Marina Militare
Modèle:Titre en italique Modèle:Infobox Unité militaire
La Marina militare est la marine de guerre italienne, une des quatre composantes militaires de la République, appelée Regia Marina avant 1946.
Histoire
Les origines
Modèle:Article détaillé L'origine de la Marine de guerre italienne remonte à celle de la marine Savoyarde qui n'était guère développée en raison de l'enclavement du duché de Savoie. Bien sûr, les anciennes républiques maritimes, dûment rappelées dans son pavillon actuel, ont une tradition bien plus ancienne et plus développée que celle de la Savoie enclavée. Ce n'est qu'avec l'acquisition du royaume de Sardaigne que cet État dut protéger ses côtes, entre Nice, Oneille et Loano et la lointaine Sardaigne, notamment des attaques mauresques, la plupart du temps sous forme d'actes de piraterie. C'est l'amiral Giorgio Des Geneys, né à Chaumont le Modèle:Date qui est considéré comme le véritable fondateur de la Marine sarde. Enrôlé à 12 ans comme guardiamarina di 2a classe, la force maritime de la Sardaigne se limitait alors à une seule petite frégate (la San Carlo, 32 canons et 230 hommes d'équipage), une grosse felouque, une galéotte capturée à des pirates tunisiens et des bateaux mineurs. Devenu vice-amiral en 1811, après avoir effectué toutes les guerres, en commandant deux petites escadres (22 officiers, 46 officiers mariniers, 117 marins et 324 rameurs composaient alors les effectifs de la marine). Avec la restauration Des Geneys devint un des diplomates qui, au congrès de Vienne, contribua à faire annexer Gênes et la Ligurie au royaume de Sardaigne dès 1814. Ce renforcement lui permit de faire armer deux frégates (Commercio di Genova et Maria Teresa, 64 canons), de la frégate Maria Cristina (44 canons), de la corvette Tritone (22 canons), du brigantin Nereide (14 canons) en plus de goélettes et de petites embarcations. À cette flotte, il ajouta quatre demi-galères, certes dépassées mais utiles pour donner la chasse aux felouques mauresques. Il fonda la Regia Scuola di Marina (l'École navale royale) en 1816 qui est l'ancêtre de l'actuelle Accademia navale de Livourne. En 1822, une escadre de trois frégates modernes, sous son commandement, croisa dans la Méditerranée occidentale en mouillant dans les ports de Tunis, d'Alger et de Tanger ce qui permit la signature de contrats commerciaux avec le Maroc et l'Empire ottoman. En 1825, il commande l'expédition de Tripoli ce qui aboutira à un nouveau triomphe et empêche la piraterie en Méditerranée. L'amiral, comte et baron Des Geneys mourut le Modèle:Date à Gênes.
Durant le royaume d'Italie
De l'unification de la péninsule italienne jusqu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la Regia Marina fut une des grandes marines de la Méditerranée.
Histoire contemporaine
Sortie très affaiblie du conflit, la marine se reconstitue au sein de l'OTAN et redevient une marine importante en Méditerranée.
Organisation actuelle
À l'entrée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la marine italienne se place au Modèle:7e mondial avec un tonnage global de Modèle:Unité dont Modèle:Unité de bâtiments de combat (derrière l'Inde et devant l'Allemagne).
Son effectif était de Modèle:Nombre (Modèle:Nombre officiers, Modèle:Nombre mariniers, Modèle:Nombre et matelots, auquel il faut rajouter 3 500 fusiliers-marins (bataillon San Marco) et 15 924 civils.
Commandement
Elle repose actuellement sur cinq corps militaires (statutaires) différents en plus du Stato Maggiore (état-major) :
- Corpo delle armi navali (ingénieur de l'armement)
- Corpo Sanitario (le service de santé)
- Commissariato Militare Marittimo (le service du commissariat de la marine)
- Genio Navale (le service du génie naval)
- Capitanerie di Porto (les capitaineries des ports et garde-côtes, en italien Corpo delle Capitanerie di Porto et Guardia costiera).
En plus des nombreux navires, sous-marins, et des appareils de l'aéronavale, elle comprend aussi une force de débarquement (des fusiliers marins) qui est formée du prestigieux régiment San Marco, héritier des traditions de l'infanterie de marine (1713) et qui comprend trois navires modernes principaux (LPD) : San Marco, San Giorgio et San Giusto. C'est la composante amphibie des forces armées italiennes.
En activité, un porte-aéronefs baptisé Cavour et qui a les caractéristiques suivantes (comparées à celles du Garibaldi) : * Déplacement en pleine charge Modèle:Unité (Garibaldi Modèle:Unité) ;
- Longueur hors tout : Modèle:Unité (Garibaldi Modèle:Unité)
- Largeur max. : Modèle:Unité (largeur imposée par le passage sous le pont de Tarente)
- Vitesse : jusqu'à 28 nœuds (pour faciliter les décollages même en absence de vent)
- Rayon d'action : 7 000 nautiques à une vitesse de 16 nœuds, soit environ une autonomie de 18 jours de navigation.
- 1 210 personnes : 451 équipage - 203 aéronavale - 140 état major embarqué - 325 régiment San Marco - Marge pour situation spécifique 91.
Sa mise à flot a eu lieu le Modèle:Date et a été livré en 2007.
Le Modèle:Date a été mise à l'eau la première frégate italienne, dans le cadre du programme franco-italien de Classe Horizon (en italien Orizzonte), baptisée Andrea Doria (chantiers de Riva Trigoso, Gênes). Longue de Modèle:Unité, elle déplace Modèle:Unité et peut atteindre une vitesse de 29 nœuds (soit Modèle:Unité). Équipée de canons de Modèle:Unité, elle met en œuvre 48 missiles anti-aériens et deux tubes lance-torpilles. Elle embarque un hélicoptère. Son nom devait être initialement donné au porte-avions Conte-di-Cavour (qui sera lancé ultérieurement). À terme, quatre frégates seront mises en service, deux françaises et deux italiennes.
En novembre 2005, la France et l'Italie signent le contrat pour la construction de 10 frégates italiennes FREMM, pour une livraison en 2011.
En 2011, la flotte se compose de<ref>Marina Militare - Navi</ref>:
- 4× Addestramento: Navires auxiliaires pour la formation
- 3× Assaulto anfibio: LPD (Landing Platform Dock)
- 2× Caccia: destroyer lance-missile (DDG)
- 12× Cacciamine: chasseur de mines (MHC)
- 4× Cacciatorpediniere lanciamissili: destroyer lance-missile (DDG)
- 2× Comando e Supporto Logistico (AGF/AOR)
- 8× Corvette: corvette (PCE)
- -× Costiere da trasporto: Bâtiment de transport côtier""
- 3× Esperienze: Bâtiment experimental
- 8× Fregate: frégate (FF)
- 1× Idrografiche: ""Bâtiment hydrographique
- 2× Idrografiche costiere: Bâtiment hydrographique côtier
- 1× Mezzi da sbarco: Embarcation de débarquement
- -× Naviglio locale
- 4× Pattugliatori Costieri (PB): patrouilleur côtier (PB)
- 4× Pattugliatori d'altura: patrouilleur hauturier
- 4× Pattugliatori di squadra: patrouilleur d'escadre
- 2× Pattugliatori OPV (PBH): patrouilleur
- 4× Pattugliatori OPV (PG): patrouilleur
- 1× Portaerei: porte-aéronefs (CVH) Cavour
- 2× Portaeromobili: porte-aéronefs (CVS) Garibaldi
- 2× Rifornimento di squadra (AORL): ravitailleur d'escadre
- 51× Rimorchiatori: remorqueur
- 1× Salvataggio: bateau de sauvetage
- 8× Scuola: bateau école
- 1× Supporto polivalente: bateau de soutien polyvalent
- 2× Trasporto Acqua: citerne à eau
- 6× Trasporto costiere: bateau de transport côtier
- 5× Trasporto fari
- 4× Trasporto Gasolio: pétrolier
- 8× Sottomarini: sous-marins conventionnels (SS)
Aéronefs
Principaux aéronefs de la Marina militare en 2016 | ||
Aéronefs | Type | Nombre en service |
---|---|---|
AV-8B Harrier II | Avion d'attaque au sol | 14 livrés entre 1994 et 1997 |
F-35B | avion multirôle | (6 commandés sur 15 prévus, 1er reçu le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
TAV-8B Harrier II | Avion d'entrainement | 2 livrés en 1992 |
Piaggio P180 Avanti | Avion de reconnaissance | 3 |
Agusta-Bell AB212 | hélicoptère multirôle | 36 (dont 7 de transport de commandos et 5 de guerre électronique) |
Augusta SH-3 Sea King | hélicoptère multirôle | 24 (dont 8 de transport de commandos) |
AgustaWestland EH101 Merlin | hélicoptère multirôle | 22 (dont 10 ASM, 8 transport et 4 d'alerte avancée) |
NHIndustries NH90 | hélicoptère multirôle | 17 (56 commandés, dont 46 ASM et 10 transport) |
Camcopter S-100 | Drone de reconnaissance | 2 (4 prévus à terme) |
Grades dans la Marina militare
Officiers
Sous-officiers et équipage
Notes et références
Voir aussi
Lien externe
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Marina militare
Bibliographie
- La Marine italienne de l'unité à nos jours, Michel Ostenc, Economica , 2005, Modèle:ISBN