), Le Parisien, 26 octobre 2011</ref> dès sa mise en examen. Ministre, elle a également été la première à faire le choix de publier sa déclaration de patrimoine<ref>« Marie-Arlette Carlotti, première ministre à publier son patrimoine », Le Figaro, 8 avril 2013.</ref> et le bilan de son action<ref>« Marie-Arlette Carlotti, un an d’action pour la solidarité », ministère des Affaires Sociales et de la Santé, 13 mai 2013.</ref>Modèle:Refins de ministre chargée des Personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion. Comme candidate aux primaires citoyennes à Marseille, elle a consacré une grande partie de son programme à l'instauration d'une nouvelle gouvernance, publiant 19 propositions en ce sens<ref>19 propositions pour une nouvelle gouvernance, site de campagne de Marie-Arlette Carlotti, 31 mai 2013</ref>. Commentant les résultats des primaires du Parti socialiste à Marseille en Modèle:Date-, elle dénonce devant la télévision le clientélisme de certains de ses concurrents<ref>Primaire PS à Marseille: Marie-Arlette Carlotti dénonce "le clientélisme" du scrutin, lexpress.fr, 13 octobre 2013</ref>,<ref>« Clientélisme », « paramilitaire » : la colère de Marie-Arlette Carlotti, battue aux primaires PS à Marseille, Rue89, 14 octobre 2013</ref>.
En août 2012, elle prend position en faveur de la corrida, en déclarant au journal Midi libre : Modèle:Citation<ref>« Marie-Arlette Carlotti se met les anticorrida à dos », La Provence, 17 aout 2012.</ref>.
Lors de l'élection présidentielle de 2017, dans un communiqué de presse daté du Modèle:Date- (soit moins de trois semaines avant le premier tour), elle prend acte de la chute de Benoît Hamon dans les sondages et, sans citer le candidat du Parti socialiste, elle affirme son intérêt pour le récent meeting marseillais et la candidature d'Emmanuel Macron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle invite sans hésitation à voter pour ce dernier au second tour, afin de faire barrage au Front national.